Rapport de Mission de reconnaissance, d

Transcription

Rapport de Mission de reconnaissance, d
REPUBLIQUE DU NIGER
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COORDINATION NATIONALE DES USAGERS DES RESSOURCES NATURELLES DU
BASSIN DU NIGER (CNU/BN /N)
En collaboration du Haut Commissariat de la Vallée du Niger,
Le Ministère de l’Hydraulique et de Ressources en Eau/SFN
L’Autorité du bassin du Niger ABN
RAPPORT GENERAL
MISSION de reconnaissance, d’information et de
Sensibilisation par action/restitution du voyage d’étude
Du 16 au 19/04/20101
Membres de la Mission:
Mahamane IDRISSA
CNU/BN/N
Mme Guingarey HAOUA
CNU/BN/N
Mourtala SANI BAKO
Resp. PR/PDL_UEP_HCAVN
Ousmane HAMADOU
DASE/HCAVN
Avril 2010
Le déplacement involontaire des populations lors de la réalisation de grandes
infrastructures telles qu’un BARRAGE à l’image de celui de Kandadji suscite
nécessairement beaucoup d’inquiétudes auprès des populations.
Dans la dynamique de minimiser cette inquiétude et d’aider les populations à prendre
le maximum de précautions, la coordination régionale des usagers du Bassin du
Niger en partenariat avec l’International Institut for environnement and
Développement (IIED) a initié un programme d’échange et d’apprentissage entre
différentes structures de gestion de barrage.
Un voyage d’étude, premier du genre, va permettre aux populations des trois
barrages en instance au sein du Bassin (Foumi en Guinée, Taoussa au Mali et
Kandadji au Niger) d’échanger avec celles ayant subi un déplacement involontaire
suite à la réalisation d’un Barrage.
Pour parachever l’action (idée originale des organisateurs du voyage d’étude), la
Coordination Nationale des Usagers du Niger a obtenu de la Coopération
Allmende/GTZ, un appui suite au TDR qui lui ont été soumis pour mener une action
de sensibilisation.
Lors de celle-ci il serait question d’appuyer les délégués ayant pris part au voyage
d’étude et d’échange d’expérience, de restituer fidèlement les enseignements et les
leçons tirées.
Pour se faire l’action a été conduite en deux phases :
o Première phase : Dite de reconnaissance et d’information pour permettre de
prendre les RDV et convenir d’un calendrier adéquat ;
o La deuxième phase : celle dite de restitution proprement dite a consacrée
aux tenus des séances en deux lieux différents dans chacun des trois villages.
Le présent document qui fait office de rapport de mission est axé sur le déroulement
de la mission et les résultats obtenus
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1. Déroulement de la mission :
1.1 : Première phase :
Préalablement informé de la mission par les autorités préfectorales, le samedi 11/04/
2010 l’équipe a été reçue par le SG de la préfecture de Tillabéri. Ce dernier a reçu
les explications nécessaires sur les mobiles du déplacement et la tenue prochaine
des séances de sensibilisation/restitution dans les trois villages, Kandadji, Sanguillé
et Alssilamé.
Puis, la mission s’était rendue le même jour à Kandadji et Sanguillé et au deuxième
jour à Alssilamé.
Dans chacun des villages, l’équipe a rencontré les chefs des villages en présence
des délégués ayant pris part aux voyages d’étude et de quelques membres des
comités P_KRESMIN présent. Après avoir expliqué les objectifs de la mission, un
programme de tenue des séances de sensibilisations /restitution a été établi d’un
commun accord. (cf annexe1)
Quelques images lors de prise de RDV avec les villages de Sanguillé et Kandadji
La mission a été achevée comme convenue le 12/04/10 au soir.
LES VILLAGEOIS ONT UTILISES COMME SUPPORT POUR FAIRE LA
RESTITUTION LE RAPPORT DE LEUR VOYAGE D’ETUDE A SELINGUE. (voir
en annexe).
: La deuxième phase :
Celle de sensibilisation proprement dite de restitution des expériences acquises
lors du voyage d’étude :
Déroulement
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Le vendredi 16 avril 2010, la mission de sensibilisation et de restitution s’est
rendue dans le premier village (Kandadji) qui est la première étape.
