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BLÄTTEL
BULLETIN DE L'ASSOCIATION POUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON ALSACIENNE
N° 14
Mars 2005
N’y a-t-il de maison alsacienne
qu’à colombage ?
Faut-il rappeler que la
maison à colombage qu’il
vaudrait mieux appeler
‘’maison à pan de bois’’
n’est pas, et de loin, une
exclusivité alsacienne.
En
se
limitant
à
l’hexagone national, on ne
peut que constater que le
territoire couvert par ce
type de construction, est
plus étendu que celui qui
en est dépourvu.
En effet, le pan de bois ne fait défaut qu’en Corse, et
sur le pourtour provençal de la Méditerranée, ainsi
que dans une partie du Nord de la France, tout
comme en Lorraine (décidément, Alsaciens et
Lorrains s’opposent sur bien des points).
A l’opposé, le Pays Basque, la Normandie ou encore
les remarquables bastides du sud-ouest, pour ne
prendre que quelques exemples, illustrent toute la
diversité structurale des assemblages de sablières,
poteaux, écharpes ou entretoises qui confèrent à
l’édifice, en plus de sa stabilité, son esthétique par la
configuration de quelques figures à connotation
symbolique.
Aussi est-il légitime de se poser la question qui
germe naturellement dans la tête d’un esprit un
tantinet curieux: - pourquoi cette abondance de
constructions à pan de bois et torchis (qu’il faut bien
y associer, parce qu’il viens combler les espaces ou
panneaux, d’Spiegel dans notre dialecte).
Une analyse attentive de la répartition nationale de
la maison à pan de bois, montre clairement qu’elle
est liée à la nature géologique du secteur
d’implantation. Si elle fait défaut dans les zones où
la roche (qu’il s’agisse de granite, de calcaire ou de
grès) affleure largement, elle est au contraire
dominante dans les régions où le sédiment argileux
est prépondérant.
C’est que le lehm issu de la décalcification du lœss si
abondant dans notre région, constitue avec l’argile
le matériau idéal pour recouvrir sur ses deux faces la
structure rigide, constituée de palançons avec des
entrelacs de saule ou de noisetier.
D’autre part, sur le plan de la répartition naturelle
des espèces ligneuses, il faut savoir qu’en dehors de
l’action de l’homme, l’occupation spontanée des
plaines est assurée par la chênaie - charmaie.
(Les druides gaulois ne cueillaient-ils pas le gui avec
une serpe d’or sur ces arbres, et Saint Louis ne
rendait-il pas la justice sous un chêne ?). Aussi ne
faut-il pas s’étonner de l’utilisation privilégiée du
bois de chêne, remarquable par sa bonne tenue face
aux intempéries.
La maison rurale est donc partout, et cela est encore
plus vrai pour les temps anciens, lorsque les
capacités de transport étaient limitées, et que les
particuliers ne cherchaient pas l’originalité à tout
prix le reflet de son environnement minéral et
végétal (de la cabane au Canada à l’abri-sous-roche).
Et ce qui est vrai pour la demeure individuelle, l’est
aussi pour ce que l’homme a voulu édifier de plus
prestigieux en élevant des cathédrales (celle de
Strasbourg est en grès, celles de Paris et Chartres en
calcaire, celle de Clermont-Ferrand en pierre
volcanique).
Alors pour en revenir à notre Alsace et ses types de
maisons rurales, n’y aurait-il que sa maison à
colombage.
Le fameux ‘’Fachwerkhus’’ de l’imagerie d’Epinal ?
est tout à fait représentatif de la plaine, de la petite
et modeste maison de pêcheur du Ried à celle,
cossue et ample des planteurs de tabac ou autres
gros propriétaires terriens du Kochersberg.
Il convient de noter qu’en ville, ce colombage est
réservé aux étages alors que le rez-de-chaussée est
en grès ; il en est de même à l’approche des collines
sous-vosgiennes, domaine des riches viticulteurs.
Mais qu’en est-il du massif vosgien d’une part et du
plateau ‘’lorrain’’ de l’Alsace bossue d’autre part.
