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UES ORANGE Présentation volet I 32, rue de Chabrol. 75010 Paris Tél. 01 53 72 00 00 Site : www.apex-isast.fr Mel : [email protected] UES Orange - CSP 2014 - volet 1 1 T1 2015 : bonne progression des « KPIs » d’Orange sur le fixe et le mobile • • • • Nombre de clients groupe Orange (en millions) Hausse des clients mobile groupe : +3,6% (portée par la zone Afrique et MO) Hausse des clients fixe haut débit groupe : +3,4% Érosion de l’ARPU mobile (-6%) Quasi maintien de l’ARPU HD Q1 2014 181 686 188 184 15 602 clients des services mobiles Evolution de l'ARPU au Q1 (€) Q1 2014 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 Q1 2015 33,6 24,1 33,2 22,6 ARPU total mobile ARPU haut débit Q1 2015 16 134 clients des services fixes haut débit Evolution Q1 2015 vs Q1 2014 du nombre de clients Orange France (%) 4,0% 3,0% 2,0% 1,0% 0,0% -1,0% -2,0% -3,0% -4,0% 2,8% 1,4% -2,9% clients des services mobiles clients des services fixes clients haut débit UES Orange - CSP 2014 - volet 1 2 Mais les résultats du T1 2015 affichent un léger recul • Recul du CA groupe : -0,9% • Recul plus fort du CA France (-1,8%) : • Baisse sensible du CA mobile (-4,8%) en lien avec l’érosion de l’ARPU mobile Baisse du CA fixe (-1,2%) Baisse sensible du CA Europe (-3,5%) : Recul des services mobiles (-6,6%) Recul moins fort des services fixes (-2,9%) • Progression du CA Afrique et MO (+6,8%) grâce aux services mobiles (+9,2%) • Baisse de l’EBITDA retraité : -2% : • Hausse des achats et reversements aux opérateurs (+3,8%) Les autres charges baissent Cette baisse nourrit les inquiétudes de certains analystes sur les perspectives d’EBITDA L’EBITDA publié est quant à lui en hausse (effet litiges de 300 M€ au 1er trimestre 2014) Chiffre d'affaires et EBITDA retraité groupe Orange (M€) Q1 2014 BC 12 000 10 000 9 761 Q1 2015 9 672 8 000 6 000 2 971 4 000 2 916 2 000 0 Chiffre d'affaires En M€ CA France CA France Services mobiles CA France Services fixes Q1 2014 BC 4 810 1 948 2 608 EBITDA retraité Q1 2015 4 722 1 854 2 578 Var. -1,8% -4,8% -1,2% UES Orange - CSP 2014 - volet 1 3 Plan d’investissements de 15 Md€ sur 4 ans, axé réseaux : hors fibre, les Capex resteront assez stables • Sur la période 2015-2018, 15 Md€ d’investissements prévus dans les réseaux parmi lesquels : 4,5 Md€ dans la fibre 5 Md€ dans les réseaux mobiles • • 5,5 Md€ affectés à d’autres investissements. Les investissements sur la fibre devraient progresser pour atteindre environ 1 Md€ chaque année à partir de 2015 Les investissements hors fibre restent stables à l’horizon 2020 Détail des Capex estimés d'Orange (en M€, source : Barclays) Répartition des Capex Orange sur 2015-2018 (en Md€) FTTH Autres 5,5 Mobile Fibre Autres FTTH 4,5 Mobile 5 Autres 2020 E 1 085 5 042 2019 E 1 050 5 034 2018 E 1 066 5 043 2017 E 1 029 5 117 2016 E 992 5 239 2015 E 956 5 098 2014 563 5 073 2013 E 506 5 125 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 UES Orange - CSP 2014 - volet 1 4 Déploiement de la fibre : un enjeu de rattrapage et de reconquête de parts de marché pour Orange • A fin 2014, un certain « retard » pour Orange par rapport Numéricable/SFR dans le déploiement de la fibre : 3,6 millions de foyers pour Orange contre 6,4 millions de foyers pour Numéricable/SFR • • Enjeu de rattrapage de Numéricable/SFR à l’horizon 2020 La fibre, un outil de reconquête de parts de marchés pour Orange en ZTD et ZMD Une logique de retour sur investissement