SCHWARZKOPF

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SCHWARZKOPF
Maison
SCHWARZKOPF
par Xavier Alix et Benjamin Quenu (2004)
Ressources
Influence : 2
Sur le plan politique, la plupart des observateurs considèrent la Maison Schwarzkopf comme
condamnée à court terme. Les évaluations mentats les plus optimistes estiment à 2 % ses
chances d’exister encore dans deux siècles. Par conséquent, la plupart des grandes Maisons et
des intervenants importants préfèrent se tenir éloignés de la Maison Schwarzkopf. Elle
conserve néanmoins l’amitié des Kenric, des Atréïdes et des Ginaz, et garde également de
bonnes relations avec les écoles impériales.
Prestige : 3
La Maison a hérité du titre de comte autrefois porté par les Vitellebak et a plutôt bonne
réputation, en dépit de sa faible Influence.
Guerre : 1
C’est là que le bât blesse. Le système de caste s’est sclérosé, verrouillant les recrutements,
tant et si bien que les deux légions d’élite de la Maison sont depuis longtemps réduites à la
moitié des effectifs traditionnels. De plus, il y a fort longtemps qu’elles n’ont eu à affronter
que des révoltes locales. Comble de malheur, la police, essentiellement composée d’individus
ayant raté la formation préparatoire militaire, traîne une réputation tenace d’incompétence et
même de corruption...
Prospérité : 3
Les activités médicales et paramédicales, ainsi que la production en grosses quantités de piles
d’énergie, assurent à la Maison des revenus confortables. Les Maisons mineures sont elles
aussi très industrieuses. La place de la Maison à la CHOM est souvent inférieure à ses
besoins : elle doit se contenter d’un siège dans des sous-commissions, ce qui la rend tributaire
de ses alliés mieux placés.
Intrigue : 5
La Maison possède un bon réseau de services secrets, très hiérarchisé, et lui consacre une
partie importante de ses moyens. Depuis longtemps, elle se repose sur l’efficacité de ces
services pour assurer sa survie. Inutile de dire que cette habitude a fini par créer une
atmosphère de paranoïa institutionnalisée.
Niveau Technologique : 5
Dans la continuité de la Maison Vitellebak (voir Fondation et Histoire), la Maison
Schwarzkopf bénéficie du haut niveau technologique et universitaire de New Bismarck, son
fief planétaire, ce qui lui permet d’être à la pointe de la recherche, en particulier dans les
secteurs médical et énergétique. Les services secrets veillent en outre à protéger l’intégrité du
savoir de la Maison, voire à lui apporter quelques compléments. Même si aucun des produits
de la recherche n’entre en contradiction directe avec le Jihad Butlérien, certains soupçonnent
les chercheurs Schwarzkopf de se livrer à la quête de savoirs interdits (ou dangereux) derrière
l’opacité qui recouvre leurs activités.
Ethos
Honneur :
La Maison est animée par un certain esprit de corps. Le dirigeant est
responsable de la vie des membres de la Maison et ne doit pas prendre cette charge à la
légère. Cet esprit se traduit aussi par l’attachement de chacun à son honneur personnel et à sa
réputation, ce qui crée quelquefois des tensions, voire des conflits pouvant aller jusqu’au duel.
Secrets : La Maison est dépositaire de savoirs technologiques antérieurs au Jihad Butlérien,
ce qui nécessite un effort de dissimulation constants.
Excellence : Chez les Schwarzkopf, la recherche scientifique jouit d’un grand prestige, et
un minimum de formation scientifique fait partie des talents attendus.
Un aristocrate issu de cette Maison recevra donc un bonus de +1 dans les compétences
Commandement, Subterfuge et Technologie.
Fondation et Histoire
La Maison Schwarzkopf est issue de la réunion par mariage de deux Maisons mineures qui
renversèrent une Maison Noble dont elles étaient clientes, la Maison Vitellebak. A l’origine,
les Schwarzkopf sous-traitaient les activités paramédicales des Vitellebak et, dans le domaine
militaire, fournissait des troupes d’appoint. L’autre Maison mineure, la Maison Vissialax,
avait pour principale fonction la production de générateurs d’énergie.
Si l’on en croit certains historiens, la Maison Noble Vitellebak remonterait aux temps préguildiens et serait issue du duché de Bavaria de l’ancien imperium terrien de Prussia Major.
En pratique, cette Maison n’a jamais occupé une position de premier plan au sein du
Landsraad, mais savait cueillir les fruits de la vente de ses brillantes productions
technologiques, notamment dans le domaine médical. Des rumeurs persistantes concernant
des connaissances secrètes datant d’avant le Jihad Butlérien l’isolèrent progressivement sur le
plan diplomatique.
Cette position fragile fut exploitée par les deux Maisons mineures, qui, suite à une vacance de
pouvoir, prirent peu à peu le contrôle des activités économiques de la Maison Vittelebak. Ce
faisant, ils éliminèrent les personnes les plus communément suspectées d’avoir rompu le
Jihad afin de légitimer leur prise de pouvoir. Les Schwarzkopf restaurèrent également l’ordre
sur le fief planétaire de la Maison, qui connaissait alors une période de graves troubles. Puis,
avec le soutien impérial, arguant d’un lointain lien de parenté avec la Maison Vitellebak, ils
reprirent son siège au sein du Landsdraad.
A la suite du mariage entre Joseph Schwarzkopf et Iékaterina Vissialax, chaque Maison reçut
une tâche spécifique : laissant à son mari le soin de pacifier la planète, Dame Iékatérina remit
sur pied les installations scientifiques et les activités de production. Elle s’assura ensuite de
garantir un avenir à la classe des junkers, issue de l’élite de la Maison Schwarzkopf, en leur
réservant les fonctions militaires. D’ailleurs, à la mort de son mari, elle conseilla à son
premier fils, le nouveau comte, de marier le benjamin de la famille à la fille d’un des plus
éminents membres de cette caste guerrière. En échange d’une renonciation à toute autre
fonction seigneuriale, il lui fut accordé la charge de maître de guerre. Cette tradition
matrimoniale assura dès lors la loyauté des prestigieux junkers.
4627 : Mort du comte Vitellebak et de plusieurs membres de sa famille durant une période de troubles.
4629 : Union des familles Schwarzkopf et Vissialax.
4630 : Envoi par l’Empereur d’un Arbitre du Changement, qui reconnut à la Maison Schwarzkopf la
plénitude de ses droits sur le fief de New Bismarck et un siège au Landsdraad.
4635 : Mort du dernier Vitellebak, à la suite d’une nouvelle vague de purges. La Maison Schwarzkopf
put ainsi se prémunir contre l’influence néfaste d’éventuelles technologies hérétiques.
4812 : Grand Amendement au contrat d’alliance avec la Maison Kenric, étendant les liens
économiques entre les deux Maisons, terminant ainsi une période de cessions de brevets
technologiques des Schwarzkopf aux Kenric.
4921-4935 : La participation de la Maison Schwarzkopf à la guerre civile qui faisait rage dans
l’Imperium frappa de plein fouet la caste des junkers, qui ne se recomposa jamais totalement, refusant
tout apport de sang étranger. Pour récompenser la Maison de ses bons et loyaux services, l’empereur
Corrin XIII proposa de lui attribuer un nouveau fief, mais il renonça devant l’hostilité de ses alliés.
