Le quotidien
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www.lematin-dz.com Libérez Mohamed Benchicou et Ghoul Hafnaoui www.presse-alg-libre.com LES EDITEURS DE PRESSE ONT RENCONTRE HIER BOUDJEMAA HAICHOUR LE MINISTRE CHOISIT L’APAISEMENT Lors de sa rencontre avec les responsables de la presse, Boudjemâa Haïchour, ministre de la Communication, se déclare peiné par l’incarcération des journalistes et se dit prêt à rétablir le dialogue avec la corporation. (Lire page 3) Marches, meetings et rassemblements à Paris, Alger, Béjaïa et Bouira sont prévus aujourd’hui pour exiger la libération de Mohamed Benchicou et Ghoul Hafnaoui. (Lire en page 4) LE DEVOIR DE VERITE — ISSN 1111-1100 — n° 3763 lundi 5 juillet 2004 — Prix : 10 DA - 0,80 € Moh/Le Matin LE 5 JUILLET DEDIE AUX LIBERTES CONFISQUEES A LA UNE 42 ans après l’indépendance : Moh/Le Matin Le 14 juin 2004, jour du procès de Mohamed Benchicou au tribunal d’El Harrach. L’ Algérie fête aujourd’hui le 42e anniversaire de son indépendance. Journée symbole du recouvrement de sa liberté. Toutes les libertés confisquées durant les 132 ans de colonisation. 42 ans après, que reste-t-il de ces libertés acquises au prix fort ? Confortées par le combat démocratique qui a abouti à l’automne 1988 à une ouverture démocratique, que reste-t-il aujourd’hui de ces libertés ? L’Algérie de 2004 est-elle réellement en phase de construire une réelle démocratie ou est-elle plutôt en voie de verrouiller toutes les portes entrouvertes depuis l’insurrection juvénile du 5 octobre 1988 ? Le chemin des libertés semble plus que jamais épineux. Le traitement des conflits sociaux, des contestations populaires et de la liberté d’expression en dit long sur la signification des libertés pour le Pouvoir algérien. Les contestations populaires sont réprimées dans l’œuf. De Khenchela à Chlef en passant par Biskra, Batna, Sétif ou encore la Kabylie, le traitement est le même. La parade semble bien trouvée. Arrestation des contestataires, présentation à la justice et peine d’emprisonnement. Les syndicats autonomes ne sont pas mieux lotis. Malmenés, menacés d’implosion ou bien privés de leur agrément, ces syndicats tentent tant bien que mal de préser- ver leur autonomie et de faire entendre leurs revendications socioprofessionnelles. Le Comité national des libertés syndicales a été créé dans cette optique. Le mouvement de protestation national qu’ils comptent organiser à la rentrée sociale n’est que la traduction de leurs inquiétudes quant à l’avenir des syndicalistes qui n’évoluent pas dans le sillage du Pouvoir. L’exercice du droit syndical, consacré par la Constitution algérienne, est à son tour menacé de disparaître. Quant à la liberté d’expression, il suffit juste de rappeler que la presse privée est sur la sellette depuis bientôt une année. Les problèmes de la presse avec le Pouvoir en place ont commencé en 2001 avec l’amendement du code pénal et l’introduction de nouvelles dispositions coercitives rétrécissant davantage la liberté d’expression. Les procès en cascade auxquels font face les rédactions des journaux les plus influents sur la scène médiatique depuis deux ans ne sont que l’expression d’une tentative de musellement des voix opposées. Aujourd’hui deux journalistes sont en prison. Désormais Mohamed Benchicou, directeur de publication du Matin, ainsi que Ghoul Hafnaoui Ben Ameur, correspondant d’Al Djazaïr News, payent pour leur engagement et leur liberté de ton. A l’heure où nous mettons sous presse, Ghoul Hafnaoui comparaît pour une des 28 plaintes déposées contre lui par les autorités et les notables de Djelfa. M. Benchicou et la journaliste Abla Cherif comparaîtront demain au tribunal d’Alger pour répondre des écrits relatifs aux évènements de T’kout. Les autres journalistes, notamment ceux qui comparaîtront demain, la semaine prochaine et les mois à venir au tribunal de Sidi M’hamed savent désormais que la peine d’emprisonnement n’est pas à écarter. Ils savent aussi qu’ils peuvent payer de leur liberté leurs écrits. Des écrits ne reflétant que leurs convictions en une Algérie meilleure. L’Algérie promise un certain mois de juillet 1962. Ghada Hamrouche Mouvement citoyen du Sud Trois autres délégués arrêtés à Ouargla M aâche Tahar, Touahir Mohamed Abdellah et Bensaci Ahmed, délégués du mouvement citoyen d’Ouargla, devaient être présentés hier matin devant le procureur de la République près le tribunal d’Ouargla pour « trouble à l’ordre public et incitation à attroupement ». Ils ont été interpellés et mis en garde à vue, la veille, à l’issue du rassemblement que les citoyens ont organisé samedi matin devant le tribunal pour exiger la libération des huit détenus incarcérés à la prison d’Ouargla depuis le 6 juin dernier. Détenus pour dénoncer leur incarcération « arbitraire », ils seront en grève de la faim depuis le 26 juin dernier. Selon le parent d’un des détenus, trois d’entre eux sont dans un état physique très critique. Se basant sur une source médicale, il indique que « Termoune Taïeb, Bensaci Zoubir, délégués d’Ouargla, et Slimane Tahri, délégué de Labiodh Sid Cheikh, ont été évacués dans la soirée de samedi vers l’hôpital de la ville ». Pour rappel, la chambre d’accusation près le tribunal d’Ouargla avait rejeté l’appel au mandat de dépôt. Par ailleurs, toutes les démarches entreprises par le mouvement pour la libération des délégués mis sous mandat de dépôt à l’issue du conclave du mouvement citoyen du Sud, qui s’était déroulé jeudi 4 juin 2004 et qui a regroupé une dizaine de wilayas du Sud, se sont avérées infructueuses. C’est toutes ces démarches et le silence des autorités que le communiqué des citoyens d’Ouargla dénonce un mois après l’incarcération de Termoune Abdesslam, porteparole par intérim du mouvement citoyen du Sud, Termoune Taïeb, Bensaci Zoubir et trois autres délégués d’Ouargla, et de Slimane Tahri et Larbi Tahar, délégués de Labiodh Sid Cheikh. Les parents et amis des détenus ainsi que de nombreux citoyens « souhaitent l’intervention du procureur de la République près la cour de Djelfa pour lever la détention préventive et statuer au plus tôt dans l’affaire des huit détenus du mouvement citoyen du Sud ». Dans la motion qui a été transmise au magistrat, les signataires attirent l’attention de l’homme de loi sur la situation des prisonniers grévistes de la faim. Ils demandent par la même occasion la libération du jeune Hamidi Boubkeur, un jeune émeutier de Baldat Amar, « devenu aveugle en prison ». Pour rappel, le mouvement citoyen d’Ouargla, depuis l’incarcération des délégués, multiplie les démarches auprès des autorités locales, des notables et même du cheikh de la zaouïa, sollicitant leur intervention. Aucune n’a abouti. Saïda Azzouz Procès en appel de Hafnaoui Ghoul Mis en délibéré pour dimanche prochain L a cour d’appel de Djelfa, qui devait statuer hier sur l’appel introduit par Hafnaoui Ben Ameur Ghoul suite à sa condamnation pour diffamation le 9 juin dernier à deux mois de prison ferme, une forte amende et des dommages et intérêts, a mis le jugement en délibéré. Le verdict sera connu le 11 juillet prochain, nous a indiqué, hier, maître Triki Ahmed, un 2 LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004 des avocats du journaliste. La cour d’appel de Djelfa s’est penchée hier sur « l’affaire Hafnaoui Ghoul ». Le juge a décidé de « prendre une semaine pour bien étudier le dossier », nous a précisé l’avocat qui a tenu à souligner que l’audience s’était très bien passée. Pour rappel, Hafnaoui Ghoul, incarcéré à la prison de Djelfa depuis le 24 mai dernier suite à trois plaintes pour diffa- mation introduites par le wali et le directeur de la santé de Djelfa et ce, suite à un entretien accordé le 18 mai dernier au Soir d’Algérie. Il y évoquait le scandale de la mort suspecte de 13 bébés dans le service néonatal de l’hôpital de Djelfa. Pour une autre affaire de diffamation, suscitée par l’article de Hafnaoui Ghoul publié le 23 mai dernier dans El Djazaïr News, le journaliste, représentant de la Ligue des droits de l’Homme et porte-parole du mouvement citoyen du Sud, a été condamné le 23 juin dernier à deux mois de prison ferme. Le procès en appel pourrait être programmé pour le 18 juillet. Près de 46 plaintes pour diffamation ont été déposées contre le correspondant de presse. Elles émanent toutes des autorités locales. S. A. A LA UNE les libertés en danger Le ministre de la Communication a rencontré les éditeurs de presse Haïchour choisit l’apaisement Lors de sa rencontre avec les éditeurs de presse hier, le ministre de la Communication s’est voulu rassurant quant à l’issue de la crise qui frappe la presse indépendante. Fadéla/Alger Républicain C e dont a été victime Benchicou, je laisse le soin aux hommes de loi de commenter. Pour ma part, je n’ai pas le droit d’interférer dans la décision d’un magistrat (… ) Il est du droit de Benchicou de faire appel, laissons la justice faire son travail ! » C’est en ces termes qu’a répondu hier Boudjemâa Haïchour, ministre de l’Information, aux préoccupations des responsables de la presse indépendante qui sont intervenus en faveur de la libération de Mohamed Benchicou et de Hafnaoui Ghoul. Comme il fallait s’y attendre, la plupart des interventions ont versé dans le sens de la condamnation des multiples atteintes au principe de la liberté d’expression dont fait l’objet la presse indépendante, concrétisées par l’emprisonnement de Mohamed Benchicou, de Ghoul Hafnaoui ainsi que des représentants du mouvement citoyen. Omar Belhouchet et Mahmoud Belhimeur, respectivement directeur de publication d’El Watan et rédacteur en chef d’El Khabar, ont été unanimes pour noter que la dégradation qui caractérise la liberté d’expression en Algérie est particulièrement ressentie depuis le 8 avril dernier, date ayant consacré la réélection « du Président Bouteflika. « Il ne faudrait pas que la liberté d’expression soit utilisée pour soigner l’image de marque de l’Algérie à l’étranger, alors que la réalité est toute autre ! », a laissé entendre le responsable du quotidien arabophone. Intervenant pour adresser au premier responsable du secteur de l’information le message du collectif de la rédaction en sa qualité de rédactrice en chef du Matin, Ghania Khelifi a interpellé les membres du gouvernement : « En tant que patriotes qui éva- luent le sacrifice des journalistes et le chemin parcouru par la presse algérienne. Rien que pour cela Benchicou ne mérite pas d’être en prison. Benchicou n’est pas un délinquant, c’est une grande régression en 2004 ! », a-t-elle déclaré. Ceci, avant de noter que le journal a entrepris depuis un an un travail de remise en cause en vue de se rapprocher le plus possible du professionnalisme car « nous sommes conscients de notre imperfection », avant que cet effort ne soit brisé par la machine répressive qui s’abat depuis quelque temps sur le titre, a-t-elle ajouté. Et de conclure par renouveler la disponibilité de l’équipe du Matin à dialoguer avec le gouvernement, mais « sur un autre terrain que celui de la répression ». Tout en se disant être un homme de dialogue et en exprimant sa peine de voir « un journaliste face à un juge », M. Haïchour dira que les lois de la République s’appliquent sur tous et que ni un ministre, ni un journaliste ou quiconque n’est un supercitoyen. « Pour le cas de Benchicou, que je respecte audelà de ses positions à l’égard du Président, et si nous devions faire notre autocritique, nous devrions voir si quelque part nous avons failli au respect de l’honneur de la profession. (…) Je ne pense pas que dans d’autres pays, quel que soit le degré de démocratie, il existe un tel acharnement à attenter à la vie privée d’une personne ! » Le représentant du gouvernement niera pourtant le fait que l’incarcération du directeur du Matin soit liée à ses prises de position politique. Le responsable du secteur de l’information, qui a été interpellé sur d’autres préoccupations de la corporation, a fait savoir son intention d’en venir à bout. Entre autres inquiétudes, la question des dettes des journaux auprès des imprimeries ainsi que l’inéquité dans la distribution publicitaire qui frappe certains titres. M. Haïchour fera des promesses et des annonces allant dans le sens de l’amélioration des conditions de travail du journaliste, de son statut, de la pérennité des journaux en tant qu’entités économiques et de la promotion de la liberté d’expression. Mekioussa Chekir Un 5 Juillet dans la contestation L es Algériens s’apprêtent à vivre un 5 Juillet très particulier cette année. Le 42e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie se déroulera dans une ambiance de contestation qui se traduira par un certain nombre d’actions concrètes programmées tant dans le pays qu’à l’étranger. Objectif : dénoncer la répression d’un régime manifestement décidé à faire reculer les libertés chèrement acquises par la société et exiger en ce jour symbolique la libération des journalistes injustement incarcérés. Pour cette raison, la corporation a décidé, rappelons-le, de tenir un rassemblement aujourd’hui à 12 h 30, place de la Liberté de la presse, auquel