de très court terme Un moyen de renforcer l’ARPU : • • Un client fibre apporte un ARPU supérieur en moyenne de 5-7 €/mois vs un client ADSL Plan de déploiement de la fibre pour 20152020 E (en millions de foyers) T4 2014 déploiement 2015-2020 Orange 15 10% 12,4 6% 8,6 5% 5 0 Couverture FTTH Orange 15% 20 10 Couverture fibre et taux de pénétration par trimestre (en %) 3,6 Orange 6,4 5,1 1,4 Numéricable/SFR Bouygues 2% 7% 2% 8% 2% 8% 3% 9% 3% 10% 4% 11% 4% 12% 5% 13% 5% 14% 6% 0% T4 12 T1 13 T2 13 T3 13 T4 13 T1 14 T2 14 T3 14 T4 14 T1 15 UES Orange - CSP 2014 - volet 1 5 Des disparités dans l’évolution des marchés télécoms Europe et US Evolution des revenus globaux (base 100 en • Évolution de revenus des opérateurs positive 2006) aux US (+51%) et négative en Europe (-7%) US Europe • Erosion de l’ARPU moyen beaucoup plus forte en Europe : • 151 US : 5 opérateurs pour 370 millions d’abonnés Europe : plus de 100 opérateurs pour 640 millions d’abonnés 100 Le montant des investissements : A progressé de +39% aux US dont +118% sur le mobile (par le top 4) A reculé de 5% en Europe (top 7) Baisse de l'ARPU moyen entre 2006 et 2013 (%) US Europe 0,0% -10,0% -3,5% -20,0% -30,0% -40,0% -34,8% 93 2006 2013 Variation du montant des investissements entre 2006 et 2013 (%) US 50% 40% 30% 20% 10% 0% -10% Europe 39% -5% UES Orange - CSP 2014 - volet 1 6 Vodafone et Deutsche Telekom, croissance externe et investissements leur donnent une longueur d’avance • • Vodafone et DT affichent les meilleurs taux de croissance sur 2 ans (2013-2015) DT : la bonne dynamique aux US permet de compenser le recul du CA Europe (grâce aux filiales T-Mobile et MetroPCS) Vodafone : acquisitions récentes et marchés émergents soutiennent sa croissance Des dynamiques d’investissements importantes Vodafone : marges de manœuvre financières grâce à la vente Verizon Wireless, pour réaliser le programme d’investissement Spring (réseaux Europe et Inde, 19 Md£) Hausse sensible des CAPEX 2014 de Vodafone et DT vs stabilité/recul pour les concurrents Un défi pour les autres opérateurs : ont-ils la capacité financière pour suivre ? Prévisions de croissance sur 2 ans (2013-2015) des opérateurs européens (%) 11% Evolution des CAPEX par opérateur (Md€ et Md£) 2013 10% 2014 11,1 11,8 9,4 8,4 6 5,9 -5% -5% -2% 5,6 5,6 4,3 2,3 5 2,3 -10% Deutsche Vodafone Telefonica Telekom Orange BT Telecom IT Vodafone (Md£) Deutsche Telekom (Md€) Telefonica (Md€) Orange (Md€) British Telecom Telecom Italia (Md£) (Md€) UES Orange - CSP 2014 - volet 1 Face à la dégradation des marges : poursuite de la consolidation et convergence accrue en Europe • • • Les mouvements de consolidation se poursuivent chez les opérateurs européens en 2014-2015 Rachat de Jazztel par Orange, Ono et KDG par Vodafone, de E-Plus par Telefonica, de EE par British Telecom Convergence accrue des opérateurs et fin de la spécialisation : Vodafone rattrape son « retard » sur le fixe par l’acquisition de câblo-opérateurs : Ono, KDG Un potentiel échange d’actifs, évoqué récemment dans la presse, entre Vodafone et Liberty Global (1er câblo-opérateur européen) pourrait consolider la position des opérateurs, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Allemagne, leur permettant de proposer des offres quadruple-play BT (spécialisé dans le fixe) rachète EE, n°1 du mobile britannique pour des services plus convergents Des opérations de concentration restent probables en France et en Italie 7 UES Orange - CSP 2014 - volet 1 8 Les enjeux autour d’une possible consolidation du marché français • • • La dégradation des marges des opérateurs sur le marché français appelle également un potentiel mouvement de concentration Compte tenu de sa taille et de ses contraintes, il semble peu probable qu’Orange soit initiateur de la consolidation sur le marché français Pour le gouvernement cependant, la priorité est aux investissements et non à la consolidation La facilitation d’une concurrence par les infrastructures favoriserait selon lui les investissements Les enchères de la bande 700 Mhz, sur laquelle les opérateurs devront se positionner, devraient rapporter au moins 2 Md€ pour l’État français Parts de marché sur le mobile au Q1 2015 (source : Barclays) Autres 10% Iliad 13% Orange 35% Parts de marché sur le fixe broadband au Q1 2015 (source: Barclays) Iliad 23% Autres 4% Orange 40% Numéricâble 4% SFR 29% Bouygues 14% SFR 20% Bouygues 9% UES Orange - CSP 2014 - volet 1 9 SFR/Numéricâble : probable leader d’une consolidation en France • • • SFR/Numéricâble est pressenti par les analystes pour être à l’initiative d’une consolidation à venir. Orange pourrait alors en être un facilitateur Mais le niveau d’endettement d’Altice (ratio Dette nette/EBITDA de 4) est déjà élevé Force est de constater que cet endettement n’inquiète pas pour l’instant les marchés : Les taux d’intérêt sont faibles. Au demeurant, le groupe anticipe une croissance et un EBITDA positifs pour 2015 ALTICE est connu pour sa capacité à faire « transpirer ses actifs », avec un plan drastique de réduction des coûts destiné à générer en 2015 des centaines de millions d’euros d’économies qui met SFR sous tension selon un modèle proche d’un LBO Le groupe fait le choix de ne pas privilégier le versement de dividendes 5 4 4 3 3 2 2 1 1 0 Ratio Dette nette/EBITDA 2015 des opérateurs du marché français 4,0 2,3 1,3 0,6 Orange Iliad Bouygues Altice UES Orange - CSP 2014 - volet 1 10 2014 marque un ralentissement de la baisse du chiffre d’affaires 1,5 M€ de baisse du chiffre d’affaires en 2014 40 981 -99 -413 40 469 -704 -176 CA 2013 Variations de Variations de change périmètre • • • • CA 2013 base comparable (vs 2014) France Espagne -137 +6 -149 +44 +92 39 445 Pologne Reste du monde Entreprises OI & SP Eliminations CA 2014 L’inflexion observée concerne aussi bien l’impact de la réglementation que la baisse « organique » La France explique la moitié de la baisse du chiffre d’affaires (2/3 mobile, 1/3 fixe), avec notamment un effet prix mobile défavorable La contraction de l’Espagne provient du mobile, tandis que celle de la Pologne provient du fixe (60%) et du mobile (40%) La baisse de l’activité d’entreprise est localisée dans les services matures de voix et de données UES Orange - CSP 2014 - volet 1 11 Malgré les efforts réalisés, la contraction du chiffre d’affaires se retrouve à 60 % dans le résultat net Principaux éléments de la contraction du résultat net de -908 M€ 2 133 +311 -1 536 -350 -126 +283 +112 -168 • • 1 225 +714 Résultat net Baisse du Litiges avec Augmentation Economies de Progression Economie de Agumentation Amélioration de l'ensemble chiffre Bouygues des coûts de charges du résultat de perte de des impôts sur du résultat 2013 d'affaires 2014 Telecom restructuexternes cessions valeur les sociétés financier ration • -148 Autres éléments <100 M€ Résultat net de l'ensemble 2014 La contraction du chiffre d’affaires et le règlement du litige Bouygues Telecom affectent le