L’un d’eux, notamment, attira son attention sur le rôle ambigu de la Maison Schwarzkopf durant la
guerre, ainsi qu’un investissement réel fort tardif.
5398 : Début d’une longue Guerre des Assassins contre la Maison Wurerian.
6438 : Alliance avec la Maison Atréïdes.
6657 : Fin de la Guerre des Assassins avec la Maison Wurerian, suite à sa disparition de l’échiquier
politique.
8942 : La Maison Elseneur était en guerre avec la Maison Atréïdes. La Maison Schwarzkopf proposa
alors d’organiser une opération de désinformation en échange d’un appui pour entrer à la commission
de validation des médicaments, une sous-commission de la commission pharmaceutique de la CHOM.
L’opération fut un succès complet : les Elseneur firent un déplacement de troupes malheureux,
affaiblissant ainsi un de leurs fiefs, que les Atréïdes s’empressèrent d’envahir. Mais les Elseneur eurent
vent de la responsabilité des Schwarzkopf. L’information avait-elle été vendue ? Encore aujourd’hui,
les Elseneur conservent une rancœur tenace envers les Schwarzkopf.
9410 : Négociation d’une alliance avec la Maison Ginaz, juste avant qu’elle ne devienne une Maison
Noble. La Maison Schwarzkopf marqua ainsi son soutien à la décision de l’Empereur.
9663 : La Maison Auréanor reprochait à la Maison Schwarzkopf d’enfreindre les commandements le
Jihad Butlérien, suivant le principe du « s’ils cherchent à cacher quelque chose, c’est qu’il y a quelque
chose à cacher ». Après de minutieuses investigations, les Auréanor parvinrent à infiltrer des agents au
sein des laboratoires scientifiques Schwarzkopf, tant et si bien que le fils cadet de la Maison Auréanor,
alors au Landsraad, reçut une preuve formelle de la rupture du Jihad. Il allait la révéler au Landsraad
quand un « accident » mit fin à son existence... La Maison Schwarzkopf fut évidemment accusée (à
raison) ; une Guerre des Assassins éclata et se termina à l’avantage des Schwarzkopf. Depuis, les
Auréanor ont ajouté le devoir de vengeance à leur credo de vigilance. Malheureusement pour les
Schwarzkopf, les Auréanor disposent de bons réseaux de renseignement, et la lutte entre les deux
Maisons se poursuit toujours aujourd’hui – avec d’autant plus de vigueur que les Auréanor sont
convaincus d’avoir raison au sujet de la rupture du Jihad.
9753 : Arrivée au pouvoir du comte Gustav Schwarzkopf. Sous son règne, la situation de l’armée
devient critique, terme d’une évolution amorcée depuis plusieurs millénaires. A cette époque, les forces
effectives de la Maison Schwarzkopf n’atteignaient même pas deux légions entières, ce que le comte
parvint heureusement à dissimuler aux yeux des observateurs extérieurs.
9902 : Mort accidentelle dans un crash d’ornithoptère du Na-comte Neyrat et de son mentat et MaîtreAssassin Vishnou. La comtesse Théodora se retire dans un monastère de la Sororité akkadienne
incandescente et le comte sombre peu à peu dans une profonde tristesse. Le conseil de la Maison est
renouvelé.
Ambitions et Objectifs
Depuis longtemps la Maison Schwarzkopf intrigue pour obtenir un poste au directoire de la
commission de l’énergie de la CHOM. Pour le moment, ils siègent dans deux souscommissions : celle du contrôle des Chartes sur les piles (organisme sans pouvoir ni intérêt,
mais qui dépend de la commission à l’énergie) et celle de la validation des médicaments (qui
dépend de la commission pharmaceutique et possède un pouvoir beaucoup plus important).
Les membres actuels de la commission pharmaceutique sont les Maisons Atreides, Kenric,
Corrino, Périmace, Seltime, Telbhane. A la sous-commission de validation des médicaments
siègent les Maisons Schwarzkopf, Telbhane , Krelming et Grintiar. La
commission énergétique, quant à elle, regroupe les Maisons Harkonnen, Corrino, Elseneur,
Wikkheiser, Kenric, Dresdiane et Bassican. Avec l’aide des Harkonnen, les Elseneur,
ennemis jurés des Schwarzkopf, font tout pour bloquer l’entrée de la Maison à la commission
et pour y desservir ses intérêts financiers.
L’Avenir de la Maison
La Maison semble condamnée à la disparition prochaine, et toutes les autres Maisons nobles
le savent, ce qui n’améliore évidemment pas ses chances de survie. Ses ennemis de toujours,
les Maisons Auréanor et Elseneur, s’apprêtent peut-être à se débarrasser d’elle, mais d’autres
Maisons, celles qui ont un fort potentiel militaire notamment, pourraient bien avoir l’idée de
récupérer la totalité ou une partie de ses industries et de ses techniques.
Pour les Maisons qui comptent exploiter la faiblesse militaire des Schwarzkopf, deux
possibilités se dessinent. La première stratégie consisterait en une agression directe de New
Bismarck, dans l’espoir d’une victoire militaire rapide, afin d’éviter de trop lourdes pertes ou
des mesures de rétorsion (assassinats, sabotages) qui les mettraient en situation de faiblesse. A
priori, les Maisons les plus susceptibles d’opérer ainsi possèderont un niveau élevé en Guerre
mais aussi en Influence ou en Prestige, ce qui leur permettra de faire passer plus facilement le
changement de pouvoir auprès du Landsraad.
L’autre solution simple est justement d’attendre l’attaque d’une autre Maison et de profiter,
voire d’organiser un instant de faiblesse pour « voler au secours de la Maison Schwarzkopf »,
ce qui, dans les faits, reviendrait à la transformer en Maison vassale. Un tel plan nécessite un
niveau élevé en Intrigue et un niveau au moins correct en Guerre. Dans ce cas-là, toute la
difficulté consistera à ne pas se faire voler une place ô combien convoitée par d’autres et de
d’assurer que le premier vautour n’a pas totalement réussi dans son entreprise...
Une telle situation est une source potentielle d’instabilité politique mais peut aussi offrir de
nombreuses opportunités aux Maisons capables de l’exploiter avec habileté.
Dans le contexte d’une chronique du jeu des Maisons, la chute de la Maison Schwarzkopf peut donc
servir de toile de fond, voire d’objectif pour la Maison des personnages-joueurs. A l’inverse, si les
joueurs se sentent suffisamment courageux pour gérer les affaires d’une Maison à l’agonie, leurs
personnages pourraient faire partie du cercle intérieur de la Maison Schwarzkopf : na-comte, maître
de guerre, mentat, docteur Suk, maître-assassin, grand chambellan… avec un comte suffisamment
abattu et apathique pour leur laisser les coudées franches.
La Cour des Schwarzkopf
L’esthétique générale de la cour Schwarzkopf évoque assez fortement celle de l’empire
austro-hongrois du XIXème siècle (avec des hommes en uniformes de parades avec des
brandebourgs, des femmes aux tenues complexes et chargées, des serviteurs en livrées, des
gardes en grands uniformes omniprésents), avec une architecture mélangeant les influences
industrielles, gothiques et futuristes (style architectural très en vogue dans l’Italie
mussolinienne). On y sent une atmosphère générale de décadence, de fin de règne et de
pesanteur sécuritaire, propice aux intrigues et aux inquiétudes. Il y est beaucoup question
d’honneur et de réputation, et de nombreuses « affaires d’honneur » entre pairs se règlent par
des duels, le plus souvent au premier sang.
