MARC JOHNSON : ATLAS
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MARC JOHNSON : ATLAS
Communiqué de presse | du 10 -16 novembre 2011 | 14 rue Bonaparte 75006 Paris | Exposition | Ballet NOV 10 -16 2011 MARC JOHNSON : ATL AS Beaux-Arts de Paris 14 rue Bonaparte 75006 PARIS +33 (0)1 47 03 54 25 +33 (0)6 76 06 93 44 [email protected] www.marcjohnson.fr Gratuit Horaires :10h à 19h du Lundi au Dimanche Du jeudi 10 novembre au mercredi 16 novembre 2011 Installation éphémère monumentale & Ballet 10km de Bambou dans 800m2 Vernissage public le Jeudi 10 novembre de 19h à 23h Ballet - Performance le jeudi 10 novembre à 20h L’île Déserte / Acte 1 / Fondation Infos pratiques Entrée libre du 10 au 16 Novembre de 10h à 19h Adresse : 14, rue Bonaparte 75006 Paris |Cour Vitrée Les Beaux-Arts de Paris sont heureux de vous inviter à l’installation éphémère monumentale et au ballet de Marc Johnson. Marc Johnson (né en 1986) est Lauréat du prix LVMH des jeunes créateurs, Lauréat du Prix des Amis des Beaux-Arts de Paris, Lauréat Défi Jeunes, Bourse Colin Lefranc. Marc Johnson fait la synthèse de sa formation académique : Hunter College of Art, New York Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais Beaux-arts de Paris, l’école nationale supérieure Établissements publics sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication | Arts plastiques Cette exposition, ATLAS, se déroule en deux parties: (site spécifique-installation et ballet) . ATLAS déploie dix kilomètres linéaires de bambou attachés avec quinze kilomètres de chambre à air sur un tiers du volume total de la Cour Vitrée. Cette ambitieuse construction est l’installation contemporaine la plus récente dans l’enceinte de ce lieu historique, le palais des études de la Cour Vitrée des Beaux-Arts de Paris. Fondée initialement en 1833 et achevée en 1867 par l’architecte Félix Duban (1798-1870). Anish Kapoor, Alfredo Jarr, Giuseppe Penone, Huang Yong Ping sont les artistes qui ont exposés récemment aux Beaux-Arts. Harmonie entre sculpture, architecture et performance, cette exposition invite les visiteurs à s’engager pleinement dans l’expérience et l’incarnation monumentale d’ATLAS. La structure reflète l’intérêt de l’artiste pour les systèmes biologiques et leur capacité d’adaptation et d’évolution. Il considère ce travail simultanément inachevé et en gestation, ce qui suggère la complexité et l’énergie d’un organisme vivant en évolution, avec le chaos comme principe sous-jacent. Le bambou a aussi été employé comme instrument de torture : le bagne de Poulo Condor. Cage ouverte, thoracique, ossature et architecture primitive, elle avoue sa structure, sa fragilité, sa résistance et son architectonique. ATLAS est un microcosme. Il met en jeu les rapports de la permanence à l’évanescence et les tensions entre le monument et les éléments naturels. C’est un projet mythologique et imaginaire. Cette Arche de Noé d’un nouveau genre dans sa volonté d’absorption et de conservation agit tel un trou noir avide de savoirs, de connaissances et d’expériences. C’est aussi une image de ce que l’artiste à appris pendant sa formation académique aux Hunter College of Art, (New York), l’Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais. Marc johnson a ainsi embarqué dans cette Arche de Noé pèle-mèle le spleen de Paris, sa fascination pour Albrecht Durer et l’Apocalypse. La syntaxe, les mots et l’importance de la lettre chez Stéphane Mallarmé. L’image en mouvement avec les figures magistrales d’Akira Kurosawa et d’Andrei Tarkovski, mais aussi sa pratique de la natation et du karaté. Marc Johnson a ainsi travaillé à la réalisation d’un Ballet l’Île déserte/Acte 1/Fondation qui répond à la question : Qu’emporteriez-vous sur une île déserte et quels êtres vivent sur cette île ? Rêve de fondation, de séparation et de recréation ; car l’île déserte est avant tout comme l’écrit Deleuze, « re-commencement. Elle est l’origine mais l’origine seconde. A partir d’elle tout recommence. L’île déserte est le minimum nécessaire à ce recommencement, le matériel survivant de la première origine, le noyau ou l’œuf irradiant qui doit suffire à tout re-produire […] Une telle créature sur l’île déserte serait l’île déserte elle même en tant qu’elle s’imagine et se réfléchit dans son mouvement premier. Conscience de la terre et de l’océan, telle est l’île déserte, prête à recommencer le monde. 