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LE CORPS
du BALLET
NATIONALde
MARSEILLE
Emio Greco | Pieter C. Scholten
LE CORPS
du Ballet National de Marseille
Emio Greco | Pieter C. Scholten
Genèse du projet
Concept et Chorégraphie
Emio Greco | Pieter C. Scholten
Bande son Pieter C. Scholten
Lumières Henk Danner
Costumes Clifford Portier
17 danseurs
Production Ballet National de Marseille
Coréalisation Théâtre National de Marseille - La Criée
Collaboration ICKamsterdam
Durée 1h10
Création 14/03/15 - Théâtre National de Marseille
La Criée
La quête d’une identité nouvelle pour le CCN
de Marseille, menée par le projet de Greco et
Scholten, passe incontestablement par un regard
à la fois attentif et critique sur le ballet. La
technique, ils l’ont tous les deux approchée dans
leur jeunesse. Si l’un est devenu dans un premier
temps homme de théâtre et dramaturge, et l’autre
interprète remarqué chez Jan Fabre, le point de
départ de leur rencontre se fondait, déjà en 1995,
sur la quête d’une autre danse : une approche
nouvelle, à partir de la technique classique et de la
puissante identité corporelle de Greco.
Avec l’invitation des Ballets de Monte-Carlo (2011)
puis du Ballet National Hollandais (2013), Greco et
Scholten ont pu approcher ces deux ensembles
au caractère très classique, avec le regard et la
technique qu’ils ont savamment nourris depuis
leur premier manifeste artistique, le solo Bianco
(1996). Ce souhait de chercher et d’introduire de
nouveaux apports à la technique du ballet est
alimenté également de par la lecture de « Masse
et puissance », livre célèbre d’Elias Canetti. Les
thèmes du synchronisme, de la relation du corps
individuel et du corps collectif y sont centraux.
Cet angle d’attaque leur a permis d’aborder
l’organisation et la hiérarchie du ballet classique.
Greco et Scholten s’intéressent aux contours
techniques, mais aussi sociaux, voire politiques
du ballet. « C’est un artefact, un mot iconique qui
contient tout un monde en soi ». Utilisé de
plusieurs manières, le mot a acquis un statut plus
large que celui de la technique normalisée à
partir de Louis XIV, au point d’être utilisé de
manière générale, dans une sorte de métonymie :
un « ballet » peut désigner de la danse, de manière
générale, sous différentes formes.
Le Corps du Ballet National de Marseille est, pour
ainsi dire, le projet « idéal » pour entamer le
processus voulu par Greco et Scholten, autour
d’une nouvelle identité pour le BNM. Cette
création prolongera les recherches précédentes et
donnera un nouvel élan au dialogue entre danse
classique et contemporaine qui caractérise leur
travail.
IDENTITÉS
Si, pour Greco et Scholten tout a commencé par
et autour du ballet, il était logique, à Marseille,
de passer par cette étape première, par ces
fondamentaux.
Le Corps du Ballet National de Marseille est à la
fois un recommencement et une réinvention, pour
les chorégraphes et pour la compagnie.
L’identité, ici, n’est pas seulement celle de la
technique classique. Greco et Scholten
s’intéressent à la compagnie et à son passé, mais
également à l’apport de chaque interprète, pour
construire le spectacle. L’objectif n’est pas de
construire de nouvelles figures esthétiques, mais
de partir de l’énergie de chacun (de la compagnie,
de la Ville aussi).
« Nous souhaitons être encore plus spécifiques et
aller plus loin, plus en profondeur dans la quête
d’une identité. Aller chercher les sources du ballet,
et d’une manière très construite, chercher une
confrontation avec notre langage. Avec et à
travers, mais également par les corps des
danseurs du BNM. »
La confrontation avec le langage propre à Greco
et Scholten se fera de manière individuelle et en
groupe. Afin d’appréhender l’apport de chacun,
son identité corporelle et afin de constituer un
groupe soudé, uni, à l’image d’un Corps de Ballet
qui constitue, de cette façon, un corps à part
entière. « Nous essayons en même temps de
rester innocents et ignorants, d’apprendre avec les
danseurs, à partir d’eux. Notre travail consistera
également à lire leur langage, leurs corps. »
Pour cette création, le travail musical a établi un
véritable lexique de la synchronicité, illustré avec des
références à quelques-uns des plus célèbres
morceaux de musique classique composés pour
des ballets, tels que le Casse-Noisette de
Tchaïkovski, mais aussi des montages sonores
détonants, faisant directement écho à l’identité
« mosaïque » de Marseille.
La démarche de Greco et Scholten ne s’appuie sur
aucun effet de tabula rasa. Tout au contraire :
l’identité de la compagnie, tellement marquée par
la figure et l’inventivité de son fondateur Roland
Petit (1924-2011), les intéresse particulièrement au
sein de leur projet pour cette première création.
Fidèles à leur volonté de créer une dramaturgie
durable, qui se développe au fil des années, se
nourrit du passé et du présent, Greco et Scholten
comptent, avec Le Corps du Ballet National de
Marseille, regarder vers l’IERI (hier) pour mieux
parler d’OGGI (aujourd’hui) et recommencer dans
ce présent chargé de défis, un DOMANI (demain)
ambitieux, qu’ils imaginent pour le CCN de
Marseille.