plusieurs personnalités politiques et figures de la société civile devraient prendre part pour joindre leur voix à celles qui s’élèvent ici et ailleurs pour réclamer la libération de nos confrères Hafnaoui Ghoul et Mohamed Benchicou, emprisonnés respectivement depuis le 23 mai et le 14 juin derniers. Les organisateurs du rassemblement procéderont symboliquement, encore une fois, à un dépôt d’une gerbe de fleurs à la mémoire des journalistes assassinés par les ter- roristes pour rappeler le lourd tribut payé par cette presse pour la préservation de la liberté d’expression. A cette action s’ajoute celle des correspondants de la wilaya de Bouira, lesquels ont prévu d’organiser de leur côté une marche à laquelle prendront également part des organisations, associations et personnalités politiques de la région. Du côté de la corporation toujours, les correspondants de presse de la région ont prévu là aussi d’organiser un meeting en compagnie du mouvement citoyen de Kabylie, lequel a décidé de son côté de préparer un certain nombre d’actions pour exiger la libération du directeur du Matin et de Hafnaoui Ghoul. Parmi ces actions le déclenchement d’une grève générale qui sera entérinée lors du conclave de l’interwilayas prévu pour ce week-end. Le mouvement citoyen de Kabylie, engagé aux côtés de la presse pour exiger la Appel à un rassemblement A l’occasion de la fête de l’Indépendance, le collectif du Matin appelle les journalistes et l’ensemble de la société civile à un rassemblement à la place de la Liberté de la presse, lundi 5 juillet à 12 h 30 : - pour déposer une gerbe de fleurs à la mémoire des journalistes assassinés ; - pour exiger la libération des journalistes emprisonnés. Le collectif du Matin libération des deux journalistes détenus, a publié dimanche, doiton le rappeler, une lettre destinée à alerter l’opinion nationale et internationale sur les dangers de la régression des libertés dans le pays. La date du 5 Juillet sera également célébrée de manière particulière en France où un ensemble d’associations, organisations estudiantines, syndicales et des artistes tiendront un rassemblement à partir de 18 h 30 sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris pour exiger la libération de Mohamed Benchicou, Hafnaoui Ghoul et Benaoum (directeur d’Er Raï), l’arrêt des poursuites et le harcèlement des journalistes et la défense de la liberté d’expression en Algérie. A. C. Le commentaire Un nouveau ton pour un nouveau ministre L es responsables de la presse nationale ont été conviés hier par le ministre de la Communication à débattre de la situation de la corporation. Le choix de tenir ces assises au moment où deux journalistes sont emprisonnés est significatif de la volonté de Boudjemâa Haïchour de rétablir le dialogue entre la presse indépendante et peut-être de bâtir des relations moins conflictuelles. C’est du moins l’impression qui se dégage du ton général du ministre. Sauf s’il s’agit d’une autre manœuvre de diversion ou de démobilisation, le ministre s’est dit ouvert et à écouter les préoccupations des journalistes et à agir dans le sens de leur prise en charge. Mais hier, il a surtout entendu parler de Benchicou et Ghoul. A ce sujet, chacun a relevé que Haïchour s’est appliqué à ne pas accabler les journalistes incarcérés ni à se dissimuler derrière la rigueur de la loi. Il s’est bien entendu gardé de commenter la décision des juges et s’en est remis à la « souveraineté » de la justice, mais il s’est dit « peiné » de l’emprisonnement des deux journalistes. Cette civilité et cette humanisation, dirons-nous, des rapports gouvernement/presse surprennent parce que le Pouvoir a tellement habitué les journalistes à l’invective, à l’affrontement que la corporation ne peut que se féliciter de ces nouvelles — et éphémères ? – mœurs. Bien sûr, le ministre de la Communication n’a rien promis, ne s’est engagé en rien pour la libération des journalistes ; pourtant une impression d’ouverture de son département en direction de la presse a été ressentie. Cette prise de contact, comme l’a qualifiée le ministre lui-même, a été peutêtre le prétexte pour justement écouter les journalistes des titres indépendants qui avaient, rappelons-le, demandé audience au nom du Comité pour la libération des journalistes emprisonnés. En tant que représentant du gouvernement, Haïchour a été jusqu’aux limites de ce que lui réserve la politique du gouvernement à l’égard de la liberté de la presse. Ce n’est peut-être pas très loin mais la moindre avancée dans cette conception gouvernementale de la presse est à prendre en considération lorsque deux confrères sont dans les geôles. Est-ce que Haïchour exprimait une nouvelle tendance dans l’Exécutif ou n’était-ce que le point de vue d’un ministre qui veut faire l’économie de conflits dans son secteur ? La question trouvera réponse en actes dans les prochains jours. Ou ne trouvera pas. Chacun alors s’en tiendra à ses convictions et ses responsabilités. Ghania Khelifi LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004 3 A LA UNE 42 ans après l’Indépendance : Rassemblement aujourd’hui à Béjaïa Le Matin L a ville de Béjaïa abritera aujourd’hui, à l’occasion de la fête de l’Indépendance, un rassemblement à partir de 10 h devant le siège du Matin sis route de Sidi Ahmed, en face du CPA, à l’appel du collectif des journalistes et correspondants du Matin de la wilaya de Béjaïa. Initiée dans le sillage de plusieurs rencontres de concertation avec l’ensemble de la société civile, cette action, dédiée à la mémoire des journalistes assassinés, se veut une manifestation de soutien et de solidarité envers la presse indépendante pour exiger la libération inconditionnelle des journalistes emprisonnés (voir communiqué). Une prise de parole aura lieu au cours de ce rassemblement. Jusqu’à hier soir, nous continuions d’enregistrer des messages provenant de partis politiques, d’organisations syndicales, du mouvement citoyen, de citoyens anonymes confirmant la participation à cette action. Un membre du syndicat de l’éducation a tenu hier à exprimer le soutien des travailleurs du secteur en soulignant que « la dure épreuve que traverse actuellement la presse indépendante avec l’emprisonnement notamment de Ghoul et Benchicou n’est pas seulement ressentie par la corporation des journalistes mais aussi par tous ceux qui sont épris de justice sociale, de liberté syndicale et d’amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs ». Tout en renouvelant la disponibilité du mouvement des aârouch pour sa contribution à la réussite de l’action d’aujourd’hui, Djoudi Hammouche, au nom de la présidence tournante de la Coordination intercommunale des Communiqué du Matin de Béjaïa A l’occasion de la fête de l’Indépendance, le Collectif des journalistes et correspondants du Matin de la wilaya de Béjaïa appelle l’ensemble de la corporation, la société civile et politique ainsi que les organisations syndicales à participer au rassemblement qui aura lieu lundi 5 juillet 2004 à partir de 10 h devant le siège du bureau régional du Matin à Béjaïa sis route de Sidi Ahmed (face CPA) pour se recueillir à la mémoire des journalistes assassinés et exiger la libération des journalistes emprisonnés. citoyens de la wilaya de Béjaïa (CICB), rappelle que « Benchicou autant que Ghoul sont victimes d’une opération montée par le Pouvoir pour faire taire une presse qui dérange par ses révélations au sujet des pratiques mafieuses et de la gestion catastrophique sur tous les plans par les hommes de ce même Pouvoir ». « Ils tremblent devant des journalistes qui ne font que leur travail d’informer, mais nous sommes tous avec cette presse libre à laquelle nous lie le même combat pour l’édification d’un Etat de droit », clamet-il. Largement diffusé, l’appel lancé par Le Matin de Béjaïa pour le rassemblement d’aujourd’hui a été reçu favorablement au sein de la population impatiente depuis l’incarcération du directeur de notre journal pour exprimer et manifester concrètement son soutien à la presse indépendante. De toutes les localités de la wilaya de Béjaïa l’on se prépare pour faire de la journée du 5 Juillet celle de la mobilisation citoyenne contre les atteintes à la liberté d’expression chèrement payée. Une délégation du comité de la wilaya de Jijel pour la libération des journalistes détenus sera également présente à ce rendez-vous, nous a fait savoir hier un de ses membres. Dalil Yamouni et Mourad Bektache La résistance des aârouch C e 42 anniversaire de l’indépendance est célébré dans un contexte particulier, notamment en Kabylie, où il est placé par le mouvement citoyen des aârouch sous le signe de la résistance. Le climat actuel s’y prête, car il est marqué par un net recul des libertés en général, une répression sans discernement de tout canal qui développe des idées autres que celles prônées par le Pouvoir, l’étouffement de toute contestation, qu’elle soit d’un mouvement de protestation populaire ou autres dangers qui pèsent notamment sur la presse et les harcèlements, et l’emprisonnement de e journalistes. C’est pourquoi, d’ailleurs, les aârouch de Kabylie — face à une situation politique aussi délétère — ont décidé de se replacer au-devant de la scène pour dire halte à toutes ces dérives et ces dépassements. Une batterie d’actions est envisagée pour les jours et les semaines à venir. La première action est le sit-in de soutien qu’organiseront les aârouch demain devant le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, en guise de soutien à Benchicou afin d’exiger sa libération et celle de Hafnaoui Ghoul. Puis, les aârouch auront à discuter d’autres actions en faveur des journalistes emprison- nés et sur la défense de la liberté de la presse lors du conclave interwilayas du mouvement citoyen qui se tiendra ce week-end, à Béjaïa. Dans ce sens, il est question d’appeler à une grève générale et à une autre action d’envergure pour la rentrée sociale, dont la nature n’est pas encore déterminée. Outre ces actions, le prochain conclave traitera aussi de la question du dialogue autour de la mise en œuvre de la plate-forme d’El Kseur. Ce sera aussi l’occasion pour les aârouch d’élargir le mouvement pour la citoyenneté, né des évènements du Printemps noir, aux autres régions du pays. D’ailleurs, des représentants du mouvement du Sud seront présents à cette rencontre pour fédérer les voies et moyens de lutte. Dans ce sens, des délégués du mouvement citoyen de Kabylie travaillent sur l’élaboration d’un document de réflexion portant élargissement du mouvement, avons-nous appris auprès de Belaïd Abrika qui a tenu à dire à propos de ce 42e anniversaire de l’indépendance : « Du côté du Pouvoir, il est placé sous le signe de la répression, du côté du mouvement, c’est la résistance. » Brahim Boubchir Les journalistes marcheront aujourd’hui à Bouira C’ est aujourd’hui, jour du recouvrement de l’indépendance nationale, qu’aura lieu à Bouira la marche de protestation initiée par les journalistes et les correspondants exerçant dans cette wilaya, en riposte à l’acharnement des pouvoirs publics contre les journalistes et certains organes de la presse libre. Un acharnement déjà marqué par l’emprisonnement de Mohamed Benchicou et Hafnaoui Ghoul suite à des procès qui ne sont en fait qu’une mise en œuvre de menaces jurées par les tenants du Pouvoir à l’endroit d’une presse libre devenue une gêne pour la pérennité du régime. La marche, qui débutera à 8 h 30 au niveau de la place des Martyrs de Bouira, se poursuivra jusqu’au siège de la cour avec une halte au niveau du carré des martyrs où il sera procédé à un dépôt d’une gerbe de fleurs. Pour les journalistes de Bouira, jamais la profession journalistique et la liberté d’expression n’ont été aussi menacées qu’elles le sont actuellement. D’où la nécessité de la mobilisation et de l’unité des rangs de la corporation pour défendre la presse libre et honorer la mémoi- 4 re des plus de 70 journalistes assassinés. Parlant de la répression dont fait objet actuellement la presse indépendante en Algérie, le correspondant du quotidien El Khabar à Bouira, Ahcène Guettaf dira : « La situation des journalistes s’aggrave de jour en jour et on assiste à une instrumentalisation flagrante de l’institution judiciaire en outil de répression contre ceux-ci afin de les empêcher de rapporter la vérité sur les préoccupations des couches défavorisées de la société et l’arbitraire et les dépassements des responsables. » Et de résumer : « Le Pouvoir en place est déterminé à user de tous les moyens pour faire taire définitivement cet espace d’expression démocratique qu’est la presse libre. » Un point de vue similaire développé par notre confrère de La Tribune à Bouira, Hanniche Nacer, qui s’interroge sur la situation de la liberté d’expression dans le pays : « Après 42 années d’indépendance, le citoyen algérien, tout comme le journaliste, est pris entre l’enclume des pressions quotidiennes subies pour céder aux pressions, menaces et manœuvres de tous genres exercées par les responsables tant au niveau local que central, et le marteau du devoir de résister pour défendre les libertés