La maison vosgienne est en pierre (grès ou granite)
mais recouverte de crépis. La pierre n’est apparente
que dans les encadrements de portes et des fenêtres.
La maison est à toit unique souvent couvert
d’ardoises. Tout y est regroupé, l’habitat, la grange à
large porte cochère et l’étable.
Sa taille est modeste, (jamais plus d’un étage). Si les
fermes isolées s’adossent classiquement à la pente
pour ménager un accès de plain pied au fenil, dans
les villages les maisons présentent le plus souvent
façade et non pignon sur rue.
Elle n’en est pas moins ‘’alsacienne’’ pour autant,
bien que sur le versant du département des Vosges,
la structure soit la même.
On n’en revendique donc pas l’exclusivité, mais elle
fait partie de notre patrimoine.
La maison de l’Alsace Bossue, s’Krumme, s’éloigne
elle aussi du modèle alsacien conceptuel évoqué plus
haut.
Il faut se rappeler que cette région est
historiquement,
culturellement
et
par
sa
linguistique plus lorraine qu’alsacienne. Ce n’est
qu’en 1791 qu’elle a été rattachée au Bas-Rhin pour
des raisons essentiellement confessionnelles.
Ce type de maison est tout en maçonnerie, bien
qu’intérieurement les éléments porteurs formant
cloisons et planchers, soient à pan de bois et à
torchis, s’il vous plait ! Les encadrements de
fenêtres et portes sont en grès (certains
encadrements de porte sont très richement
ouvragés).Les maisons à façades sur rue sont très
souvent mitoyennes, d’où la constitution de villages
rue.
L’originalité réside dans la présence d’une sorte de
hangar monté sur pilier de bois avec embase en
grès : le schopf (on ne prononce pas le f).
Son toit est généralement en continuité avec celui de
la maison, mais présente une rupture de pente dans
sa partie basse.
Actuellement cet appentis est le plus souvent - s’il
n’est pas purement et simplement arraché –
transformé en garage ou en extension d’habitation.
Plan d’un Schopfhus de Petersbach
Il est réconfortant de constater que les élus locaux
commencent à se préoccuper de la conservation de
ce patrimoine en se dotant de chargés de mission,
voire d’architectes appelés à sensibiliser et
conseiller les propriétaires.
Il est donc tout à fait normal que l’Association pour
la Sauvegarde de la Maison Alsacienne – dans le
Bas-Rhin – comme le signale son bulletin de
naissance d’il y a 30 ans se préoccupe aussi de la
préservation de ce patrimoine particulier, mais aussi
de notre mémoire collective et qu’elle quitte le
Kochersberg ou le pays de Hanau, pour tenir une
assemblée générale dans une région que ses propres
habitants avaient tendance à considérer comme
déshéritée, et peu digne d’intérêt, sans mesurer à sa
juste valeur, les précieux témoins du passé.
Puissent-ils s’en rendre compte avant qu’il ne soit
trop tard. !
Claude Schneider
Président
Questions et suggestions
diverses…???
« Le Huit Couché » est une jeune entreprise
qui a pris contact avec l’ASMA afin de
proposer ses prestations ciblées dans la
rénovation. Olivier Deutsch et Perrin Keller,
les deux associés du Huit Couché se
proposent de résoudre des problèmes
rencontrés. En voici quelques exemples
(NDLR)
Solutions préconisées par :
7, rue André Malraux 67150 Erstein-Krafft
TEL / FAX : 03.88.98.04.71
Portable : 06.81.48.08.74 ou 06.30.10.80.47
Le huit couché, rappelant le signe arithmétique de
l’infini, est un marquage décoratif fréquemment
utilisé. Symbole de pérennité et de longévité, ce
signe représente bien la mission et l’état d’esprit de
notre entreprise.
- SOLS
S’il est courant, en France de l’intérieur, de voir des
cuisines aux sols de terre cuite (tomettes,
parfeuilles, malons…) en Alsace, celles-ci sont
presque systématiquement dallées de grès, avec des
éléments à la taille et au poids souvent
impressionnants.
