1 N° 10 INDICATIF DEBUT NARRATEUR : Bonjour

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1 N° 10 INDICATIF DEBUT NARRATEUR : Bonjour
N° 10
INDICATIF DEBUT
NARRATEUR : Bonjour à vous tous chers auditeurs, c’est le moment de l’émission MBARIZA NTORE,
l’émission d’aujourd’hui fait la dixième édition dans la succession des émissions MBARIZA NTORE qui
vous sont présentées par la synergie des 16 journalistes de différents organes de presse œuvrant au
BURUNDI. L’émission d’aujourd’hui sera consacrée sur la dévaluation de la monnaie Burundaise ainsi
que la flambée des prix des denrées alimentaires et autres biens nécessaires à la vie. Qu’est ce qu’il
faudrait faire dans ce temps vu que la vie coûte chère aujourd’hui et qu’il y a toujours la hausse des
prix alors que les salaires n’augmentent pas ? Et cela a entrainé une situation de mauvaise nutrition
chez beaucoup de gens et vous tous, vous savez que la faim est la cause de beaucoup de
maux (ventre affamé n’a point d’oreille).
NARRATEUR : La première partie est dédiée à la parole du peuple « RUGORIHENDA ». Il nous parle
de ce qui ne va pas sur sa vie et la vie du pays, la deuxième partie est consacrée sur les nouvelles à la
source que les différents journalistes de cette synergie nous apportent en provenance des différents
coins du pays, la troisième partie est consacrée sur l’avis des spécialistes et des politiciens sur
comment les Burundais peuvent sortir de cette misère et la quatrième partie qui est la dernière sera
dédiée à l’invité du jour qui va nous parler de l’économie du pays. Au micro vous serez en compagnie
de PASCASIE NDAYISENGA, YUSSUF PHILIPPE MATESO assure la mise en onde et ATHANASE
KARAYENGA et ALOYS BATUNGWANAYO deux journalistes spécialistes sont à la réalisation.
INDICATIF JINGLE
NARRATEUR : Commençons notre émission par la parole du peuple RUGORIHENDA. La population de
la ville de Bujumbura nous parle ici sur les problèmes de leurs vies quotidiennes, étant donné que la
vie coute cher ces temps ci, elle ne parvient pas à manger à sa faim et la hausse des prix continue
malgré le petit salaire qu’elle reçoive. La population demande que l’Etat et les politiciens mettent en
place une politique de création d’emplois ainsi que le développement de l’agriculture et de l’élevage,
sinon, toute la population restera les yeux fixés sur les aides venant de l’extérieur. Suivez
« Rugor’ihenda » au micro de notre confrère FIDEL SEBUSHAHU.
VOX POP 1er voix: La vie d’aujourd’hui me dépasse beaucoup, si vous regardez on dirait que nous
sommes au Zaïre à l’époque de MOBUTU, tu peux entrer au marché avec beaucoup d’argent pour
acheter des biens mais quand tu sors tu réalises que tu n’as pas grand-chose équivalent à la somme
d’argent que tu avais. Mais beaucoup de fois ce sont les produits qui proviennent de l’étranger qui
coutent chers, mais malheureusement les commerçants qui vendent des produits locaux montent les
prix de leurs produits pour avoir de quoi s’acheter, à leur tour, les produits en provenance de
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l’étranger parce qu’ils coutent chers. Par exemple si tu entres au marché central de Bujumbura tu
peux constater que le prix du sucré a tellement monté, aujourd’hui il est à 1.300 FBU ou 1.400 FBU
mais les années antérieures un kilo coutait 500 FBU ou 600 FBU, alors qu’il n y a jamais eu
l’augmentation des salaires pour les fonctionnaires de l’Etat, tu vois alors que la vie est difficile dans
notre pays.
2ème voix : La vie est trop difficile parce qu’avant qu’un pays se développe il doit d’abord satisfaire les
besoins primaires de la population et cela est possible par la baisse des prix des besoins primaire.