et les acquis démocratiques chèrement payés. » Ce constat partagé par le reste des journalistes demeure une source d’inquiétude majeure pour les membres de la corporation, décidés cependant à ne jamais céder à l’arbitraire. A commencer par la marche d’aujourd’hui où il sera exigé la libération immédiate des journalistes arbitrairement détenus, MM. Benchicou et Hafnaoui Ghoul. M. Sadoun Le collectif d’Er Raï interpelle le Président Dans une lettre adressée au Président de la République, et dont une copie est parvenue hier à notre rédaction, le collectif des travailleurs du quotidien Er Raï, dont le P-DG Ahmed Benaoum est en prison depuis le 28 juin 2004, demande la libération de tous les journalistes incarcérés. Saisissant l’occasion du 42e anniversaire de l’indépendance du pays, les rédacteurs de la lettre revien- LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004 nent sur les derniers dépassements qu’a connus la presse indépendante. « Des dépassements qui gâchent ce 42e anniversaire de l’indépendance », note le document dans lequel il est également indiqué en s’adressant toujours au Président : « Vous avez dépouillé cette fête de tous ses symboles et dimensions historiques. Pour toutes ces raisons, nous ne serons pas au rendez-vous et nous ne fêterons pas l’évènement. Mais en parallèle, nous sortirons dans la rue pour crier notre ras-le-bol face à vos agissements. » Dans ce message, le collectif d’Er Raï incombe l’entière responsabilité au Président. « Vous devez assumer votre responsabilité devant le peuple algérien et devant la communauté internationale », lit-on par ailleurs dans la missive. R. N. A LA UNE les libertés en danger La grève des officiers de la marine marchande se poursuit Le verdict du juge sera connu aujourd’hui Le Matin C’ est ce matin que le juge près le tribunal de Sidi M’hamed doit statuer sur l’action en référé d’heure en heure introduite ce samedi par l’avocat du Syndicat national des officiers de la marine marchande (Snommar), section Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) contre la direction générale de l’entreprise pour « entraves au libre exercice du droit à la grève » et « débarquements successifs et arbitraires des officiers en grève ». Une première audience devait avoir lieu hier matin. Elle a été reportée à cette matinée à la demande de l’avocat de la défense qui aurait demandé au juge un temps « pour l’examen du dossier », c’est ce que nous a appris hier M. Zermoun, membre du conseil syndical. Pour rappel, une grève cyclique de 21 jours des officiers de la marine marchande se poursuit depuis samedi dernier, ce qui a causé plusieurs retards pour les quatre navires touchés par le débrayage que sont le Hoggar, le Tariq In Ziyad, le Tipaza et le Zéralda. De son côté, l’inspection générale du Travail « vient de réitérer son incompétence de juger de l’illégalité de la grève des officiers », selon le même interlocuteur joint par téléphone. En effet, la direction générale de l’entreprise, arguant de deux éléments relevés par l’inspection du Travail, avait endossé à celle-ci un jugement ne relevant pas de ses prérogatives. Le procès-verbal de cette instance avait indiqué que l’assemblée générale du 16 juin, à l’issue de laquelle a été décidée la grève des officiers, s’est tenue en dehors du lieu de travail et que cette même assemblée avait regroupé moins de 50 % des adhérents du syndicat. C’est pourquoi M. Boudjemâa Cheriet, P-DG de l’entreprise, rétorquait, lors d’une conférence de presse, que les raisons de son refus de négocier avec le syndicat tenaient au fait que « la grève ait été en elle-même jugée illégale par l’inspection générale du Travail ». Le Snommar de son côté a aussitôt réagi par une autre conférence de presse lors de laquelle l’avocat du syndicat a démontré l’incompétence de l’inspection générale du Travail de juger de l’illégalité de la grève et qu’elle avait « outrepassé ses prérogatives ». Pour ce qui est des deux « reproches » faits à l’assemblée générale, M. Zermoun explique que si celle-ci ne « s’est pas tenue au siège de l’entreprise, elle a quand même eu lieu au sein du siège du syndicat qui peut être considéré comme le prolongement du lieu de travail », mais aussi que « la spécificité du personnel concerné, à savoir des officiers de navigation, fait que le plus souvent leur lieu de travail se trouve être plutôt les navires euxmêmes ». Le même motif est avancé par notre interlocuteur pour ce qui est du nombre des officiers présents à l’AG. Ce vendredi, une autre assemblée générale a regroupé les grévistes en présence de plusieurs syndicats autonomes (SPLA, SNSSP, Cnes et CLA), de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme et du Comité national pour la défense des libertés syndicales. Le Snommar a réaffirmé les principales revendications que sont « la classification des postes de travail selon les compétences et les responsabilités, l’installation d’un comité de participation légal selon les critères de la représentativité proportionnelle du personnel de l’ENTMV et la reconnaissance du Snommar en tant que partenaire social à part entière », rapporte la déclaration finale de l’AG de vendredi. Celle-ci rappelle également que « les officiers marins se sont confinés dans le silence pendant des années (…) Ils ont consciemment refusé de porter leurs revendications et se sont contraints à accepter des conditions de travail pénibles, des salaires dérisoires pour sauver le pavillon national de la destruction et de sortir de l’isolement (…) Conscients que leur existence est liée indissociablement à celle de la flotte nationale, ils ont toujours différé leurs revendications socioprofessionnelles (…) Aujourd’hui, ils revendiquent plus de considération et de dignité ». La même déclaration démontre, encore une fois, toute la légalité de cette grève en faisant référence à la loi 90-02 relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève en tenant à préciser que la décision a été prise suite à « plusieurs tentatives de réconciliation en présence de l’inspection générale du Travail et à différentes réunions infructueuses avec la direction de l’ENTMV ». De son côté, la direction de l’entreprise était injoignable hier pour « activité à l’extérieur ». Le syndicat, qui se dit satisfait que « le recours en référé ait été accepté par le juge des référés du tribunal », vient d’exprimer, dans des lettres adressées aussi bien à la direction générale de l’entreprise qu’à l’inspection générale du Travail, sa disponibilité à l’ouverture d’un dialogue à même de dénouer la crise. Dans chacune de ses multiples déclarations, le syndicat des officiers de la marine marchande continue de dénoncer les violations de la loi régissant les relations de travail par la direction de l’entreprise. Il met l’accent surtout sur « le débarquement illégal des officiers en grève et leur remplacement par des officiers de la Cnan non familiarisés avec les navires concernés, l’utilisation tendancieuse d’un P-V de l’inspection générale du Travail pour justifier aux yeux de l’opinion publique un refus de travail et préparer des mesures coercitives à l’encontre des officiers grévistes, la violation des normes de sécurité du navire et de la protection des passagers et violation de l’exercice du droit syndical par l’empêchement des délégués syndicaux à accéder aux navires ». C’est ce que nous a réaffirmé hier un syndicaliste du Snommar. Yasmine Ferroukhi Entretien avec Farid Cherbal, représentant du Conseil national des enseignants du supérieur au Comité national des libertés syndicales « On ne peut concevoir un mouvement syndical sans la liberté de la presse » Le Matin : Quel constat faites-vous de la situation des syndicats autonomes aujourd’hui, 42 ans après l’indépendance ? Farid Cherbal : Depuis le mois d’octobre 2003, il y a une grave régression concernant les libertés syndicales et le pluralisme syndical. Il est vrai que depuis leur naissance en 1989, les organisations syndicales autonomes n’ont jamais été considérées comme des partenaires sociaux, comme le stipule la loi, mais la situation s’est détériorée ces derniers mois. Le refus de l’enregistrement du Conseil des lycées d’Alger (CLA) et de la Coordination nationale autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) en est une preuve. Ce refus est en contradiction avec les lois sociales internationales dont l’Algérie est signataire. L’atteinte aux libertés syndicales s’est accentuée ces derniers mois, notamment depuis février 2004, avec les deux tentatives de déstabilisation du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) sans oublier l’emprisonnement des syndicalistes et les poursuites judiciaires dont ils ont fait l’objet. Ce qui s’est passé est très grave. D’où l’intervention du Comité national des libertés syndicales (CNLS). Justement, qu’a fait le CNLS depuis sa création ? Il faut rappeler que le CNLS est né le 6 octobre 2003, c'est-à-dire pendant la grève des enseignants du secondaire. Il y a eu une prise en charge des problèmes qui ont découlé de cette grève, surtout après le harcèlement judiciaire contre les délégués du CLA et du Cnapest. L’affaire du Snapap a également été traitée. Le comité se réunira ce mardi (NDLR : demain) pour débattre le dossier du Syndicat national des officiers de la marine marchande (Snommar) et des dernières atteintes à la liberté d’expression. Le CNLS prépare également un rapport sur l’état des libertés syndicales qu’il transmettra au gouvernement. Une action commune est, par ailleurs, envisagée pour la prochaine rentrée sociale. Quel lien faites-vous entre les libertés syndicales et la liberté d’expression ? Il est anormal de parler de libertés syndicales sans liberté d’expression. On ne peut concevoir un mouvement syndical sans la liberté de la presse, surtout que ce mouvement doit énormément à cette presse indépendante qui a su transmettre le message et porter nos revendications. Nous demandons que la justice soit indépendante. C’est l’une des garanties de l’Etat de droit. Aucun journaliste ne doit être emprisonné pour ses écrits. Propos recueillis par Samira Imadalou LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004 5 A C T U E L 42 ans après l’Indépendance : les libertés en danger Grève de la FNTS Redjimi rencontre les syndicalistes Le Matin Les représentants de la Fédération des travailleurs de la santé (FNTS) ont durement négocié leurs revendications socioprofessionnelles avec le ministre de tutelle. L es négociations ont duré plus de 8 heures hier entre le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mourad Redjimi, et les représentants de la Fédération nationale des travailleurs de la santé (FNTS). Ces travailleurs, qui observent depuis deux jours un débrayage national paralysant tous les établissements publics de la santé, ont affiché une forte détermination à aller jusqu’à la satisfaction de leurs trois revendica- tions, à savoir les indemnités de contagion, la prime d’intéressement et la prime du Sud. Comme il l’a déjà fait avec le SNPSSP, le ministre a fini par céder à la pression des syndicalistes et, encore une fois, il s’est engagé à prendre en charge les revendications des travailleurs. Selon le bureau de la FNTS, la réunion d’hier a abouti en effet à ce résultat. La décision de geler la grève sera par ailleurs prise par le conseil national qui se réunira demain, apprend-on de même source. A noter que la grève des travailleurs de la santé est intervenue au lendemain du gel du débrayage du SNPSSP qui a paralysé le secteur de la santé pendant 22 jours. Et c’est le Snapap qui, une fois de plus, occupera le terrain de la contestation en appelant à une grève à partir de demain. Cette série de grèves enclenchées par des syndicats différents exprime un malaise profond dans le secteur. La prise en charge provisoire des revendica- tions des protestataires est à l’origine de cette situation de précarité qui se répète tous les deux à trois mois. A défaut de trouver des solutions profondes et durables pour l’ensemble des conflits qui font l’objet de protestations, les pouvoirs publics se contentent d’étudier les problèmes au cas par cas au lieu de les inscrire dans une réforme globale du secteur. Le prétexte étant celui des lenteurs enregistrées par ces mêmes pouvoirs à réviser le statut de la Fonction publique. Car plusieurs revendications des travailleurs ne dépendent pas de la décision du ministère concerné, mais de celle de plusieurs départements ministériels. Mais en attendant cette solution, les syndicats de la santé ne comptent pas rester les bras croisés. L’ultimatum est ainsi donné pour fin août afin de vérifier la mise en application des décisions prises. Dans le cas contraire, la rentrée sociale risque de s’annoncer houleuse. Rosa Mansouri Grève des techniciens de la santé d’Annaba A près le dépôt de grève décidé suite à la conférence nationale des cadres syndicaux de la santé tenue le 15 juin dernier sous l’égide de la fédération avec la tutelle, la grève générale des travailleurs de la santé a débuté aujourd’hui dans tous les CHU d’Annaba, sauf que le service minimum est assuré et