1 N°8 Le vol de 18 heures 30 Je fus réveillée par la voie du

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1 N°8 Le vol de 18 heures 30 Je fus réveillée par la voie du
N°8
Le vol de 18 heures 30
Je fus réveillée par la voie du conducteur qui me disait que j’étais enfin arrivée à ma destination. Je
regardai autour de moi et reconnu tout de suite l’aéroport de Charles de Gaulle. J’ouvris la porte, pris ma
valise et m’avança vers l’enregistrement des tickets.
« Vous voyagez seule ? » me demanda la dame en uniforme après avoir vérifié mon ticket et pris ma valise.
« Oui, lui répondis-je, toute seule »
Je voyageais souvent seule. Mes parents sont tous les deux des médecins très réputés. Ils voyagent
dans des pays différents et ils n’ont jamais un travail stable dans un hôpital ou une clinique. Donc j’ai passé
la plus par de ma vie à déménager et changer d’école. Je n’ai jamais eu de meilleur amie ni de relation
stable, « une relation à distance c’est difficile » voilà l’excuse de tout mais petit-amis. On peut dire que les
dix- sept ans que j’ai passe sur cette planète ne sont pas les meilleurs.
J’étais donc à l’aéroport, attendant le vol Paris-Boston de 18 heure 30, car mon père avait encore gagné
je ne sais quel prix et je devais le rejoindre la bas car on allait sûrement encore déménager et comme c’était
les vacances d’hiver c’était une occasion pour voir les lieux. Boston. Je n’y suis jamais allé. On ne sait jamais
peut être que ça serais bien ? Je ne crois pas.
Je venais juste d’arriver devant la porte d’embarquement de mon vol, encore dix minute avant que
l’avion parte. Je suis allée m’acheter un soda, deux euro quatre-vingt, ça coûte cher. Je m’arrête devant la
pile de journaux : sur la première page « Docteur français gagne grand prix ». Je l’ai achetée, je ne sais pas
trop pourquoi, des prix ils en avaient gagné plein, ma mère et lui. La médecine était tout ce qui compte pour
eux. Je me demande si je ne suis pas un intrus dans leur vie.
J’avais des billets de première classe, l’avantage d’avoir des parents riche. Je me suis assise a la fenêtre, il
y avait déjà une fille a l’autre place. Pendant la première demi heure du vol, l’hôtesse de l’air est au moins
venu quinze fois pour demander la jeune fille si elle allait bien ou si elle avait besoin de quelque chose. Elle
devait être la fille d’une personne importante avec de l’argent, je ne vois pas d’autre raison.
Je m’ennuyais, j’avais rien à lire et il n’y avait aucun film qui m’intéressé sur la mini télévision. Je sorti le
journal et commençai à lire l’article sur mon père.
« Oh, mais c’est le docteur Boyer ! Fit soudain la jeune fille à côte de moi. Il a encore gagné un prix ?
-
Oui, apparemment.
Même elle, elle le connaissait.
-
Pour te dire la vérité il est la raison pour laquelle je vais a Boston, continua-t-elle. Il fait une
conférence et j’ai envie d’y assister.
-
Tu veux devenir médecin ? demanda-je, impressionner de voir ce que peut fait une personne pour
voir mon père.
-
J’aimerais bien, mais je ne peux pas.
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Elle a dut voir que j’étais un peu curieuse de savoir pourquoi et elle me dit avec un sourire.
-
Mauvaises notes en SVT.
Puis plus rien pendant quelque temps.
-
En faite, je m’appelle Alyzée, dit-elle enfin.
-
Moi, c’est Chloé. J’ai 17 ans.
-
Oh, t’ai plus grande que moi ! Elle fit une petite grimace. Moi, j’en ai 16.
-
D’où viens tu?
-
De Marseille. Et toi ?
-
Je suis née a Paris mais a cause du travaille de mes parents on déménage souvent donc je n’ai pas
vraiment de maison fixe. C’est pour ça que je vais a Boston on va sûrement habiter là bas.
-
C’est quoi le métier de tes parents ?