Aujourd’hui, la hausse des prix se fait du jour au jour, vous imaginez la vie du bas peuple, en tout cas
beaucoup de gens continueront à s’attendre de l’aide provenant de l’étranger. Il n y a pas de travail
et même les sociétés qui existent sont entrées d’être vendues mais malheureusement on ne voit pas
des remplaçants de ces sociétés. Concernant la création de l’emploi cela n’existe pas.
3ème voix : Comment peux-je vivre sans avoir du travail ? Cela est impossible, mais malheureusement
si tu vas demander du travail on te demande d’abord ton appartenance politique alors si tu n’as pas
travaillé pour le parti quelconque, tu ne peux pas avoir du travail. Moi je demanderai aux gens qui se
trouvent au gouvernement d’étudier cette question, parce que tu peux avoir étudié et avoir ton
diplôme mais si tu n’as pas travaillé pour un quelconque parti tu n’auras jamais de travail.
4ème voix : Moi j’ai étudié mais malheureusement je n’ai pas où déposé mon dossier parce qu’on me
demande toujours des ponts de vins.
5ème voix : Ce que je pourrai dire aux futurs dirigeants de ce pays, si c’est le parti qui est au pouvoir
qui continu le mandat je leur dirais de changer la façon de travailler et qu’ils mettent plutôt en avant
ce qui pourrait être bénéfique pour le petit peuple.
6ème voix : Par rapport à la hausse des prix, si la situation continue comme elle est aujourd’hui ou si
les futurs dirigeants ne changent rien, je vois que parmi nous il y aura encore des gens qui
retourneront en Tanzanie ou en RD Congo parce que la vie coute énormément cher ici.
7ème voix : Nous souhaitons que la politique du pays change. Il faudrait que les agronomes reviennent
pour enseigner l’agriculture moderne pour voir si l’agriculture pourrait encore se développer.
8ème voix : Je pense que si nous votons nos dirigeants c’est pour qu’ils travaillent pour le bien du
peuple.
JINGLE MBARIZA NTORE
NARRATEUR : Cette émission que vous suivez, c’est la dixième édition de l’émission MBARIZA NTORE
une émission qui vous parle aujourd’hui des problèmes que rencontre la population à cause de
l’inflation. Bienvenu encore dans notre émission, la deuxième partie est consacrée sur les nouvelles à
la source que nos journalistes nous apportent sur la montée du prix du riz dans la SRDI de L’IMBO. La
hausse des prix a touché tous les produits provenant de l’étranger et même les produits locaux ont
été eux aussi touché par cette hausse des prix notamment le riz. Mis la hausse du prix du riz a été
accentué par la hausse du prix de l’engrais chimique nécessaire à l’agriculture de ce produit et aussi
la détérioration de la monnaie Burundaise et la hausse des prix sur le marché international sont les
principaux cause de cette hausse des prix. Cela a entraîné que le prix du riz à doublé du prix depuis
2000 jusqu’à aujourd’hui, et celui de l’engrais chimique s’est multiplié plus de 10 fois. Astaire
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BIZIMANA conseillé à la direction générale de la SRDI de L’IMBO nous indique qu’il y a une étude qui
est entrée d’être faite pour voir si l’engrais chimique ne pourrait pas être remplacé par l’engrais du
bétail.
INTERVIEW : En général la hausse des prix des matières nécessaires à l’agriculture du riz a été la
source de la hausse du prix de ce produit, si nous essayons de voir le prix du riz padis en 2000 et 2001
le kilo coutait 205 FBU aujourd’hui ce même riz coute 585 FBU, mais le flambé du prix s’est accentué
en 2006 et 2007 où le prix a quitté 280 FBU allant jusqu’à 585 FBU en 2008 et 2009, vous voyez alors
que ça a dépassé le double du prix de 2001 à 2008.
NARRATEUR : A votre avis quelle serait la cause de ce flambé du prix ?