les gardes sont toujours maintenues. Cette grève a été décidée après l’échec des négociations avec la tutelle ayant eu lieu les 26 et 30 juin dernier au siège du ministère de la Santé. Les trois points essentiels étudiés concernent l’indemnité de contagion ; cette prime n’est pas encore généralisée à tout le personnel, malgré l’instruction pour l’octroi de cette dernière. Celle-ci n’a pas été appliquée, ce qui a poussé les travailleurs à hausser le ton. Ces derniers réclament la prime d’intéressement et celle du Sud. Les propositions faites par la tutelle ne sont pas concrètes et aucun effort n’a été fait pour apaiser la tension. Selon les représentants des tra- Solidarité d’une députée européenne Monsieur le président, Suite à votre courrier adressé à François Hollande, je vous confirme que j'accepte en tant que députée européenne et secrétaire nationale du Parti socialiste chargé des droits de l'Homme d'être signataire de l'appel que vous avez lancé pour la défense de la liberté de la presse, contre le harcèlement policier, judiciaire et financier de la presse. Par contre, je ne pourrai malheureusement être présente au grand rassemblement de soutien aux journalistes algériens emprisonnés du 5 juillet prochain, mais je serai représentée par Nicolas Marandon, mon assistant. Adeline Hazan, députée européenne, secrétaire nationale du Parti socialiste chargé des droits de l'Homme 6 LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004 vailleurs, la tutelle a été insensible à la nature de la revendication. La plateforme de revendications consiste en l’élargissement surtout de la prime de contagion et la généralisation de la prime d’intéressement et de sujétion spéciale. A Annaba, tous les hôpitaux sont paralysés (Dorban, Ibn-Rochd, Ibn-Sina, l’hôpital ophtalmologique et pédiatrique de SaintThérèse) ainsi que les deux cliniques dentaires (Elysa et Saouli-Abdelkader). A noter qu’environ 4 000 travailleurs du secteur de la santé sont en grève ouverte depuis hier dimanche. Le secrétaire général de la section syndicale des CHU Annaba nous confirme que la grève sera maintenue jusqu’à la satisfaction de tous les points contenus dans la plate-forme revendicative et qui sont au nombre de 10. Cette grève nationale risque de paralyser tout ce secteur névralgique et ce, en pénalisant le citoyen déjà malade par un secteur malade. Aït-Bara Amar Rencontre sur les libertés le 7 juillet à Oran Le Forum citoyen pour la défense des libertés démocratiques (FCDLD) organise, le 7 juillet 2004 à partir de 17 h, à la salle El Feth, à Oran, une rencontre sur la problématique de la défense des libertés. Dans un communiqué adressé ce dimanche, le FCDLD, les membres du Comité d’initiative et de vigilance citoyenne (Civic) et des militants locaux du MDS et du RCD invitent la presse locale à une rencontre, le 5 juillet à partir de 10 h 30, au siège de la fédération d’Oran du MDS. Selon le communiqué, ce point de presse est organisé en prévision de la rencontre prévue pour mercredi prochain. T. K. A C T U E L Le chef de l’Etat dans son discours devant la hiérarchie militaire « Je poursuivrai la lutte contre le terrorisme » Moh/Le Matin D ans son discours tenu hier à l’occasion de la fête de l’indépendance devant les hauts officiers de l’armée, le Président Bouteflika a abordé quatre thèmes importants portant sur la lutte antiterroriste, la réconciliation nationale, la place qu’occupe l’institution militaire dans la société et l’état d’avancement des libertés dans le pays. Tout en rassurant sur la détermination de l’Etat à poursuivre la lutte antiterroriste jusqu’à son éradication, le Président de la République a expliqué que cette lutte « n'a pas contrarié l'avancement du processus démocratique et l'élargissement du champ d'exercice des libertés ». Le renforcement de ce processus obéit, selon lui, à une « orientation fondamentale de la politique nationale ». Une orientation qui n'est pas, affirme-t-il, « le fruit de pressions extérieures quelles qu'elles soient, ni d'un mimétisme négateur des valeurs et des réalités qui nous sont propres ». Plutôt, ajoute-t-il, elle est « l'expression d'une aspiration fortement enracinée dans notre peuple, puis d'une conscience nouvelle qui s'est mise à se dégager du plus profond de notre pays ». Mais il reconnut que cette tâche de réaliser « une démocratie achevée, construire l'Etat de droit strict, assurer la transparence et la modernisation sociale qu'il implique » ne se fait pas sans heurts avec « les vieilles habitudes, les lacunes dans de multiples domaines, les insuffisances perpétuées, les réalités complexes et les résistances avérées ». « C'est donc une œuvre de longue haleine qui doit être menée progressivement dans la cohérence et avec conviction, constance et discernement », souligne-t-il en appelant à plus de retenue au « cours de ce processus ». « Nous devons veiller à ce que les combats pour les liber- tés et les droits de l'Homme ne soient pas insidieusement détournés de leur finalité. Que ces combats ne servent pas, par le dénigrement systématique des institutions nationales, par des menées visant l'affaiblissement de l'Etat ou des tentatives d'exploitation des plaies encore vives du déchirement national, à ranimer les tensions, la haine et la division entre les Algériens », précise-t-il allusion faite aux voix qui se sont élevées pour exiger la libération des journalistes emprisonnés. Il soutient d’ailleurs, par la suite, que « la concorde civile et son prolongement politique, la réconciliation nationale », sont le cadre « favorisant » la pratique de la liberté d’expression. Ce choix de réconciliation nationale sur lequel Abdelaziz Bouteflika n’est pas prêt à reculer ne signifie, selon lui, nullement l’abandon de la lutte antiterroriste. Car, le terrorisme continue à endeuiller des familles algériennes. Pour la première fois depuis cinq ans, Abdelaziz Bouteflika reconnut cette réalité à même de rendre un vibrant « hommage à l’ANP et au peuple qui s’est engagé courageusement à côté de cette institution pour sauver la République ». Mais en arguant « un retour à la normale » dans le pays, il invite l'ANP « à retrouver sa place au sein de la société algérienne dans le cadre du fonctionnement normal de nos insti- tutions ». « Elle doit être en mesure de jouer pleinement son rôle et se préparer ainsi à assumer, dans sa plénitude, la haute mission que lui assignent les lois de la République dans le nouveau contexte national, régional et international », précise-t-il tout en se félicitant de son rôle joué lors de la dernière élection présidentielle qui était, selon Abdelaziz Bouteflika, « transparente offrant un grand moment de débat politique dans la société ». Un débat dans lequel l’armée a refusé de s’impliquer, selon le Président de la République qui salue cette maturité de l’institution « dans l’exercice de son rôle constitutionnel ». Y. R. Dans son discours tenu à l’occasion de la fête de l’indépendance, le chef de l’Etat s’est dit résolu à poursuivre la lutte antiterroriste. Bouteflika a promu des généraux et des colonels L e Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé hier à la remise de grades et médailles à plusieurs généraux majors et généraux à l'occasion de la célébration du 42e anniversaire de l'indépendance et de la jeunesse. A cette occasion, le Président de la République a promu quatre généraux aux grades de généraux majors et dix colonels aux grades de généraux. Plusieurs fonction- naires de l'Armée nationale populaire (ANP) et personnels civils assimilés ont également été décorés par le Président de la République qui a remis dans ce cadre la médaille d'honneur au colonel Mohamed Chicouche, la médaille de mérite militaire au lieutenant-colonel Hafs Mohamed Chérif et des médailles de l'ANP au lieutenant colonel Hamad Youssef (premier insigne), au lieutenant-colonel Communiqué de la Fédération du MDS de Skikda D ans un communiqué transmis à la presse, la Fédération du MDS de Skikda dénonce la répression qui s’abat sur la société et ses élites, le harcèlement contre la presse et la manipulation ainsi que la récupération de l’histoire de la Révolution à des fins per- sonnelles, à la veille du 42 anniversaire de l’Indépendance. La fédération exige également la libération des journalistes emprisonnés et l’édification d’une Algérie moderne dans l’optique du message de Novembre. M. Oudina e Bensouieh Abdelhamid (deuxième insigne) et à Fateh Fatima, assimilée, (sans insigne). Le Président de la République avait été accueilli par le général de corps d'armée, Mohamed Lamari, chef d'état-major, au siège du ministère de la Défense nationale où il a écouté l'hymne national et passé en revue des détachements des armées de terre, de mer et de l'air avant de saluer des généraux et autres officiers supérieurs de l'ANP. Le Président Bouteflika a ensuite prononcé un discours dans lequel il a rendu hommage à l'ANP qui a pu « sauver la République grâce à son unité, sa cohésion et son sens élevé du devoir au moment où le pays traversait les plus sombres moments de son histoire ». APS UGTA, section syndicale du siège de l’unité opérationnelle des télécommunications Algérie Télécom Tizi Ouzou « Fidèle au combat » S uite à la condamnation de MM. Benchicou et Ghoul suivie de la vente expéditive du siège du journal Le Matin, nous tenons à exprimer notre indignation. Cet acquis chèrement payé par la corporation et le peuple en général devient actuellement la cible privilégiée des pouvoirs publics. A travers ce harcèlement continuel, on cherche à faire taire toutes les voix de la liberté et, par « la même, la presse indépendante. Le bâillonnement de cette dernière va consacrer à jamais le règne de l’autoritarisme et de la régression. Le journal Le Matin est devenu la cible des attaques groupées pour son courage d’avoir dévoilé des scandales. Les libertés démocratiques demeurent un acquis inaliénable qui nécessite une grande protection de l’Etat et non un mal qu’il faut éradiquer à jamais. C’est grâce à la presse libre que l’Algérie a évité de sombrer dans la triste nuit de l’intégrisme. Fidèles au combat et aux idéaux d’Aïssat Idir et de Benhamouda, nous demandons la libération des journalistes détenus et l’arrêt des dérives totalitaires. Nous exprimons notre solidarité agissante aux détenus et à leurs familles. Nous réitérons notre soutien indéfectible à la presse indépendante. » LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004 7 A C T U E L Al Qaïda assigne de nouvelles missions au GSPC P ourchassé par les Américains en Afghanistan Oussama Ben Laden, le leader de la nébuleuse terroriste Al Qaïda, ambitionne de transformer la région du Sahel en un « nouvel Afghanistan ». Plusieurs membres du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), le principal groupe islamiste algérien, inféodé selon le sépartement d’Etat américain depuis septembre 2001 à Al Qaïda, le réseau terroriste du Saoudien Oussama Ben Laden, ont été arrêtés par les services de sécurité libyens, fin juin, à la frontière avec le Tchad, dans la région du Tibesti. C’est ce qu’affirme le Journal du Dimanche (JDD) citant « une source proche d'un service de contre-espionnage européen ». Selon cette source, les terroristes dont des Tchadiens, Soudanais, Libyens, Maliens et Mauritaniens, en sus des Algériens sont « tous entraînés au maniement des explosifs grâce à des équipements très sophistiqués » et étaient « prêts à agir » contre « des intérêts européens, y compris français et américains, qu'ils soient économiques, diplomatiques ou touristiques » sur le sol africain. Les services de Kadhafi ont découvert, poursuit le journal, que le GSPC a « établi une base d'opérations dans le massif montagneux et désertique du Tibesti, au nord du Tchad ». Le GSPC et le Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT) feraient-ils désormais cause commune ? C’est ce que laisse entendre la « découverte » des Libyens. Ce n’est pas la première fois que des médias, citant des services de sécurité, font cas de la présence de membres du réseau Al Qaïda ou de groupes qui lui sont inféodés dans l’espace s’étendant de la Corne de l’Afrique à la côte Atlantique du Sahara. Washington, qui entend faire le ménage dans cette « vaste » région, reconnaît depuis début juin, par la voix d’un haut responsable de ses forces armées, le général Jim Jones, que le Pentagone appuie la traque engagée contre les terroristes dans le Sahel en fournissant conseils, formation et renseignements aux Etats de la région. Un plan dit « Plan Sahel », dont le budget a été fixé à 125 millions de dollars sur 5 ans, selon le New York Times, a été lancé. Il réunit le Tchad, le Niger, la Mauritanie et le Mali et vise à assurer la « protection des frontières, le suivi des mouvements de personnes, la lutte contre le terrorisme et la coopération régionale ». Le GSPC qui a décrété début juin le « djihad » contre les ressortissants et sociétés étrangères présentes en Algérie, et revendiqué la responsabilité de l'enlèvement des 32 touristes européens, pour la plupart des Allemands, au Sahara en 2003, sera-til le bras armé d’Al Qaïda