BEPA Activités hippiques - lycée agricole de Laval

Transcription

BEPA Activités hippiques - lycée agricole de Laval
341 route de Saint Nazaire – CS 81319
53013 Laval Cedex
Tél : 02 43 68 24 97 – Fax : 02 43 68 31 68
Brevet Professionnel
Jeunesse Education Populaire et Sportive
spécialité : activités équestres
mentions : équitation, tourisme équestre (*)
Diplôme du Ministère de la Jeunesse et des Sports
Formation alternée
en contrat de professionnalisation
pour les titulaires de BAC PRO ou BPREA ou BAP(AAT) ou ATE et CQP ASA
Objectifs et compétences professionnelles visés
Cette formation vise avant tout à former des enseignants animateurs en équitation ou en tourisme
équestre. Les compétences recherchées sont :
- encadrer et animer des activités équestres,
- accueillir le public, assurer la promotion et l’animation des activités,
- participer aux soins, à l’entretien du matériel et à la maintenance des installations,
- participer à l’organisation et à la gestion des activités,
- contribuer à la valorisation de la cavalerie.
Conditions d’admission
 pour toutes mentions
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être titulaire d’un diplôme suivant : BAC PRO agricole, BAC PRO CGEA PC ou EVC, BPREA,
BAPAAT, BAP, ATE, CQP ASA,
être titulaire du galop 7 cavalier,
le PSC1 (prévention et secours civiques niveau 1) (anciennement AFPS),
avoir plus de 18 ans,
trouver un employeur dans un centre équestre répondant au cahier des charges du CFPPA,
réussir les sélections et les tests des exigences préalables (TEP) qui porteront sur :
 la maîtrise technique des mentions visées : équitation, tourisme équestre (sélections + TEP
confondues en une seule et même épreuve pratique)
 les aptitudes à l’animation et à l’expression orale,
 la capacité à l’expression écrite,
 la présentation orale du projet professionnel et la motivation.
 pour la mention « Equitation »
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à partir de 2013, être titulaire du galop 7 compétition « CCE » ou « dressage + CSO » est
souhaitable.
 pour la mention « Tourisme équestre »
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à partir de 2013, être titulaire du galop 7 compétition « TREC » est souhaitable,
justifier de 5 jours de randonnées dont au moins 3 jours consécutifs.
Organisation de la formation
L’alternance du contrat de professionnalisation dans le cadre de la formation BPJEPS peut se répartir
de janvier (année n) jusqu’en décembre (année n+1) au maximum.
(*) chaque mention ne pourra être organisée que si il y a 6 stagiaires au moins à l’avoir choisie
Individualisation des parcours
Le BP enseignant animateur est composé de 10 modules (UC : Unité Capitalisable). Ceux-ci sont capitalisables,
indépendants les uns des autres et permettent une individualisation complète des parcours de formation. Les
stagiaires doivent choisir une mention [équitation (*), tourisme équestre (*)] pour un cycle de formation. Cette
mention pourra correspondre à l’acquisition d’une première compétence technique ou à un élargissement de
compétences déjà existantes.
Les titulaires du BAC PRO agricole ou du BPREA sont validés des UC 1 + 2 + 3 (+ 7 sous condition).
Les titulaires du BAC PRO CGEA PC ou EVC sont validés des UC 1 + 2 + 3 + 5 + 7 et des TEP.
Les titulaires du BAP, BAPAAT, ATE et CQP ASA sont validés des UC 5 + 6 + TEP en fonction de la
mention choisie.
Les temps d’allègements de formation seront reportés sur le temps en entreprise.
Les candidats admis en formation seront convoqués à un positionnement qui aura lieu fin juin/début juillet. Il
permettra de proposer un parcours individualisé et prendra en compte les Validations d’Acquis Expérientiels (VAE).