-
Ils sont médecins, tous les deux. Ma mère est chirurgien en cardiologie et mon père en orthopédie.
-
Comme le docteur de l’article, fit-elle.
-
Enfaîte, dis-je pas très sur de moi. C’est le docteur de l’article. »
Elle resta bouche bée pendant quelque seconde puis tout d’un coup elle changea de comportement. Elle
commença à me dire a quel point elle était contenant de me rencontrer et que je devais être très fier de
mon père car il a sauvait beaucoup de vie et que son travail est très important. Je ne comprenais pas trop ce
qu’elle me disait. Je n’avais jamais pensé de mon père, de mes parents de cette façon. Pour moi ce n’était
pas de bon parent car leur travail était plus important que moi et à cause d’eux ma vie n’est pas la vie d’une
adolescente ordinaire. Mais d’après elle, ils étaient des sauveurs de vie.
« Tu sais, fis-je quand elle avait enfin finit son énorme monologue, mes parents n’ont jamais pris soin de
moi. Ils passent leur temps à travailler. Je n’ai aucun souvenir de ma mère qui me prépare mon déjeuné ou
mon père qui m’amène au parc. J’ai grandi avec des nounous, des gouvernants, je voyais mes parents deux
ou trois fois par ans, pendant les fêtes. Donc je ne l’ai voie pas du tout comme tu le fais. Et je ne pense pas
que je pourrais.
Elle ne dit rien.
-
Peu importe, dit-je un peu embarrassée. Tu veux quelque chose à boire ?
Je montrai l’hôtesse qui passa.
-
Du jus ça ira, merci.
-
Alors un jus et un soda s’il vous plait madame.
Elle nous servit. On l’a remercia.
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Cela faisait plus de trois heures qu’on était dans l’avion et j’avais sommeil. Je n’avais pas très bien dormi
la nuit dernière et comme Alyzée ne me parlait plus, sûrement à cause de ce que j’ai dit, je décidai de dormir
un peu.
Je fus réveillée par les secousses de l’avion. Apparemment, on était dans une zone de turbulence. Alyzée, a
côté de moi, dormait sans même bouger. Je me demandais comment elle faisait. Je regardai mon i pod, plus
que quatre heures de vol, j’avais dormi pendant longtemps. Je pensai un peu à ce que je ferais à Boston
quand j’atterrirais. D’après l’assistante de ma mère (bien sûr elle a une assistante) un taxi viendra me
chercher et m’amener a l’hôtel. Heureusement je parlais bien anglais donc il n’y avait pas de problème de
communication et je pouvais me balader dans la ville. De toute façon mes parents allaient sûrement
travailler toute la journée donc j’avais plein de temps libre.
J’étais tellement occuper de trouver comment j’allais occuper mes journées que je ne vis pas Alyzée qui
c’était réveiller et qui chercher quelque chose dans son sac. Je le remarquai enfin quand sa bouteille d’eau
tomba et roula jusqu'à mes pieds. Je la ramassai et la lui tendis.
« Merci, me fit-elle avec un sourire.
-
De rien. Tu as bien dormis?
-
Oh oui ! Très bien.
-
Je ne sais pas comment tu fais, surtout pendant les secousses. Moi je n’y arrive pas, lui avouai-je.
-
Ha ha, j’ai l’habitude. Je voyage souvent.
-
Moi aussi, fis-je contente qu’on ait quelque chose en commun, mais je n’y arrive quand même pas.
-
C’est psychologique, peut être.
-
Je ne crois pas non.
Elle me sourit.
-
Tu sais, moi aussi j’ai déménagé beaucoup de fois. Mes parents ne sont pas des gens connus comme
les tiens, mais mon père est diplomate.
Donc j’avais peut être raison sur le père important.
-
Je me rappelle une fois je me suis retrouvée dans une école presque avec que des garçons,
continua-t-elle.
-
Ca aurait pu être pire, lui dis-je, moi je me suis retrouvée une fois dans une école qu’avec des filles.
Elle rigola.