Après la mise en place de l’équipe sur les lieux il a été procédé aux salutations
d’usages.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, une fatia a été prononcée par un marabout
désigné par le chef du village.
Un des membres de la mission a pris la parole pour présenter les membres qui la
compose, situer le contexte et définir son objectif. Ce dernier est d’encadrer la
restitution et contribuer à une large diffusion de l’expérience acquise lors du
voyage d’étude par la sensibilisation par « action » afin de favoriser une
appropriation positive des résultats du voyage et ainsi de parvenir à une
compréhension commune de la population concernée.
Ambiance lors de la restitution dans le village de Kandadji au bord du fleuve.
C’est ainsi que les deux délégués ayant pris part au voyage d’étude ont tour à
tour pris la parole pour textuellement restituer à l’assistance ce qui s’est passer à
Sélingue (au Mali) il y a de cela 30 ans :
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La méthodologie a consisté d’effectuer des visites au sein des familles selon leurs
catégories de déplacés:
o Village déplacé (celui qui a définitivement quitté son site initial pour un autre);
o Village hôte (celui qui a accueilli les immigrants et déplacés pour cause du
barrage);
o Village spontané (après la mise en eau du barrage des pêcheurs venus de
plusieurs horizons s’y installèrent pour le créer).
Cas d’un village déplacé : rencontre avec le chef du village.
Description du délégué de kandadji faisant partie du groupe de travail :
Séance d’entretien chez le chef du village de Kangarey
 L’ancien village kangary est situé au bord de la retenue d’eau à 7km du fleuve
Sankarani sur lequel est construit le village de Sélingué, à été déplacé en
1980 .
 Nombre de familles déplacées ; 44
 Indemnisation des cases en pailles de l’ancien village, non réaliser
 Construction des cases du nouveau village :
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 L’Etat a fournit, la pailles, les bambou, l’argile, l’eau, les portes et fenêtres en
bois.
 Les déplacés, ont construits eux-mêmes leurs cases, sans aucunes
indemnisation financières.
 L’indemnisation des récoltes : la réinstallation à été effectuée, après la
moisson de l’année en coure.
 Les déplacés ont reçus des produits alimentaires PAM durant trois années à
raison de ;
 22 SACS DE MAIS en poudre pour une famille de vingt personnes déplacées,
pendant le 1er mois
 18 sacs de mais en poudre le 2ème mois
 trois sacs de mais paddy, le 3ème mois
 Les nouveaux champs de culture ;
 Il a été réaliser un périmètre irrigué de 1200Hect. Pour les déplacés.
 UN hectare aménagé à été offert à chaque famille.
 L’ODRS office de développement rurale de Sélingué à fournit 75klio de riz
paddy comme semences par hectare.
 Ils font deux récoltes de riz par An.
 Les parcelles d’habitations pour la réinstallation du nouveau village n’ont pas
été indemnisées, appartenant aux autochtones.
 Le cheptel a été décimé la première année de réinstallation à cause du Lac.
 Actuellement le cheptel est renouvelé grâce aux concours de l’ODRS .
La pêche :
 Traditionnellement pratiquée avant la construction du Barrage a cédé la place
à la pêche professionnelle.
Parmi les délégués, la femme a aussi décrit ce que ses homologues ont vécu à
Sélingué lors de déménagement. Celles-ci n’ont dans au cas été considérés puisque
le contexte ne donnait pas d’importance aux et en plus elles n’étaient pas organisées
pour revendiquer ou faire valoir leur droit
Cet exposé de la situation réelle telle que décrite par les délégués a suscité
d’important débat surtout, que l’assistance a considéré comme si le cas se répéterait
pour le Barrage de « Kandadji ».
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Pour aplanir toute confusion et apaiser les inquiétudes des populations, un des
membres de la mission a pris la parole pour circonscrire les débats une fois de plus
et expliquer c’est effectivement pour éviter de commettre des erreurs que des
initiatives des voyages d’étude sont entreprises.
Enfin, les leçons tirées par les populations sont celles de multiplier beaucoup plus ce
genre d’initiatives en prévoyants plus de participants afin de capitaliser et de s’armer
d’avantage pour mieux faire face aux opérations de déplacement futures les
concernant.
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Étape de Sangilé
Au deuxième jour de la mission, les travaux s’étaient déroulés en deux séances dans
le village de Sanguilé, comme au village précédent.