Contenu de la formation :
Exigences préalables à la mise en
situation pédagogique (50 h)
UC 1
Communiquer dans la vie professionnelle
(32 h)
UC 2
Pédagogie générale (51 h)
UC 3
Conduite de projet (21 h)
UC 4
Fonctionnement de la structure gestion de
l’activité (26 h)
UC 5
Préparation de la réalisation du projet
(26 h)
UC 6
Encadrer un groupe dans le cadre d’une
action d’animation équestre (26 h)
UC 7
Les fondamentaux du métier « activités
équestres » (66 h)
UC 8
Mise en situation pédagogique (96 h)
UC 9
Pratique professionnelle (154 h)
UC 10 A
Marketing et gestion d’établissement
équestre (52 h)
ou
UC 10 B
Diversification des activités équestres (52 h)
Sécurité - Législation – Pédagogie
Communiquer oralement et par écrit.
Utiliser les technologies de l’information et de la communication.
Constitution de documentation sur le thème de la vie professionnelle.
Connaissance des différents publics.
La démarche pédagogique face aux différents publics.
Les objectifs, les ressources et les contraintes d’un projet.
Le plan d’action et l’évolution d’un projet.
Comprendre et connaître le fonctionnement des structures
professionnelles en interne et en externe.
Elaborer le cahier des charges d’un projet d’animation.
Réalisation d’un projet sur le terrain.
Equitation théorique.
Hippologie – Soins aux chevaux.
Réglementation.
Pédagogie appliquée à la mention choisie.
La technique équestre de la mention choisie.
Législation – fiscalité – Gestion.
Création et promotion des produits équestres.
Pony games – Endurance - Ethologie
Obtention du diplôme
Pour obtenir le diplôme, le stagiaire devra satisfaire à l’ensemble des épreuves certificatives correspondant aux 10
modules. Les formes des évaluations peuvent être écrites, orales ou pratiques.
Pour plus d’informations, contacter Marc GUEBEN ([email protected])
Janvier 2013
LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION
BP JEPS « activités équestres »
1 - Définition
C’est le contrat de travail alterné qui associe de la formation. A lui seul, il remplace les anciens
contrats de qualification, d’orientation et d’adaptation.
L’objectif est de favoriser l’insertion ou la réinsertion par l’acquisition d’une qualification reconnue.
2 - Public visé
Personnes âgées de 16 à 25 ans révolus en vue de compléter leur formation initiale.
Demandeurs d’emplois âgés de 26 ans et plus dont le retour à l’emploi requière une qualification.
-
3 - Formations éligibles
La formation doit préparer à l’acquisition d’une qualification :
-
enregistrée dans le RNCP1 et correspondant au maximum au niveau III de l’Education
Nationale.
ou reconnue dans la classification d’une convention collective de branche.
ou figurant sur la liste établie par la CPNE2 de la branche.
4 - Tutorat
Le tuteur doit justifier d’une expérience professionnelle d’au moins deux ans dans une qualification
en rapport avec l’objectif de professionnalisation visé.
Le salarié tuteur ne peut exercer simultanément son tutorat auprès de plus de trois bénéficiaires
(auprès de deux bénéficiaires maximum si le tuteur est l’employeur) de contrats de
professionnalisation ou d’apprentissage ou de périodes de professionnalisation.
Le tuteur a pour mission d’accueillir, aider, informer le bénéficiaire, gérer son emploi du temps,
assurer la liaison avec le centre de formation, participer à l’évaluation de suivi de la formation et
contribuer à l’acquisition des savoir-faire professionnels.
1
2
RNCP : Répertoire National des Certifications Professionnelles
CPNE : Commission Paritaire Nationale de l’Emploi.
5 - Nature du contrat
Le contrat de professionnalisation peut-être conclu :
-
dans le cadre d’un CDD de 6 à 18 mois
au début d’un CDI. On parle alors d’action de professionnalisation dont la durée est comprise
entre 6 et 12 mois. La durée peut être portée jusqu’à 24 mois par accord de branche pour les
personnes sans qualification ou lorsque la nature de la qualification visée l’exige selon les
priorités définies par les partenaires sociaux.
