Greenpeace montre du doigt Clover Leaf dans une nouvelle

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Greenpeace montre du doigt Clover Leaf dans une nouvelle
La plate-forme de Gazprom visée par les 30 de l’Arctique entre en production
20 décembre 2013 (Montréal) – Le géant pétrolier russe Gazprom a annoncé aujourd’hui
le début de la production commerciale de sa plate-forme de forage Prirazlomnaya, située
dans les eaux éloignées de la mer de Pechora. Selon Greenpeace, l’heure est grave et
l’Arctique est plus que jamais vulnérable à une catastrophe environnementale.
La plate-forme Prirazlomnaya a fait l’objet d’une controverse internationale lorsque des
membres de Greenpeace ont tenté de l’aborder au mois de septembre. Cette action s’est
soldée par l’emprisonnement de 28 activistes et de deux journalistes indépendants. Les
« 30 de l’Arctique » ont finalement été amnistiés par la Douma (le Parlement russe)
mercredi dernier.
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En plus d’annoncer le début de la production commerciale de pétrole, le communiqué de
Gazprom souligne que la plate-forme Prirazlomnaya est le tout premier projet de
développement des ressources naturelles du plateau continental russe.
La Néerlandaise Faiza Oulahsen, membre des « 30 de l’Arctique », croit qu’il s’agit d’un
triste jour pour cette région : « Gazprom est la première entreprise mondiale à extraire du
pétrole des eaux glacées de l’Arctique, mais son bilan sur la terre ferme est désolant. Il est
impossible de lui faire confiance en matière de sécurité dans cette région fragile et
exceptionnelle. Voilà pourquoi j’ai passé les deux derniers mois de ma vie en prison. Je
sais que des millions de personnes s’opposent à cette ruée absurde vers l’or noir. Nous
devons fermer le robinet du pétrole de l’Arctique avant que celui-ci n’inonde le marché. »
« Cette annonce survient à un moment pour le moins intrigant », ajoute-t-elle. « Lorsque
Gazprom a demandé aux autorités russes de nous arrêter, elle ne s’attendait pas à une
controverse internationale d’une telle ampleur. Au moment où nous retournons à la maison,
cette entreprise doit panser ses plaies et savoir que le début de sa production commerciale
nous fera redoubler d’ardeur. Nous sommes déterminés à poursuivre notre campagne
internationale pour sauver l’Arctique. Les réserves de pétrole mondiales sont déjà plus
élevées que ce dont nous aurons besoin, dans la mesure où il faut lutter contre les
changements climatiques. Dans cette optique, exploiter l’Arctique est de la folie pure. »
L’océan Arctique est l’une des régions les plus inhospitalières au développement industriel.
Ses températures très basses, ses vents et orages très violents ainsi que l’épaisse couche
de glace et la pénombre quasi-permanente durant les longs mois d’hiver posent un défi
technique de taille à toutes les entreprises qui s’y aventurent. De plus, il n’existe aucun
moyen connu de nettoyer un déversement de pétrole sur la banquise. Par conséquent, le
moindre déversement pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur l’environnement
fragile et mal compris de cette région.
Pour atteindre son objectif d’exploiter le pétrole de l’Arctique – que la Russie veut
transformer en « région ressource du 21e siècle » (1) – Gazprom a signé un accord
d’exploration avec Shell (2). Cette entreprise compte lui fournir une partie de l’expertise et
du capital requis pour effectuer les forages, bien qu’elle ait elle-même échoué à forer les
eaux de l’Alaska à la suite d’accidents et de manquements à la sécurité répétés (3). Cet
accord fait courir un risque énorme à la réputation et à la santé financière de Shell et de ses
investisseurs. Un rapport publié par Greenpeace, ShareAction et Platform s’est penché
récemment sur les failles du partenariat Shell-Gazprom, et conclut que les investisseurs de
Shell seront exposés au piètre bilan de la firme russe en matière de sécurité, de
transparence et de protection de l’environnement (4).
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Notes (disponibles en anglais seulement) :
(1) http://www.nytimes.com/2013/12/08/opinion/sunday/rushing-for-the-arcticsriches.html?hp&rref=opinion&_r=0
(2) Shell and Gazprom signed a ‘protocol on strategic global cooperation’ in November
2010 http://www.shell.com/global/aboutshell/media/news-and-mediareleases/2010/gazprom-shell-cooperation-30112010.html
(3) http://greenpeaceblogs.org/2013/02/27/shell-abandons-2013-arctic-drilling-timeline-ofgreenpeaces-shell-campaign/
(4) Out in the Cold: Investor risk in Shell’s Arctic exploration
http://www.greenpeace.org.uk/sites/files/gpuk/Arctic_investor_v9.1_A4.pdf