Ici aussi, Un des membres de la mission a pris la parole pour présenter les
membres de la mission, situer le contexte et définir son objectif qui est d’encadrer
la restitution et contribuer à une large diffusion de l’expérience acquise lors du
voyage d’étude par la sensibilisation par « action » afin de favoriser une
appropriation positive des résultats du voyage et ainsi de parvenir à une
compréhension commune de la population concernée.
Installation des populations un peu avant le début de la restitution
La parole fut ensuite donnée aux deux délégués ayant pris part au voyage
d’étude pour textuellement restituer à l’assistance ce qui s’est passé à Sélingue il
y a de cela 30 ans :
La méthodologie a consisté à effectuer des visites au sein des familles selon leurs
catégories de déplacés:
o Village déplacé (celui qui a définitivement quitté son site initial pour un autre);
o Village hôte (celui qui a accueilli les immigrants et déplacés pour cause du
barrage);
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o Village spontané (après la mise en eau du barrage des pêcheurs venus d’un
peu partout s’y installèrent pour le créer).
Le premier délégué a signifié à l’assemblée
Qu’avant la construction du barrage de Selingué il y a environ trente ans,
-Il n’y avait pas d’organisations socioprofessionnelles qui pouvaient constituer
des intermédiaires entre populations et autorités car c’était un régime militaire.
-Il y avait un trop élevé taux d’analphabétisme et les infrastructures scolaires
étaient quasi inexistantes et très éloignées là où elles existent.
-Il n’y avait pas de centre médical.
-Les populations habitaient des huttes.
-La production agricole suffisait juste pour nourrir les populations.
-Il n’y avait pratiquement pas de routes dans la zone.
-le cheptel était très nombreux.
-Les travaux de jardinage n’ étaient pas développes.
-Les populations ont été consultées quant au choix des sites d’accueil.
Pendant la construction du barrage les délègues ont rapporté que :
-Les populations ont enregistré beaucoup de pertes de cheptel lors du
déménagement pour rejoindre les sites d’accueil.
-Ce sont les populations elles mêmes qui ont effectuée leurs constructions avec
un apport très minime de l’État en matériaux de constructions(banco, paille,
fenêtres).
-L’État n avait pas honoré ses engagements vis-à-vis des populations quant aux
compensations pour les biens capitaux des ménages déplaces.
-Certaines populations avaient refusé le déplacement mais se sont retrouvées
contraintes à le faire.
-Les populations ont subies beaucoup de pertes de cheptel lors des
déplacements pour regagner leurs sites de réinstallation car l’État a fourni des
moyens de transport très en deçà des attentes des populations.
Les deux délègues ont rapporté à l’assemblée l’expérience des populations de
Selingué
après la construction du barrage.
-Les populations affectées ont très longtemps attendus avant d’obtenir la
fourniture d’énergie électrique.
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-L’afflux des travailleurs migrants a engendré beaucoup de pratiques néfastes
tels que le banditisme, les vols et la délinquance juvénile.
-Les populations ont aujourd’hui obtenues toutes les infrastructures sociales de
base et leurs conditions de vie se sont beaucoup trop améliorés.
-Les taux de scolarisation et d’alphabétisation se sont beaucoup accrus.
-La pêche s’est modernisée dans la zone.
-La région est désenclavée, ce qui permet à la population d’écouler ses produits
sur les marchés locaux et distants.
A la fin des différents exposés, l’assemblée a procédé à poser des questions aux
délégués, relativement aux types d’activités menées à Selingué, aux acquis
d’aujourd’hui. L’assemblée a relevé les insuffisances et les acquis des différentes
phases du barrage pour respectivement les éviter et conserver et améliorer pour
le cas de Kandadji.
A Sanguilé, l’assemblée villageoise a estimé que la mission des délégués à Selingué
au Mali est vraiment une réussite totale. La restitution a suscité un engouement a
l’endroit de l’assemblée générale. Les populations qui auparavant affichaient une
attitude de découragement et des réactions négatives quant à la réalisation du
Barrage de Kandadji ont compris par le bais de leurs délégués, leurs yeux et oreilles,
que cet ouvrage s’impose pour le bien être commun de tous. Il est incontournable
aujourd’hui. Il est l’espoir des générations montantes et futures de la zone et du pays
tout entier. C’est pourquoi les populations demandent l’accélération de toutes les
procédures qui peuvent à l’heure actuelle constituer des obstacles à sa réalisation.
o Étape de Alssilamé
Cette tribu a constitué la dernière étape de la mission de sensibilisation et
restitution des résultats du voyage d’étude des délégués à Selingué au Mali.
