communiqué journée du 3 avril souffrance au travail au cg 94
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communiqué journée du 3 avril souffrance au travail au cg 94
Agents des collèges du Val de Marne Page 1 Le 3 avril dernier, SUD Education et JUIN 2014 COMMUNIQUÉ JOURNÉE DU 3 AVRIL SOUFFRANCE AU TRAVAIL AU CG 94 Le 3 avril dernier, SUD Education et le SAFPT (syndicat dissident de la CGT) ont appelé à un rassemblement devant l’hôtel du département pour dénoncer la souffrance au travail pour les personnels du Conseil général du Val de Marne. 8 collèges étaient représentés, ainsi que des services (Espaces verts, crèches, Espace des Solidarités). La souffrance au travail au conseil général se présente sous plusieurs aspects : souseffectifs, absence de remplacement mais aussi maltraitance des personnels et sanctions systématique dès qu’un agent ose relever la tête. Nous avons constaté plusieurs cas d’acharnement envers des personnels et nous nous posons des questions quant au but recherché par l’employeur. A l’issue du rassemblement le conseil général nous a fait savoir « qu’aucun élu n’était disponible pour nous recevoir ». Nous avons été surpris que la souffrance au travail n’intéresse pas les élus du conseil général du Val de Marne. Des agentes du collège Lucie Aubrac qui avaient fait le déplacement depuis Champigny étaient particulièrement déçues. Lors du CHS, qui avait lieu une semaine plus tard, Liliane PIERRE (qui a refusé de nous répondre à ce propos), élue CG – Fontenay sous Bois - pour les personnels, a violemment pris à partie la représentante du SAFPT en lui hurlant : « avec vos prises de positions, ce n’est pas étonnant que les gens se tournent vers les extrêmes comme le FN. » La mauvaise foi du conseil général s’était déjà manifestée par l’intermédiaire d’un mail envoyé dans tous les collèges visant à désinformer les personnels sur la nature de la grève, insinuant faussement qu’il s’agissait d’une grève partielle et non d’une grève d’une journée, avec possibilité de grève partielle. Dans certains collèges, nos documents, pourtant envoyés nominativement et par voie postale, appelant à cette journée d’action n’ont pas été distribués aux personnels, des intendants ont fait pression sur les agents (ex. Ronsard, L’hay les Roses). Nous avions convié la presse et deux articles ont été publiés, l’un dans le Parisien édition 94 et l’autre sur 94Citoyens. C’est par leur intermédiaire que nous sont parvenues les réponses du conseil général. Elle sont largement insatisfaisantes et laissent supposer que certains syndicats, qui peuvent se sentir dénigrés à juste titre, sont plus présentables que d’autres et moins regardant sur la santé et le bien-être des personnels que SUD et le SAFPT. La souffrance au travail est une réalité au conseil général du Val de Marne. De nombreux personnels sont en souffrance (nous avons été saisis d’une cinquantaine de cas sur 915 agents des collèges). Cette souffrance est due au mode de management inspiré des idéologies les plus libérales et les plus déshumanisantes et depuis jeudi 3 avril, nous savons que les élus ne « sont pas disponibles » pour remédier. Il va sans dire que cette journée en appelle d’autres ! y Page 2 PROJET RH à destination des ATTE Le lundi 2 juin 2014, la DRH du conseil général conviait les syndicats à une réunion concernant le projet Ressources Humaines à destination des ATTE. Syndicats présents : CGT, FO, CFDT, FA-FPT (Synper-CFTC) - cinq membres de la DEC, le SAFPT n’était pas invité. Cette étude a été faite à la demande des élus du CG, Alain DESMAREST et Lilianne PIERRE. 1ère information : toujours pas de méthode précise pour évaluer le nombre d'agents par collège. Mais, quand la méthode sera décidée (surface, DP, effectifs élèves, cuisine de production ou non, vétusté, matériel, produits d'entretien, fréquence nettoyage, etc.) il ne faudra pas compter sur d'avantage de recrutement, mais sur des redéploiements. "Il y faut tenir comte du concept économique". (C'est ce qui s'est passé dans le 93, mais suite à la mobilisation des agents, par SUD Education et un rassemblement devant le CG93, il y a eu un premier recul. SUD préconise le nombre d’élèves, l’élève étant au centre du système éducatif.) Le CG a reconnu que des tensions existaient à