6 – Durée de la formation
Les actions d’évaluation, d’accompagnement et de formation en centre doivent représenter entre
15% et 25% de la durée totale du contrat (sauf accord de branche), sans être inférieures à 150
heures (ex : pour un BPJEPS, pas plus de 411 heures de cours).
L’accord agricole3 porte la durée de formation à 50% de la durée du contrat de professionnalisation
CDD ou jusqu’à 1200 heures pour une action de professionnalisation CDI si la qualification visée est
un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel ou un CQP mis en place dans un
secteur relevant de l’accord.
7 – Financement et prise en charge
L’entreprise :
-
règle les frais de formation
verse au bénéficiaire un salaire au moins égal aux minimum légaux sauf disposition
conventionnelles ou contractuelles plus favorables.
Age
26 ans et plus
21 à 25 ans
Moins de 21 ans
Au moins titulaire d’un titre ou
diplôme professionnel
Autres
de niveau IV
100 % du SMIC ou
85% de la rémunération prévue dans la convention collective concernée
80% du SMIC
70 % du SMIC
65 % du SMIC
55 % du SMIC
SMIC : 9,43 € brut au 01.01.2013
Pour les contrats ou actions de professionnalisation des moins de 26 ans, l’exonération est
supprimée pour les contrats conclus à compter du 1er Janvier 2008. L’exonération est maintenue
dans les deux cas suivants :
Pour les contrats avec les jeunes de 16 à 25 ans révolus avant le 1er Janvier 2008 et ce jusqu’à
leur terme.
Pour les contrats conclus avec les demandeurs d’emplois âgés de 45 ans et plus et ce quelle
que soit la date de conclusion du contrat.
3
L’accord agricole concerne : les salariés des entreprises de la production agricole, de travaux agricoles et/ou
forestiers, du paysage et des coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA).
Le fonds de formation (FAFSEA pour le secteur agricole) rembourse à l’entreprise :
-
Les frais de formation sur la base d’un forfait de 12 € par heure de formation agrée et réalisée.
Les dépenses engagées au titre de la formation d’un tuteur dans la limite d’un plafond horaire de
15 € et pour une durée de 40 heures maximum.
8 – Statut des salariés
Principe général d’égalité de traitement :
Les salariés sous contrat de professionnalisation bénéficient de l’ensemble des dispositions
applicables aux autres salariés de l’entreprise dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles
avec les exigences de leur formation.
Durée du travail :
La durée du travail du salarié, temps de formation compris, ne peut excéder la durée
hebdomadaire de travail pratiquée dans l’entreprise, ni une durée de plus de 10 heures par jour.
Le salarié doit bénéficier de la législation relative au repos hebdomadaire.
Exclusion des effectifs :
Pendant toute la durée de l’action de professionnalisation, le salarié est exclu du décompte des
effectifs, sauf en ce qui concerne la tarification de la cotisation accidents du travail.
9 – Démarches à entreprendre
1) Au plus tard 15 jours avant la conclusion du contrat de professionnalisation, l’employeur envoie
une demande préalable de prise en charge au Fonds de formation dont il dépend (FAFSEA pour
le secteur agricole) avec le programme détaillé de la formation. Si les conditions d’exigibilité sont
remplies, l’employeur est informé de la prise en charge du contrat.
2) L’employeur signe avec l’organisme de formation une convention de formation précisant les
objectifs, le programme, les modalités d’organisation, d’évaluation et de sanction de la formation.
3) L’employeur envoie au Fonds de formation les volets 3, 4 et 5 du « CERFA »4 contrat de
professionnalisation et une copie de la convention de formation au plus tard dans les 5 jours
ouvrables qui suivent le début du contrat.
4) Au vu de la conformité des informations présentées, le Fonds de formation dépose le document
et son avis de financement à la DDTEFP5 compétente, dans un délai d’un mois à compter de sa
réception.
5) La DDTEFP vérifie la conformité, enregistre le contrat et notifie sa décision à l’entreprise et au
Fonds de formation (l’absence de réponse de la DDTEFP dans un délai d’un mois vaut accord).
4
5
CERFA : document standardisé
DDTEFP : Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle