LETTRE des personnels du Lycée Galilée de Franqueville

Transcription

LETTRE des personnels du Lycée Galilée de Franqueville
LETTRE des personnels du Lycée Galilée de Franqueville-Saint-Pierre
aux parents d’élèves
Depuis plusieurs années, L’Education Nationale subit de lourdes suppressions de postes. Nous
les ressentions jusqu’ici plus ou moins fortement. Cette année, le Lycée Galilée qui voit ses
effectifs progresser est touché de plein fouet.
Voici la pétition que nous avons décidé d’adresser à Madame le Recteur de l’Académie de
Rouen :
« Les personnels du lycée Galilée ne veulent pas que le rectorat de Rouen - et par-delà le rectorat, le
Ministère de l’Education Nationale - affiche sa satisfaction pour la rentrée 2009 ! Non, cette rentrée
n’est pas réussie !
▪ Alors qu’une seule HSA peut être imposée aux enseignants, nombre d’entre eux ont découvert à la
rentrée des services alourdis (le taux d’HSA est passé de 7,83 à 11,15 % entre 2007 et 2009 !).
▪ Le Rectorat mène une politique purement comptable au détriment des personnels et des élèves : en
janvier 2009, 1 poste est supprimé (ce qui fait une quinzaine depuis 2003), mais pour compenser
l’augmentation de l’effectif global du lycée, nettement supérieur aux prévisions, le Rectorat ne propose
ensuite que quelques heures supplémentaires et des blocs de moyens provisoires, au lieu de restituer
ou de créer des postes !
▪ Les TZR ne sont plus assez nombreux et il est déjà certain que certains remplacements ne seront pas
assurés. En outre, de plus en plus de TZR sont affectés sur 2 ou 3 établissements (c’est le cas en SVT
et en italien) ! Comment construire une relation sereine avec les élèves quand on ne cesse de courir ?
▪ Du côté des personnels TOS, les temps partiels n’étant pas entièrement compensés, il manque au
moins une personne à temps plein. La charge de travail de tous s’en trouve alourdie. Malgré les travaux,
les conditions de travail à la cuisine sont extrêmement difficiles. Il manque aussi des personnels de
laboratoire.
▪ Les effectifs sont très inégaux d’un niveau à l’autre, d’une série à l’autre, et globalement très chargés ;
ainsi :
- beaucoup d’enseignants et d’élèves travaillent dans des conditions très dégradées et incompatibles,
notamment, avec la pratique de l’oral : les groupes de langues vivantes sont surchargés en seconde et
en première (35, 36 élèves parfois, et même 37 élèves en allemand !) ce qui est contraire aux
instructions du Ministère et des IPR !
- toutes les classes de terminales S ont des effectifs de 36 élèves !
Le rectorat et l’Etat doivent prendre leurs responsabilités et cesser de mentir : non, on ne peut pas sans
cesse réduire les moyens donnés à l’Ecole ! Pour défendre nos conditions de travail et les
conditions d’enseignement des élèves, nous demandons :
-
l’arrêt des suppressions de postes fixes et de postes de TZR,
une revalorisation de nos salaires et non toujours plus d’heures supplémentaires ! »