tour D`horizon DeS SOLUTIONS DE STOCKAGE et D`ARCHIVAGE

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tour D`horizon DeS SOLUTIONS DE STOCKAGE et D`ARCHIVAGE
// Dossier
Dossier
stockage
et archivage
Tour d’horizon
des solutions
de stockage
et d’archivage
I
mmobilier de prestige, biens d’exception, immobilier de luxe, immobilier haut de gamme: tous ces qualificatifs désignent, en Suisse romande,
un marché qui suscite la curiosité et
la convoitise, qui réveille l’imagination et les spéculations, et cela d’autant plus
que ses contours sont flous et ses acteurs le
plus souvent méconnus.
Premier constat: la catégorie «bien d’exception» est éminemment relative. Ce qui le sera
pour un acquéreur ne le sera pas pour un
autre. Le prix-plancher, à partir duquel on
entre dans lque tout cela retombe d’un coup»,
estime M. Spierer, qui n’exclut toutefois pas
un ajustement dans les années à venir: «les
arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel. Il pourrait y avoir un ajustement vers le bas en 2012
ou 2013, mais léger».
Les photos en p.40-41 et 48 nous ont été gracieusement
présentées par CGi IMMOBILIER.
Les photos en p. 46 et 47 nous ont été gracieusement présentées par Mme Sahrah Scnyder-Gross.
[email protected]
Jean-Daniel Faessler
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Market.ch - novembre 2011
Avec le traitement de documents électroniques toujours
plus nombreux, le stockage et
l’archivage des informations
sont devenus, en quelques
années, pratiquement des standards incontournables dans les
entreprises afin d’éviter tous
risques de perte de données, qui
le cas échéant, pourraient rapidement devenir une catastrophe
et coûter très cher à l’organisation touchée.
Le stockage et l’archivage, souvent considérés comme une seule et unique solution, sont
en réalité complémentaires et doivent être
traités de manière bien séparée, à l’image
d’un stockage et archivage traditionnel, si
l’entreprise ne désire pas se retrouver un jour
confrontée à des problèmes de gestion de
ses données. Le stockage a pour but de sauvegarder des données de toutes sortes dans
un ou plusieurs lieux sûrs, alors que l’archivage a pour but de conserver des données
précises, non modifiables, pouvant si nécessaire servir de preuve.
Au fil des années avec l’augmentation incessante des données informatiques, les solutions de stockage sont devenues des pièces
majeures dans l’architecture des réseaux
informatiques. Passant d’un disque externe
relié directement à un ordinateur à des systèmes complexes de plus en plus intelligent, a
rendu à contrario la gestion et l’administration
des tâches de stockage des données de plus
en plus simple.
Une vue d’ensemble de la solution recherchée
Toutefois, pour garantir un stockage et une
sauvegarde efficace des données informatiques, il est nécessaire à la base de
prendre en considération un certain nombre
de points, à savoir:
•
le volume de stockage envisagé
doit être en relation avec le support de stockage prévu;
•
le support de stockage, selon la •
Jean-Daniel Faessler
Avec le traitement de docu-
// DOSSIER
ments électroniques toujours
plus nombreux, le stockage et
l’archivage des informations
sont de venus, en quelques
années, pratiquement des standards incontournables dans les
entreprises afin d’éviter tous
risques de perte de données, qui
le cas échéant, pourraient rapidement devenir une catastrophe
et coûter très cher à l’organisation touchée.
L
e stockage et l’archivage, souvent considérés comme une
seule et unique solution, sont
en réalité complémentaires et
doivent être traités de manière
bien séparée, à l’image d’un stockage et
archivage traditionnel, si l’entreprise ne désire
pas se retrouver un jour confrontée à des
problèmes de gestion de ses données. Le
stockage a pour but de sauvegarder des
données de toutes sortes dans un ou plusieurs lieux sûrs, alors que l’archivage a pour
but de conserver des données précises, non
modifiables, pouvant si nécessaire servir de
preuve.
Au fil des années avec l’augmentation incessante des données informatiques, les solutions de stockage sont devenues des pièces
majeures dans l’architecture des réseaux
informatiques. Passant d’un disque externe
relié directement à un ordinateur à des systèmes complexes de plus en plus intelligent, a
rendu à contrario la gestion et l’administration
des tâches de stockage des données de plus
en plus simple.