Comme à l’accoutumé, ordre fut donné par le chef de village pour prononcer une
Fatiha et redonner parole à la mission pour circonscrire son cadre et objectif. Le
délégué des populations de la tribu a vite pris la parole après les membres de la
mission pour faire une restitution fidèle en se servant du rapport de synthèse des
travaux à Selingué au Mali.
Le débat qui s’en suit a été très enrichissant et a permis non seulement au
délégué mais aussi aux membres de la mission de faire un tour d’horizon de
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toutes les questions en leur donnant des réponses appropriées à la satisfaction de
l’assemblée générale.
A la fin de l’assemblée générale villageoise, le délégué de la tribu de Alssilamé a
fait une sorte de plaidoyer à l’endroit de sa communauté. Celui ci déclara qu’il a
été ébahi par ce qu’il a vu de ses propres yeux, « Le barrage de Selingué, c’est
vraiment des miracles ».Il a formulé le vœux de voir sa communauté toute entière
se joindre à lui pour accepter à cœur ouvert ce bijou impressionnant qui pointe à
l’horizon que constitue le barrage de « Kandadji ».
Séance de restitution de Alsilamé
o Exposant de Alssilamé.
Celui-ci a été appuyé par un cadre du barrage de kandadji dépêche par son
administration afin de mieux traduire en tamasheq tous les propos du villageois,
pendant toute la durée de la séance de sensibilisation. Il a été pris en charge par le
barrage de kandadji.
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5. Résultats de la Restitution/Sensibilisation :
Les populations concernées à la base sont suffisamment informées et
sensibilisées, sur les opérations de déplacement futures les concernant.
Adoption d’un comportement adéquat leurs permettant de bien réussir leurs
déplacements.
Ils ont également acquis des expériences et connaissances qui leurs servirons
de guide pour faire face aux mauvaises interprétations des textes liés, aux
engagements des décideurs politiques.
Au niveau local, vis-à-vis des chefs coutumiers qui sont tant tôt corrompus
(pour non respect des contrats signé avant la mise en place du chantier.
Recommandations :
Les villageois recommandent ce qui suit :
Précautions à prendre pendant le processus de déplacement (avant, pendant et
après), la réalisation du barrage de Kandadji).
 Mettre en place des comités villageois (alphabétisés) de gestion du processus
de déplacement en tenant compte des couches vulnérables /les handicapés,
les vieillards les orphelins, veuves etc…. /.
 Respecter les termes contrats pendant le processus.
 Eviter tout comportement qui peu porter atteinte à la préservation de
l’environnement
 Suivre et contrôler les engagements de l’Etat
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 Prendre les dispositions pour sécuriser les biens et les personnes et dénoncer
tout comportement suspect, pour assurer la sécurité.
l
 Organiser plusieurs séances de sensibilisation régulièrement dans les villages
concernés, pour que les villageois n’oublient pas certains détails en leur
faveur.
 Créer un cadre ou la société civile et les villageois seront en contact
permanent pour avoir des informations afin de prendre certaines précaution
pour les appuyer en conseils et renforcement de capacité lié au déplacement.
Recommandation spéciale du chef du village de Sanguilé :
 Organiser des voyages d’études avec

les chefs des quartiers,
 Les responsables des organisations féminines,
 Les responsables des organisations des agriculteurs,
 Les responsables des organisations des éleveurs,
 Et pécheurs
 les chefs des villages,

les enseignants autochtones des villages et qui travaillent présentement dans
les villages qui sont appelés à être déplacés.
Les raisons de cette recommandation du chef de village de Sanguilé :
Pour les chefs des quartiers et les chefs des villages,
Ils vont rencontrer leurs homologues qui ont subis le même sort pour avoir des
informations afin de mieux se comporter vis-à-vis de leurs populations et bien
défendre l’intérêt de tous .
Pour les organisations féminines c’est de constater l’amélioration des
conditions de vie de la femme déplacées.