cause des effectifs dans les collèges. Beaucoup s'estimant en sous-effectifs. Des renseignements vont être pris auprès d'autres départements (le 45 et le 59) pour apprécier leurs pratiques. (Nous verrons avec nos camarades de ces départements de quoi il en retourne.) Les personnels remplaçants : 7 titulaires et 70/80 contractuels. A notre demande, il a été rappelé que le conseil général emploie du personnel dans 101 collèges sur 104, mais n'a pas voulu préciser d'avantage. Le CG et la CGT déclarant, c'est plus compliqué que ça. Reclassement: il est possible pour les ATTE d'être reclassés en collège ou directement dans les services du conseil général. Mais le CG n'a pas de chiffre précis à nous fournir sur ce point, excepté, qu'il y a plus de demandes en crèche qu'en collège. (nous nous sommes aperçus que les personnels des crèches étaient aussi en souffrance). Certains contenus du projet RH évoquent le fait que chaque collège doit disposer du nombre d'agents nécessaires. Des groupes de travail ont été mis en place pour définir les effectifs théoriques nécessaires et un "niveau de qualité attendu". Ainsi qu'un dispositif de gestion des absences et des remplacements. Le budget sur ce poste est de 900 000 € année. Nous sommes toutefois relativement inquiets sur les syndicats d'intendants conviés (SUD n'en fait pas partie) ; en réalité un syndicat connu pour son corporatisme et qui était à l'origine de la désastreuse première directive temps de travail. Mais visiblement notre interlocuteur était agacé de cette question à laquelle il n'a pas voulu répondre, soutenu en cela par le syndicat majoritaire qui a volé à son secours. Des questions ont été posées sur le "technicien" qui évalue les besoins des collèges par F.O. Nous avons évoqué le fait que des personnels se montraient surpris par certaines de ses préconisations qui allaient parfois à l'encontre de la médecine du travail. Documents remis : On notera que les ATTE sont moins absents pour cause de maladie que l'ensemble des personnels du CG : 25,5 jours/an contre 27,4 pour la CT en 2011 : mais l'écart se rétrécit en 2012 puisqu'on passe à 27,4 (ATTE) et 28,4 (CT). (nous sommes donc face à une augmentation des arrêts maladie). 63 % des arrêts concernent la maladie ordinaire. (Toutefois, le CG ne prend pas en compte certains accidents de service ou Congé longue maladie à notre sens.) Les arrêts de travail pour accident de service étant de 10 %. (recours SUD au Tribunal administratif sur accidents de travail non reconnus) Le pic d'absence se situant en juin, puis janvier et novembre. L'âge moyen des agents est 48 ans, 85 % des agents ont plus de 40 ans. L'âge ne semble pas déterminant sur les absences, sauf pour les plus de 60 ans. Agents de maintenance, 3,7 % d'absence, agents d'accueil, 6,7 %, restauration, 6,2 % ; agents de service général, 10,5 %. 12 apprentis cuisiniers seront recrutés à la rentrée 2014 et seront formés par 12 responsables de cuisine de collège. Nous n'avons à ce jour pas consulté les agents pour nous positionner sur cette question. N'hésitez pas à nous faire part de votre opinion. Nous avons également informé le Conseil général que nous mettions en place le registre santé et sécurité dans les collèges où il n’existait pas. Le RSST est obligatoire. Pas de réponse à ce sujet et agacement… A la fin de la réunion, nous avons regretté que les problèmes de souffrance au travail ne soient pas évoqués. Une représentante du syndicat majoritaire a affirmé que « ce n'était pas le but ». Un membre de la DEC s'est encore agacé, en parlant de nos analyses grossières, terme employé à plusieurs reprises, ce à quoi il lui a été répondu, par SUD, que ce qui était grossier c'était de répondre à un seul recours sur huit déposés au tribunal administratif. (recours portant sur divers points) La discussion s'est poursuivie par la suite, assez virulente entre SUD et ce monsieur, (qui reproche à SUD de ne pas se conformer selon ses désirs, entre autre). Mais cela s'est passé hors de la présence des autres organisations syndicales et la réunion avait pris fin. En rouge, nos remarques. Page 3 SITUATION DE SOUFFRANCE COLLECTIVE COLLÈGE JOLIOT-CURIE - FONTENAY SOUS BOIS. Ce collège souffre d’un sous-effectif chronique depuis plusieurs années. Plusieurs documents