Une vue d’ensemble de la solution
recherchée
Toutefois, pour garantir un stockage et une
sauvegarde efficace des données informatiques, il est nécessaire à la base de
prendre en considération un certain nombre
de points, à savoir:
le volume de stockage envisagé doit être
en relation avec le support de stockage
prévu;
•
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Dossier
stockage
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le support de stockage, selon la fréquence
d’utilisation, doit offrir des temps d’accès
adaptés aux besoins;
•
une période de conservation des données
doit être définie, en relation avec le processus
d’archivage. Au delà de celle-ci, une épuration
est à prévoir, sans quoi le volume de stockage
augmentera de manière considérable;
l’informatique de base et le système de
stockage doivent se trouver à deux endroits
différents pour éviter tout risque de perte
totale en cas d’incident dans l’un des lieux.
De plus, les systèmes de sauvegarde ayant
une durée de vie plus ou moins longue, il est
nécessaire de s’assurer que:
le stockage des données correspond bien
aux critères définis;
les données perdues ou effacées par
erreur peuvent facilement être récupérées;
•
•
•
Le NAS (Network Attached Storage) est un
système de stockage configuré sur un réseau
local, utilisant en principe le protocole standard TCP/IP pour communiquer. Le serveur
de fichiers, élément de base de ce concept,
supporte souvent différents protocoles de
partage tels que: NFS (Network System File)
pour les ordinateurs tournant sous Unix ou
CIFS (Commun Internet File System) pour le
monde Windows, ce qui permet de facilement
lier deux mondes au même environnement
de stockage.
Le SAN (Storage Area Network) de son côté,
utilise le protocole Fiber Channel basé sur
un réseau constitué de fibres optiques permettant de transporter des informations en
mode SCSI, Escon ou encore IP à très haute
vitesse (plus de 1 Gigabit par seconde). Le
principe de cette technologie est de travailler
au niveau des blocs de données au lieu des
fichiers, ce qui rend le transfert des informations plus rapide. À noter que dans ce cas,
des cartes et câbles spécifiques sont néces-
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le support de stockage n’est pas endommagé ou usé;
Et en parallèle, il faut prévoir l’éventuel basculement du système de stockage actuel vers
un nouveau système ou vers de nouveaux
supports plus performants.
Une augmentation constante et pyramidale des données
Comme pour les ordinateurs, le stockage des
données demande toujours plus de capacité,
doit aller plus vite, doit être plus fiable, coûter
moins cher et prendre moins de place. Pour
ce faire, les fabricants proposent différentes
solutions pouvant évoluer avec les besoins de
l’entreprise. Parmi les grands standards, nous
retrouvons les systèmes NAS et SAN, deux
solutions de stockage complémentaires en
réseau ou distribués.
saires pour relier les différents éléments
entre eux.
De nombreuses solutions standards
disponibles sur le marché
Les deux technologies étant parfaitement
complémentaires, plusieurs fournisseurs proposent différents concept pour utiliser le NAS
pour sa simplicité et son orientation fichiers
avec le SAN pour sa souplesse et sa performance. Pour ce faire, différentes approches
sont proposées comme celle de placer les
disques d’un système NAS sur un réseau
SAN, permettant ainsi récupérer très rapidement des blocs de données pour reconstituer
des fichiers, ou celle de doter directement le
système NAS d’un attachement Fiber Channel. Dans les deux cas, par cette réunion les
utilisateurs bénéficient du meilleur des deux
mondes et par conséquent d’une solution
complète pour le stockage de leurs données.
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Dossier
stockage
et archivage
Parallèlement à ces deux solutions, la garantie de la disponibilité des informations de
manière permanente demande l’utilisation
d’une autre technologie dénommée «RAID
ou Redundant Array of Inexpensive Disks» qui
consiste à utiliser plusieurs unités de stockage pour les mêmes informations.
Comme mentionné plus haut, le stockage
des données sur un seul support, comme
par exemple un disque dur, peut ne plus être
atteignable - voir même endommagé - le rendant par conséquent illisible. Une telle situation pouvant mettre en danger les données
d’une entreprise, il est nécessaire d’envisager
l’utilisation de la technologie RAID pratiquement de facto.
Une diminution du risque de pertes des
données
Celle-ci est construite autour d’une architecture à plusieurs niveaux, partant du
numéro 0, considéré comme un entrela-
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cement de disques
ou de volumes agrégés. Le principe du
RAID 0 consiste à
stocker les données
de manière partagée entre deux ou
x supports, soit de
mettre le bloc 1 sur
le premier support
et le bloc 2 sur le
deuxième support,
et ainsi de suite. La
perte ou le dysfonctionnement d’un des supports provoque malgré tout l’impossibilité
de récupérer les informations stockées par
bande. Il n’apporte en réalité aucune redondance réelle.
Le RAID 1, basé sur un minimum de deux
supports parallèles, offre une réelle redondance puisque les informations sont complètement dupliquées de manière linéaire, à
l’exemple d’un miroir. Dans le cas où l’un des
supports viendrait à être endommagé, il peut
être remplacé sans compromettre le fonctionnement des autres supports et dès sa
remise en fonction, il récupère les données
de son pendant afin de continuer à garantir l’effet miroir des informations stockées.
L’avantage de cette architecture est de minimiser les risques de pertes de données et de
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pouvoir supporter l’endommagement de plusieurs supports miroirs simultanément.
Quant au RAID 5, troisième architecture dans
ce domaine, il consiste à stocker les informations, comme pour le RAID 0, par volumes
agrégés par bande en rajoutant toutefois
une notion de parité répartie, permettant
ainsi de reconstituer un support endommagé.
Bien qu’apportant l’avantage de deux architectures précédentes, le RAID 5 demande
l’utilisation minimum de trois supports et en
cas de défectuosité simultanément de plus
d’un support, les données stockées peuvent
devenir irrécupérables.
D’autres systèmes RAID (0+1 ou 1+0, etc.)
offrant encore différentes architectures de
stockage des données sont également disponibles. Toutefois leurs coûts pouvant être
plus élevés et la gestion pouvant aussi être
plus complexe, ils sont moins couramment
utilisés.
De nouvelles solutions innovantes et
meilleures marché
La problématique du stockage résidant souvent dans la nécessité d’obtenir toujours plus
de capacité a eu pour effet le développement
du Cloud computing ou de l’informatique
dans les nuages, consistant en un service
comparable à la distribution de l’énergie. L’espace de stockage est proposé à la consommation, ce qui permet de supprimer des
investissements importants dans des solutions dédiées uniquement à cet usage. L’on
parle également dans ce cas, d’un stockage
de données virtualisé.
Pour ce faire, trois types de Cloud sont
proposées aux entreprises: le Cloud privé
interne, pouvant servir à d’autres usages
que le stockage des données, le Cloud privé
externe, idem à l’interne mais géré par un
prestataire externe et le Cloud public, géré
par des sociétés spécialisées, mettant à
disposition des entreprises des services à
la demande, sous forme de location selon
l’usage et les besoins (principe de l’elastic
computing capacity).
Le dernier cas, permet de facilement et
rapidement obtenir de la capacité supplémentaire de stockage à un moindre coût et
Digitech
le spécialiste de la GED et de l’archivage
Depuis sa création en 1993, la succursale de Lausanne n’a cessé de s’imposer dans le
monde de la gestion électronique de documents (GED), de processus et de l’archivage en
tant qu’éditeur et intégrateur de ces solutions.
L’offre de Digitech est basée sur les plateformes AIRS pour la GED et la gestion des processus et sur MSS (Mass Scan System) pour la partie dématérialisation des documents.
Quant à la partie archivage, celle-ci est comprise dans le concept du coffre fort électronique (CFEC) assurant l’intégrité, la traçabilité, la confidentialité et la valeur probante d’un
document.
Couplée à la solution de GED, les utilisateurs du coffre fort électronique ont ainsi la garantie que l’archivage d’un document électronique de type: état financier, rapport d’expertise,
procès-verbal, dossier médical ou encore dossier du personnel s’effectue de manière
légale quel qu’en soit sa provenance.
La dématérialisation des documents ne se réalisant pas du jour au lendemain, Digitech
propose à ses clients une approche projet en cinq phases comprenant les parties: organisationnelles, normes et qualité, fonctionnelles, économiques et techniques.
Aujourd’hui de nombreuses entreprises comme des groupes d’assurances, des services
étatiques, des fédérations et centres patronaux ou privées ont déjà fait confiance à Digitech.
Devillard
l’exemple d’une solution pour l’archivage
Société fondée en 1958, Devillard n’a plus rien à prouver sur le marché Suisse romand des
fax et des photocopieurs. En plus de 50 ans d’expérience, l’entreprise a su faire sa place
et compte aujourd’hui pas moins de 100 collaborateurs pour un chiffre d’affaires annuel
d’environ 26 millions de francs.