D’innombrables
exemples
démontrent en revanche que la terre cuite était à la
campagne comme à la ville réservée aux planchers
des combles. Une des explications à ce fait met en
avant le souci d’un sol inerte et imputrescible pour
ces endroits avant tout dédié au stockage de tout
ordre. Il est également indéniable qu’un sol de ce
type est bien plus à même de ralentir les ravages du
feu en cas d’embrasement de la charpente du
toit…Sans oublier qu’à la différence du sud de la
France où l’on a sans doute plus à lutter contre la
chaleur, on préfère sous nos contrées au climat plus
rude, bénéficier dans les pièces à vivre d’un
matériaux de sol naturellement plus « chaud »…
La position du Huit Couché
Les réfections des toitures, quand on n’y voit pas la
totalité des tuiles anciennes passer à la benne
(« Yooo, les vieilles tuiles c’est pas bon, elles sont
poreuses ! … »), produisent de nombreux déchets :
Tuiles douteuses, ou jugées impropres à la repose,
coupes, etc.…Or, nous avons observé que la plupart
de ces déchets comportent encore un pureau et un
faux- pureau très sains. Ces deux termes désignent
la partie de la tuile recouverte par ses voisines du
dessus, donc protégée des agressions les plus rudes
des intempéries. Détruire, jeter ou broyer ces mètres
carrés de terre cuite agréablement colorés et patinés
nous paraissant dommageable, il nous est venu à
l’idée, d’abord expérimentalement puis à plus
grande échelle, de retailler ces tuiles dans leur
meilleure partie à une dimension donnée et de s’en
servir comme carreaux de terre à poser au sol
Le format moyen des tuiles anciennes permet
généralement de tirer des formats avoisinant 14 x 14
cm. Cette opération implique, puisqu’on impose au
matériau un rôle auquel il n’est pas dévolu (passage,
charge, coups, chocs), d’une part un choix drastique
dans les pièces choisies, d’autre part une pose
irréprochable quant à la quantité et à la qualité du
bain de mortier mis en œuvre. L’épaisseur d’une
tuile (15 à 20 mm) n’étant pas celle d’un carreau de
sol (35 à 45 mm) un manque ponctuel de ce lit de
pose sous une ou plusieurs tuiles se révèlera
forcément fatal à plus ou moins longue échéance.
Notons que cette solution s’intègre avec bonheur
dans les nombreux projets qui prévoient des
planchers chauffants où la solution d’un parquet est
plus qu’hasardeuse.
actuellement de pouvoir se fournir et mettre en
œuvre des lames de sapin de plus de 30 cm de large.
L’ opération de dépose d’un plancher ancien en vue
de son réemploi est possible. Encore faut-il que
celle-ci soit menée avec toute la délicatesse qu’exige
des planches anciennes, souvent fatiguées et
amincies par l’usage.
La position du Huit Couché
Quand il n’est plus possible de fonctionner avec une
pose sur lambourdes ou quand il a été décidé de
bétonner le sol, il est possible, comme nous avons
pu le mettre en œuvre, de poser un sous-plancher
flottant composé de panneaux bois agglomérés et d’y
coller les lames anciennes. Fixation qui peut être
renforcée, suivant le cas, par un vissage caché dans
le chant des planches ou au contraire un clouage
apparent. Les lames étant larges, il faut prévoir,
outre une parfaite mise en œuvre de la colle, un
pressage régulier et considérable sur les planches en
cours de pose. La seconde phase consiste, au besoin,
à poncer l’ensemble des planches après séchage
complet de la colle. Le traitement final du bois n’est
plus qu’une affaire de goût et d’esprit du lieu : du
cirage à l’ancienne (beaucoup d’huile de coude et un
entretien
répétitif,
jusqu’à
la
vitrification,
généralement en trois couches, d’un produit qu’on
choisira d’aspect ciré plutôt que brillant.)
Plancher à croisées de chêne et remplissage de sapin
déposé et reposé in situ
Sol de tuiles recoupées et poncées en cours de pose.