ont été adressés au conseil général sur ce point, ainsi que des pétitions signées par l’ensemble des personnels. Suite à ces différentes interventions, les personnels ont pu bénéficier d’un demi poste supplémentaire, régulièrement remis en cause par la gestionnaire de secteur dès que les personnels se plaignent de leurs conditions de travail. Ce chantage permanent s’ajoutant à leurs dégradations de travail. - menaces sur les personnels et rapports hiérarchiques contenant de fausses informations sur les droits des personnels et des fonctionnaires, ainsi que de fausses transcriptions de leurs réponses ; - tâches inappropriées demandées par la hiérarchie fonctionnelle : nettoyage des murs en parpaing, briquer les chaises du bureau de la principale, etc. ; S’ajoutent également à ces dégradations : - postes allégés au nombre de trois. Ce collège est le plus gros de l’académie puisqu’il comprend 860 élèves, dont 525 demi-pensionnaires plus une SEGPA et compte une cuisine de production. Il compte un agent pour 82 élèves, en prenant en compte les postes allégés. (la moyenne étant de 59 pour l'ensemble des collèges du département. La préconisation Education nationale était de 1 pour 46/47. On est donc loin du compte ! Cette absence de personnels entraîne forcément une mise en danger des agents et des risques d’accidents. D’ailleurs, ce collège est régulièrement touché par des accidents de service. Différentes juridictions ont condamné des employeurs pour avoir contrevenu à leurs obligations d’assurer la santé des personnels, en particulier n’avoir pas pris en compte le souseffectif chronique dans les services. 1 La souffrance de ces personnels dure depuis plusieurs années. Au lieu d’y contrevenir, l’employeur convoque les agents à des entretiens de recadrage, ces derniers sont invectivés par des sous-directeurs de la DEC, devant leurs collègues et sont menacés. Mais rien n’est fait pour assurer leur bien-être, sinon des visites de « spécialistes » qui leur disent comment travailleur mieux avec moins tout en les culpabilisant. Le CHS du Conseil général a été saisi pour remédier dans un premier temps à ces problèmes, mais il est évident qu’en cas de nouvel accident de service la responsabilité du conseil général serait engagée dans le cadre d’une procédure pour faute. Les personnels de ce collège ont très massivement suivi la grève du 3 avril, la cantine étant fermée ce jour-là. 1 - Jugement RENAULT, TRIBUNAL DES AFFAIRES DE SECURITE SOCIALE DES HAUTS-DESEINE - 17 DECEMBRE 2009, N° 08-01023/N Page 4 Cahier de pointage, registre de présence, etc. Ces documents sont illégaux et les personnels ne doivent pas les renseigner. S’ils sont à caractère informatique, il faut saisir la CNIL, s’ils sont à caractère manuel, l’inspection du travail est habilitée à intervenir : Collèges concernés : Schweitzer, Créteil ; Eluard, Bonneuil, Les employeurs des autres collectivités locales interviennent aussitôt que le problème est signalé. Supplément Appel du SUD n° pas le CG 94. MALADIE ACCIDENT DE SERVICE En cas d’accident de service, la plus grande vigilance doit être observée. Bien renseigner tous les documents, même si l’accident paraît bénin. Effectuer systématiquement une radiographie. Noter toutes les douleurs que vous ressentez. Repérer si les effectifs étaient en nombre suffisant le jour de l’accident (la responsabilité de l’employeur peut être reconnue). Contacter le syndicat en cas de doute. _____________________________________ Locaux GRETA Certains personnels du département sont sollicités pour nettoyer les locaux de GRETA implantés dans leur collège. Ce n’est pas à eux de le faire. Les stagiaires GRETA ne dépendent pas du collège. Les GRETA sont autonomes financièrement et doivent pourvoir, par leurs propres moyens, à l’entretien de leurs locaux. En cas d’accident de service survenant dans un secteur non prévu, la responsabilité de l’employeur pourrait être engagée, mais également celle de l’agent. Les primes versées aux établissements ne dépendent pas de l’entretien de ces locaux, mais de services annexes : accueil, restauration. Toute intervention des agents dans ces locaux doit être consignée dans le Registre santé et Sécurité au Travail. LE RSST Registre Santé et Sécurité au Travail Il est important de revenir