La garde du palais est formée par les hussards Totenkopf, aux vestes noires à brandebourgs,
avec une toque couverte de fourrure frappé d’un squelette d’argent à l’avant. Les officiers
arborent en plus une pelisse de tigre hashtérien orange tacheté de noir. Les serviteurs portent
une livrée rouge et or.
La Famille Régnante
Le Comte, Gustave Schwarzkopf
Vieux (environ 200 ans), il bénéficie d’un régime d’épice de rang II. Les cheveux cendrés, les
yeux sombres, les lèvres pincées, il parle d’une voie rauque. Il porte souvent un grand
manteau rouge doublé de zibeline sur un uniforme de coutil bleu et noir.
C’est un bon combattant qui s’entraîne régulièrement avec le maître d’arme pour conserver la
forme. Assassin de formation , il est également très prudent, vigilant et dépourvu de pitié.
Moralement, le Comte ne s’est jamais vraiment remis de la mort de son premier fils (qui était
également son fils préféré) ; abattu, il se montre de plus en plus passif dans les conseils et à la
cour.
La Comtesse Théodora Schwarzkopf
Agée d’environ 120 ans, elle bénéficie d’un régime d’épice de rang III et ne paraît pas avoir
plus de 40 ans. C’est une grande rousse flamboyante, avec des cheveux très longs noués par
des plumes de téhédorme de Cosmar. Ses yeux entièrement bleus trahissent son
accoutumance extrême au Mélange. Issue d’une branche cadette de la famille Kenric, la
comtesse devait à l’origine épouser le baron Ydricus, mais les négociations ont traîné en
longueur et au décès de la première femme de Gustave Schwarzkopf, sa parentèle a décidé de
la marier avec ce dernier. Avec le temps, la comtesse a quelque peu perdu contact avec sa
famille d’origine. Elle a donc épousé un homme bien plus âgé qu’elle mais semble être
satisfaite de cette union et vivre en bonne intelligence avec son mari. Elle a eu des enfants
assez tardivement et a toujours regretté de ne pas avoir eu de fille.
La comtesse s’intéresse beaucoup à la religion et change même assez souvent de culte, au gré
de ses envies et des penseurs de son entourage, ce qui lui vaut d’être courtisée par les
autorités religieuses et les gourous des diverses sectes de la planète. Elle a fait en sorte de
donner à ses deux premiers fils une certaine éducation religieuse. Après la mort de son fils
aîné, elle est partie se recueillir dans le monastère de la Sororité Incandescente Akkadienne,
ne supportant plus les pesanteurs de la cour et voulant se rapprocher de la Trinité Universelle
du Vide - le fameux cycle création-préservation-destruction. Beaucoup de rituels de la
Sororité utilisent la présence du feu, à la fois créateur, conservateur, et destructeur.
Feu le Fils aîné, Neyrat Schwarzkopf
A l’époque de sa mort, le fils aîné du comte Schwarzkopf était âgé d’une cinquantaine
d’années ; grâce à son régime d’épice, il en paraissait à peine 35. C’était un homme grand et
maigre, avec des cheveux roux et des yeux gris. Doté d’un esprit vif, il s’était investi très tôt
dans les affaires de sa Maison, sous la tutelle bienveillante de son père, certain que Neyrat lui
succèderait un jour en tant que siridar de New Bismarck.
Neyrat s’était particulièrement illustré dans le domaine des techniques de gestion, apportant
quelques réformes déterminantes à plusieurs circuits de production, notamment dans le
domaine cosmétique. Apprécié de tous, Neyrat était très proche de son frère cadet, Walter,
aujourd’hui na-comte en titre. Il avait également deux maîtresses, Emillia Krindrapou et
Ludilazma Bloue, qui le pleurent encore aujourd’hui.
Le Na Comte, Walter Schwarzkopf
Agé de 36 années standards, Walter en paraît à peine 30. C’est un homme grand, svelte, au
teint pâle et aux yeux gris, avec une chevelure noire et raide. Il possède une cicatrice à la
main droite et, sur son biceps gauche, un tatouage noir abstrait. Toujours habillé de vêtements
noirs à la coupe très étudiée, il a plutôt belle allure. Célibataire, il a une maîtresse nommée
Simwello (voir ci-dessous).
Ziegmund Schwarzkopf
Agé de 28 ans, le plus jeune fils du Comte a été éduqué dans des collèges militaires puis à
l’académie. C’est un officier compétent, mais qui possède malheureusement peu d’expérience
de terrain.
Suite à la mort de son frère et au remaniement du conseil qui a suivi, il est devenu le Maître
de Guerre de la Maison – un poste qu’il était destiné à occuper depuis sa naissance. Assez peu
impressionnant physiquement (mais très agile), c’est un homme de petite taille, avec des
cheveux noir et des yeux bruns ; sur le plan vestimentaire, il affectionne les tenues militaires.
Il est marié à Freida Hindenburg (voir ci-dessous).
Freida Schwarzkopf (née Hindenburg)
L’épouse de Zeigmund Schwarzkopf, fille du Général Gustave Hidenburg et cousine de la
famille Schwarzkopf est une jolie jeune fille blonde à la peau blanche, petite et menue, au
caractère timide et réservée. Elle montre les qualités que l’on attend d’une bonne épouse issue
d’une famille aristocratique et militaire : soumission et bonne éducation.
Gustave Schwarzkopf
C’est le « cousin malheureux » de la famille ; il est le petit-fils de Anshelm Schwarzkopf par
son père - lequel fut écarté de la succession directe à la mort d’Anshelm.
Dignitaires et Responsables
Le Chambellan, Ulrich Brökenturn
Agé d’environ 120 ans , il bénéficie d’un régime d’épice de grade I – ce qui signifie que sa fin
est assez proche, sauf s’il parvient à obtenir un accroissement de son régime (ce qu’il souhaite
évidemment ardemment). Il porte toujours une tenue d’inspiration militaire, avec une
prédilection pour les vestes bleues, les pantalons blancs et les brandebourgs dorés, tout ceci
complété par des cheveux blancs coupés très court et un bouc parfaitement taillé.
C’est un homme affable et sociable, dont la fonction est de veiller à ce que chacun s’intègre
au mieux dans le ballet de la cour. Doté d’une image de bon vivant, il est le principal
animateur de la vie mondaine de la Maison. C’est aussi un comploteur à la langue bifide,
passé maître dans l’art de faire et de défaire les réputations... Il collabore très souvent avec les
services de sécurité de la Maison et entretient d’excellentes relations avec le na-comte.
L’Intendant, Alfred Wolfgang
Agé de 70 ans, il bénéficie d’un régime d’épice de grade I et en paraît à peine 50. Grand et
très solidement bâti, il a un peu une allure d’ours – que semble confirmer son tempérament
coléreux et rancunier. Il n’hésite jamais à jouer de son physique imposant pour intimider ceux
qui provoquent son déplaisir et la plupart des courtisans ont pris l’habitude de se forcer à rire
à ses plaisanteries souvent fort vulgaires... Mais c’est aussi un séducteur, un « homme à
femmes », qui sait se montrer très soucieux de son élégance vestimentaire et qui entretient en
permanence trois ou quatre maîtresses (ainsi que leurs familles respectives)...