- PLANCHER
Quand ils n’ont pas été remplacés (ou recouverts)
par des parquets ou des linos, les larges lames des
planchers des stube participent, avec les boiseries de
lambris et d’ alcôves, à la splendeur des pièces à
vivre.
Les exigences du marché du bois, le côté
contraignant de la standardisation, fait qu’il est rare
- ENDUITS
La surface même des murs participent de manière
évidente à la décoration intérieure. Et nombre de
personnes ayant opté pour des habillages de type
placoplatre ou fermacell se sont trouvées perplexes
, une fois le second œuvre achevé, à la vue de murs
immaculés, parfaitement plans et lisses. Aspect
parfois bien peu en harmonie avec les murs, les
angles et les surfaces des maisons anciennes qui
ignorent la planéité, l’aplomb , la ligne droite et
l’angle vif…
La position du Huit Couché
Une des solutions à ce point consiste, si l’on veut
recréer l’aspect d’un mur badigeonné, à mettre en
œuvre un enduit qui va permettre, par sa
composition (plâtre, sable, chaux) d’une part
d’adhérer aux surfaces en question et d’autre part
d’y appliquer un badigeon (eau + chaux aérienne +
éventuellement pigments) Cela étant valable pour les
autres supports tels que le béton cellulaire, la brique
creuse, et un bon nombre d’autres matériaux qui
remplissent les panneaux de colombages intérieurs.
Décor d’inspiration populaire réalisé à fresco sur enduit bâtard
plâtre et chaux mis en œuvre sur plaques de plâtre.
- PORTE ISOLEE
En ce qui concerne les menuiseries extérieures, les
résultats de rénovation classiques tranchent souvent
violemment avec l’existant, et il n’est pas évident de
pouvoir trouver à un prix raisonnable des portes et des
volets anciens en bon état et aux bonnes dimensions.
La position du Huit Couché
Nous avons eu l’occasion, en réponse possible à ces
carences, de réaliser une porte plein cintre à deux
vantaux dont la conception prévoit la présence, entre le
parement extérieur (losanges concentriques, soleils
radiants) et le parement interne (lames larges) d’un
isolant, alliant de ce fait l’esthétique locale et les
exigences d’isolation d’un logis contemporain. Pour peu
que les planches externes soient des éléments de
réemploi, une réalisation de ce type peut se « fondre
dans le décor » et passer inaperçu sur un bâtiment
ancien, ce qui est un gage de qualité pour toutes
restaurations dignes de ce nom.
RALLYE DU 4 AVRIL 2004
SUR LES TRACES DE MAC MAHON
Le dimanche 4 avril 2004, L’Asma avait organisé son
rallye annuel avec comme thème ‘’A la découverte de
l’Outre Forêt et des particularités de son histoire au
XIX° siècle’’.
Une centaine de personnes ont pris part à cette
promenade dont le départ avait été donné à Lobsann
sous les conseils du ‘’Karischschmiermann’’.
Bravant les giboulées, les divers équipages ont décrypté
comme personne les différents panneaux de Merkwiller
retraçant l’exploitation pétrolifère ,avant d’aller voir de
plus prês la source d’eau chaude Hélions 2.
Pour les Strasbourgeois et autres participants,
l’évocation des dynasties exploitantes ainsi que les
modes d’exploitation n’ont désormais plus de secret !
De Merkwiller, on a naturellement poussé vers Wœrth
où les équipages ont eu fort à faire pour répondre à
toutes les questions concernant la bataille du 6 août
1870. Le tracé du rallye a eu le mérite d’emmener les
participants d’un lieu à l’autre, les obligeant à découvrir
un pan de notre histoire locale qui est peu à peu délaissé
par la mémoire collective.
Charge de la Brigade de Cuirassiers Michel vers 13H à
Morsbronn
Porte bois traditionnelle incluant un complexe isolant.