INTERVIEW : La première cause principal de la hausse du prix du riz, c’est d’abord la détérioration de
la monnaie Burundaise, étant donné que l’engrais chimique nécessaire à la culture de ce riz provient
de l’étranger et que la monnaie Burundaise n’a pas de valeur cela entraine le flambé du prix de ce
produit. En 2000 et 2001 le prix de l’engrais chimique coutait 55.860 FBU par hectare mais en 2008
et 2009 il est monté jusqu’à 600.445 FBU, vous comprenez qu’il s’est multiplié plus de 12 fois. Les
agriculteurs s’ils constatent qu’investir dans l’agriculture du riz coute cher, alors ils investissent peu
et ça entraine la diminution de la récolte de ce produit, il arrive aussi qu’il y a manque de l’engrais
chimique sur le marché international ou que si même il y en a que ce n’est pas une très bonne
qualité pour la culture du riz tout cela sont la cause de la diminution de la récolte du riz. Mais
heureusement que les riziculteurs reçoivent de la BNDE des crédits si l’engrais est disponible sur le
marché ils peuvent acheter à ce prix, mais il y a des fois que ces crédits ils les reçoivent très
tardivement. Mais en général ce que je pourrais vous dire est que la principale cause de la hausse du
prix du riz est l’engrais chimique, et qui a entrainé beaucoup de maux sur le riziculteur, le riz et sur la
SRDI notamment. Mais ce que je pourrais ajouter aussi est que dans l’an 2007, 2008 jusqu’à
aujourd’hui il y a eu des passages des flambé des prix tout les prix des produits sont montés c’est là
même que les prix sur le marché international sont montés énormément. Si alors les prix du riz
monté même les gens qui cultivent ce riz montent le prix eux aussi parce que celui qui cultive dans le
champ tu lui payais auparavant 400 FBU ou 500 FBU il se retrouve à 1.000 FBU, voilà donc tous ce
qui entrainent la hausse du prix du riz parce que si le prix du manioc ou le prix des haricots montent
lui aussi il monte le prix pour voir s’il peut lui aussi satisfaire ses besoins.
NARRATEUR : Dans notre 10ème édition de l’émission MBARIZA NTORE, on a pu approcher le
président du parti RADEBU INTADEHUKIGWA, MUTABAZI Jean de DIEU. Pour lui la réponse sur la
détérioration de la monnaie Burundaise et le flambé des prix des denrées alimentaires et autres
biens nécessaire à la vie serait de multiplier la production et surtout il faudrait une bonne
gouvernance. Suivez plutôt le Jean de DIEU MUTABAZI il était au micro de Léon MASENGO.
INTERVIEW : Premièrement la détérioration de la monnaie Burundaise est du par nous même parce
que il y a eu la guerre de 1993 et après la mort du Président NDADAYE et aussi par des causes qui ne
sont pas du à notre volonté par exemple la hausse du prix du baril du pétrole sur le marché
international. Vu alors que pour un fonctionnaire de l’Etat, il s’appauvri de plus en plus nous avons vu
qu’il y avait beaucoup de chose à faire si nous gagnions les élections de 2010, ou si nous parvenons à
recevoir la moitié du pouvoir. Il y a une très grande flambée des prix des denrées alimentaires si nous
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regardons le prix des maniocs ou des haricots ou du riz, nous constatons que ça a monté
énormément, et aussi les prix des boisons par exemple. Le Fanta a quitté 200 FBU allant jusqu’à 400
FBU, le kilo des haricots a quitté 300 FBU allant jusqu’à 1.000 FBU sans oublier le prix de l’Amstel et
aussi les prix des maisons locatifs. Par exemple, dans le quartier NYAKABIGA une petite maison de
deux chambres et le salon est louée à 200.000 FBU. Tout cela montre alors que la vie devient très
difficile, c’est pour cela qu’il faudrait prendre des objectifs pour voir comment la monnaie
Burundaise ne continue pas à se détériore ainsi que la hausse des prix diminue. Cela étant possible si
on met beaucoup d’investissement dans l’agriculture et l’élevage, si l’Etat pourrait monter le budget
de l’agriculture et de l’élevage qu’il quitte le 5 pourcent du budget et monte jusqu’à 15 pourcent,
pour que la question de l’engrais chimique trouve une solution et aussi celle des graines
sélectionnées pour l’agriculture trouve aussi solution et aussi la question de l’élevage moderne
trouve solution. Vous savez très bien que la saveur du sol diminue premièrement parce qu’il y a le
changement climatique et l’augmentation de la population. Autre mesure à prendre pour qu’il est
l’augmentation de la production et qu’il faudrait non pas toujours exporter toujours le thé et le café
mais il faudrait chercher d’autre produits à exporter qui puisse nous faire entrer des devises.
