Sturm und drang / LeS agrémenS

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Sturm und drang / LeS agrémenS
28.01
Sturm und
Drang / Les
Agrémens
Guy Van Waas,
direction
Anne Freitag, flûte
Ouragan Irene © cavema
musique
classique
grande
salle
20:00
J. B. Vanhal Symphonie en sol
mineur (Bryan g1)
C. Ph. E. Bach Concerto pour flûte en
ré mineur H.426
J. C. Bach - Symphonie
Op 6 n° 6 sol mineur
J. Haydn - Symphonie
n°45 en fa dièse mineur
«Les Adieux»
Allegro
Adagio
Menuet
Presto
Adagio
Les Agrémens
Le Centre d’Art
Vocal et de Musique
Ancienne (CAV&MA)
a créé l’ensemble Les
Agrémens en 1995, afin
d’offrir au Chœur de
Chambre de Namur
un partenaire fiable et
compétent, susceptible
de l’épauler dans ses
productions de musique
baroque.
des Agrémens.
L’orchestre a participé
à plusieurs productions
d’opéra, tant à la
scène (Le Bourgeois
Gentilhomme à l’Opéra
Royal de Wallonie et
au Grand Théâtre de
Luxembourg sous la
direction de Patrick
Cohen-Akenine, et
La Vergine dei Dolori
de Scarlatti sous la
direction de Rinaldo
Alessandrini à La
Monnaie de Bruxelles)
qu’en version de
concert (l’opéra-ballet
Céphale & Procris
de Grétry, La Mort
d’Abel de Rodolphe
Kreutzer, La Vénitienne
d’Antoine Dauvergne,
à Liège et à Versailles,
sous la direction de
Guy Van Waas et en
collaboration avec le
Centre de Musique
Baroque de Versailles et
le Palazzetto Bru Zane
à Venise).
Les Agrémens ont
notamment publié
chez Ricercar des
enregistrements
consacrés à Pachelbel,
Bach, Charpentier,
Haydn et aux
compositeurs wallons
qui ont brillé à Paris
Dès ses premiers
à la fin du 18e siècle,
concerts, l’orchestre
parmi lesquels Françoisa vu ses prestations
Joseph Gossec et
unanimement saluées
André-Modeste Grétry.
par la critique. Depuis,
L’orchestre a également
Les Agrémens se sont
participé à plusieurs
produits notamment
productions d’œuvres
sous la direction de
emblématiques de
Frieder Bernius, Pierre
Georg Friedrich Haendel
Cao, Françoise Lasserre, (Dixit Dominus,
Florian Heyerick,
Messiah, Judas
Wieland Kuijken, Guy
Maccabaeus).
Van Waas, Jean Tubéry,
Leonardo GarcíaSon répertoire de
Alarcón,...
prédilection va de
la fin du 17e siècle
Depuis 2001, Guy Van
jusqu’aux symphonies
Waas est chef principal de Beethoven.
2
Les Agrémens
bénéficient du soutien
de la Fédération
Wallonie-Bruxelles
(service de la musique
et de la danse), de la
Loterie Nationale, de la
Ville et de la Province
de Namur.
Guy Van Waas,
direction
A l’instar des musiciens
du 18ème siècle, Guy
Van Waas a un horizon
musical très large,
qui va de la clarinette
ancienne à l’orgue en
passant par le clavecin,
le pianoforte et la
direction d’orchestre.
Après ses études
aux Conservatoires
de Bruxelles, sa ville
natale, et de Mons
(clavecin, auprès de
Robert Kohnen), ainsi
qu’au Mozarteum de
Salzburg (direction
d’orchestre auprès
de Walter Weller),
il a été pendant de
nombreuses années
clarinette solo au sein
de l’Orchestre de la
Monnaie à Bruxelles
puis de l’Orchestre
Symphonique de la
Radio Belge (RTBF). Il
s’est ensuite consacré à
la clarinette ancienne,
dont il est devenu un
des interprètes les plus
estimés. La musique de
chambre et l’Orchestre
du 18ème siècle
(avec Frans Brüggen)
sont actuellement
encore des moments
privilégiés dans sa vie
de musicien.