résultat de l’exercice Cette dégradation est compensée par : Des économies d’achats (notamment avec les autres opérateurs) La progression du résultat de cession La diminution des pertes de valeur sur écarts d’acquisition Au total, impact résultat significatif (-40%) et un EBITDA (-1,1 Md€) qui atteint un point bas en 2014 UES Orange - CSP 2014 - volet 1 12 Les besoins en cash du Groupe absorbent l’essentiel de l’émission de dette hybride Flux de trésorerie 2014 (M€) 8 802 -6 352 Evolution de la trésorerie disponible en 2014 (en M€) 6 758 5 631 +824 Trésorerie d'ouverture Flux de trésorerie 2014 Activité -154 Investissement Financement -1 472 Nantissement Trésorerie de fermeture UES Orange - CSP 2014 - volet 1 • • • • L’activité d’Orange génère 8,8 Md€ de trésorerie, soit de 1,5 Md€ de plus qu’en 2013 Ce qui s’explique essentiellement par : le règlement du litige fiscal en 2013 de 2,1 Md€, et la diminution de l’EBITDA de 1,1 Md€ Le consommation de 6,4 Md€ de trésorerie pour les investissements augmente de 0,3 Md€ Ce qui reflète : un effort de CAPEX stable (5,9 Md€) le placement de 1,4 Md€ pour l’offre sur Jazztel compensé partiellement par l’encaissement de produits de cession pour 1,1 Md€ Le solde des flux de trésorerie de financement est relativement neutre Les principales composantes sont : les remboursements net d’emprunts (3,6 Md€) l’émission de dette hybride (5,7 Md€) les versements de dividendes (2,1 Md€ contre 1,7 Md€ en 2013) Le nantissement de 1,5 Md€ pour l’offre Jazztel est comptabilisé à part 13 UES Orange - CSP 2014 - volet 1 14 Dettes hybrides : de l’ingénierie financière comme illustration des tensions sur l’endettement Début 2014, Standard&Poor’s a mis la note de crédit d’Orange sous surveillance négative • Le ratio dette / Ebitda est en jeu Les obligations hybrides (qui ont vocation à être transformés en actions) permettent de baisser le niveau de la dette. Selon les normes IFRS, elle peuvent être traitées comme des fonds propres. Les agences de notation affectent 50% de la dette hybride à l’endettement Orange a ainsi émis 5,7 Md€ d’obligations hybrides en 2014 La contrepartie, Orange accepte un renchérissement du coût marginal de l’endettement, au moment où les taux étaient très bas Pour illustration : ci-dessous l’émission de 1 Md€ avec un coupon annuel de 4,25%, et une première option de remboursement anticipé à 6 ans Janvier 2014 • Emission de 993,5 M€ • Coupon fixe annuel de 4,25% Février 2020 Février 2025 Février 2040 Février 2049 • 1ère option • 2ème option • 3ème option • Maturité d’achat à 1 Md€ d’achat à 1 Md€ d’achat à 1 Md€ • Réévaluation du • Réévaluation du • Réévaluation du coupon en coupon en coupon en fonction du fonction du fonction du Swap 5ans Swap 5ans Swap 5ans +308 points de +333 points de +408 points de base base base UES Orange - CSP 2014 - volet 1 Orange crée une nouvelle catégorie d’ayants-droit à la rémunération des fonds propres • • • Les coupons versés aux créanciers sur la dette hybride seront directement prélevés sur les fonds propres, sans transiter par le compte de résultat ni qu’il ne soit besoin, comme pour les dividendes, d’une décision souveraine de l’Assemblée générale. Ainsi la rémunération sur les fonds propres s’enrichit-elle d’une nouvelle catégorie. On aura désormais trois composantes : Dividendes (1,8 Md€ en 2014) Intérêts minoritaires (294 M€ en 2014) Coupon sur dette hybride (≈ 300 M€ en 2015) La direction d’Orange admet qu’il ne s’agit pas d’un bon