Le Financier, Sigfrid Stein
Agé d’une quarantaine d’années, il bénéficie d’un régime d’épice I. C’est un homme de
grande taille, solidement bâti, avec de longs cheveux bruns qu’il porte attaché avec un anneau
de topaze. Il arbore également un monocle en électrum. Sérieux, voire sévère, il est l’opposé
de Wolfgang, pour lequel il n’a d’ailleurs que peu d’estime. Ceux qui travaillent sous ses
ordres lui vouent un grand respect mais ont aussi appris à redouter ses colères froides.
Originaire d’une famille de cadres moyens, Stein ne doit son ascension sociale qu’à ses
qualités d’analyste et de gestionnaire, qu’il a exercé au sein de l’administration de la Maison
avant d’être introduit dans l’entourage du défunt na-comte Neyrat, voici environ deux ans,
après la mise à la retraire de son prédécesseur (Millo Nietch). La mort de Neyrat a
considérablement affaibli sa position à la cour et l’oblige à rechercher de nouveaux alliés...
Le Responsable des Relations avec la CHOM, Diderich Mittelberger
Petit (1m 55) un peu pataud, il a une cicatrice de lancette sur la joue gauche (qui date du
temps où il était étudiant ). Il s’est offert un régime d’épice I. Il porte le plus souvent un
uniforme qui est une imitation de celui des militaires – une carrière qui l’a toujours fascinée
mais que sa petite taille et son manque de dispositions physiques l’ont empêché d’embrasser,
à son grand dam.
Plutôt efficace dans son travail, il entretient de bonnes relations avec le haut personnel de la
CHOM ; hautain voire méprisant avec ses subordonnés, il se montre servile auprès de ses
supérieurs. C’est un fervent patriote, qui ne perd pas une occasion d’afficher sa loyauté envers
les Schwarzkopf – c’est aussi un esprit veule et mesquin, qui se laisse facilement écraser par
plus puissant que lui (quitte à se venger ensuite par derrière).
Le Maître d’Armes, Dietrich Schlagermeister
Agé de 140 ans , il en paraît « seulement » 70 grâce à son régime d’épice de rang II. C’est un
homme sec, aux cheveux blancs et la moustache finement taillée ; ses yeux sont toujours en
mouvement. Il porte des habits militaires à la coupe sobre et réglementaire. Ses élèves ont
appris à redouter ses remarques acerbes. En duel, il pratique le style Delambre en misant
beaucoup sur la pression physique.
C’est un excellent escrimeur, qui a formé la majorité des instructeurs d’escrime et la famille
comtale, même si son âge et l’inévitable affaiblissement de ses capacités physiques en font
un adversaire moins impressionnant qu’autrefois. Il est le partenaire en escrime du comte
depuis plus de 100 ans , et celui-ci a fait augmenter son régime d’épice afin de pouvoir le
conserver plus longtemps à ses côtés. Schlagermeister bénéficie d’un grand prestige au sein
de la Maison et le comte le considère avant tout comme un ami de confiance. Néanmoins ,
selon l’opinion générale, son vieillissement devrait l’obliger à court terme à abandonner une
partie de son travail, puis à prendre sa retraite. Il ne s’intéresse guère à la politique et vit un
peu dans une bulle, ne s’intéressant qu’a l’escrime et à l’art du duel. La perspective de sa
retraite crée une rivalité et une mauvaise ambiance parmi ses assistants.
Leaders Religieux
Melinda ogay Quayzin, Grande Baba-Yaga de l’Eglise Orthodoxe du Bouddha Crucifié
Selon le dogme de cette église, la crucifixion de Bouddha est le premier volet de son initiation
spirituelle sur la grande tariqat (voie) qui le conduit, de crucifixions en crucifixions, à se
détacher du monde et à rompre ainsi son attachement au Sansara. Cela représente non pas un
éveil par la souffrance, mais le refus de la corporalité).
Père Fragico Della Santa (Eglise Retrouvée de la Conscience Mahométane Cosmique)
Cette église est assez proche du courant Netsuni de la Bible Catholique Orange ; ce
rapprochement théologique se base sur une croyance commune entre des cycles d’Occultation
du Prophète et les cycles de renouveau de la Révélation - le cycle actuel étant celui de
l’Occultation.
Gravel Sagno Peter, Pyrate du Culte Réformé de la Révolution Protestante Permanente
Ce dogme se fonde sur une interprétation ésotérique de la Bible Catholique Orange, ou plutôt,
sur une école de pensée incitant chaque lecteur des Ecritures à leur trouver un sens cryptique :
trouver le sens caché derrière le sens littéral des textes sacrés amène à la compréhension de
Dieu et à la fusion en Dieu. Le concept de Crypto-Dieu est très important : Dieu s’est
délibérément caché au regard des hommes afin de leur laisser leur libre-arbitre et de leur
permettre de gagner leur dignité d’êtres spirituels par l’intégration de l’Essence du Verbe et
non par l’obéissance à la Lettre et à la Loi.
Courtisans et Entrepreneurs
Corrina Bella Allaz
Petite-nièce du Comte Vivendia, 26 ans, « reine des cœurs » de la cour Schwarzkopf.
Serbituim Fabarez
Ce baladin-poète natif de Chusuk est l’ordonnateur du bon goût et l’arbitre des élégances de
la cour; assez âgé, il est à présent un peu dépassé et suit plus la mode qu’il ne la décide..
DiterMayer Kamerzine
Ce jeune courtisan à la réputation sulfureuse représente l’avant-garde de la cour. Un peu
moins influent depuis la mort de Neyrat, il ne désespère pas de rejoindre l’entourage du
nouveau Na-Comte, qui a goûté lui aussi aux fastes et a l’extravagance de la cour impériale.
Simwello
Cette superbe jeune femme de 29 ans, à la silhouette svelte, aux longs cheveux roux et à la
peau très pâle, est la maîtresse du Na-Comte Walter. Artiste accomplie, elle excelle dans de
nombreux domaines. Apparentée à la famille Ginaz et fille de diplomate, elle est venue sur
New Bismarck pour accompagner son père et n’a plus quitté l’entourage de Walter depuis.
Lee wo Amatseu Ling, Chef de la Maison Panzermayerling
Cet homme d’âge respectable (âge apparent 70 ans) passe tout son temps à la cour, dont il est
une des personnalités les plus marquantes. Il arbore en toutes circonstances un visage
imperturbable, avec des yeux d’un beau noir profond et une longue barbe tressée. Maître de
khéops, c’est aussi un brillant gestionnaire, dont la compétence est reconnue par ses pairs.
Son fils, Satoir Dosing Ling, est un jeune homme timide et plutôt fade, mais doté d’un savoirvivre impeccable ; il est marié à Sandrah Ling, une belle brune au visage avenant, qui
participe à toutes les activités mondaines de la cour.
Romualdi Inako, Chef de la Maison Inako
C’est un homme aux airs de patriarche, avec une longue barbe et une voix profonde. Il nourrit
une vive rancœur envers Diderich Mittelberger, qui a séduit sa fille et a ensuite refusé de
l’épouser sous prétexte qu’elle n’était plus vierge. Inako a tenté d’obtenir son renvoi, en vain.
