Le commerçant veut-il pouvoir agrandir, construire et
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Le commerçant veut-il pouvoir agrandir, construire et
Le commerçant veut-il pouvoir agrandir, construire et rénover à l’infini ? La politique en matière de magasins sera très probablement régionalisée d’ici peu. En tout cas, les différentes régions préparent déjà leur propre politique. Nous en sommes très heureux : les autorités ont ainsi l’opportunité d’insuffler une nouvelle dynamique au secteur du commerce, en créant un cadre au sein duquel les décisions pourront être prises plus rapidement, de manière plus cohérente et mieux réfléchie. Les procédures s’en trouveront également simplifiées et raccourcies. Le commerçant ne demande donc pas qu’on lui laisse faire tout ce qu’il veut (une extension débridée de son activité, p.ex.). Il ne souhaite pas pouvoir agrandir à sa guise la surface de son magasin ou pouvoir augmenter à l’infini le nombre d’implantations. Non, il plaide simplement pour une administration viable et praticable. Nous sommes pour une politique équilibrée, équitable et réfléchie. Or, les propositions actuellement sur la table (pour la Flandre) ou en préparation (pour Bruxelles et la Wallonie) sont tout sauf équitables et équilibrées. Les régions tendent vers une politique qui multiplie les règlements et les décrets déjà si nombreux. En outre, les autorités flamandes prévoient l’introduction de nombreuses mesures bridant fortement le commerce en périphérie, favorisant ainsi les commerces situés en centre-ville. Nous sommes d’avis que les autorités (quelles qu’elles soient) n’ont pas à définir quel type de magasin peut vendre quel assortiment de produits et à quel endroit. Le commerce est par définition un secteur dynamique : le commerçant sait mieux que quiconque quand il doit modifier son assortiment, il connait les attentes du client en matière de répartition des magasins, les lieux propices aux affaires, … Une ingérence des autorités porterait nécessairement préjudice à la dynamique du commerce. Renforcer les centres-villes est une bonne chose, mais ce renforcement ne peut se faire au détriment des commerces situés à d’autres endroits. Nous insistons pour que les autorités se concentrent d’abord sur le rôle qui leur revient : améliorer la mobilité et la sécurité. Il est tout à fait absurde de tenter de réduire et de décourager la circulation routière en ville et d’y rendre le stationnement quasi impossible pour y attirer ensuite le consommateur afin qu’il y fasse ses achats. Nous sommes convaincus que différentes formules peuvent se compléter et même se renforcer. Les gens qui font du shopping pour le plaisir ('funshoppers') préfèrent se rendre en centre-ville. Ces consommateurs prennent leur temps, comparent et essaient différents articles avant de faire leur choix. Les acheteurs pressés ('runshoppers'), eux, optent plutôt pour les magasins situés en périphérie : ils ne veulent pas perdre de temps et n’achètent que des articles absolument nécessaires. Ils veulent pouvoir se garer facilement et près des magasins et souhaitent également pouvoir trouver tout ce dont ils ont besoin à proximité. Tout le monde ou presque change régulièrement de comportement d’achat, passant du funshopper au runshopper et inversement. Encore une fois, tout ceci ne signifie pas que nous plaidions pour une totale anarchie. Mais les Comeos vzw / asbl 8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles T 02 788 05 00 • F 02 788 05 01 • www.comeos.be Page 1 of 2 commerçants doivent déjà tenir compte de bien assez de règles et de lois qui leur font perdre leur temps en paperasseries administratives. Contact : Hans Cardyn Comeos vzw / asbl 8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles T 02 788 05 00 • F 02 788 05 01 • www.comeos.be Page 2 of 2