-
Oui tu as peut être raison. »
On continua à parler ensemble pendant plusieurs heures. Elle me parla de ses écoles, de ses amis, des pays
dans lesquels elle avait déménagé, et je fis pareille. Lorsqu’on eu faim, on se partagea un sandwich que
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j’avais préparé, avec beaucoup d’expérience je pouvais dire que les repas de l’avion ne sont pas toujours
bon. Et d’après Alyzée ils ne sont même pas comestibles.
On était entrain de parler des soldes qui arrivaient après Noël quand l’hôtesse de l’air annonça qu’on
allait atterrir. On continua quand même notre discussion. J’aurais pu parler toute la journée avec Alyzée, je
m’étais tellement amuser pendant ce vol et on s’entendait tellement bien que j’avais l’impression qu’on se
connaissait depuis toujours. J’avais pu un peu oublier mes problèmes et le déménagement.
On venait juste de finir notre discussion sur les soldes lorsque l’avion atterrit. On attendit que tout le
monde descende avant de sortir pour qu’on puisse parler plus. Je remis le journal et les affaires que j’avais
sortis dans mon sac, en vérifiant bien que mon i pod y faisait partie, et me levai pour sortir de l’avion. Puis je
remarquai qu’Alyzée n’avait pas bougeait.
« Tu te lève pas ? Lui demandai-je surprise.
Elle hésita puis me dit.
-
Je ne peux pas.
Sur le coup, je ne compris pas pourquoi elle m’a dit cela jusqu'à ce que je voie l’hôtesse venir.
-
Tu es prête lui, dit-elle en approchant la chaise roulante de son siège.
-
Oui, merci. J’ai juste besoin d’un peu d’aide. »
J’aurais du le deviner. Je ne sais pas comment mais j’aurais du. Pourtant elle agissait tellement comme
n’importe qui. Je la regarda, essayant de toute ses forces de faire de son mieux pour s’asseoir malgré le fait
que ses jambes ne pouvaient plus boguaient. Elle réussit, et je les suivie, elle et l’hôtesse qui la poussait, sans
parler, jusqu'au couloir de l’aéroport.
« Tu peux nous laisser, dit Alyzée à l’hôtesse.
Elle parti en nous saluant. Je regardai Alyzée.
-
C’est ton père tu sais.
-
Pardon ? lui dis-je, aillant pas compris pourquoi elle me disait cela.
-
C’est ton père qui m’a soigné. C’était il y a deux ans, j’ai eu un accident de voiture, tout les docteurs
avaient dit que mes jambes étaient dans un très mauvais état, qu’il n’y avait pas d’autre choix que
l’amputation mais lui il n’a pas abandonné. Et moi voila avec mes deux jambes. Je fais de la
rééducation et il une chance pour que je remarche, tout ça grâce a ton père. C’est pour ça que tu
dois être fier de lui Chloé. C’est une personne forte et très gentille qui ferait tout pour les autres.
Donc jure moi, jure moi que tu lui pardonne de ne pas être tout le temps là pour toi.
Elle s’est mise à pleurer.
-
Je le jure, fis-je en lui prenant la main.
Elle avait l’air soulagé.
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-
Merci, merci beaucoup. »
Je lui souris.
Je l’accompagnai jusqu'à la sortir, en m’arrêtant prendre ma valise d’abord. Un chauffeur l’attendait là
bas, c’était son père qui l’avait envoyé. Je la saluai et elle parti. Je me retrouvai donc encore seule.
Normalement un taxi aurait du venir me prendre mais il n’était pas la. Je marchai donc jusqu'à l’arrêt du bus
espèrent d’en trouver un.
« Chloé, Chloé, fit soudain une voix derrière moi.
Je me retournai et vis mon père.
-
Papa? fis-je surprise. Qu’est-ce que tu fais ici?
-
Je suis venu te chercher. J’avais du temps libre.
Je savais qu’il me mentait il n’avait jamais du temps libre.
-
Merci, lui fis-je, c’est gentille de ta part.
Il me regarda.
-
T’es sur que ça va?
-
Oui, oui très bien. J’ai fait une étrange rencontre dans l’avion. Tu veux que je te raconte?
-
Pourquoi pas?
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