JINGLE MBARIZA NTORE
INTERVIEW : Autre chose qui est à la base de la détérioration de la monnaie burundaise c’est le
manque d’emploi. Le manque d’emploi est souvent du à la guerre et aussi à la mauvaise gouvernance
c’est pourquoi dans notre parti RADEBU INTADEHUKIGWA, nous mettons en avant la bonne
gouvernance parce que s’il n y a pas de bonne gouvernance, l’économie du pays diminue, les voitures
et le carburant prend beaucoup du budget de l’Etat même si l’Etat actuel essaie de diminuer ce
budget, il n a pas été mis totalement en action. Nous, ce que nous prévoyons, est que toutes les
voitures de l’Etat soient mise hors circulation et qu’il reste seulement les voitures de l’armée national
et de la police, les voitures qui sont utilisées à la présidence de la République et à ces deux vices et
aussi les voitures qui sont utilisés à l’assemblé national et au sénat. Et les autres dirigeants l’Etat peut
voir comment chercher leurs moyens de déplacement, comme ça, on aura le surplus dans les caisses
du pays et les salaires des fonctionnaires augmenteront et ils pourront satisfaire leurs besoins de
logements, de restauration et de déplacements.
NARRATEUR : MBARIZA NTORE a pu approcher, encore une fois, un spécialiste dans l’économie et
aussi professeur à l’Université du Burundi, Monsieur Prime NYAMOYA. Il nous parle des causes des
flambé des prix et leurs conséquences et il va aussi nous expliquer sur les différentes catégories des
gens qui profitent et d’autres qui perdent dans le flambé des prix. Dans cette émission il va nous dire
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ce que l’Etat doit faire pour arrêtes la hausse des prix sur les marché. Il était au micro de notre
confrère Renée KAMARO.
INTERVIEW : Vous savez vous tous qu’ici au Burundi il n ya pas d’autre cultures qu’on cultive à par les
bananes, les haricots, les pommes de terres et le riz etc. Si alors le prix de ces denrées alimentaires
montés pour un fonctionnaire qui n a pas qui n a pas d’autre revenu à par le salaire mensuel, vous
comprenez que s’il va au marché et qu’il rencontre que les prix sont montés peut être parce qu’il n y
a pas eu de pluie ou bien que la pluie a été abondante et qu’il n y a pas eu de récolté suffisante.
JINGLE MBARIZA NTORE
INTERVIEW : Autre chose qui peut être la cause des flambé des prix c’est quand sur le marché
international le baril du pétrole monte, celui qui vend des aliments provenant de la province Cibitoke
ou bien dans la commune Rumonge, il doit monter le prix parce que lui aussi le ticket lui a couté cher
et, ça ne peut pas changer parce que le pétrole n’est pas un produit qui est produit ici chez nous ici et
donc ce qu’on peut facilement modifier le prix. Troisièmement si l’Etat n a pas eu l’argent suffisant
pour son budget il doit aller demander des crédits auprès des banques. Si tu veux très bien expliquer
l’inflation ici au Burundi tu commences par la boisson Primus : il y a eu un chercheur qui a fait des
études sur le Burundi et qui a écrit que si tu veux très bien comprendre la hausse des prix du Burundi,
tu te réfères à comment il y a eu la hausse du prix de la boisson Primus. Prenons l’exemple d’un
homme qui a aujourd’hui 70 ans. En 1960 il était encore jeune il avait 20 ans, le prix du Primus
coutait 7 FBU, vous comprenez alors que la valeur de l’argent de 1960 et d’aujourd’hui n’est pas la
même. Celui qui gagnait par exemple 10.000 FBU aujourd’hui il devait gagner au moins 2.000.000
FBU
JOURNALISTE : Les conséquences de cette inflation sur l’économie sont toujours mauvaises ou bien
il y a des bonnes conséquences ?