Herbert Krupse, Chef de la Maison Krupse
C’est le modèle du capitaine d’industrie ambitieux et conquérant : il est hâbleur, fier de sa
réussite et plutôt vulgaire. Son gendre dirige la Maison Déprièce, spécialisée en sécurité.
Krupse fait quelquefois appel aux services de contrebande proposés par la Maison Guymèze.
Willelm Balthazar, Représentant de la CHAR à la Cour
C’est un petit homme dégarni (avec quelques mèches blond cendreux sur le dessus de la tête)
au visage gras, doté d’un double menton. Il est d’un abord affable mais se montre peu disert
sorti des questions financières et mercantiles. Les paris sur les très populaires combats de
chiens sont son seul vice caché.
Les Forces Armées
L’armée de la Maison Schwarzkopf se compose d’une légion d’élite de 30 000 hommes ,
divisée en deux brigades, une d’infanterie, une de cavalerie, ainsi que d’un régiment de la
garde sous les ordres directs du commandant de l’école militaire.
Le QG de ces deux unités se trouve à New Bismark, mais des détachements sont placés en
divers points stratégiques : New Bismark (15 000 hommes), Nibelungen (8000 hommes),
Kolmar (5000 hommes), Palais (1000 hommes du régiment des hussards totenkopf qui réunit
les plus compétents et les plus distingués éléments de l’armée), StanislasGrad (1000
hommes).
La cité abrite également une prestigieuse école militaire qui forme les soldats et les cadres des
forces armées. Pour être admis dans l’armée, il faut faire partie de la classe des junkers et
réussir un examen particulièrement difficile comportant des épreuves physiques et
intellectuelles, ainsi qu’un entretien face à un jury militaire, la note obtenue étant
déterminante pour la carrière et l’orientation du futur militaire : les élèves qui n’ont pas atteint
le niveau suffisant sont versés dans la police ou, selon le même système, leur note
déterminera leur orientation précise.
L’examen peut être passé entre 14 et 17 ans, la plupart des candidats préparent l’examen dans
des écoles militaires privées - en général pendant 5 ans. Ils sont ensuite formés pendant 10 ans
par l’école militaire de New Bismarck (avec 5 ans de plus pour les officiers) puis versés dans
les unités combattantes où, au bout de 5 ans de service actif, ils pourront obtenir le statut de
vétéran. Grâce à la remarquable qualité des services médicaux de la Maison Schwarzkopf, la
plupart des soldats peuvent servir jusqu’à une cinquantaine d’années ; ce service est plus long
pour les officiers et varie en fonction de leur grade.
Les Cadres de l’Armée
Général Gustav Hidenburg, Commandant de l’Ecole Militaire
Agé d’environ 60 ans, il bénéficie d’un régime d’épice de rang I (depuis une vingtaine
d’années) ; il est le cousin du Comte et le beau-père du Maître de Guerre. Physiquement, c’est
un homme puissamment bâti, au visage carré et aux tempes grisonnantes, avec une grosse
moustache à la mode prussienne et les cheveux coupés en brosse. Il est veuf et a quatre filles :
Freida, Heidi, Chloé, Marie-Charlotte.
Traditionaliste fermement convaincu de la qualité du système qu’il incarne, il regrette
l’insuffisance de la préparation des étudiants aux examens militaires, source de la baisse du
recrutement. Il méprise la police qui, pour lui, n’est formée que de ratés et de fainéants. Il
s’exprime principalement par le biais de maximes et de lieux communs. Sa devise :
« Rigueur, discipline et entraînement sont les trois piliers des troupes de qualité ».
Général Olaf Olafson, Commandant la 1ère Brigade d’Infanterie
C’est un homme sportif, aux traits saillants et à la voix forte, doté d’un physique plutôt
ordinaire mais d’une présence certaine. Il porte un uniforme à la coupe très sobre, orné de
nombreuses médailles – dont la croix de fer de la bravoure, qui lui a été attribuée pour ses
nombreux faits d’armes. C’est un brillant meneur d’hommes, qui a obtenu son poste par son
seul mérite martial. Il est le seul officier supérieur de la Maison Schwarzkopf a avoir
commandé sous le feu – notamment lorsqu’il réprima de façon rapide et efficace les émeutes
dues à la révolte des Cosmariens, tout en évitant que la région de Cosmar soit trop mise à feu
et à sang. Il a également la réputation d’être le meilleur stratège de la Maison – comme le
prouvent ses tests de simulation tactique. Farouche partisan de la promotion au mérite, il jouit
également d’un grand prestige auprès des soldats. Son épouse est Lorelei Hindenburg,
cousine du commandant de l’école militaire ; leur fils, Berthold Olafson, est capitaine dans les
hussards totenkopf.
Général Rinadung von Lessing, Commandant de la 1ère Brigade de Cavalerie
Encore jeune en apparence, mais déjà âgé d’une cinquantaine d’années, il bénéficie depuis
longtemps d’un régime d’épice de rang I. Grand, athlétique, il a un visage noble, un nez droit
et de longs cheveux bouclés. Promu très tôt du fait de son courage et de ses évidentes qualités
de chef, il est considéré comme un véritable exemple par les officiers de l’armée. Très bon
combattant, doté d’une bravoure exceptionnelle, c’est aussi un excellent meneur d’hommes,
très aimé de ses soldats car sachant se montrer proche d’eux. Sa devise : « On doit montrer
l’exemple pour inspirer le courage aux hommes de troupe ». Il est marié et a trois enfants :
deux fils et une fille.
Général Wolfram Maria von Herzogue, Chef de la Police.
Physiquement, c’est un homme de forte stature, très carré, mais doté d’une démarche sportive
et alerte ; il s’exprime avec simplicité, en utilisant peu de mots. Il a fait carrière dans l’armée
avant de devenir chef de la police – une institution dont il n’a pas une très haute opinion. Il
aurait évidemment préféré commander une unité combattante mais son sens du devoir lui
commande de s’investir pleinement dans son travail.
A terme, il souhaiterait entreprendre une réforme de la police, mais n’a pas pour le moment
de projet global clairement structuré ; pour le moment, il a mis en place une politique de
remotivation des troupes : affiches dans les commissariats, resserrement de la discipline,
brochures d’auto-promotion de la police, revue des troupes et remise de médailles aux plus
méritants. Il tente actuellement de mettre sur pied un plan de lutte contre la corruption
généralisée qui règne au sein des forces de police.
Parmi les officiers, citons également :
Colonel Peter Perl, Commandant de la Logistique : La soixantaine, bientôt à la retraite, un
certain embonpoint, un crâne dégarni. Plutôt maniéré, il se plaint toujours de l’insuffisance
des moyens.
Colonel Yaux Nanzer, Commandant des Forces Spatiales : 55 ans , cheveux roux , barbe
clairsemée, assez petit. Ancien pilote de navette , il a suivi le circuit classique des pilotes mais
n’est pas à l’aise dans ce poste à haute responsabilité et se repose beaucoup sur ses services
administratifs pour faire « tourner la baraque ». Sa présentation fait preuve d’un certain
laxisme en matière de discipline : tenue souvent négligée, uniforme plissé, coupe en brosse
non-règlementaire suivant les critères des forces spatiales (à cause du casque) etc.