1 » De surcroit, ce ballet l’Île déserte/Acte1/Fondation, qui sera donné le 10 novembre parmi les bambous dressés dans la cour vitrée est composé à partir d’une liste de Mots-Action, qui agissent comme des amorces de récit et donneront l’opportunité aux danseurs d’improviser leurs savoirs dans l’espace : S’éloigner, Contraindre, Ouïr, Ausculter, Éblouir, Illuminer, Transparaitre, Rattraper, Se tordre, Écarter, Élancer, Soutenir, Apposer, Coupler, Lacher, Lancer, Sauter, Gémir, Imiter, Pleurer, Tomber, Pointer, Tourner, Tourbillonner, Encadrer, Défenestrer, Doubler, Tripler, Monter, Maintenir. Les danseurs interprèteront le diagramme chorégraphique, mécanisme générateur de la surface de Boy. Inventée par Werner Boy en 1902, la surface de Boy présente une topologie régie par la Géométrie différentielle qui trouve sa principale application physique dans La théorie de la relativité où elle permet la modélisation d’une courbure de l’espace-temps. Cette figure génératrice sera réinvestie dans l’Acte 2 : l’Île déserte /Acte2/Séparation en 2014 et prendra la forme d’un pavillon monumental en dialogue avec un court-métrage expérimental, multimédia et numérique. Gilles Deleuze, « Causes et raisons des îles désertes », L’île déserte et autres textes, textes et entretiens 1953-1974, édition préparée par David Lapoujade, éditions de minuit, collection Paradoxe, p. 13 et 16. 1 Beaux-arts de Paris, l’école nationale supérieure Établissements publics sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication | Arts plastiques diagramme chorégraphique, mécanisme générateur de la surface de Boy La musique de ce ballet intitulée, La chimère orchestrale 2, est réalisée en collaboration avec des talents du CNSMDP (Conservatoire National Supérieure de Musique et de Danse de Paris). Alexandre Chevallier, compositeur et Simon Ghraichy pianiste (1er prix du conservatoire en 2010) réinterprètent la Toccata, la Suggestion Diabolique de Sergei Prokofiev et la Méphisto Valse de Franz Liszt Plusieurs types de bambou Phyllostachys pubescens récoltés dans le Sud de la France sont employés dans la construction d’ATLAS. (construction réalisée en collaboration avec Joselyne et François Puech, de la Bambouterie) Stéphane Mallarmé, « l’Action restreinte », dans Quant au livre, Œuvres complètes II, édition présentée, établie et annotée par Bertrand Marchal, Bibliothèque de la pléiade, Gallimard, 2003, p 216 2 CONTACT PRESSE : [email protected] | 06 76 06 93 44 |www.marcjohnson.fr Beaux-arts de Paris, l’école nationale supérieure Établissements publics sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication | Arts plastiques À l’initiative de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et Marc Johnson MARC JOHNSON Coproducteurs : La bambouterie, conception et réalisation d’architecture en bambou | Paul Koch Imprimeur La Ville de Châtenay-Malabry Partenaires : Association des Amis des Beaux-Arts de Paris | Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) | Simon Ghraichy | Alexandre Chevallier CONTACT PRESSE : [email protected] | 06 76 06 93 44 |www.marcjohnson.fr Biographie Marc Johnson né à Vitry sur Seine le, 30 mai 1986 Formations Master Architecture Paris-Malaquais Master, Beaux-Arts de Paris Hunter College of Art New York Prix | Bourses 2009 Lauréat du Prix LVMH des jeunes créateurs 2009 Lauréat du Prix des Amis des Beaux-Arts, prix Clermont-Tonnerre 2009 Bourse Colin-Lefranc 2007 Lauréat Défi Jeune, Ile de France Expositions collectives 2011 « Le troisième oeil » galerie Valerie Bach, Bruxelles 2011 « Quand Paris hurle Berlin entend» Curator : Julia Van Hagen, Paris 2010 « Celui qui provoquera, le signe provoquera » galerie 64bis, Paris 2010 « Struggle Gravity » Hunter College of Art, New York 2010 « Ligne de Chance » Fondation Ricard, Curator : Bernard Moninot et François Bouillon ,Paris 2010 « Cutlog » avec Artfact-Paris, Paris 2010 « A problem for Critics 01 Paris » ENSBA, Paris 2010 « Il y a... » Espace Lhomond, avec le soutien de l’institut Suisse Océan, Paris 2009 « Cutlog » avec Artfact-Paris, Paris 2009 « Exposition du Prix des amis des Beaux-Arts » ENSBA, Paris 2008 « Le mot chien ne mord pas » galerie Joseph, Curator : Caroline Smulders et Suzanne Van Hagen, Paris Résidence 2007 A.R.T. Curator : Johnnie Walker, Tokyo Assistant d’Artistes 2006-2011 : Emmanuel Saulnier, Paris 2010 : Trisha Brown Company, Dia Art Foundation,NY, Beacon 2009 : Mike Parr, « 3ème Biennale de Moscou » Moscou 2007 : Anselm Kiefer, Monumenta, Grand-Palais, Paris