Depuis son premier CD
avec le Concerto Köln
(Sinfonias Espanolas)
en 1993, on le retrouve
à la tête de nombreux
orchestres européens.
Tout en étant un chef
essentiellement porté
vers l’authenticité
baroque et classique,
son intérêt se porte
aussi ardemment vers
les œuvres du 19ème
et surtout vers celles
du 20ème siècle. Son
«bon goût» allié à une
technique très élaborée
lui permet d’être très
proche de beaucoup de
styles musicaux.
Depuis 2001, il est
chef principal des
Agrémens.
Il continue aussi de
pratiquer ses autres
passions : l’orgue - il
est, entre autres,
organiste du grand
orgue de l’Eglise des
Carmes à Bruxelles,
et l’enseignement,
comme Professeur de
musique de chambre
au Conservatoire Royal
de Mons.
De nombreux
enregistrements et
des concerts de par
le monde témoignent
de l’activité musicale
intense de l’artiste
«artisan» qu’est Guy
Van Waas.
Anne Freitag,
flûte
Anne Freitag est né à
Leipzig en 1984. Alors
qu’elle était encore
à l’école, elle était
une élève de Robert
Ehrlich (flûte à bec) à
l’Académie de Musique
de Leipzig et de
Christoph Huntgeburth
(flûte baroque) à
l’Université des Arts de
Berlin. Actuellement,
elle étudie à
l’Académie de Musique
de Bâle avec Marc
Hantaï et Anne Smith
(flûtes historiques),
Nicola Cumer et Rudolf
Lutz (improvisation
historique) et la
direction d’orchestre
avec Rodolfo Fischer.
Elle a été stagiaire à
l’Orchestre de l’Age des
Lumières (Londres) où
elle a participé à des
projets classiques et
romantiques sous la
direction de Ticciati
Robin, Sir Simon Rattle
et Vladimir Jurowski,
entre autres. En 2009,
elle a remporté le
deuxième prix lors de
la 5ème International
Telemann Competition
à Magdebourg et en
2011 les premiers prix
dans les Concours
Internationaux d’Melk,
Bad Liebenwerda
et Bruges, où elle a
également reçu le
Prix Development
Trust de l’Orchestre
Baroque de l’Union
européenne. En tant
que soliste, chambriste
et musicienne
d’orchestre, elle a
donné des concerts
dans des festivals en
Autriche, Belgique,
France, Allemagne, aux
Pays-Bas, en Pologne,
Slovénie et Suisse.
Parallèlement à ses
activités musicales,
elle obtient son
diplôme en 2012 à
partir d’un programme
de formation
professionnelle de
quatre ans en la
méthode Feldenkrais.
Mise à jour (Février
2013)
J. B. Vanhal Symphonie en sol
mineur (Bryan g1)
Né en Bohême en
1739, mort à Vienne en
1813, Vanhal s’installe
dans la capitale
autrichienne dès 17601761. Il y a comme
maître Dittersdorf et y
compose ses premières
symphonies. En 17691770, il séjourne en
Italie, à Venise, puis
Bologne. A son retour
à Vienne, il est sujet
à de nombreuses
dépressions nerveuses,
ce qui ne l’empêche
pas de composer,
jusque vers 1780, de
nombreuses autres
symphonies. Après
1780, il se consacre
essentiellement à la
musique religieuse.
Musicien indépendant
à Vienne, il délaisse
finalement la
composition d ‘œuvres
importantes au profit
de la musique de salon
et de ses activités
d’enseignant. Outre sa
musique orchestrale, il
laisse notamment 54
quatuors à cordes.