Colonel Hafner Haag, Commandant de la Garde : 46 ans , grand et longiligne ; cheveux
poivre et sel ; une barbe courte grisonnante sur un visage en lame de couteau ; toujours bien
habillé et courtois.
Les Laboratoires Scientifiques
Le Laboratoire Médical
Théodore Zirkel, Directeur du Laboratoire
60 ans d’âge apparent ; très grand ; front haut, visage long dégarni sur les tempes ; porte
d’archaïques lunettes carrées (par choix, il aurait pu se faire opérer) ; un peu pédant ; a
tendance à s’emporter facilement. Très franc, il se montre parfois à la limite de l’impolitesse
et semble tout ignorer de la diplomatie. Il a volontairement choisi de mettre un terme à sa
carrière de chercheur pour se consacrer entièrement à ses responsabilités de directeur général
des laboratoires Schwarzkopf. En tant que chercheur, il a principalement travaillé sur le
système nerveux, le cerveau et la mémoire des cellules. Il fut également conseiller
scientifique auprès des militaires de la Maison. Il s’est également intéressé aux ars memoriae,
diverses techniques de formation de l’esprit qui lui ont permis de développer une mémoire
quasi-eidétique. Il n’avait que mépris pour l’ancien directeur et n’a jamais hésité à le faire
savoir autour de lui. Lui-même se présente, par opposition, comme l’homme du changement
et du retour à la rigueur scientifique. Zirkel a un sens poussé de la hiérarchie et est très ferme
dans ses convictions, même s’il est parfois d’humeur un peu lunatique. En pratique, il se
repose beaucoup sur deux hauts responsables du laboratoire pour les tâches administratives. Il
voue un mépris certain au directeur des laboratoires de physique et avoue avoir du mal à
comprendre le directeur de l’énergie, dont « l’attitude le dépasse ».
Sébastian Pérovitch et Marleen Pérovitch-Liliariesch
Si Sébastian occupe les plus hautes fonctions, c’est Marleen, son épouse, qui semble posséder
la plus forte personnalité. Très assertive, elle est traitée avec beaucoup d’égards par Zirkel,
qui lui accorde les mêmes privilèges qu’à Sebastian et paraît considérer le couple de
scientifiques comme une seule entité, ce qui renforce encore leur influence. Sébastian est
jeune (35 ans d’âge apparent) et a bénéficié d’une ascension fulgurante. Bavard, voire
cancanier, il n’hésite pas à raconter par le menu les coucheries et autres petits détails
croustillants sur la vie des uns et des autres. En privé, il dira qu’il n’aime pas le nouveau
directeur et qu’il méprise l’ancien. Marleen, de son côté, a un physique assez ingrat (du fait
d’un léger problème non résolu d’assimilation des graisses et surtout d’une boulimie certaine
- manière de soulager ses angoisses) et s’habille de façon assez négligée. Elle affirme en
permanence son obsession de la recherche. Elle se montre très éclectique dans ses travaux ;
après s’être occupée de pharmacopée, elle se penche aujourd’hui sur la peau et sa
dégénérescence.
Franz Jacksonovitch
Il a été l’élève de l’actuel directeur, qui lui accorde un grand crédit. C’est un beau-parleur,
doté d’un esprit mordant... et profondément aigri. Cyclothymique, il peut se montrer tantôt
sociable et charmant, tantôt franchement odieux, sans raison apparente... Il est probable que
cette instabilité résulte d’une consommation excessive de drogues de loisir à propriétés
psychotropes. Sur le plan professionnel, c’est un scientifique compétent, spécialisé en
génétique ; il a apporté certaines améliorations de son cru au réparacell.
Le Laboratoire de Physique et Communications
Vincente Mounedur
Directeur du laboratoire. 45 ans d’âge apparent. Grand chercheur, il participe à de très
nombreux projets. En société, il se montre courtois (mais assez méprisant envers le petit
personnel). Son laboratoire a une réelle vie sociale, avec de nombreuses réceptions mondaines
et, dit-on, des fêtes privées plus orgiaques – ce qui lui a valu une réputation sulfureuse auprès
de certains, qui l’accusent d’entraîner le laboratoire dans sa débauche.
L’autre responsable, Estienne Rakheim, vient d’être nommé. Il a plutôt fait sa carrière à
l’énergie, mais ses domaines de recherches l’en ont éloigné.
Le Laboratoire de l’Energie
Johannes Nibelungen, Directeur
Cet excellent chercheur a participé à la création du prototype du dernier bijou technologique
de la Maison Schwarzkopf : le dépolarisateur. Il éprouve une forte antipathie pour le
directeur du laboratoire de physique et le directeur médical l’insupporte. En dehors de cela,
c’est un homme cordial et même affable ; il abandonne très vite le protocole de l’étiquette,
avec ses supérieurs comme avec ses subordonnés - il lui est même arrivé de tutoyer le comte
par mégarde, mais celui-ci n’a pas relevé. Johannes est père d’un petit garçon en bas-âge,
Daoud, qu’il emmène partout avec lui, même à la Cour, ainsi que son épouse. D’apparence,
c’est un quinquagénaire aux yeux bleus, à la barbe poivre et sel bien taillée et à l’air
bonhomme. Amateur de fines plaisanteries et rieur, il sait facilement se rendre sympathique.
Stéfan Andromalius Dudyoyen
C’est un des plus brillants chercheurs de la Maison. Il a cheveux totalement blancs, par défaut
de coloration, et porte le bouc. Quelque peu paranoïaque, il a tendance à exagérer la gravité
des événements susceptibles de le contrarier. Il est toujours tiré à quatre épingles, ce qui lui
donne un air un peu collet-monté ; cette façade froide fond finalement assez vite, pour peu
qu’on sache le mettre à l’aise qu’il sache que l’on n'est pas du labo de physique.
Islam Zafar Karimov : A de nombreuses qualités - bon chercheur, gentil garçon un peu
timide, homme serviable, disponible…). Son principal point faible est sa consommation
régulière de drogues de loisir, majoritairement des psychotropes.
Les Services de Sécurité
Suite à la disparition inopinée de leur Maître (voir Chronologie), ces différents responsables
de la sécurité sont, pour l’instant, privés de chef.
Colonel Klaus Kleist (Sécurité du Palais)
Apparence : C’est un homme qui semble avoir une quarantaine d’années (régime d 'épice I),
au visage fermé et aux cheveux roux très ondulés, toujours en uniforme de la sécurité ; il parle
avec beaucoup d'euphémismes caractéristiques de sa profession (il utilisera par exemple
l’expression de « retrait » pour désigner l’exécution d’un agent d’une autre Maison).
Rapport Moral : Fidèle au comte, rigoureux ; sait néanmoins donner une impression de
souplesse. Ex : " Je comprends vos difficultés avec les questions de sécurité, n'ayez crainte, je
ferais mon possible pour les atténuer. "
Activité : Surveille les activités au Palais et à la cour. Responsable de la sécurité, notamment
des gardes du corps. En contact direct avec le comte. Travaille en étroite collaboration avec
les forces armées qui assurent la garde.