EMIO GRECO I PIETER C. SCHOLTEN
Nommés en février 2014, Emio Greco et Pieter C.
Scholten assument depuis septembre la direction
du Ballet National de Marseille. Leur projet
artistique est basé sur une collaboration
européenne durable avec le Centre international
d’arts chorégraphiques (ICK), qu’ils ont fondé en
2009 à Amsterdam après pratiquement 15 ans
d’un parcours artistique marqué par un style
unique, où la puissance du corps du danseur est
au centre de leur intérêt.
Ces excursions interdisciplinaires mènent en 2006
à la création de HELL, premier volet de ce qui
deviendra une tétralogie inspirée de La Divine
Comédie de Dante, suivie de [purgatorio]
POPOPERA, [purgatorio] IN VISIONE et you PARA I
DISO.
Lorsque le premier - danseur italien - et le second
- metteur en scène du théâtre alternatif néerlandais ont réuni leur talent dans les années quatre-vingtdix, ils ont fait de leur double signature une aventure
artistique.
Parmi leurs créations plus récentes, citons
Passione in Due (2012, avec Franck Krawczyk),
Double Points : EXTREMALISM (2012, pour le Ballet
National de Marseille), Addio alla Fine (2012),
Double Points : VERDI (2013), L’Etranger, d’après
Albert Camus, créé au Théâtre du Jeu de Paume à
Aix-en-Provence, dans le cadre de MarseilleProvence 2013, et l’opéra dansé De Soprano’s
(2014).
Pour qualifier leur travail, où se mêlent rigueur de
la recherche et puissance de l’imaginaire, un nouveau terme a été inventé : « extrêmalisme ». Emio
Greco et Pieter C. Scholten, dès les débuts de leur
compagnie, baptisée Emio Greco I PC, ont
développé une écriture qui emprunte tant au vocabulaire classique qu’à la danse contemporaine.
Emio Greco et Pieter C. Scholten se sont vus
attribuer de multiples prix aux Pays-Bas et à
l'étranger. Leur œuvre connaît une reconnaissance
internationale. Leurs créations sont régulièrement
coproduites par d’importants festivals et lieux de
spectacle et effectuent de nombreuses tournées
dans le monde entier.
L’étrange théâtralité dont leurs pièces sont
imprégnées, ainsi que la haute qualité de la danse,
sont strictement cadrées par une partition chorégraphique pour construire d’énigmatiques fictions
de chair. La scénographie, souvent lumineuse
grâce à ses jeux de couleurs ou ses monochromies, contribue à dévoiler ce mystère, en
dialogue avec les musiques choisies.
ICKamsterdam
En 2009, Greco et Scholten créent à Amsterdam le
Centre international d’arts chorégraphiques (ICK) :
une plateforme interdisciplinaire et internationale
pour des talents émergents ainsi que confirmés.
ICK souhaite contribuer au développement et à la
vitalité de la danse en stimulant la recherche sur
la danse, en offrant de l’espace pour des projets
de recherche, pour entamer le dialogue avec
d’autres artistes. ICK reçoit le soutien du Fond
néerlandais des arts de la scène (Ministère de la
culture néerlandais) et de la Ville d’Amsterdam.
Depuis janvier 2013, ICK est labellisé « Compagnie
de la ville d’Amsterdam ».
En 1996, ils créent leur première pièce commune,
le solo Bianco, qui s’inscrit dans la trilogie « Fra
Cervello e Movimento » (entre cerveau et mouvement) également composée de Rosso et Extra Dry.
Ces chorégraphies remportent un vif succès et,
étant donné leur caractère à la fois minimal et
extrême, le travail de Greco et Scholten est alors
qualifié d’ « extrêmalisme ».
Dans le prolongement, ils portent un intérêt grandissant pour d’autres disciplines et développent
leur travail autour de l’opéra et du cinéma, avec
notamment, en 2002, les mise en scène et chorégraphie de Orfeo et Euridice, pour le festival
d’Edimbourg, puis, en 2003, Teorema, d’après le
film et le roman de Pier Paolo Pasolini. Depuis
2004 ils mènent un projet collaboratif avec le compositeur suisse Hanspeter Kyburz, concentré sur
l’interaction entre la danse, la musique et l’électronique en temps réel, qui a donné lieu à deux
créations, Double Points : + et Double Points :
OYTIZ.
Ballet National de Marseille
En février 2014, Emio Greco et Pieter C. Scholten
sont nommés directeurs du Ballet National de
Marseille. Leur projet pour la compagnie
phocéenne s’inscrit dans la continuité de leur ligne
artistique et de leur travail avec ICKamsterdam. A
Marseille ils mettront en œuvre un projet artistique
autour de deux thématiques principales, « le corps
en révolte » - sur l’expression et la présence de la
danse dans la société ainsi que sur la position de
l’artiste – et « le corps du Ballet » sur la recherche
et le développement d’une nouvelle forme de
ballet contemporain.
CONTACTS /////////
Sophie Gueneau
Responsable diffusion
+33 (0)4 91 32 72 75
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INFORMATIONS BALLET-DE-MARSEILLE.COM
PHOTOS © alwin poiana

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