Paul Bryan, auteur
d’un catalogue des
symphonies de Vanhal,
estime leur nombre
à 76. Extrêmement
populaires en leur
temps, elles furent
écrites entre le début
des années 1760 et 1780
environ. Durant ces
deux décennies, Vanhal
fut sans doute le
symphoniste viennois
le plus important après
Haydn, et beaucoup de
ses symphonies furent
d’ailleurs erronément
attribuées à ce dernier.
3
(D’après FrançoisRené Tranchefort,
Guide de la musique
symphonique, Fayard,
1986.)
C. Ph. E. Bach Concerto pour flûte en
ré mineur H.426
Carl Philipp Emanuel
Bach est né à Weimar.
Il est le deuxième fils
de Johann Sebastian
Bach. Il fit ses études à
l’École Latine à Cöthen,
où son père fut nommé
Kapellmeister de la
Cour en 1717, puis en
1723 il emménagea
avec sa famille à
Leipzig, où il entra
dans la Thomasschule,
dont son père était
devenu Cantor. En 1731
il est reçu à l’Université
de Leipzig pour étudier
le droit, ce qui avait
été refusé à son père.
Il poursuivit ses études
à l’Université de
Frankfurt an der Oder,
et en 1738, il entra
au service du Prince
Héritier de la Prusse
à Ruppin en tant que
claveciniste. Il partit
avec la Cour à Berlin en
1740, lorsque le Prince
- le futur Frédéric le
Grand - accéda au
trône.
A Berlin et à Potsdam,
Bach, confirmé
dans son poste de
Claveciniste de la Cour,
avait la tâche ingrate
d’accompagner le
Roi lors des concerts
du soir auxquels
celui-ci, bon flûtiste
amateur, participait
régulièrement. Ce fut
seulement en 1768 que
Carl Philipp Emanuel
put s’échapper
d’une position qui lui
devenait de plus en
plus désagréable, en
prenant la succession
de son parrain,
Telemann, comme
Cantor au Johanneum
à Hambourg. Il y passa
les vingt dernières
années de sa vie. À
Berlin il s’était fait une
plus grande réputation
par son Versuch über
die wahre Art das
Clavier zu spielen (Essai
sur le véritable art
de jouer au clavecin)
et fut considéré
comme le claviériste
le plus éminent de son
temps. A Hambourg, il
continua à jouir de sa
position d’intellectuel
prééminent, pouvant
fréquenter à termes
d’égalité les plus
grands auteurs de sa
génération. A sa mort
en 1788, toute une
génération l’estimait
plus important que son
père.
Le compositeur Carl
Philipp Emanuel
Bach était prolifique,
écrivant une quantité
considérable de
musique pour le
clavecin et pour
l’instrument qu’il
affectionnait
particulièrement, le
clavicorde. Sa musique
démontre les théories
exprimées dans
son Versuch, ayant
tendance à utiliser
des tours dramatiques
et rhétoriques,
faisant preuve d’une
belle maîtrise de
la mélodie et de
l’emploi assez restreint
d’un contrepoint
semblé devenu alors
purement académique.
En musique, on
l’associe avec la
théorie du sentiment
(Empfindsamkeit)
exposée par Lessing,
le complément du
rationalisme de l’Âge
des Lumières.
Ce fut peut-être à
cause des restrictions
dans sa position à
Berlin que Bach fut
amené à faire des
arrangements pour
d’autres instruments
de certains concertos
pour clavecin, en
particulier pour la
flûte, le violoncelle
et, parfois, pour le
hautbois.
On a prétendu que le
Concerto en ré mineur,
H. 426, composée en
1747, est la version
originale de ce qui est
devenu le Concerto
pour clavecin en ré
mineur, Wq.22. L’œuvre
fut peut-être écrite - à
en juger par la partie
soliste - pour le roi
lui-même. Un Allegro
initial, avec des figures
d’arpèges et une
virtuosité moindre, est
suivi d’un mouvement
serein en ré majeur aux
allures de récitatif et
d’une brève cadence.
La tonalité d’origine
est rétablie dans le
final, Allegro di molto,
mouvement dont la
vigueur et l’animation
sont tempérées par un
sentiment de menace,
menant à une écriture
soliste plus difficile.