en Afrique ? Possible. Le mouvement islamiste algérien qui a récupéré les Afghans et les Tchétchènes arabes disposerait toujours de fonds fournis par les « Wahhabites » saoudiens et de l’appui des adeptes du mouvement Al Hidjra oua takfir au Maroc qui ont été armés par Al Qaïda via des cargaisons d’armes en provenance du Pakistan et d’Israël. Djamel Boukrine Coup de filet des forces de l’ANP au sud-ouest de Boumerdès Un terroriste abattu U n dangereux élément du GSPC a été abattu dans la nuit de vendredi à samedi vers 23 h par les forces combinées de sécurité aux alentours de Keddara, 30 km au sud-ouest de Boumerdès. Agissant sur la base d’indications fournies par ses agents de liaison, une patrouille militaire a repéré cette nuit-là, a-t-on précisé, un groupe terroriste au lieu dit H’doura, à proximité de plusieurs douars. Suite à un accrochage qui a duré près d’une demi-heure, les militaires ont abattu un terroriste sur lequel un kalachnikov a été récupéré alors que ses acolytes, dont le nombre reste indéterminé, ont pu prendre la fuite. Le terroriste éliminé a été, quelques heures plus tard, identifié comme étant Skadarli Noureddine. Agé de 30 ans environ, ce sanguinaire, dont le frère Abdenour, « émir » d’une seria du GSPC, La BDL lancera la télécompensation en 2006 Le système de télécompensation concernant les instruments de paiement de la BDL va entrer en vigueur en 2006, a souligné le P-DG de la banque, Amar Daoudi, lors d’une journée d’explication de ce système tenue mardi dernier à l’hôtel Safir Mazafran de Zéralda. Le P-DG a qualifié cette nouvelle technique de « véritable révolution » qui doit participer au changement des esprits. L’application du nouveau dispositif va permettre de diminuer les délais de réception d’un virement bancaire pour le ramener de 20 à 5 jours. Le même délai est également applicable pour le paiement d’un chèque contre un délai de 1 mois à l’heure actuelle. Si ce délai n’arrivait pas à être respecté, la banque du client bénéficiaire subirait des frais de retard. L’opération devra s’accompagner de la dématérialisation du chèque au niveau des agences. Cette même technique sera appliquée par d’autres banques qui ont déjà fait des annonces similaires. Les responsables 8 de 48 chefs-lieux chargés de cette opération ont pu entendre lors de cette journée les explications nécessaires pour sa mise en œuvre effective. Les directeurs centraux et régionaux de la BDL étaient aussi de l’assistance pour entendre les explications sur les autres moyens de paiement comme le prélèvement automatique et les cartes de retrait. Le prélèvement automatique doit s’élargir davantage dans les prochaines années pour conférer une plus grande sécurité aux clients. L’utilisation de la monnaie et du chèque se trouvera alors amoindrie au profit des moyens électroniques à condition que les distributeurs automatiques de billets (DAB) soient disponibles partout afin d’en faciliter l’utilisation. Ce service de télécompensation a pour objectif de mettre le client de la BDL au centre des préoccupations, souligne Amar Daoudi. AAI LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004 a été, lui, mis hors d’état de nuire au mois d’août 2003, avait pris le maquis, pour rappel, il y a moins de quatre ans après avoir délesté un membre des GLD de son arme, toujours dans la même contrée. Il faisait partie, ajoute-t-on, de katibat El Feth dont le rayon d’action s’étend, précise-t-on, de Boudouaou à Aïn Taya. Coordonnant ses actions avec d’autres factions locales du GSPC, entre autres celle dénommée El Arkem, cette nébuleuse terroriste a planifié la semaine passée des opérations de sabotage de pylônes électriques, d’un tronçon de voie ferrée et d’une unité d’aviculture, simultanément à Boudouaou, Souk El Had et Legata, dans la wilaya de Boumerdès. Salim Haddou Relizane Un terroriste éliminé Les éléments de l’Armée nationale populaire, en collaboration avec la garde communale, ont neutralisé un terroriste, ce week-end, au lieudit douar Ouled Attia, rattaché à la commune de Ouled Ayach, relevant de la daïra d’Ammi Moussa, dans la wilaya de Relizane. Le terroriste en question a été tué dans une embuscade tendue par les forces sécuritaires dans une maison abandonnée. Par ailleurs, quatre de ses acolytes ont pris la fuite à la faveur de la nuit. Cette opération a permis de récupérer un kalachnikov. Le corps du terroriste a été déposé à la morgue du secteur sanitaire MohamedBoudiaf du chef-lieu pour son identification. Il est à signaler qu’un terroriste s’est rendu aux forces de sécurité la semaine dernière dans la région de Zemmoura. M. Yacine Skikda Embuscade à Kerkera : 5 blessés Ce samedi, à 23 h, une patrouille pédestre de l’ANP est tombée dans une embuscade dressée par un groupe terroriste, dont le nombre est indéterminé, au lieudit Kilomètre-16, sur la RN85 reliant Constantine à Collo, 54 km à l’ouest de Skikda. Bilan : 5 soldats blessés et immédiatement évacués sur l’hôpital de Collo. M. Oudina Reddition d'un terroriste à Jijel Un terroriste du GSPC s'est rendu, dimanche matin, aux autorités militaires de la wilaya de Jijel, a-t-on appris de sources sécuritaires. B. N. (34 ans), originaire de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, qui avait rejoint le maquis en 1995, activait au sein de katibet Harbil du GSPC, dans la zone de Ancer Ouaznou, dans la daïra de Zemmoura, 30 km du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, selon la même source. Lors de sa reddition, le terroriste a remis aux responsables militaires un kalachnikov et trois chargeurs garnis. APS Coopération algéro-italienne Signature d'un protocole d'accord dans le secteur du machinisme agricole La Société de gestion des participations des équipements industriels et agricoles (SGP EQUIPAG) a procédé, dimanche, avec le groupe italien SAME DEUTZFAHR et la société allemande DEUTZAG, à la signature d'un protocole d'accord portant sur des projets de partenariat dans le secteur du machinisme agricole. Ce protocole d'accord a été signé à Alger par Dehimi Bachir, côté algérien, Vitorio Carroza pour la partie italienne, et Gordow Riske pour la partie allemande. Signé en présence du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Saïd Barkat, et des représentants diplomatiques des deux pays européens partenaires, cet accord porte sur la mise en œuvre avec ces deux groupes d'un partenariat industriel destiné au développement de nouvelles gammes de tracteurs, moteurs et moissonneuses-batteuses avec les entreprises des Complexe machines tracteurs (CMT) de Constantine et Complexe machines agricoles (CMA) de Sidi Bel Abbès (CMA). Une prise de participation du groupe italien SAMA DEUTZ-FAHR est également prévue dans le capital social des entreprises CMT et CMA, a-t-on appris auprès des parties signataires de l'accord. APS E C O L O G I E Blida croule sous les déchets Les rhinocéros menacés de disparition B Les quelques rhinocéros de Java qui vivent aujourd'hui dans un parc du sud du Vietnam sont en tout cas les derniers d'une sous-espèce qui menace de disparaître à jamais. Le 30 juin s'est achevé un programme de six ans du Fonds mondial pour la nature (WWF) destiné à développer le parc national de Cat Tien, au sein duquel survit cette petite colonie de mammifères sans jamais ou presque se montrer aux humains. Ces rhinocéros à une corne (rhinoceros sondaicus annamiticus) sont légèrement plus petits que leurs cousins indonésiens (rhinoceros sondaicus sondaicus), qui seraient entre 40 et 60 sur l'île de Java. Après les pertes subies par l'espèce, notamment pendant la guerre entre le Vietnam et les Etats-Unis, qui s'est achevée en 1975, les scientifiques étrangers pensaient qu'ils avaient disparu. Mais leur existence a été découverte il y a un peu plus de quinze ans. Aujourd'hui, la WWF lance un cri d'alarme pour sauver l'espèce. Faute d'espace suffisant, face aux paysans qui grignotent leur espace vital, les rhinocéros de Cat Tien ne se reproduisent pas. AFP. Le barrage de Djorf Ettorba, une zone à classer Le site du barrage de Djorf Ettorba, situé à 80 km au sud-ouest de la ville de Béchar, mérite un classement en tant que zone humide nationale, dans la perspective de sa protection, a-t-on indiqué à la Direction locale de l'environnement. Selon une étude effectuée par la direction, ce site s'étend sur une superficie de 21 500 km2, dont 94 km2 constituant son lac sont alimentés par les crues de l'oued Guir domptées grâce au barrage qui a une contenance de 365 millions de mètres cubes. Plus de 4 000 ha de diverses espèces végétales, notamment des arbres de tamarix ont été recensés. On y trouve également 43 espèces d'oiseaux de différentes tailles et des animaux rares dont le chacal doré et le fennec, outre les mammifères marins, tels la tortue aquatique et d'autres espèces de poissons d'eau douce. Pour l'inspection de l'environnement, le site par sa situation géographique qui fait de lui une importante zone de transit et de repos pour l'avifaune migratrice, empruntant la côte ouest de l'Afrique par le détroit de Gibraltar, doit être répertorié dans la liste des zones humides nationales pour sa protection et sa valorisation. De nombreuses associations activant dans le domaine de la protection de l'environnement ont émis le vœu pour que cette zone soit effectivement classée par les instances nationales concernées du fait qu'elle est unique dans toutes les régions du sud du pays. APS Ecrivez-nous Le Matin de l’écologie Maison de la presse Tahar-Djaout 1, rue Bachir-Attar, Place du 1er Mai, Alger 16000 Fax : (213 021) 67 06 83 e-mail : [email protected] lida, pourtant désignée par le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement et la firme allemande GTZ villepilote pour la gestion des déchets, connaît de nombreux problèmes. Paradoxalement, son problème essentiel en matière d’environnement n’est autre que le domaine de la gestion des déchets solides, selon le rapport de la Direction de l’environnement. L’urbanisation accélérée et mal contrôlée ainsi qu’un exode rural effréné ont eu pour conséquences, selon ce même rapport, l’accroissement des déchets, notamment les ordures ménagères, les déchets industriels, hospitaliers etc, ainsi que la prolifération des décharges sauvages. Les déchets dans la wilaya de Blida, note le rapport, sont éliminés par le moyen le plus classique, à savoir la mise en décharge. Il existe dans la wilaya de Blida 23 décharges sauvages communales, dont l’exploitation actuelle, estil souligné dans le rapport, n’obéit à aucune règle d’hygiène et de protection de l’environnement. L’absence d’infrastructures de valorisation et de récupération des déchets a conduit à la prolifération de décharges sauvages à travers tout le territoire de la wilaya. La seule unité de compostage, située dans la commune de Beni-Méred, présente un grand problème, en l’occurrence l’accumulation des déchets non compostables stockés au niveau de l’unité et qui doivent impérativement être mis en décharge. La wilaya de Blida a de nos jours énormément perdu de sa superbe, offrant au visiteur des spectacles désolants et déplorables, plus particulièrement au niveau des grandes concentrations urbaines qui génèrent des quantités de résidus, selon le constat de la Direction de l’environnement. Cette dernière relève l’absence de structures spécialisées dans l’assainissement et l’élimination des déchets. En matière de collecte, de récupération et de valorisation des déchets, la Direction de l’environnement fait état de l’insuffisance de moyens dont disposent les communes qui ne couvrent que 60 % de la masse Moh>Le Matin Echo…logie des déchets. En l’absence de système de collecte organisée des matières valorisables, le tri se fait sur les sites des décharges à des fins commerciales par les chiffonniers et les ferrailleurs. Selon le diagnostic établi par la Direction de l’environnement en matière de gestion des déchets solides, il existe dans la wilaya de Blida plusieurs types de pollution et d’atteinte à l’environnement. Il s’agit de la pollution des eaux superficielles et souterraines, la pollution de l’air, la dégradation de l’hygiène publique et du paysage et leur impact sur la santé publique. Pour améliorer la situation en matière de gestion de déchets solides, la Direction de l’environnement de la wilaya a mis en place une stratégie qui s’articule autour de plusieurs axes. Il s’agit de l’aménagement de sites pour les déchets de gravats, la prospection des sites pour les déchets solides urbains, le recours à l’investissement privé pour la prise en charge des déchets à travers la wilaya, l’éradication des décharges incontrôlées sur les lits d’oueds et les terres agricoles et le renforcement des capacités d’intervention des services communaux pour améliorer les conditions de col- lecte et d’évacuation des déchets ménagers. Parmi les autres mesures préconisées, figurent également la création d’un centre d’incinération pour l’élimination des déchets, la valorisation des déchets valorisables tels que le plastique, le papier, le bois, le fer et le verre pour leur recyclage, le développement du tri sélectif à la