INTERVIEW : Les gens qui sont le plus touchés par cette inflation sont les gens de la fonction
publique, imaginez un homme qui gagnait 40.000 FBU en 1985, aujourd’hui il gagne ce même salaire
ou ça a monté un peu mais pas trop. Autre chose est la façon dont les prix montent sur les marchés
ils entrainent la diminution de l’économie Burundaise. Mais il y a des gens qui profitent de cette
situation, prenons l’exemple d’un homme qui a demandé un crédit pour construire une maison en
1980 et on dit qu’en 1995, après 15 ans, il aura terminé sa maison est ces remboursements. S’il
gagnait dans nos francs il n a pas gagner grand-chose, mais s’il gagnait en devise il a gagné trop parce
que si tu calcules il a peut être payer un dixième de ce qu’il devait gagner parce que la valeur du
dollar a continué d’augmenter mais la valeur de nos franc a diminué. C’est pour ces gens qui avaient
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contractés des crédits auprès des banque ou à l’Etat qu’ils ont beaucoup gagné parce qu’ils payaient
dans nos francs alors qu’ils gagnaient en dollar.
JOURNALISTE : Pour vous quel, serait la réponse pour éviter l’inflation des prix?
INTERVIEW : En grande partie le tort vient de l’Etat qui continue de demander des crédits. Pour le
cas du budget de 2010, il paraîtrait qu’ils vont utiliser 845.000.000.000 FBU, mais les impôts et les
taxes que l’Etat va recevoir ne vont pas dépasser 400.000.000.000 FBU.
PAUSE MUSICALE
NARRATEUR : Nous allons terminer notre émission par la parole d’un ancien qui a plus de 60 ans,
Gérard NIBIGIRA et qui a suivi de près l’économie du Burundi parce qu’il a été Ministre de la fonction
publique et aujourd’hui il occupe le poste du Directeur Général chargé de la société et l’économie. Il
va nous parler sur ce qu’il a vu qui a entrainé la dévalorisation de la monnaie ainsi que la hausse des
prix. Il y a des raisons qui ne proviennent pas de notre propre volonté, mais l’Etat aussi a une grande
part, parce que dans ces dix dernières années l’Etat a contracté beaucoup de crédits à la B.R.B, ce qui
empêchent à d’autre banques d’octroyé des crédits et ça entraine une hausse d’intérêts dans les
autres banques et ça provoque la hausse des prix et la dévalorisation de la monnaie Burundaise.
Suivez plutôt NIBIGIRA Gérard, il était au micro d’Emelancienne NDADUZANIYE.
INTERVIEW : Je voulais vous dire que beaucoup de gens constate la hausse des prix est ce qu’ils
aiment appeler inflation, mais l’inflation ce ne pas seulement la hausse des prix, mais plutôt c’est une
démonstration que l’économie du pays ne se développe pas. La hausse des prix c’est tout à fait
normal dans un pays, mais il y a ce qu’on appelle inflation d’origine monétaire cela est du sur
comment la monnaie Burundaise est utilisé, sur comment la B.R.B octroi des crédits surtout à l’Etat.
Par exemple dans ces dix dernières années l’Etat a contracté beaucoup de crédits de façons que la
B.R.B s’est retrouvée dans l’incapacité d’octroyer à d’autres banques commerciales des crédits et
cela a entrainé une hausse du taux d’intérêt dans ces banques et ça provoque la hausse des prix des
denrées alimentaires, deuxièmement il y a aussi la dévalorisation de la monnaie Burundaise cela
entraine aussi la hausse des prix.