Commandeur Ferdi Mantra Kalmogue (Opérations Extraordinaires)
Apparence : Son âge apparent est de 40-50 ans (régime d’épice I) ; large d’épaules, visage
buriné, yeux enfoncés ; ne semble pas très à l’aise lorsque les circonstances l’obligent à porter
sa grande tenue d’apparat ; préfère généralement des vêtements à la coupe plus large avec
gilet et chemises déboutonnés ; en dehors de la cour il a tendance à s’habiller en uniforme de
commando, avec quelques petites touches personnelles.
Rapport Moral : Homme de terrain et d’action ; a gravi les échelons à la force du poignet.
Seule ombre au tableau (de chasse) : une rumeur le rend responsable du malheureux accident
qu’aurait connu son prédécesseur au poste de maître des opération spéciales. Inquiet et
préoccupé par les Elseneur.
Activité : Complote contre la Maison Elseneur, qu’il souhaite mettre en position de faiblesse,
avant qu’elle ne lance une attaque de grande envergure. Pour l’heure, il envisage le plan
d’action suivant :
1-Liquider les mentats
2-Attaquer le commandement militaire
3-Saboter la logistique et l’armement
Il réclame plus de moyens pour pouvoir mettre en place cette opération en s’assurant qu’il n’y
aura pas trop de retombées, notamment au sein du Landsraad. Pour Kalmogue, les Elseneur
préparent une attaque imminente : il est donc crucial de les frapper avant qu’ils ne passent à
l’action... mais suite à la mort du Maître-Assassin, qui devait déterminer la date et les moyens
supplémentaires, les équipes sont actuellement en attente de nouvelles instructions...
Kalmogue a également mis en place une opération de sabotage visant les capacités
énergétiques de la Maison Dresdiane, afin de fragiliser sa position au sein de la CHOM.
Colonel Gustave Mérieux (Département Observations et Prévoyance)
Officiellement, le Colonel (alias « Mister O ») appartient au 7eme escadron de chasseurs de
Nibelungen - unité totalement fictive.
Le surnom du département est « l’observatoire », ce qui permet les plaisanteries classiques
des services de renseignement (« Je vais observer les étoiles... » ou « Je me sens pris d’une
vocation d’astronome... »)
Apparence : Homme grand et maigre, aux cheveux châtain foncé : nombreux tics nerveux.
Rapport Moral : Mérieux est un homme de dossier et non un homme d’action ; il se voit luimême comme un analyste et un coordinateur. Ambitieux, il a été un des candidats pressentis
pour la succession du Maître Assassin.
Activité : L’observatoire a de nombreuses opérations en cours ; il incombera au nouveau
Maître Assassin de décider des priorités. Les plus importantes sont résumées dans
l’Appendice n°2.
Préfet Dieter Geheimnbaum (Sécurité Intérieure)
Apparence : La quarantaine (régime d’épice I), cheveux bruns mi-long, regard chafouin ;
porte souvent un grand manteau à haut col droit.
Rapport Moral : Forte tête, il n'est pas du genre à obéir au doigt et à l’œil, mais préfère agir
comme bon lui semble et adore prendre des initiatives personnelles. Il a mauvaise réputation,
du fait de ses méthodes peu honorables, mais aussi de rumeurs de trafics et de contacts trop
étroits avec la pègre locale. Il n’aime pas les gens du Service 524, ni la sécurité du palais, ni
les militaires, ni les bureaucrates... Il a aussi quelque difficulté à accepter la raison d ‘état
quand elle s’exerce contre ses enquêtes, ses agents ou ses alliés.
Laurenti Bakoumov (BurCom : Bureau de la Communication)
Apparence : Chauve, avec des lunettes rondes et une petite barbiche
Rapport Moral : Consciencieux, mais sans trop de principe moraux.
Activité : Travaille actuellement sur une enieme campagne de propagande destinée à afficher
le respect total de la Maison Schwarzkopf pour les commandements du Jihad Butlérien.
Signalons enfin l’existence du Service 524, chargé de « surveiller ceux qui surveillent ». Il
tire son nom d’un bureau inoccupé des archives, sur la porte duquel on peut lire : Gestion du
Secteur F35 des archives. Il est dirigé par « l’Archiviste », mystérieux personnage dont nul ne
connaît l’identité, en dehors du comte.
Maisons Mineures
La Maison Inako exploite des concessions minières (accordées par la Guilde) dans la ceinture
d’astéroïdes située autour de la planète New Bismarck.
La Maison Krupse produit de l’armement (notamment des boucliers et des lasers) et travaille
en contact direct avec les labos de l’énergie.
La Maison Panzermayerling produit principalement des armures ; elle est, après la Maison
Krupse, le second fournisseur de l’armée.
La Maison Bégrinsaïd domine la production agricole – essentiellement céréalière. Implantée
un peu partout sur New Bismarck, elle possède un solide réseau de relations, notamment au
sein des milieux religieux. Au contraire des trois autres chefs de Maisons mineures,
Nasreddin Bégrinsaïd est très rarement à la cour (où on le considère comme un provincial, à
cause de son accent et de ses manières). Il vit à la campagne, près de Koblenz.
La CHAR, Compagnie des Honnêtes Artisans Réunis. Il s’agit d’un consortium de petites
entreprises de technologie de pointe, aux affaires prospères et au poids économique est
important, puisque c’est l’une des principales sources annexes de revenus de la Maison
Schwarzkopf. Elle est dirigée par un conseil d’associés (souvent divisés), qui désigne un
représentant à la Cour et un représentant à la CHOM. Les entreprises de la CHAR consacrent
une partie certaine de leurs ressources à s’espionner les unes les autres. Elles possèdent aussi
un centre d’espionnage industriel commun, connu sous le nom d’Office Recouvrements et
Brevets.
La Maison Rinédao produit une partie des composants des piles à énergie, notamment les
boitiers et autres éléments de basse technologie. Voici dix ans, le chef de leur famille a été
soupçonné d’être en contact avec la Maison Elseneur. Les affaires sont désormais dirigées par
son fils, Lorenzo.
La Maison Labéacide fournit des composants dans le secteur des communications (les
produits finis étant élaborés dans les usines Schwarzkopf). Elle est en conflit ouvert avec la
famille Muriane, qui tente de prendre sa place au sein du cercle fermé des Maisons mineures.
Récemment, un « accident » visant le chef de famille, Horacio, a échoué, se soldant par la
mort de son chauffeur.
La Bismarckienne des Transports gère les transports terrestres et le métro urbain. Elle
intrigue pour restreindre l’utilisation des véhicules personnels, afin d’accroître son monopole
local. Elle fait partie des rares Maisons à n’avoir aucun contact avec des Maisons étrangères.
La Maison Lycameurne assure la sécurité des transports et des installations spatiales
La Maison Déprièce occupe une place importante dans le secteur de la sécurité. Son
directeur est le beau-fils du chef de la Maison Krupse.
La Légion des Joyeux Combattants Strygiens est une force militaire d’appoint, composées
de soldats formés au contact de l’école Schwarzkopf.
La SSEP (Société de Sécurité Ethique et Protestante) est une autre Maison spécialisée dans la
sécurité, réputée pour la vigilance de ses membres.
La Projective Andersénienne est spécialisée dans le renseignement économique et la veille
technologique. Elle fait du renseignement légal et semi-légal, mais n’organise pas de grosses
opérations. Ses services sont du type audit en stratégie ou vente de renseignements, surtout
pour le compte des Maisons mineures. La Projective entretient de très bonnes relations avec
les autres Maisons mineures, et a parfois eu quelques Maisons majeures parmi ses clients.