source ainsi que l’élaboration d’un programme d’information et de sensibilisation pour associer la population à la préservation de l’environnement. En ce qui concerne la gestion des déchets industriels, le rapport fait état du développement du secteur de l’industrie dans la wilaya qui s’est opéré dans des conditions qui n’ont pas permis la prise en charge du volet relatif à la protection de l’environnement. Ces questions ne constituaient pas une préoccupation majeure face aux priorités légitimes du moment, à savoir la création de l’emploi et la valorisation des ressources naturelles. Ce rythme accéléré du développement industriel n’a pas tardé à faire apparaître des atteintes à l’environnement et à l’hygiène en général. Cette situation est due en grande partie à l’absence d’étude d’impact sur l’environnement. R. E. L'environnement vu par le théâtre L « 'être humain ne vit pas que de pain, il vit aussi de poésie. » L'Association de la femme pour le développement durable lance une initiative et se sert du théâtre en vue de sensibiliser la population de Khenchela à l'importance de la récupération et du recyclage des déchets. Plus fondamentalement, elle introduit le théâtre au cœur du développement durable pour répondre à un besoin de résistance artistique. Le langage utilisé au théâtre surfe entre l'analogie et la métaphore et tente de traduire les émotions et les sentiments. Mais quels liens peuvent nous faire entre le théâtre et l'environnement ? En réalité, il y en a beaucoup ! Le fait est qu’aujourd’hui encore, le théâtre sert d'instrument pour aborder les choses qui touchent notre vie et tout ce qui, d'une manière ou d'une autre, participe au maintien de celle-ci et au bien-être de la planète. La wilaya de Khenchela est considérée comme une wilaya avec des dimensions infinies, révèle une biodiversité qui, dans un même temps, nous enchante et nous effraie. De plus, la société est composée de cultures très variées. Cela est dû à plusieurs raisons mais résulte principalement, et de manière durable, des origines historiques de l'appropriation du territoire par les populations qui ont investi le pays au fil du temps. Concernant l'environnement, c'est justement sur le comportement que le théâtre peut agir ; il devient alors un instrument pour l'éducation de la population. Une troupe de l'association susdite monte des spectacles et les lie avec la question de la gestion des déchets et des matériaux recyclables. Le tout dans un langage populaire à la portée du simple citoyen. Comme l'apprentissage conduit souvent à des changements de comportements, on peut remarquer que la population aborde l'environnement différemment. Quand nous pensons au théâtre et à l'environnement, nous soulevons automatiquement des questions d'ordre social, parfois nous avons la sensation d'être un cobra qui est en train de manger sa propre queue. Nous sommes un peuple qui, au quotidien, commet des erreurs les plus élémentaires. Nous ne citerons à titre d’exemple que des faits courants comme le vendeur qui laisse des déchets au milieu de la rue ou encore le groupe de touristes qui salit les sources et les lits des rivières par un week-end de loisirs. Ce sont là autant de petits actes qui font malheureusement partie des gestes à bannir de notre comportement quotidien. L'importance d'une éthique sociale et environnementale est encore très peu comprise chez l'homme de la rue, et ce, malgré le fait que nous nous trouvons à l'ère de l'information rapide et globalisée. En réalité si le théâtre n'a pas la capacité du nombre de personnes aussi important que la télévision, il permet toutefois d'atteindre le spectateur en profondeur et avec qualité, il provoque une émotion et une réflexion à envier aux chaînes de grande audience. En fait, je crois que les actes les plus efficaces et les plus porteurs sont ceux de proximité. Dans ce sens le théâtre, surtout avec les jeunes, peut avoir deux conséquences sociales. Faire la promotion de l'individu comme agent transformateur à partir de l'art et permettre à l'acteur d'agir positivement sur l'environnement. Saliha Zerdoum LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004 15 O2@@@@@@@6?26K ? W2@@@@@@@@@@@@@@6X ? ?W&@@@@@@@@@@@@@@@@1 ? W&@@@@@@@@@@@@@@@@@@L? ? ?W&@@@@@@@@@@@@@@@@@@@)X ? ?7@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@1 ? J@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@5 ? 7@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@(Y ? @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ ? ?J@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@1? ? ?7@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@? ? ?@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@L ? ?@0?'@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@)X? ? 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expliqué. Il faut bien que cela aille un peu moins bien. » « Oui, je suis moins performant, a-t-il reconnu, parce que je n'arrive plus à réaliser autant d'allersretours que je pouvais le faire par le passé. » « Il y a eu des moments forts, il y a eu des hymnes incroyables, il y a eu des émotions fantastiques, le public. C'est ça la vraie émotion, c'est le match, le dépassement de soi, toutes ces choses qui font qu'en bleu la vie est vraiment rose. » Marcel Desailly va maintenant pouvoir se consacrer à son club de Chelsea (1re div. anglaise), avec qui il est sous contrat jusqu'en 2005. Queiroz tacle Beckham Carlos Queiroz, l'ancien entraîneur de David Beckham au Real Madrid, a réagi aux propos du capitaine anglais qui mettait sa méforme lors de l'Euro sur le compte de la mauvaise préparation du club madrilène. « Je ne suis pas surpris des propos de Beckham puisqu'il se cherche toujours des excuses », a déclaré l'ancien adjoint de Ferguson à Manchester. « Lors des trois dernières semaines de la saison, Figo a joué tous les matches. Pas Beckham. Et qui est en finale de l'Euro ? Figo n'est pas parti skier pendant que l'équipe était toujours en course en Ligue des Champions. La différence est là. » L'intéressé appréciera… M. Merk était le dentiste d'Otto Rehhagel Divulguée dans la presse portugaise, l'information est de taille à quelques heures de la finale de l'Euro 2004 entre le Portugal et la Grèce d'Otto Rehhagel. M. Merk, dentiste de formation, a pris soin pendant des années des dents de la famille Rehhagel. « Il est très rigoureux et m'a déjà expulsé une fois du banc lors d'un match de Bundesliga », s'est défendu le sélectionneur de la Grèce devant les premières insinuations d'impartialité de la presse portugaise. 22 LE MAT N N PORTS Santini estime que l'échec français a été « collectif » L' ancien sélectionneur de l'équipe de France de football Jacques Santini a estimé dimanche que l'échec de l'Euro-2004 était « collectif », lors de l'émission Téléfoot sur TF1, assumant néanmoins sa « part de responsabilité ». « Lorsqu'on parle de sport collectif, il y a un échec à partager », a indiqué Jacques Santini, qui s'exprimait publiquement pour la première fois depuis son retour en France. « J'assume une partie par rapport à des choix et des principes de jeu, mais il y a aussi, dans le contexte, certains éléments qui font penser que c'est également un échec collectif, non pas seulement des joueurs et du staff, mais encore, peut-être, de tout l'environnement du foot français », a-t-il ajouté. Jacques Santini, dont le contrat de deux ans à la tête des Bleus se terminait avec l'Euro, est notamment revenu sur le fait que la fédération ne lui avait pas proposé de prolongation de contrat avant l'Euro. « J'ai senti une grande solidarité de toutes les parties du football tant qu'on n'était pas qualifiés. Une fois la qualification acquise, on a senti qu'il y avait d'autres intérêts personnels, dans l'environnement, qui étaient plus prioritaires que le soutien aux joueurs ou au sélectionneur », a estimé celui qui est désormais entraîneur de Tottenham (1re div. anglaise). « Je pense que cela a pu jouer », a-t-il affirmé, mettant en avant son bilan positif (22 victoires, 4 nuls et seulement 2 défaites). Evoquant l'« usure physique » des joueurs, Santini a également indiqué : « La question que j'ai maintes fois posée, même à Platini, puisqu'il siège à l'UEFA et à la FIFA est : pourquoi toutes les grandes autorités du football ne DR Desailly met un terme à sa carrière internationale S réduisent-elles pas le nombre de matches ? » Mais Jacques Santini, qui avait succédé à Roger Lemerre après l'échec du Mondial-2002, est aussi revenu sur ses propres erreurs : « Involontairement, j'ai peut-être réinstallé les mêmes dans des postes de titulaires. » « On a voulu assumer le rôle de favori, mais face à des adversaires peut-être plus frais, le handicap, on ne l'a pas cerné », a-t-il poursuivi. Santini, qui ne nourrit aucun regret par rapport à sa liste des 23, a aussi mis ses joueurs face à leurs responsabilités. « Tant qu'on était dans les qualifications, tout le monde était dans la continuité par rapport aux principes de jeu collectif, a-t-il estimé. Après, au-delà de la volonté de gagner l'Euro, comment ont-ils (les joueurs) approché individuellement (l'Euro) ? Ne voulaient-ils pas trop en faire ? » « Il y avait une forme d'impatience. On s'est fait piéger parce que la confiance était peut-être trop importante », a-t-il continué, citant l'exemple, contre la Grèce, de « Tutu » (Thuram, défenseur central) qui vient déborder alors qu'on ne le lui « a jamais demandé ». « Il y a eu des entraînements très électriques », a-t-il par ailleurs raconté, évoquant un accrochage entre Thierry Henry et Robert Pires lors d'un entraînement deux jours avant FranceAngleterre. « Toutes les séances ensuite, on a essayé de contrôler », a-t-il expliqué, reconnaissant que cela avait pu nuire à l'agressivité des Bleus sur le terrain ensuite. Sur le rendement de Zidane, Santini a poursuivi: « Zidane a voulu trop en faire. Il a voulu réussir son Euro. Les joueurs du Real, comme Beckham ou Figo, n'étaient pas prêts. (Mais) Zidane a eu le rendement humain. Quand on voit sa réaction après le deuxième but croate, cela montre sa motivation. » « Il n'y a que lui qui sache s'il peut continuer », a-t-il ajouté. Concernant sa succession, Santini n'a pas voulu trancher entre les deux candidats principaux, Laurent Blanc et Jean Tigana. « Entraîneur dans un club et sélectionneur, c'est un travail tellement différent », a-t-il simplement prévenu, affirmant qu'il ferait tout pour être dans les tribunes le 4 septembre pour le premier match des qualifications au Mondial-2006 contre Israël. AFP Entra neurs Ils sont partis de gré ou de force S ix sélectionneurs ont d'ores et déjà quitté leurs fonctions, de gré ou de force, avant même la fin de l'Euro 2004 de football et d'autres, le Néerlandais Dick Advocaat par exemple, ne sont peut-être qu'en sursis. Plutôt que lier son sort à la performance de son équipe, le Français Jacques Santini avait anticipé en signant pour Tottenham (1re div. anglaise) avant le début du tournoi. Son remplaçant devrait être nommé dans une semaine. Pour lui succéder, les noms les plus souvent cités sont ceux de deux anciens internationaux, Laurent Blanc et Jean Tigana. D'autres ont tiré les conséquences de leurs mauvais résultats. C'est le cas du sélectionneur des vice-champions du monde, l'Allemand Rudi Voeller, qui a démissionné et laisse une Nationalmannschaft décapitée à deux ans du Mondial-2006 organisé en Allemagne. Sollicité pour lui succéder, l'ex-entraîneur du Bayern Munich Ottmar Hitzfeld a renoncé. Depuis, beaucoup ont été pressentis sans qu'aucun ait paru s'imposer. Des Allemands comme Lothar Matthaeus, Christoph Daum, Jupp Heynckes ou Otto 3763 und 5 u e 2004 D ck Advocaa Rehhagel. Des étrangers comme le Néerlandais Guus Hiddink ou le Français Arsène Wenger, tous deux germanophones. Le Bulgare Plamen Markov a renoncé au renouvellement de contrat qui lui était, selon lui, proposé, après les trois défaites encaissés en trois matches par la sélection bulgare. Même déception et même conséquence pour le Croate Otto Baric qui, à 71 ans, a jugé le temps venu de passer la main. Pour la relève, les noms de deux jeunes retraités célèbres circulent, ceux de Zvonimir Boban et Slaven Bilic. Autre démissionnaire, l'Espagnol Inaki Saez connaît déjà, lui, le nom de son successeur. Il a été remplacé par Luis Aragones, Rud Voe e 66 ans, qui compte pas moins de mille matches en Liga comme joueur et entraîneur. Par principe, l'Italien Giovanni Trapattoni, en fin de contrat, n'a pas remis sa démission après le piètre résultat de l'Italie, éliminée au premier tour. Son départ semblait, quoi qu'il arrive, programmé et Marcello Lippi, qui n'a pas renouvelé son bail avec la Juventus Turin, prendra officiellement les rênes de la Squadra Azzura le 16 juillet. Le Néerlandais Dick Advocaat occupe encore son fauteuil de sélectionneur, mais sa situation paraît précaire sans que l'on sache qui de lui ou de sa fédération est le plus indécis. « Il y a de très bonnes raisons pour que je G ovann T apa on continue, mais il y en a également une bonne pour que j'arrête », a-til déclaré. Une ambiguïté à l'image de