sur cet outil, qui bien utilisé, peut régler grand nombre de problèmes dans un établissement. Il est obligatoire !!! Il doit être accessible à tous les personnels et usagers du collège. On peut y consigner toute anomalie, tout risque lié à la santé, physique ou psychique. Pour un enseignant, des feutres qui pourraient être toxiques, des produits d’entretien qui ne conviennent pas ou manquants, etc. Mais aussi des agressions verbales, des remarques déplacées… Les juges administratifs se prononcent régulièrement en fonction des fiches de ce registre santé et sécurité au travail. C’est un outil de résistance extrêmement utile. Chaque mention de sa présence fait hérisser le poil de l’employeur (ex. la réunion du 2 juin). S’il n’est pas présent dans votre établissement, demandez-le ou prévenez SUD qui l’installera et préviendra la hiérarchie. SUD Éducation académie de Créteil Syndicat affilié à l’Union syndicale Solidaires Maison des syndicats de Créteil, 11-13, rue des Archives, 94010 Créteil Cedex – Tél : 01 43 77 33 59 - Fax : 01 43 77 65 58 Mél : [email protected] Site : http //www.sudeduccreteil.org Directeur de la publication : Luc Colpart Commission paritaire n°1215S07631 Imprimé à la Maison des syndicats de Créteil Page 5 Chez nos collègues de Seine Saint-Denis… Les ATTEE du 93 ripostent contre les suppressions de postes Vendredi matin 6 juin 2014, environ 200 agents employés par le Conseil Général de chargé des collèges et Mme FALAIZE, responsable des relations avec les collèges. Seine-Saint-Denis, avec une délégation d’enseignants, ont défilé à Bobigny à l'appel de SUD Education Créteil et FO contre le plan de redéploiement du personnel chargé des cuisines, de l'entretien et de la maintenance dans les collèges du département. Une délégation constituée de 12 représentants des organisations syndicales FO CG93, Sud éducation (agents et enseignant), SNFOLC 93 et d'agents des collèges a été reçue par M. Mathieu HANOTIN, vice président du Conseil Général, M HANOTIN a tenu à expliquer son projet à la délégation alors que les collègues présents étaient là pour lui faire comprendre le décalage entre la réalité des établissements, la souffrance des agents et ce projet injuste. Ils n'ont pas été entendus sur la revendication du retrait pur et simple du projet et la création de postes à la hauteur des besoins. Le Conseil Général continue dans sa logique de vouloir affaiblir des équipes au profit d'autres au lieu de tirer tous les collèges vers le haut. Extraits de ce qui a été dit par la délégation : « Il faut faire les salles tous les jours, les toilettes tous les jours, la plonge tous les jours. Le nombre d'élèves augmente, c'est inacceptable de supprimer des postes ». « Pour nous dans les collèges existants, votre projet, ça veut dire des suppressions et des mutations forcées ». « Dans mon collège il y a 6 suppressions de postes ». « Actuellement il y a 8 personnes absentes. Les conditions sont intenables ». « Quand on donne des surfaces de 1700 mètres carrés par agent c'est qu'on n'en a rien à faire de notre santé » « On va accueillir les élèves et les profs dans des conditions horribles ». « C'est insensé de dire que des collèges sont trop dotés ! » « Non aux suppressions et au redéploiement forcé » M HANOTIN a proposé un nouveau rendez-vous à la fin du mois pour savoir quels collèges doivent perdre des moyens et lesquels doivent en gagner. SUD Education sera présent pour redire ce que nous avons déjà dit : nous refusons le cas par cas et les suppressions de postes. Nous sommes pour le retrait du projet et la création des postes nécessaires. Nous réaffirmons la revendication de maintien de tous les postes dans les collèges existants. Nous allons renforcer la mobilisation, nous adresser à tous les parents et enseignants, aux élus et nous serons là fin juin avec parents et enseignants. Il faut saluer l'action de nos camarades SUD Education de Seine-Saint-Denis, qui par deux fois ont réussi à mobiliser plus d'une centaine de personnes et ont commencé à faire reculer le Conseil général, les déplacements forcés des agents ayant cessé. Il faut signaler que désormais les départs en retraite ne seront pas compensés... La vidéo est ici : http://www.youtube.com/watch?v=1-YPKwFupCI Attention ! il est prévu dans les