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Pour le monde rural il s’agit par cette approche d’aller constater le mode de
l’indemnisation en ce qui les concerne.
Pour les enseignants qui exercent dans les villages il s’git pour eux de
capitaliser des expériences pour éduquer les élèves en classe sur le barrage
et ses intérêts car il faut préserver la génération future (l’héritage des terres et
autres acquis dus à la réalisation du Barrage.
REMARQUE :
Au cas où cette recommandation de voyage d’études serait prise en compte,
un module/questionnaire sera conçu pour que ces participants aient un
support qui leur facilitera le dialogue entre eux et les prochaines populations
qui vont les recevoir.
Une formation d’une journée également serait prévue pour qu’ils
puissent mieux s’appropriés des documents à utiliser.
Noter bien : les membres de la société civile (CNU) qui ont accompagné
et encadrer les villageois à effectuer ce voyage d’étude dont l’initiateur
de cette restitution sera disponible à monter unTDR à cet effet.
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CONCLUSION :
Il est a noter que cette action de restitution s’est bien déroulée du début
à la phase proprement dite, aucun problème majeur n’a freiner cette
initiative.
Les autorités coutumières des trois villages ont bien reçus cette action
de restitution /sensibilisation et ont souhaité de multiplier ses genres
d’activités tout en projetant des films documentaires sur les barrages et
ses avantages pour les questions des déplacements des villages, (après
les séances de sensibilisation)
Dans le rapport du voyage d’étude de sélingué il a été recommandé ce
qui suit :
CNU et populations
 Contribuer à l'adhésion des populations au processus lies au
déplacement
 Restituer les résultats de la visite aux populations affectées par les
futurs barrages
 Contribuer à la sensibilisation, l’information et la communication
avec les populations affectées par le barrage
 Mobiliser les principaux acteurs
Et enfin identifier les partenaires qui vont soutenir cette prochaine
organisation de voyage d’études qui comporte plus de participants (une
vingtaine).
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PROGRAMME /CALENDRIER DES SEANCES DE SENSIBILISATION :
RESTITUTION DU VOYAGE D’ETUDE.
DATES
VENDREDI
23/04/10
SAMEDI
24/04/10
VILLAGES
KANDADJI
SANDUILE
LIEUX
DEVANTURE
GRDM0SQUEE
COURE CHEF
DU VILLAGE
DEVANTURE
CHEF DU
VILLAGE
COURE
ECOLE
PRIMAIRE
MOMENT/
HEURES
MATINEE
SOIREE
MATINNEE
ALSILAME
DEVANTURE
CASE DE
SANTE
EN COMMUN
ACCORD AVEC
LES CHEFS DES
VILLGES ET
LES COMITES
VILLAGEOIS
SOIREE
MATINEE
DIMANCHE
25/04/10
OBSERVATIONS
SOIREE
VU
L’OCCUPATION
QUOTIDIENNE
DES
VILLAGEOIS ,
ILS VONT
CHERCHER
L’EAU A 18 KM.
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ANNEXE1
RAPPORT DU VOYAGE D’ETUDE
ANNEXE 3 : Résultats du Travail en groupe sur la suite de processus par
site de barrage
Fomi
1. Au niveau national (CNU, Pop, Etat)
a. Mobilisation des principaux acteurs CNU)
b. Soutenir le programme de CNU (Pop)
c. Mobilier des ressources financiers en payants les contributions annuelles a
l’ABN et en finançant les activités de la CNU (Etat)
2. Au niveau régional
a. Amplifier les voyages d'études et de formation (CRU)
b. Soutenir le programme (Pop)
c. Mobilier des ressources financiers et information des CNUs (Etat)
3. Niveau des PTF
a. Accélérer et poursuivre les études
b. Informer et former les populations
c. Mobiliser les ressources a temps
d. Prévoir dans les budgets des études les lignes échanges et formation
4. Durée du processus – 100 ans
Kandadji
1. Niveau national CNU Enclencher le processus d’IEC au prés de la société civile
locale (ONG, association et groupements)
2. Population : adhérer au processus et informer progressivement le CNU sur
l’évolution des programmes
3. CRU : multiplier les initiatives des voyages d’études auprès des barrages de la
sous région
4. PTF : apporter l’assistance technique et financière pour les activités des voayges
d’étude et de formation et inscrire dans les programmes et projets les lignes
budgétaires adéquates
5. Durée du processus : jusqu’à la finition de la construction du barrage et le suivi
des aménagements 10 ans
Taoussa
1. Niveau national : restitution à la population à déplacer et autres villages environnants ;
Sensibilisation information communication sur la réalisation des barrages en générales
en en particulier le barrage de Taoussa
2. Coordination nationale des usagers du Mali : appuyer les populations affecter par le
barrage de Taoussa a mieux comprendre leur rôles et responsabilités (formation des
populations ; organisation d’autres voayges d’études dans ‘d’autres pays)
3. Etat : RAS voir programme de l’Etat
4. Régional :
a. rechercher des partenaires pour appuyer les populations affectées par les trois
barrages
b. assurer la coordination concernant les populations à déplacer sur les nouveaux
barrages (et termes de mobilisation sociale)
5. PTF
a. Appuyer techniquement et financièrement l’élaboration et la mise en œuvre de
s programmes de déplacement des populations Fomi, Kandadji, Taoussa
6. Durée 20 ans par phase de 5 années chacune
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Conseils du Groupe 3 : Les responsables des villages (extrait du rapport de
sélingué).