Sur les collines de la bataille dite « de Reichshoffen »,
les participants ont interprété les symboles, recopié les
inscriptions, trouvé et lu les monuments qui jalonnent
les hauts lieux du souvenir de Wœrth à Froeschwiller en
passant par Elsasshausen et Morsbronn, au point que la
conférence donnée par Francis Wendling le soir à
Oberbronn sur le thème ‘’La terrible journée du 6 août
1870 ou la bataille de Froechwiller ‘’ devenait
extrêmement limpide. Il faut dire qu’elle avait consisté
en un formidable travail de synthèse doublé de belles
illustrations qui a été fort appréciées des participants.
Dés 8h30, soixante neuf personnes étaient au rendezvous sur le parking du Palais de la Musique et des
Congrès de Strasbourg. Le car nous y attendait pour nous
transporter chez nos voisins allemands.
La matinée fut consacrée à la visite de la vieille ville
historique de Haslach, dans la vallée de la Kinzig et
surtout à son musée du costume. Haslach est mentionné
pour la première fois au 1er siècle après J-C. C’est une
étape sur la route romaine.
La ville se développe au XIIIème siècle grâce aux mines
d’argent de Forêt-Noire dont elle accueille le siège de
juridiction. C’est à l'époque une ville riche, comme en
attestent les recettes des impôts semblables à celles de la
ville de Strasbourg.
Charge de la Division de Cuirassiers Bonnemain vers 15H15
à Elsasshausen.
Les nombreux membres dans le cloître
Sacrifice du 1er Tirailleur (Turcos) vers Elsasshausen à 15h45
A Reichshoffen, on s’est intéressé au musée du fer,
avant de faire un saut dans la cité des eaux de
Niederbronn où l’on a goûté celle de la source romaine
pour la comparer à celle de la source du Lichteneck.
Le soir, tout le monde s’est réuni au restaurant du Bœuf
Noir à Oberbronn, où, après la remise des prix, ceux qui
le souhaitaient ont pu se restaurer dans une ambiance
extrêmement conviviale.
Merci encore à Michèle Turlin et à Francis Wendling
pour l’organisation de ce rallye fort distrayant et
extrêmement instructif.
A partir du XVIIème siècle, Haslach devient une ville de
foires très importante, activité qu’elle garde encore
maintenant, puisqu’elle accueille plus de 100 jours par an
des marchés et diverses grandes manifestations
commerciales. Elle conserve des siècles passés de
nombreuses places de marché, des rues larges ainsi que
des petites ruelles dans lesquelles travaillaient les
artisans.
Le centre historique recèle de nombreuses maisons à
colombage, témoignage de l’art des charpentiers.
En 1978 Haslach est classée par les Monuments
Historiques et fait partie de la « Route allemande des
maisons à colombage ».
Le musée est installé dans l’ancien cloître du monastère
des Capucins datant de 1630 (époque de la Guerre de
Trente Ans). C’est le seul monastère capucin baroque
conservé à ce jour dans tout le Sud de l’Allemagne.
Si vous avez aimé ce rallye, vous adorerez celui
du dimanche 18 septembre 2005
‘’A la découverte du Ried’’
SORTIE EN FORET-NOIRE
LE 3 OCTOBRE 2004
Le dimanche 3 octobre 2004, par une belle journée
ensoleillée, les membres de l‘ASMA participèrent à la
sortie automnale en Forêt-Noire.
L’autel baroque du monastère
Dès le XVIIème siècle en Forêt Noire, le costume paysan
se diversifie. Il est le reflet de la société, de son niveau
de vie, de la mode, des religions et des mentalités des
habitants.
Ainsi nous avons pu admirer plus de 80 costumes
traditionnels, objets de la vie courante et de la vie
agricole mis en situation dans les cellules réaménagées
à cet effet.
Les salles des costumes
La salle des masques de carnaval
Les salles des costumes
L’art et la manière de porter la bretzel avec élégance…
Nous avons également visité la chapelle St Christophe, le
cloître, le chœur des moines placé derrière l’autel, le
réfectoire reconverti en salle d’exposition et une cellule
moniale reflétant la vie monastique.
