MÉDITATION Fautes involontaires Elles nous

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MÉDITATION Fautes involontaires Elles nous
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MÉDITATION
Fautes
involontaires
Elles nous guettent, à notre insu
Par Olga Valdivia
«Qui
connaît tous ses faux pas? Pardonne-moi les péchés dont je n’ai pas conscience.» (Ps 19.12,
SEM)*
D
ans ma vie chrétienne, il y a eu un temps où il m’était crucial de comprendre ce que David
voulait dire par les «péchés» dont il n’avait pas «conscience». Comment peut-on violer la loi de
Dieu si nous ne nous rendons pas compte que nous péchons? Sommes-nous quand même
coupables de péché? Avons-nous quand même besoin de pardon?
Les «péchés» mentionnés dans Psaume 19.12 se réfèrent aux péchés involontaires, ces
péchés que nous commettons sans nous en rendre compte. Ce peut être notre négligence à
faire ce que nous aurions dû faire, comme un père négligeant de corriger un enfant qui le
mérite. Ce peut être aussi de l’indifférence envers une personne qui souffre, ou ne pas réagir
de façon appropriée envers ceux que nous voyons faire du tort à autrui, dérober, ou détruire les
liens de la collectivité. Les péchés commis inconsciemment n’ont pas nécessairement l’odeur
du scandale, comme l’adultère par exemple, mais ils défient quand même la loi d’amour de
Dieu et présentent son saint caractère sous un faux jour.
Trop peu, trop tard
Je n’ai compris l’effet négatif des péchés involontaires sur mon âme ou la façon dont ils
pouvaient affaiblir ma relation avec Dieu que le jour où j’ai rencontré la femme en tailleur rouge.
Pour tout dire, je n’ai compris l’effet négatif des péchés involontaires sur mon âme ou la
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façon dont ils pouvaient affaiblir ma relation avec Dieu que le jour où j’ai rencontré «la femme
en tailleur rouge». Je l’appelle comme ça parce que je l’ai souvent vue revêtue d’un tailleur
rouge – sa tenue professionnelle. Je ne me suis jamais souciée de découvrir son vrai nom. Elle
n’était pour moi que la femme en tailleur rouge – une silhouette parmi tant d’autres se fondant
dans l’immensité des halls de marbre blanc du Capitole, où nous travaillions toutes les deux.
Le bureau de la femme en tailleur rouge était situé en face du mien. De nombreuses
années se sont tout de même passées avant que je ne découvre son vrai nom. Était-ce sa
timidité qui m’empêchait de m’approcher d’elle? Peut-être. Elle était aussi timide qu’un ciel de
printemps précoce. Ses doux yeux verts semblaient danser dans leur extraordinaire timidité,
comme si, d’une façon ou d’une autre, ils plaidaient pour recevoir un «bonjour» que je lui offrais
toujours de façon pressée et impersonnelle lorsque nous nous croisions dans les couloirs.
Limitée, semble-t-il, par son approche vague et distante, j’ai bientôt commencé à la considérer
comme une structure plutôt qu’une personne, comme si elle faisait presque partie du décor. Et,
dans ce sens, je m’attendais à la voir là jusqu’à sa retraite.
Mais un matin d’hiver, notre bureau a reçu une triste nouvelle: Marci Smith était morte! À
l’instar de nous tous qui travaillions au Capitole, Marci Smith devait avoir de nombreux amis, et
une famille. Et pourtant, une semaine s’est écoulée avant que quelqu’un ne remarque son
absence. C’est un voisin qui a alerté la police à cause d’une odeur nauséabonde provenant
de son appartement. Et c’est comme ça qu’on a découvert son corps.
J’en voulais au monde entier. Comment se peut-il qu’une personne meure et ne manque à
personne? Si j’avais été une amie pour Marci Smith, son sort aurait été différent. Elle ne serait
certainement pas morte seule, elle n’aurait pas été négligée de la sorte. Mais… je ne sais
même pas de quoi elle avait l’air!
À méditer :
1. Comment découvrir nos « péchés involontaires » ? Comment arriver à les vaincre ?
2. Comment pouvons-nous être un exemple de l’amour de
Jésus pour ceux qui nous entourent?
3. Vous est-il déjà arrivé de vous rendre compte que vous avez
blessé quelqu’un inconsciemment, mais qu’il est trop tard pour
réparer vos torts ? En ce cas, que devriez-vous faire ? Et que
pouvez-vous faire aujourd’hui pour qu’une personne sache que
vous vous intéressez à elle ?
4. Quelles autres applications spirituelles peut-on tirer de
cette histoire?J’ai essayé désespérément de coller un visage au nom, mais sans succès.
«Marci Smith» n’était qu’une chanson triste, sans visage, qui rejouait obstinément dans ma tête.
Imaginez combien je me suis sentie nulle, coupable, lorsqu’on m’en a finalement
donné la description. Cette Marci Smith, c’était la femme en tailleur rouge! Cette femme sans
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nom de laquelle je n’ai jamais pris le temps, ou la peine, de faire la connaissance! J’ai prié Dieu,
espérant vainement retourner en arrière. Mais la possibilité d’aimer Marci Smith, hélas, ne se
reproduirait jamais plus.
Affamé d’amour Ma négligence et mon manque d’intérêt
envers les autres constituaient des «péchés involontaires» qui offensaient Dieu – ce que je ne
savais pas à ce moment-là. Il n’est pas étonnant que le psalmiste ait prié ainsi: «Qui connaît
tous ses faux pas? Pardonne-moi les péchés dont je n’ai pas conscience. Garde aussi ton
serviteur des pensées d’orgueil: qu’elles n’aient sur moi pas la moindre emprise! Alors je serai
intègre, innocent de grandes fautes.» (Ps 19.12,13, SEM)
Notre monde minuscule a faim d’un amour profond, sincère, capable de chasser le
découragement et de remplir nos cœurs d’espérance.
À cause de notre individualisme exacerbé, combien de fois nous sommes-nous privés
mutuellement d’amour, et nous en sommes-nous privés nous-mêmes! Notre merveilleux Père
céleste veut que nous nous souvenions que l’amour constitue le seul attribut de cette vie
présente que nous trouverons inchangé dans la vie future. Il désire que nous comprenions
l’importance de nous libérer des péchés involontaires, de ces péchés qui nous rendent
susceptibles d’oublier que nous sommes appelés à aimer comme Dieu a aimé, à faire de
l’amour la force motrice de notre vie. Olga Valdivia a écrit cet article lorsqu’elle travaillait au bureau du procureur général de la
Division des ressources naturelles, en Idaho.
*All scriptural references are from the New International Version.
Olga Valdivia
travaillait au bureau du procureur général de la Division des ressources naturelles, en Idaho
U.S.A.
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