Avec le souci de rester toujours à la pointe du progrès, l’entreprise Devillard propose depuis
quelques temps des solutions complètes pour la gestion des documents électroniques et
l’archivage de ceux-ci, ayant valeur «probante».
Bien que le «core business» de l’entreprise soit les photocopieurs et les fax, la solution
proposée dans le cadre de l’archivage repose sur un logiciel de niveau mondial revendu
exclusivement en Suisse par Devillard et qui vient parfaitement compléter la gamme de
produits déjà distribués.
Dès lors, les entreprises ayant acquis ce logiciel, peuvent simplement scanner leurs documents à partir d’un photocopieur ou d’un mini scanner, envoyer, nommer et indexer ceux-ci
sur le réseau dans des répertoires spécifiques et les archiver en toute sécurité et confidentialité dans le serveur de gestion documentaire.
En cas de besoin, un outil de recherche évolué permettra de facilement retrouver les documents en question selon certains critères de recherche.
Cette solution intégrée est disponible à partir de quelques milliers de francs et s’adresse
aussi bien à des petites, moyennes ou grandes entreprises.
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// Dossier
Dossier
stockage
et archivage
stockage, la sauvegarde des données ou la
gestion électronique des documents (GED)
ne sont pas des solutions d’archivage. Seul
un système d’archivage bien spécifique peut
avoir une valeur « probante » aux yeux de la
justice, sachant que cette valeur ne peut être
décidée que par un juge au moment venu.
uniquement selon le besoin, la demande et
l’usage tout en obtenant une garantie de qualité de service de haute disponibilité. De plus,
la flexibilité de la solution offre un second
avantage, à savoir la distribution des informations stockées ce qui permet également
aux entreprises d’optimiser l’utilisation de
leurs bandes passantes inter-réseaux. Cette
solution appelée dans le jargon informatique
«DaaS ou Data as a Service», cousine de la
solution «SaaS Software as a Service» fournit
à l’utilisateur les données à sa demande, sans
se préoccuper de sa location.
Une sauvegarde classique toujours
nécessaire
Toutefois, quelque soit la solution utilisée
pour le stockage des données, elle ne dispense pas de mettre en place un système de
sauvegarde externe, pouvant être utilisé pour
la restauration des données, si nécessaire. À
noter qu’une sauvegarde réalisée en interne
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doit être effectuée à un autre endroit que le
lieu de stockage des informations afin d’éviter une déprédation simultanée de l’ensemble
du matériel et une sauvegarde réalisée en
externe, doit garantir la récupération rapide
des données en cas de besoin. Dans tous
les cas, des tests de ces sauvegardes doivent
être effectués régulièrement afin de s’assurer
de la bonne qualité de celles-ci.
Stockage et sauvegarde des données ne
rimant pas toujours avec confidentialité de
celles-ci, il peut s’avérer aussi nécessaire
de prévoir un chiffrement des informations
critiques avant de les transférer à l’extérieur
de l’entreprise. Cette technique a comme
avantage de garantir la confidentialité des
données sensibles de l’entreprise, par contre,
le chiffrement peut avoir pour effet un ralentissement du traitement de l’information, pouvant selon les cas, devenir un inconvénient
important.
Nonobstant, comme mentionné plus haut, le
Une solution d’archivage conforme aux
règles et lois en vigueur
Sur la base de l’art. 957 de la loi fédérale
complétant le Code civil suisse, toute entreprise inscrite au registre du commerce, doit
conserver un certain nombre de documents
pendant une période donnée. De là, chaque
société peut être amenée à devoir produire
ces documents en devant également prouver
que ceux-ci sont biens conformes à la réalité de l’époque et qu’ils n’ont nullement été
modifiés entre temps. Facilement réalisable
pour des documents papier, ces conditions
deviennent plus complexes dès le moment
où l’archivage se réalise de manière électronique, soit que tout document original pourrait être susceptible de changer au cours de
sa conservation.
Malgré cela, l’archivage électronique a de
nombreux avantages comme l’accessibilité beaucoup plus rapide à des documents
quelque soit le jour où l’heure, engendre une
réduction importante des coûts de conservation par la suppression d’un entreposage
physique des documents ou encore permet
une nette réduction des risques liés à la
confidentialité et à la perte de documents
due à une négligence d’un employé ou à un
sinistre éventuel.
Le législateur suisse étant favorable à une
telle évolution, a fixé un certain nombre de
règles permettant de garantir la conformité
des documents électroniques. Ces règles,
prescriptions et obligations se retrouvent
dans l’Ordonnance concernant la tenue et la