(D’après Keith
Anderson - Traduction:
Jeremy Drake)
J. C. Bach - Symphonie
Op 6 n° 6 sol mineur
Né à Leipzig en 1735,
et mort à Londres en
1782, Johann Christian
Bach est le dernier des
quatre fils musiciens
de Jean-Sébastien.
Il n’avait que quinze
ans à la mort de son
père. Dès 1750, il
poursuit sa formation
à Berlin auprès de
son demi-frère CarlPhilipp Emmanuel,
avant de se rendre en
Italie en 1754 – voyage
qu’auparavant aucun
Bach n’avait effectué.
Il y prit des leçons
auprès du padre
Martini, se convertit
au catholicisme et
devint organiste de la
cathédrale de Milan.
Il composa également
des opéras (genre
qu’avant lui aucun
membre de la famille
Bach n’avait abordé).
En 1762, il arrive à
Londres comme
compositeur attitré
du King’s Theatre
où il donne en 1763
l’opéra Orione, suivi
d’autres. Il ne devait
en fait plus quitter la
capitale britannique
que pour quelques
brefs voyages sur le
continent et, pendant
vingt ans, premier
Bach cosmopolite,
premier Bach mondain,
il participa activement
à sa vie musicale.
Dans ses dernières
années ses succès
diminuèrent, et sa
mort prématurée émut
surtout ses créanciers.
Mais Mozart eut
cette réaction, rare
chez lui : « Bach n’est
plus, quelle perte
pour la musique ! ».
Ivresse mélodique,
élégance, sensualité
caractérisent son style.
La tradition italienne
dont s’inspirait JeanChrétien Bach faisait
peu de différence entre
l’ouverture d’opéra
et la symphonie de
concert, l’une et l’autre
ayant en général trois
mouvements (viflent-vif), enchaînés ou
non, le troisième étant
parfois une reprise
abrégée du premier.
Jean-Chrétien Bach
opéra plus ou moins
la distinction, mais
de façon pas toujours
évidente pour une
oreille d’aujourd’hui.
Ses symphonies s’en
tiennent presque
toujours à la structure
vif-lent-vif, et dans
ses recueils publiés
de symphonies
furent intégrées des
ouvertures d’opéra.
Les six symphonies de
l’opus 6 parurent en
1770 à Amsterdam.
(D’après FrançoisRené Tranchefort,
Guide de la musique
symphonique, Fayard,
1986.)
J. Haydn - Symphonie
«Les Adieux»
Cette symphonie
est à la fois une des
plus célèbres, et une
des plus grandes de
Haydn. Sa célébrité
vient de sa structure
en cinq mouvements
(un second Adagio
venant s’enchaîner au
Finale), due elle-même
à ses circonstances
de composition. Avec
son Adagio terminal
au cours duquel les
instrumentistes, sauf
deux violons, s’en
vont les uns après les
autres, Haydn aurait
voulu attirer l’attention
de son prince sur
l’impatience éprouvée
par ses musiciens
(dont les familles
étaient, pour ainsi dire,
interdites de séjour à
Esterhaza) de voir se
terminer une saison
qui n’en finissait pas.
Cette histoire est sans
doute vraie, mais
d’autres aussi (ou aussi
peu) vraisemblables
circulèrent
rapidement, - selon
lesquelles Haydn
aurait désiré, soit
partir lui-même, soit
manifester son propre
mécontentement
devant des
subordonnés
turbulents, soit
protester contre une
décision du prince de
congédier, pour des
raisons financières, une
partie de sa chapelle.
Ce qui est sûr, c’est
que Haydn fit entendre
cette symphonie pour
la première fois à
Esterhaza à la fin de
1772.
La symphonie n°45
de Haydn est, des
quelques quinze mille
symphonies écrites au
18ème siècle, la seule
en fa dièse mineur.
(D’après FrançoisRené Tranchefort,
Guide de la musique
symphonique, Fayard,
1986.)

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