la performance, ni bonne ni mauvaise, de la sélection Orange, battue en demi-finale. Dans cette valse des entraîneurs, un exemple d'évolution sereine a été donné par le duo de sélectionneurs suédois Tommy Soederberg et Lars Lagerbaeck. Le premier va désormais s'occuper des Espoirs, le second restant en place avec un nouvel adjoint, Roland Andersson. Ce dernier travaillait jusqu'alors avec son compatriote Sven Goran Ericksson, le Suédois qui, lui, reste aux manettes de l'équipe d'Angleterre. AFP S PORTS Après la défaite de l’Algérie face au Nigeria (1-0) NAHD Reprise des entraînements samedi Ryad/Le Matin Entre satisfaction et regret Lors du match Algérie-Angola à Annaba. L’ équipe nationale de football a enregistré samedi sa première défaite dans les éliminatoires jumelées de la Coupe du monde et de la CAN 2006 en s’inclinant dans les ultimes minutes par la plus petite des marges face au Nigeria, grand favori du groupe 4. Si la défaite était attendue par tous les observateurs, il n’en demeure pas moins que la manière dont s’est inclinée l’EN algérienne laisse un goût amer en ce sens que les capés de Robert Waseige ont fourni une partie honnête. En effet, les coéquipiers de Ghazi se sont battus bec et ongles dans l’espoir de revenir avec un résultat positif. Ils ont montré une nette amélioration dans l’organisation sur le terrain aussi bien en défense que dans l’entre-jeu. L’absence de plusieurs titulaires, notamment en défense avec Aribi, Beloufa, Meniri et Raho n’a pas pour autant découragé les autres à fournir une partie de premier ordre. Le gardien Mohamed Benhamou a été auteur d’une excellente rencontre, lui aussi, mettant hors de danger plusieurs occasions nettes de scorer. En revanche l’absence de Abdelmalek Cherrad en attaque s’est fait nettement ressentir dans la mesure où les Verts n’ont pas trouvé de finisseur pour concrétiser les occasions qui se sont créées. Boutabout s’est acquitté, certes, admirablement de sa tâche en mettant en difficulté à maintes reprises le gardien nigérien Enyama. Il reste que des enseignements doivent être tirés pour remédier à cette situation qui fait que l’EN n’arrive toujours pas à préserver son avantage qu’elle mène au score ou à surmonter son handicap en cas de défaite. Le système de mini-championnat auquel est soumis chaque groupe dans ces éliminatoires incite les nations engagées à assurer les matches à domicile et ramener le maximum de points de l’extérieur. Or, si l’EN avait raté l’entame de cette compétition avec un nul face à l’Angola, elle se devait de ramener des points de l’extérieur. Ce qui n’est pas le cas. Les Fennecs se retrouvent, après trois matches, dernier du groupe avec deux points seulement au compteur en compagnie du Gabon, son prochain adversaire au début du mois de septembre prochain. Le Zimbabwe, qui a concédé le nul à l’Algérie, est allé battre le Rwanda, le Nigeria qui a perdu face à l’Angola s’est racheté face à l’Algérie. Notre équipe devra s’inscrire dans cette logique pour ne pas se laisser distancer. La prochaine sortie face au Gabon constitue une belle aubaine pour les coéquipiers de Karim Ziani pour se remettre sur selle et repartir à nouveau. La sélection nationale entrera en regroupement début août qui sera ponctué par un match amical le 17 du même mois contre le Burkina Faso. Slimane M. Match amical juniors Algérie 0 – Tunisie 0 L’ équipe nationale juniors a concédé un nul (0-0) face à son homologue tunisienne, vendredi au stade du 19-Mai d’Annaba, lors d’un match amical comptant pour la préparation des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations juniors. Les Verts ont monopolisé le ballon, dominant leurs vis-à-vis, mais sans résultat. De nombreuses occa- sions leur ont été offertes, mais ils ont buté sur une défense tunisienne bien organisée. Les Tunisiens ont eu aussi leur lot d’occasions qui ont sérieusement inquiété le gardien Zemamouche, impérial par ailleurs. En dépit de ce nul, le staff technique national a pu voir à l’œuvre quelques éléments et se faire une idée, notamment sur Haoues, Bouaza et le portier de l’équipe de Soustara, qui se sont admirablement illustrés lors de cette rencontre. Ce match devra servir également de test aux Fennecs pour le prochain rendez-vous officiel contre les Nigériens, dans le cadre des éliminatoires de la CAN. Avant cela, les Verts vont entrer en stage bloqué à Aïn Draham (Tunisie) et disputeront un match amical retour contre la Tunisie le 9 juillet. Amar A. B. Tournoi international féminin de tennis Les finalistes du simple gagnent le double S eize pays étaient représentés à Tlemcen où la Fédération algérienne de tennis a domicilié la première étape du circuit international féminin. Parmi eux, nous pouvons citer l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la France, les EtatsUnis, etc. Jouée au TC Mansourah, l’épreuve a vu le succès en simple de la tête de série numéro 1, la Néo-zélandaise Shelley Stephens. Celleci a parfaitement justifié son statut de favorite en ne concédant aucun set en cinq matches. Tout juste fut-elle contrainte à un tie-break en quart de finale face à la Norvégienne Karoline Borgersen. En finale, Stephens a défait la Française Joanna Akl, en 6-4 6-1. Née de mère algérienne, classée 974e mondiale, Akl a surpris son monde en parvenant en finale. Elle sera l’une des curiosités de l’étape du TC Sidi Fredj dont le tableau final débutera lundi prochain. La satisfaction algérienne est venue de Samia Medjahdi. Classée 960e, elle n’aura cédé que contre le vain- queur du tableau en 6-2-6-2. Par contre, la championne d’Algérie, Sana Bensalah, a raté sa sortie devant son propre public. La joueuse du WA Tlemcen a perdu dès le tour initial contre Joanna Akl, sur le score sévère de 6-3 6-0. Le tableau du double a permis à deux Algériennes de se mettre en valeur. Assia Halo et Samia Medjahdi ont atteint les demifinales où elles ont été battues par la Norvégienne Karoline Borgersen et l’Autrichienne Anna Maria Miller, en 5-7 7-5 6-2. Nos deux représentantes ont même obtenu une balle de match. Halo-Medjahdi, c’est peut-être la naissance d’une équipe de double. La finale est revenue à la paire franco-néozélandaise composée de Joanna Akl et Shelley Stephens. Les deux finalistes du simple se sont imposées aux vainqueurs de nos deux Algériennes, en 6-1 6-0. Suite et fin du circuit international féminin au TC Sidi Fredj du 5 au 9 juillet. Les rencontres du premier tour débuteront à 9 h. R. C. Le NA Hussein Dey a repris les entraînements samedi avec 15 joueurs seulement sous la houlette du duo BiskriHamouche. Le staff technique a consacré son travail dans cette première prise de contact à la régénération après une période de congé de plus d’un mois. Biskri, qui a été reconduit pour une autre saison, a déclaré qu’il œuvre à maintenir l’équipe parmi l’élite, surtout qu’il a le soutien du nouveau président Mohamed Kheddis, lequel prône la continuité. En revanche, la séance d’hier n’a connu que trois absences, en l’occurrence celle d’Alliche, de Yacef et de Bendebka. Au chapitre recrutement, le NAHD n’a officiellement recruté que le gardien koubéen Mohamed Oussrir, alors que les contacts avec Ali Moussa et Smaïl Khaled ne sont pas encore conclus. L’entraîneur du club tranchera cette semaine afin de dégager l’effectif qui défendra les couleurs Sang et Or cette saison. S. M. MCO Le bilan approuvé 68 membres étaient présents pour la lecture du bilan moral et financier des mois d’exercice et le sauvetage du club avec à la clé une demi-finale perdue de justesse et une sixième place synonyme d’une participation à la Coupe de la CAF. Le jeune président Meziane a trouvé toutes les difficultés pour imposer son autorité et les droits des membres de l’AG qui lui sont fidèles. Les opposants, en majorité des anciens, ont eu recours à la « désertion » des lieux sans pour autant faire flancher Meziane. Même la lecture du bilan moral par un juriste et ami a été contestée. Dans le volet financier, c’est le trou noir le club étant endetté à près de 4 milliards (impôts, salariés, hôtels, restaurants et autres loyers impayés de locaux à l’OPGI depuis plus de… trois décennies) en plus du détournement des équipements sportifs dénoncés par le président. Quant à la recette, le club a bénéficié de 18 millions de dinars alors que les dépenses sont de 26 millions. Les dettes antérieurs ont été négociées et un échéancier établi, mais cela ne résout pas le problème car la FIFA attend toujours la régularisation du joueur camerounais Marcel Keddi. Après cela les deux bilans furent approuvés par les membres de l’AG. N. Khalil CAN 2004 (féminine) Ultime stage pour la sélection algérienne La sélection algérienne féminine de football effectuera à partir du 6 juillet son ultime regroupement en prévision de son match prévu contre le Mali, le 12 juillet à Bamako, pour le compte des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations 2004. L'équipe est attendue mardi au siège de la Fédération algérienne de football (FAF). L'EN, qui a achevé vendredi son stage de Blida, reprend du service sous la houlette de l'entraîneur Azzedine Chih, qui a fait appel à vingt-trois (23) joueuses dont quatre évoluent à l'étranger: Ichou (ASBC- Ile-de-France), Laouadi (Celtic de Marseille/FR), Idoughi et Meflah (COM.Bagneux/FR). Liste des joueuses retenues Imloul, Yala (FC Béjaïa), Ibrahim (Evasion Béjaïa), Laïfa, Rahal, Delhoum Zerrouki, Djermani, Ferroukhi, Sedhane, Marek (ASEAlger Centre), Ouadah (FCB Bab El Oued), Boutchiche, Boucetta, Merdas (CF Casbah), Keddouri, Sekouane, Bouheni (Intissar Oran), Saâdou (Afak Relizane), Ichou (ASBC-Ile-deFrance), Laouadi (Celtic de Marseille/FR), Meflah et Idoughi (COM. Bagneux/FR). APS LE MATIN N° 3763 lundi 5 juillet 2004 23 L E M AT I N Pétition pour la libération de Mohamed Benchicou et Hafnaoui Ghoul Le directeur du journal algérien Le Matin, Mohamed Benchicou, a été injustement condamné à deux ans de prison, le 14 juin 2004, et à une amende de 20 millions de dinars (200 000 euros). « Transfert illégal de capitaux et infraction à la législation régissant le marché des changes » sont les prétextes fallacieux invoqués par une justice aux ordres pour arrêter Mohamed Benchicou et faire taire une voix contestataire. Arrêté en pleine audience au tribunal et mis sous mandat de dépôt exécuté immédiatement, Mohamed Benchicou est incarcéré à la prison d’El Harrach. Mohamed Benchicou paie en réalité à la fois la vigueur du ton de son journal et le contenu irrévérencieux de son livre Bouteflika : une imposture algérienne. Il nous paraît évident que la sanction prononcée par la justice est une exécution de la menace proférée par le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, qui promettait, il y a un an de cela, de « faire payer » Benchicou. Cet arbitraire n’est pas isolé. Il procède d’une politique de mise au pas d’une presse libre dont la corporation a payé sa liberté au prix : — de plus de 70 journalistes assassinés en moins de dix ans ; — de dizaines d’emprisonnements de journalistes ; — de suspensions de journaux ; — d’intimidations de toutes sortes et de harcèlements judiciaires permanents… Quelques jours avant l’emprisonnement de Mohamed Benchicou, Hafnaoui Ghoul, correspondant d’El Djazaïr News à Djelfa (Sud algérien), représentant de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme, a été arrêté et emprisonné pour avoir exercé son métier d’informer sur les abus des autorités régionales. De nombreuses autres arrestations de journalistes sont malheureusement à prévoir dans les jours à venir. La répression de la liberté de la presse n’est pas nouvelle. Elle reprend de plus belle depuis la récente réélection d’Abdelaziz Bouteflika à la Présidence de la République. Nous, femmes et hommes attachés à la liberté de la presse et d’expression, dénonçons ces arrestations. Nous appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces valeurs à se mobiliser pour la libération des journalistes injustement emprisonnés et l’arrêt de toute pression et répression à l’encontre de la presse. Nous nous constituons en « Comité pour la liberté de la presse en Algérie » et appelons toutes les associations, les partis, les ONG et les citoyens des deux côtés de la Méditerranée, et au-delà, à nous rejoindre dans notre action. Pétition à adresser à : [email protected] Fax : 01.46.04.46.94 • [email protected] Fax : 01.48.91.74.47 • E-mail : [email protected] Boudjellaba Mohamed (chef de projet, Rhône, France), Djarane Ali (enseignant, Tizi Ouzou), Gouaïch Abdelkader (docteur en informatique, université de Montpellier), Bouchenna Ferhat (enseignant en informatique), Mohamed Bouhdjeur (étudiant université de Nantes), M. Boudjema (ingénieur), N. Boudjema (enseignante), Rabah Oudineche (UFR de biologie), Yazid Vgaith, Rachid Sekak (économiste), Anissa Mohammedi (écrivaine), Farid Daoudi (artiste), Rachid Chelouah (Ecole d'ingénieurs du canton de Vaud, Suisse), Ahmanache Djamei (cadre supérieur), Aloui Abderrahmane (médecin, Lyon, France), Alex Superviel, Hacène Iddir (compositeur), Ana Grambast (artisan), Jenny Hadjidakis (artiste peintre), Bouhamam