TOUT LE LONG DU PROCESSUS LES CHEFS DE VILLAGE ET LES
L’ETAT, LES COLLECTIVITES, LES PTF
POPULATIONS
 Suivre et contrôler les engagements de l’Etat
AVANT
LES CHEFS DE VILLAGE ET LES
L’ETAT, LES COLLECTIVITES, LES PTF
POPULATIONS
 Se promener avertir les villages à
 Accepter le barrage (autrement dit accepter le
déplacer
déplacement)
 Parler avec les chefs des villages
 Se promener avertir les villages à déplacer
d’accueil afin de voir s’ils sont d’accord
 Mettre en place un comité de gestion du
 Définir les rôles et responsabilités de
processus de réinstallation dans chaque village
chaque partie (villageois déplacés,
(la forme du comité à déterminer selon
villageois d’accueil, les étrangers, l’Etat,
l’organisation locale)
les collectivités, les PTF…)
 Définir les rôles et responsabilités de chaque
 Ecrire les accords
partie (villageois déplacés, villageois d’accueil,
 Information et sensibilisation des
les étrangers, l’Etat, les collectivités, les
populations
PTF…)
 Faire un choix solidaire du lieu d’implantation
 Ecrire les accords
 Recenser les populations et tous leurs biens
(personne ne doit cacher le nom de quelqu’un
sinon après il y aura des regrets)
PENDANT
LES CHEFS DE VILLAGE ET LES
L’ETAT, LES COLLECTIVITES, LES PTF
POPULATIONS
 Faire le lotissement des nouveaux
 Faire des papiers pour les lieux d’habitation
villages avec VRD et équipements
 Faire travailler les jeunes des villages affectés,
 Indemnisation des populations
par la construction du barrage
 Fournir de moyens de transport pour le
 S’organiser en coopérative ou association (y
déménagement
compris les femmes) afin de tirer le maximum
 Construction des habitations
de bénéfices des travaux de construction du
 Faire des papiers pour les lieux
barrage
d’habitation
 Définir les zones de pâturage (pour ne pas
 Faire travailler les jeunes des villages
perdre tout le bétail)
affectés, dans la construction du barrage
 Surveiller les biens pendant le déménagement
 Définir les zones de pâturage (pour ne
 Les villages déplacés restent avec leur Chef de
pas perdre tout le bétail)
Village
APRES
L’ETAT, LES COLLECTIVITES, LES PTF
LES CHEFS DE VILLAGE ET LES
POPULATIONS
 Actualisation des recensements
 Toujours accueillir les gens qui vont
 Aménagement des périmètres irrigués
s’installer
 Fourniture des semences et intrants
 Chaque chef de village (voir ménage) a ses
règles mais ce sont les lois de l’Etat qui
s’imposent à tous
 Chaque étranger vient faire le travail qu’il
connait. Ce n’est pas un problème
 Tenir des assemblées régulières
 Actualisation des recensements
 Apres le barrage, de nouveaux bonheurs
viendront (inattendus, imprévus)
 Le village spontané fait élire un chef
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