Après une courte promenade dans la vieille ville, nous
continuâmes notre chemin vers le restaurant Linde à
Hofstetten. Cette étape nous permit de nous retrouver
autour d’un bon et copieux repas partagé dans la bonne
humeur.
Mais notre sortie n’était pas achevée et nous nous
dirigeâmes
vers
l’écomusée
« Freilichtmuseum
Vogtsbauernhof » à Gutach.
L’iIntérieur d’une maison rurale
La visite était libre. Nous nous sommes promenés et
avons visité, à notre rythme, toutes ces belles
constructions ainsi que les différentes expositions qu’elles
accueillaient.
L’entrée de l’écomusée
Des membres intéressés par une meule à huile
L’écomusée est aménagé de telle sorte que le visiteur se
promène du sud au nord de la Forêt-Noire dans un parc
de 5 hectares.
Il s’est développé autour du « Vogtbauernhof », maison
construite en 1612 à cet emplacement. En 1964, après
restauration, l’écomusée ouvre ses portes et 5 autres
fermes de différentes régions de Forêt-Noire y sont
transplantées.
Des bâtiments tels que, chapelle de ferme, moulin à
huile, scierie, distillerie, greniers, atelier de
transformation de chanvre, forge, four à pain, ruche,
hutte de charbonnier, maison de journaliers etc.…y sont
adjoints. Ils donnent un aperçu de ce qu’était, dés le
XVIème siècle, la vie rurale et sont l’expression de
l’économie autarcique des paysans.
Christ en croix avec les instruments de la passion et un curieux
cavalier bavarois situé devant lui.
Nous remercions Gabriel Muller, Secrétaire Général de
notre association, pour l’organisation très réussie de cette
journée.
Michèle Turlin
Le coin des bonnes affaires
Schalkendorf: Maison à colombage de 1848 à rénover,
terrain de 23ares environ, nombreuses dépendances.
Le coin poésie
La maison alsacienne
Profonde comme un berceau
Élancée comme la cathédrale
Souple et vaste et simple
Légère et profonde, forte et douce
Elle s’élance d’une seule coulée
Comme un chant de femme heureuse
L’aigu de ses pentes épouse
Toutes les chevauchées du ciel
Ses charpentes sont taillées en plein rêve
Elle sait laisser glisser sur son silence
Les vieilles suies du malheur
Et gaver de feu ses couvées de destin
Sous les bandeaux bénis de la neige
Contact : Pascal Lemmer
tél : 03 88 90 85 67
Mollkirch: Maison à colombage de 1780 entièrement
rénovée, 230m2 habitables, beau jardin de curé de
6,5ares.
Et si on la détruit un jour
Rien ne pourra faire
Que sa beauté n’ait pas été
Pas plus que l’on n’efface
Un chant qui vient de vibrer
On aura beau la démonter
L’air gardera sa forme
Comme le rêve d’un homme
Lorsqu’une belle femme
Vient de passer
Sylvie Reff
A noter dans vos agendas
* Participation de l’ASMA au Forum des Arts à
Andlau les 3, 4, et 5 juin.
* Découverte de la belle cité renaissance de
Rouffach le 5 juin.
* Rallye annuel de l’ASMA : ‘’A la découverte du
Ried’’ le dimanche 18 septembre
Cotisation
Nous remercions les membres qui n’auraient pas encore
acquitté leur cotisation pour l’année 2005 de bien
vouloir régulariser leur situation auprès de notre
trésorier
Théo FRITZ
10, rue de la Commanderie
67120 Molsheim
en établissant le chèque au nom de l’ASMA
Contact : Franz Sauer
tél : 03 88 65 99 93
Association pour la Sauvegarde de la Maison Alsacienne
Maison du Tourisme
9, rue du Dôme
67061 Strasbourg
Directeur de la publication : Claude Schneider
Conception, réalisation, reportage photo. : Francis Wendling
Rappel du montant des cotisations pour
l’année 2005
- Membre actif
- Couple
- Membre de soutien
- Collectivité
- Membre bienfaiteur
20
Euros
30
Euros
50
Euros
50
Euros
à discrétion