tuyaux du CG94, ce même type de redéploiement. Préparons-nous dès aujourd'hui à contrer cette initiative qui va à l'encontre des conditions de travail des personnels ainsi qu'au discours officiel des élus du conseil général. Page 6 SUD EDUCATION CRETEIL – MAISON DES SYNDICATS 11/13, rue des Archives 94010 CRETEIL Cedex Téléphone : 01 43 77 33 59 Fax : 01 43 77 65 58 http://www.sudeduccreteil.org Créteil, mercredi 7 mai 2014 REGISTRE SANTÉ ET SÉCURITÉ obligatoire dans les EPLE depuis 1999. Il permet de noter tous les faits susceptibles d’améliorer l’hygiène, la sécurité, la santé et les conditions de travail des personnels, ainsi que prévoir les risques psychosociaux (harcèlement, maltraitance, …) QUELQUES EXEMPLES D’INCIDENTS A INSCRIRE • • • • • • • • • • manque de concertation ; non application des horaires ; sous-effectifs ; non remplacement des personnels ; demande de remplacer sur son secteur un personnel absent ; charge de travail supplémentaire ; matériel en panne (ordinateurs ne fonctionnant pas) ton déplacé de la part d’un usager ou d’un élève ; ton inapproprié de la part de la hiérarchie ; demande de réaliser une tâche non conforme ; • • • • • • • • refus d’accorder une formation ; refus d’accorder une autorisation d’absence ; matériel insuffisant ou de mauvaise qualité ; équipement inapproprié ou insuffisant ; absence de visite médicale ; non-respect des températures (à acter lors du C.A de rentrée après avis du CHS de l’établissement) ; non-respect du nombre d’élèves par classe 15 m² par élève) ; etc., etc. Le décret 83-452 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2011-774 du 28/06/211, le B.O. du 11 février 1999, prévoient des mesures de prévention contre la souffrance au travail. Le RSST doit être présent dans chaque établissement (de la maternelle à l’Université). S’il ne l’est pas, la direction est en faute et ne respecte pas la législation. Il en va de même du DUER (Document Unique d’Evaluation des Risques). Ce registre CHS permet de noter tout risque psychique, physique, toute altération des conditions de travail, toute forme de dégradation, tout manque de respect à la législation et aux droits des travailleuses et des travailleurs. Tout personne, tout usager (parent, élève) peut le renseigner. Circulaire 8 août 2011, ministère de la Fonction publique : I. 5. 1. Le registre santé et sécurité au travail (article 3-1) En application de cette disposition, un registre de santé et sécurité, facilement accessible au personnel durant leurs horaires de travail et dont la localisation doit être portée à la connaissance des agents par tous moyens (notamment par voie d’affichage), doit être ouvert dans chaque service entrant dans le champ d'application du décret, quels que soient ses effectifs. Il est tenu par les assistants ou conseillers de prévention. Chaque agent a la possibilité d'inscrire sur ce registre toutes les observations et toutes les suggestions qu'il juge opportun de formuler dans le domaine de la prévention des risques professionnels et l’amélioration des conditions de travail. Dans les services qui accueillent du public, un registre de santé et de sécurité, doit également être mis à la disposition des usagers. Ces derniers doivent être clairement informés de l'existence d'un tel registre. Le registre destiné au public peut être différent de celui destiné au recueil des observations des agents. Le chef de service doit apposer son visa en regard de chaque inscription. S'il le souhaite, il peut accompagner ce visa d'observations. Un exemple de registre est donné en annexe n° 6. S'il estime que les remarques figurant sur le registre d'hygiène et de sécurité sont pertinentes, le chef de service prend les mesures nécessaires, quand le problème relève de sa compétence, ou saisit son supérieur hiérarchique, dans le cas contraire. Le registre d'hygiène et de sécurité doit pouvoir être consulté à tout moment par l’inspecteur santé et sécurité au travail. D'autre part, le CHSCT dans le ressort duquel se trouve le service, doit, à chacune de ses réunions, examiner les inscriptions consignées sur le registre de santé et de sécurité, en discuter et être informé par l'administration des suites qui ont été réservées à chacun des problèmes soulevés par ces inscriptions (article 60).