Elle est réputée pour sa fiabilité et sa discrétion. Les associés qui la dirigent appartiennent à
un véritable clan, rassemblant plusieurs familles liées par de nombreux mariages. La
présidence est tournante et dure un an. Actuellement, elle est entre les mains de la famille
Fratellini. Les dissensions internes sont réduites, et le népotisme reste rare, le mérite passant
avant la parenté. Voici une quarantaine d’années, la Maison Kenric a tenté d’infiltrer des
agents au sein de la Projective, mais a échoué.
La Maison Guymèze se consacre, officiellement, à l’import-export. Sa véritable activité est la
contrebande. Garantissant une discrétion et une confidentialité totales à ses clients, elle
possède un réseau complexe d’intermédiaires et ne conserve pratiquement aucun dossier sur
ses transactions. Elle est dirigée par Mohamed Mèze, un homme aux convictions religieuses
très affichées, qui sait tisser des liens de confiance solides avec ses contacts et ses clients.
La Maison Trendien gère de multiples activités, comme le jeu légal et le ramassage des
ordures. Plus officieusement, elle s’occupe également de paris clandestins, de prostitution, de
recel d’objets volés et de trafic de renseignements... Elle fait aussi de la contrebande, mais à
une échelle beaucoup plus modeste que les Guymèze. Elle est soupçonnée d’être en contact
avec la puissante Maison Kyzyl.
Le Fief : New Bismarck
Recouverte à 80 % par les terres, la deuxième planète du système Salers possède un climat
très continental, plutôt chaud et sec, marqué par de fortes amplitudes thermiques. Pour
minimiser cet inconvénient, les villes ont été implantées aux environs de l’équateur, souvent
en bord de mer.
Deux vastes mégalopoles, Nibelungen et New Bismarck, parcourues par un dense réseau de
transport ferroviaire, représentent à elles seules les deux tiers d’une population d’1,8 Milliards
d’habitants. Les activités industrielles et les espaces résidentiels se mêlent, nichés dans de
pompeuses et immenses constructions antiques. Les bâtiments les plus modernes, dont le
palais, ont inauguré un nouveau mélange de style, faisant fusionner le gothique, l’aérien et le
néo-mussolinien.
Pour voir une carte de New Bismarck vue du ciel, cliquez ici.
Appendice n°1 : Les Ennemis Traditionnels
Maison Elseneur
Il y a mille ans, la Maison Elseneur était en guerre contre la Maison Atreides. La Maison
Schwarzkopf proposa aux Atreides alors d’organiser une opération de désinformation en
échange d’un appui pour entrer à la commission de validation des médicaments, une souscommission de la puissante commission pharmaceutique de la CHOM. L’opération fut un
succès : les Elseneur décidèrent d’un déplacement de troupes malheureux, fragilisant un de
leurs fiefs que les Atreides s’empressèrent alors d’annexer. Nul ne sait comment, mais les
Elseneur eurent vent de la responsabilité des Schwarzkopf : l’information avait-elle été livrée
par un espion ou un traître ? Depuis ces événements, les Elseneur ont conservé une rancune
tenace envers les Schwarzkopf et contrecarrent de façon systématique leurs intérêts
économiques au sein de la CHOM. Cette lutte d’influence, qui se répercute également à
l’intérieur du Landsraad, n’empêche pas les deux Maisons de maintenir des contacts
diplomatiques, conformément au protocole impérial.
Maison Auréanor
La Maison Auréanor reproche à la Maison Schwarzkopf d’enfreindre les interdits du Jihad
Butlérien. Dans un premier temps, cette certitude se fondait sur de simples soupçons, suivant
le principe du « s’ils cherchent à cacher quelque chose, c’est qu’il y a quelque chose à
cacher ».
Au cours des siècles, les Auréanor menèrent de patientes investigations à ce sujet, parvenant
même à infiltrer plusieurs de leurs agents au sein des laboratoires scientifiques Schwarzkopf.
Voici environ 300 ans, le fils cadet de la Maison Auréanor, alors au Landsraad, reçut d’un de
ces agents infiltrés une preuve matérielle et irréfutable de la rupture du Jihad par les
Schwarzkopf. Il allait la révéler au Landsraad, quand un accident fatal se produisit... accident
qui fit également disparaître la fameuse preuve. La Maison Schwarzkopf fut évidemment
soupçonnée et même accusée – à raison. Une guerre des assassins ne tarda pas à éclater entre
les deux Maisons, et tourna assez rapidement à l’avantage des Schwarzkopf.
Depuis, les Auréanor ont ajouté le devoir de vengeance à leur credo de vigilance. Pour
l’instant, les deux Maisons se disputent une guerre de l’ombre, par l’intermédiaire de réseaux
d’espionnage et de renseignement – un conflit dont l’issue reste incertaine, les Maisons étant
de force égale dans ce domaine.
Appendice n°2 : Les Opérations de l’Observatoire
•
Infiltration d’un agent à haut niveau chez les Wikkheiser ; il s’agit d’un des candidats
pour le poste de directeur au laboratoire d’armement, poste idéal pour subtiliser
diverses technologies militaires. L’opération est bien enclenchée mais un surcroît
d’investissement permettrait d’augmenter l’apport d’informations et de limiter les
risques pour la source.
•
Infiltration d’un agent double chez les Atréides ; il occupe le poste de capitaine du
renseignements et gère leur dossier. C’est une opération difficile, risquée
politiquement et qui demande de gros moyens, à chaque fois que la source est mise
à contribution (ce qui a donc rarement été le cas, pour le moment).
•
Contact avec un entrepreneur Ixien. Le but de cette opération à long terme (qui
risque de coûter très cher) serait bien sûr d’avoir à des technologies ixiennes. Pour
l’instant, seul le travail préparatoire a été effectué. Le paiement aurait lieu en épice ;
il en faut donc une quantité suffisante pour appâter le contacter et créer chez lui
l’accoutumance dont dépendra sa loyauté.
•
Infiltration d’un agent dormant chez les Auréanor. L’agent infiltré est récemment
devenu responsable des archives de la Maison Auréanor ; pour le moment, on
s’interroge encore sur la nécessité de le faire passer en mode actif et sur
l’exploitation des renseignements qu’il serait susceptible de fournir.
•
Sujétion d’un membre du secrétariat du Landsraad sur Kaitain. Le but de cette
opération de corruption et de coercition est de pouvoir faciliter le travail de
renseignement des équipes qui surveillent le Landsraad (en leur donnant accès, par
exemple, à certaines salles ou aux minutes d’une séance du haut conseil).
•
Pression sur le représentant à la CHOM de la Maison Dresdiane. L’objectif est
d’obtenir des informations permettant d’anticiper les agissements de sa Maison. Le
représentant pourrait même influencer sa Maison en faveur de la Maison
Schwarzkopf. Son fils est atteint d’une maladie rare réputée incurable : l’observatoire
lui fait miroiter un traitement miracle dans les établissements Schwarzkopf. Le jeu
consiste ici à fournir des médicaments pour retarder l’échéance de la maladie, sans
accorder de véritable traitement, afin de maintenir le juste équilibre entre l’espoir et
la peur.

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