produit tout le temps. La dette hybride reflète surtout la tension sur le financement préalable à son lancement (baisse de l’Ebitda, décaissement du redressement fiscal de 2,1 Md€, risque sur la notation, interrogations sur une augmentation du capital…) 15 UES Orange - CSP 2014 - volet 1 16 Les écarts d’acquisition demeurent très sensibles aux hypothèses d’actualisation et de cash-flows Effet sur la valeur recouvrable d’une France variation de : 10% des cash-flows de l’année 3,6 Md€ terminale Espagne Pologne Entreprises 0,7 Md€ 0,5 Md€ 0,2 Md€ 1% du taux de croissance à l’infini 7 Md€ 1,1 Md€ 0,6 Md€ 0,3 Md€ 1% du taux d’actualisation après IS 8 Md€ 1,3 Md€ 0,8 Md€ 0,5 Md€ • Avec 30 Md€ en valeur brute (25 Md€ en valeur nette), les écarts d’acquisition • • • • • représentent 28% du total du bilan net Ces écarts sont affectés à des unités génératrices de trésorerie (pays, OBS et la marque Orange). Ils sont testés chaque année sur les hypothèses de cash-flows En 2014, Orange bénéficie de la baisse du taux d’actualisation de près de 0,5 point (prime de risque et taux sans risque en baisse) Cela n’empêche pas Orange de constater des pertes de valeur, notamment sur la Belgique (229 M€) Il n’y a pas d’impact cash, mais c’est la reconnaissance a posteriori que la cible ne tient plus ses promesses La sensibilité des goodwills aux hypothèses demeure forte. Certains analystes anticipent ainsi une dépréciation annuelle moyenne de l’ordre de 300 M€ UES Orange - CSP 2014 - volet 1 17 115% Frais de personnel / VA Valeur ajoutée en % du CA 56% 69% Dividendes en % Résultat net n-1 41% 56% 39% 42% 56% 60% 57% 34% 57% 58% 35% 33% 34% 59% 76% 77% 93% 99% 112% 123% 160% Les dividendes des trois dernières années sont supérieurs aux résultats et au cash-flow disponible après investissements Dividendes / (CFO - CAPEX) UES Orange - CSP 2014 - volet 1 Orange : un modèle sous tension, avec des revendications fortes sur la trésorerie du Groupe • « L’État actionnaire a parmi ses finalités d’investir l’argent des Français de manière avisée, • • afin non seulement que leur patrimoine ne se déprécie pas au fil du temps, mais assure un rendement suffisant » (APE, juillet 2014) « Je souhaite favoriser la concurrence par les infrastructures, pour que celle-ci favorise les investissements » (Emmanuel Macron, mai 2015) Avec une dérégulation mal maîtrisée qui a détruit de la valeur dans le secteur et des milliers d’emplois dans la filière, Orange doit faire face à des revendications de plus en plus fortes sur son cash Les choix d’externalisation conduisent à une augmentation progressive des consommations intermédiaires, alors que la part des frais de personnel ne cesse de se réduire Les dividendes des trois dernières années sont supérieurs au résultat et absorbent la quasi-totalité du cash opérationnel après investissements La dette hybride va créer en 2015 une troisième tranche de rémunération les fonds propres • • Le redémarrage timide des investissements est un bon signe. Il convient de l’amplifier, quitte à exiger le respect de la règle du jeu préalablement définie entre Orange et SFR quant au du plan de déploiement du très haut débit Les deux autres opérateurs (Altice et Iliad) présentent un contraste saisissant avec Orange. Voilà un secteur dans lequel la régulation permet de créer en quelques années deux des plus grosses fortunes privées françaises, sans que leurs groupes ne soient soumis, comme Orange, à la contrainte de verser des dividendes 18