Il y a aussi ce qu’on appelle l’inflation importé cela veut dire que si par exemple le prix du baril du
pétrole monte, les prix des autres biens doivent monter aussi tout le monde la déjà remarqué, il y a
aussi une grande différence entre l’Euro et le dollar Américain, alors que beaucoup de chose qu’on
importe on les achète en dollars et si tu échange le prix en euro tu trouve que ça coute énormément
cher. Voilà ce que je pourrais dire sur ce qui concerne la notion d’inflation, mais ce que je pourrais
ajouter à cela est que dans les quinze dernières années, il y a eu beaucoup de corruption et la
malversation des biens du pays. Les gens qui donnent des ponts de vins à l’Etat pour voir s’ils
pourraient obtenir de lui quelque chose, ils doivent faire tout leurs possibles pour voir comment
récupérer l’argent qu’ils ont donnés et cela se voit alors dans la hausse des prix de leurs produits.
Deuxièmement, ce que je pourrais ajouter c’est que les Burundais nous vivons au dessus de nos
moyens, cela veut dire que si tu regardes les fêtes qui sont font dans nos jours ci sont trop
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nombreuses, c’est pourquoi nous devions changer, il y en a ceux que le Président BAGAZA avait
changé, beaucoup de gens ont crié mais ça avait amené quand même quelque chose de bien. Moi j’ai
souvent peur quand je vois des gens qui vont demander des crédits pour faire des fêtes à leurs
enfants qui terminent les écoles primaires ou les humanités. C’est terrible ! Moi je conseillerais aux
gens de diminuer les fêtes ou bien de ne plus les faire tout simplement. Et aussi je demanderai aux
gens de ne plus se soucier tout simplement dans la politique, mais d’essayer de voir les questions
économiques aussi, parce que je vous ai dit que si la B.R.B ne donne pas des crédits à d’autres
banques, les banques commerciales ne donneront non plus à leurs tours des crédits aux hommes
d’affaires ou aux commerçants qui voudront se développer en vendant sans la hausse des prix, mais
malheureusement cela est impossible parce que le taux d’intérêt est trop élevé. Premièrement pour
moi je trouve qu’il n y a personne pour s’occuper de l’économie du Burundi pour voir s’il peut
s’élever un tout petit peu, tout le monde se soucie des questions politiques mais personnes pour des
questions économiques. Deuxièmement c’est par rapport aux questions de la justice, on a fait une
étude sur cela à l’assemblée nationale économique et sociale et on a suggéré que les questions de
justice puissent diminuer. Troisièmement, il faut que l’état diminue de s’endetter au près de la
banque de la république, j’ai quitté la Banque de la République du Burundi, il y a près de dix ans,
l’état avait une dette qui va de 20 à 29 milliards, mais actuellement l’état doit à la BRB plus de 120
milliards.
Mic : Chers auditeurs qui suivez cette émission « Mbariza ntore ». En guise de conclusion il nous est
difficile de résumer cette émission qui parlait en générale sur la dévaluation de la monnaie
burundaise, et donc sur votre pouvoir d’achat qui est nécessairement diminué. Comme on vient
d’écouter, il y a des facteurs internes et des facteurs externes qui jouent dedans. Le message qui sort
de cette émission est que la population burundaise s’inquiète de plus en plus de leur perte d’achat et
qu’elle estime que les dirigeants du pays devraient mettre en place des mesures adéquates pour
éviter que l’argent qu’on a en ce moment, perd de plus en plus de son pouvoir. Ces mesures et
décisions sont nécessairement très techniques et compliqués, mais doivent toujours tenir compte
des intérêts du citoyen burundais. Avec cette conclusion, ce programme Mbariza Ntore s’arrête.
Merci de votre fidélité, je remercie tous ceux qui ont donné leur contribution pour la réalisation de
cette émission. Je vous rappelle que cette émission est la 10ème dans la succession des émissions qui
vous sont préparées par la synergie de 16 journalistes des différents organes oeuvrant au Burundi
pour vous informer sur les prochaines élections. Pascasie NDAYISENGA c’est moi qui vous est
présenté l’émission d’aujourd’hui. Athanase KARAYENGA et Aloys BATUNGWANAYO étaient à la
réalisation, la mise en onde était assurée par Yussuf MATESO , à la prochaine.
Indicatif fin
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