Arezki (cadre juridique), Roselyne Rollier (enseignante, Montreuil 93), Mouloud Abdedou (Paris), Sais Hakim, Sikimi Lakhdar, Felkai Mahmoud, Saïdoun Madjid, Oumi Hakim, Allal Slimane (comité de soutien d'Aokas), Oussaïd Idir, Oussaïd Youcef, Bertrand Lavigne (agréé en architecture, retraité, France), Adhrar Assif, l'Association des étudiants algériens de France (Jussieu), Achour Linda (assistante sociale), Achour Mohand (chirurgien), Bereksi Boumedienne (médecin), Ahmed Kaoua (journaliste, Montréal), Zinou Zebar (reporter photographe, Paris), Yan Eric du parc Locmaria, Geneviève du parc Locmaria, Dahmouche Saïd (étudiant à Paris VI), Inougui Rafik (ingénieur, Paris), Cécile Silhouette (institutrice), Hamroun Ahmed, Aït-Ali Nadia, Kaced Madjid (fonctionnaire), Amirouche Nesrine (étudiante en DEA à lyon), Anne-Laure Farouault-Durand (aide-soignante), Jessika Glenda, Mehdi Khaldi (Montréal, Canada), Boussad Abbas (informaticien), Omar Mokhtari (enseignant), JeanMichel Leclair (éclairagiste), Amrani Salim, Amaini Saïd (étudiant), Amirouche Oucheriah (enseignant), Ahcène Aït Yahia (universitaire, Montréal, Canada), Arezki Boucena (retraité EDF), Mohammed Chaich (journaliste, Londres), Akram Shaaban (journaliste, Londres), Karem Mahmoud (journaliste, Londres), Nahed Abuzeïd (journaliste, Londres), Jamal Lattif (journaliste, Londres), Abdo Torgoman (journaliste, Londres), Ali Refaea (journaliste, Londres), Bassam Andari (journaliste, Londres), Fella Guignoune (financière), Sarah Farhi (attachée de recherche, Belgique), Chermak Ouali (anesthésiste), Kaci Salah (cadre mairie), Ounas Kamel (hôtelier), Bénissad Fatma (étudiante), Salah Kaci Rachid, Marcel Tanckowitch (hôtelier), Kaci Medane (hôtelier), Malik Zeroual, Morteau Bertrand (étudiant), Ana Melouah (écrivain), Sofiane Aliane (étudiant), Fabienne Renault (citoyenne, France), Tim Gopsill (rédacteur du journal mensuel The Journalist), Jeremy Dear (secrétaire général du syndicat des journalistes britanniques), Joël Deharte, Anne Abbès (professeur, Paris), Erinn Michaele, Gabrielle Gorse (étudiante), Brahmi Louisa (sociologue, Alger), Messaoudène Lounis (retraité), Naïm Sidhoum (architecte), Limani Tarek, Nathalie Piloni, Seridi Bilal (étudiant, Strasbourg, France), Idir Kaddour (ingénieur, Canada), Sigaud Ludovic (photographe), Quaintenne Dominique, Pecquet Muriel, Avril Christian, Nishimata Julien, Avril Nadia, Balland Claude, Boucry Hugues, Chaouchi Marie Christine, Inoughi Rafik (ingénieur, Paris), Colette Grange, Liliane Bribet (responsable logistique), Saliha Haouam (ingénieur, Lyon, France), Daniel Grosjean, le Mouvement de la paix 49 (Maine-etLoire), Michel Verger (président Mvtpaix 49), Olivier Besancenot (Ligue communiste révolutionnaire et ancien candidat à l'élection présidentielle française de 2002), Alain Krivine (Ligue communiste révolutionnaire, ancien député européen), Roseline Vachetta (Ligue communiste révolutionnaire, ancienne députée au Parlement européen), Christian Picquet (Ligue communiste révolutionnaire), Daniel Bensaïd (universitaire, auteur de nombreux livres et essais de philosophie), Halima Boumediène, députée Vert (France), Pierre Barbancey (grand reporter à l'Humanité), Bernard Duraud (grand reporter à l'Humanité), Jean Roy (journaliste à l'Humanité, fondateur de l'Union des journalistes critiques de cinéma), le collectif des journalistes et personnel administratif de l'Humanité et de l'Humanité-Hebdo, Benabbes Kamel (MDS), Shéhérazade Hadid (ancienne journaliste au Matin, Paris), Ramdane Oudni (ingénieur en bâtiment, Nord de la France - sympathisant du MAK), Kahina Aouli (ingénieur), Mébarek Mouzaoui (architecte), Chabi Hamou, Youcef Maâllemi (journaliste à Ouest Tribune), M. Guendouz, Ferhaoui Louafi Nour el Yakine, Soleïman Adel Guémar (poète, Pays de Galles, Grande-Bretagne), Yahia Hadji, Kader Talbi (financier), Richie Slimani (informaticien, New York, USA), Slimani Idir, Baglietto Maurice (retraité, ancien moudjahid), Yvette Maillot (sur d'Henry Maillot), Mourad Bourboune (journaliste-écrivain), Polyrazlar Elçin (journaliste à Cumhuriet, Turquie), Magdy Youssef (Nil News), Enrico Bricio (président de l'Association des professionnels de l'information), Lila Haddad (NTV et Européenne de Bruxelles), Saouli Hacina (conseillère pédagogique), Latifa Gadouche (juriste), Zeghiche Hayet (journaliste), Hafiane Badra, Bensadda Mohamed Tahar (enseignant et journaliste), Allouache Lila (journaliste), Stephanie Bork (Fédération internationale des journalistes), Naouel Berrouiquet (journaliste free lance), Bachachi (reporter photographe), B. A. Mansour (Gans, Belgique), Ouchefoun Aïcha (ingénieur en chimie), Alili Fazia (ingénieur en chimie), Guermour Siham (ingénieur biologiste), Omar Didaoui (juriste associatif), Roza Didaoui, Méhéna Didaoui, Boualem Tair (commerçant), claude Roda-Daniel, Salim (Guelma), Hakim Abdelkafi (ingénieur en informatique), Deramchi Sihem (étudiante USTHB), Deramchi Nabila Amel, Oudjane Sid-Ali, Amar Haddag (étudiant à Paris), Dominique Houyoux (professeur, Belgique), Fouad Debbah (technicien, Montréal), Ahmed Benyoucef (artisan, Canada), Anouar Nourdine Errida (secrétaire général de l'Association de défense des droits de l'Homme au Maroc ASDHOM), Evelyne Doubrère, Ahmed Bouchaala (cinéaste), Slimani Samir (informaticien, Montréal), Safi Sabrina (monteuse vidéo), Slimani Zahia (informaticienne, Montréal), Mansour Marouf (RoyaumeUni), Belaïd Boumaza (formateur professionnel adultes), Limani Kahina, Abdelaziz Yessad (journaliste-écrivain), Mohamed Taghelit (universitaire), Barache Messaoud (retraité), Chérif Aït Ahmed (militant de la Ligue algérienne pour le défense des droits de l'Homme, élu FFS à l'APC de Tizi Ouzou), Jean Brafman (conseiller régional d'Ile-deFrance), Ali Oudjana (journaliste, ancien présentateur du JT à l'ENTV), Farid Ammar Khodja (universitaire), Messaoud Barache (retraité, Tazmalt), Lyes Haddag (étudiant, Paris), Nourredine Taouch (ingénieur, militant MDS Europe), Aliouchouche Ahcène (ingénieur, Clamart 92), Hacène Ballah, Pedro Da Nobrega (cadre administratif, militant associatif, Nice), Klari Karim (artisan), Djamel Kouriche (Djezzy), Saâdi Salim (coiffeur), Hakimi Hacène (coiffeur), Kouriche Kamal (agriculteur), Lamri Ahcene (ingénieur, Bruxelles), Francis Wurtz (député européen communiste), Nora Chaal (assistante parlementaire, Parlement européen), Khedija Bourcart (maire adjointe de Paris, Vert), Nasreddine Guenifi (cinéaste), Hamid Bousmah (cinéaste), Malek Bensmaïl (cinéaste), Debouche Soraya (Montréal), Amara Chédri (France), Youcef Nabila (enseignante, France), Lamriben Hocine, Younes Benkirane (informaticien, France), Halima Gouaten (Alger), Dr Hakim Cherif (économiste, observateur à l'OMC, Genève), Abdela Saci (chercheur, USA), Aït Ali Cid (citoyen), Aït Ali Malika (citoyenne), Fadéla Abdelmoumen, Tahar Hani (communication à Médecins sans frontières), Mohand Yazid Saïdi (Institut de recherche en informatique), Boubekeur Boussaïd, Ahmed Bourbaine (ingénieur, Allemagne), Aliouchouche Ahcène (ingénieur, France), Ioualalène Aziz (France), Dr N. Sadek (pharmaco-toxicologie, hôpital de Pontoise, France), Bessaa Lounis (conseiller culturel, Montréal), Anouar Noureddine Erida (Association de défense des droits de l'Homme, Maroc), Ahmed Atrouche (Montréal), Krim Abdelouhab (Montréal), Aziz Djender, Rachid Nacib (artiste-peintre, Paris), Medouri Yazid (Paris), Michelle Bouzin (Parti socialiste de Normandie, France), Makhloufi Mabrouk (gestionnaire des stocks, El Kseur), Benkhalouf Nabil, Mouzaïa Mohand Saïd (comptable, Amizour), Hannachi Mouh Ali, Kheloui Mouh Ali, Mekchiche Karim, Dr Mehdi Azwaw (chercheur, Allemagne), Abdi Idir (syndicaliste, université de Sétif), Bekbir Taklit (femme au foyer, Sétif), Abdi Yamina (étudiante, Sétif), Sétif), Abdi Kahina (lycéenne, Sétif), Abdi Mohand (lycéen, Sétif), Belkbir Razik (fontionnaire), Ramdane Mostefaoui (enseignant-chercheur), Abkouk Hocine (ingénieur, Canada), Lyes Kadem (docteur ingénieur), Djilali Boudiaf, Mokrane Ourad (coordinateur au sein de l'Organisation internationale pour un développement global, Suède), Yasemin Bousadia, Julia Blagny, Nabila Kéramane (porte-parole des Verts Ile-deFrance), Yassine Dakiche (Responsable Qualité Montréal, Canada), la famille Boualma (France), El Mostafa Ramsi, Président du comité MRC (Mouvement républicain et citoyen) de Saint-Denis, Karima Ferhaoui, Hamici Toufik (infirmier, Montpellier), Florence Coursat, Jean-Pierre Brax, Jean Périmony, Marie-Cécile Renauld, Marie Astrid Périmony, Alexia Périmony, Valentine Périmony, Léa Wiazemsky, Olivier Lanbelet, Catherine Etchebarne, Elsa Velasquo, Jean Etchebarne, Albour Casterman, Stéphane Leguay, David Henbrecht, Houl Raynaldo, Costella Aline, Gaël Albespy, Auteuil Aurore, Bath’m’wom Arnaud, Klockewbrng Dimitri, Fevrier Thomas, Reygner Aurélie, Zaghedoud Thomas, Thiebault Benoit, Gaget Caroline, Folliot Françoise, Croizer Charlotte, Denmat Aurélie, Toma Robinot, Lussot Gwennina, Perez Paco, Saldanha Johanna, Inès de Broissia, Onliette Le Corier, Durut Charles, AnneElisabeth Chepion, Hua Anaïs, Julie Pagès, Dominique Ribes, Desforges Régine (écrivain), Desforges Camille, Spengler Franck, Marie-France Wolff, Youcef Kessi 5Venissieux. France) Jérémy Rouvière (étudiant), Naïma Boughenou (doctorant en agro-écologie Toulouse), Michel Cahen (chercheur CNRS à l'IEP de Bordeaux), Islam Bessaci (membre fondateur et cordinateur de l'association la Méditerrannée), Ahmed Blidia (économiste-statisticien, Grenoble France), Kader Ouamara, Aït Ali Malika, Aït Ali Cid, Marzouk Hachemi (étudiant de psychologie à Paris), Arnaud Deharte (chargé de communication, Montreuil), Amour Kahina, Hocine Djaroud (conseiller en sport et étudiant en France), Boudjema Boualem (ex-porte-parole du Comité autonome des étudiants d'El-Harrach, commercial dans un cabinet d'assurance et de courtage à Paris), Colette Grange, Mohamed Ou Ramdane Noufel (Consultant, Copenhague, Danemark), Rouane Amar (professeur d’université Nancy, France), Ighammar Kamel (artison à Adekar), Liliane Bribet (responsable logistique, Anita Rind, journaliste honoraire), Farid Hamadouche (conseiller emploi formation, Alpes Maritimes), Hélène Henry (enseignante retraitée, membre de la LDH), Jean-Pierre Bellocq (consultant, Nantes, martine Burlet), la section de Toulon de la LDH, Rafik Mammasse (Minneapolis, Minnesota USA), Bedhouche Atman (PHD mathématiques), M. Soulali Karim (étudiant ULP Strasbourg, France), Pierre Noël, Aar Aït Mouffok (Allemagne), Guernine Hamid, l’association des étudiants en théologie de l’université de Genève, Kana Youcef, Nehar Amar (président de l’association franco-berbère Savoie-Léman « Azar »), Chérif Kadi (informaticien, France), Annie Boulard, (citoyenne), Lamballe France, Hadji Yahia (cadre), Jacques Vigoureux (scénariste réalisateur, Paris 18e), Pecquet Muriel, Avril Christian, Nishimata Julien, Avril Nadia, Balland Claude, Boucry Hugues, Chaouchi Marie Christine, Metref Mustapha (chirurgien dentiste), Saïd Sougty, Marie-Claire Martinoli (médecin, Delémont, Suisse, Falcetta Albert, Farcy Hervé, Marcel Moissette, François Jacquet (Paris), Abdellah Ouali Canada), Françoise Thoumas (MRAP, Nantes), Danielle Rouleau (militante syndicale), Nabila Kéramane (porte-parole des Verts, Ile-de-France), Alima Boumédiene, Thiery (députée Vert au Parlement européen), Alain Maillard (maître de conférences, Amiens), Thiery Roche (maître de conférences, Amiens), Dominique Cochart-Coste (maître de conférences, Amiens), Ronan Balac (maître de conférences, Amiens), Kaïbi Mohand-Larbi (PES de philosophie), Abdelghani Aïssat (informaticien à Montréal, Québec), Zéhira Lebkiri (maître de conférences, Amiens), Jean-Claude Godin (anthropologue, Amiens), Zineb Tamène (avocate), Djamal Azzoug (Montréal), Dr Mohamed Mesloub (enseignant aux Etats-Unis), Saïd Aït Sellamet, Ahmed Ameur (Montréal, Canada), Nacer Moussous (fonctionnaire, Tizi Rached), Ferhaoui Louafi Nour El Yakine (Oran), Lakhdar Chérifi (avocat algérien), Mme Amrine Nachida (assistante commerciale, Toulouse), Graine Abdelatif (Monréal, Canada), Martine Hérault (Rennes), Mouloud Doufène (hôtelier), Kader Allam, Fatsah Kassimi, Kamel Belkacemi, Hocine Heriket (président de l’association Vaucluse environnement équitable), Cherif Debabèche (ex-journaliste au Matin), Douahi Omar, Samir Toumani, Moussa Medani, Zahir Serrai (président de la Ligue algérienne en Allemagne), Saïd Benyoucef, Hamid AïtMokrane, Rabah Oudinèche (certificat international d'écologie humaine), Terrad Nacer (vice-président du groupe Itran), Bellal Amara (président du groupe Itran), Khider Samia (CMDS Fouka), Bellal Belaïd (commerçant), Bellal Boualem (artisan), Terrad Khalaf (commerçant), Zerigué Achour (poète), Ikache Djamel (citoyen), Lefsih Amirouche (chômeur), Ikache Belaïd (hittiste), Ihaddaden Khalaf (citoyen), Bellal Hamza, Abbas Toufik (étudiant), Belmiloud Kamel (chanteur), Bellal Massinissa (commerçant), Amiche Amirouche (lycéen), Hamitouche Tarik (lyéen), Kammaoui Lakhdar (directeur d’école, retraité), Aâdjadj Mouloud (artisan bijoutier). LE HIC