L`appareil exportateur français
Transcription
L`appareil exportateur français
L’appareil exportateur français Î108.000 exportateurs basés en France en 2004, soit 4% des entreprises implantées sur le territoire : un faible ratio ? (Allemagne : 13%) Î Plus une firme est grande, plus sa propension à exporter est forte Proportion d’entreprises exportatrices Entreprises de plus de 250 salariés dont entreprises industrielles 70% 96% PME de 10 à 249 salariés 22% Micro-entreprises de 0 à 9 salariés 2% Données 2004, Sources : Douanes, INSEE, Calculs : DGTPE L’appareil exportateur français Î Contribution des PME : forte par le nombre, faible par le CA Entreprises exportatrices en 2004 Nombre Part Exportations Part Entreprises étrangères 10.200 9% 150 Md € 45% Grandes entreprises françaises 6.200 6% 128 Md € 39% PME françaises indépendantes 85.100 79% 51 Md € 15% Total 107.700 100% 332 Md € 100% Données 2004, Sources : Douanes, INSEE, Calculs : DGTPE Î Un « turn over » important : Î 73% des exportateurs en 2004 n’avaient pas exporté en 2003 Î plus de 450.000 exportateurs depuis 10 ans Î mais les « réguliers » font tout le commerce (97%) L’appareil exportateur français Î Des PME tournées vers les marchés de proximité Proportion des exportations réalisées dans les grandes zones géographiques PME Moyenne France UE-15 68% 63% Afrique et PMO 13% 10% Europe de l’Est 5% 6% Pays lointains : Asie, Amérique Sud et Nord 15% 18% Î La distance (géographique, culturelle …) = frein aux échanges Î PME / marchés de proximité ? Î conquête des marchés lointains : avoir une taille critique ? 20 salariés vers les pays développés lointains 100 salariés vers les pays en développement lointains Configuration du dispositif d’aides à l’exportation - Héritage du passé, strates successives, problèmes de lisibilité - Aides nationales et aides régionales - Encadrement communautaire - Dispositif à l’étranger et en France La Direction Générale du Trésor et de la Politique Economique Un réseau de plus de 150 missions économiques présentes dans 120 pays 5 Les principaux outils - Assurance crédit et assurance prospection - Participations aux foires et salons (labellisation) - Mesures fiscales : crédit d’impôt export, exonération 120 jours - Mesures financières, subventions - Autres mesures de facilitation (contrat emploi export) Comparaisons internationales - Niveau d’aide élevé par rapport aux principaux concurrents - Tous les pays développés ont un système d’assurance crédit, mais très peu d’assurance prospection (Autriche, Portugal, mais différent système français) - Le système français d’aide à l’exportation est l’un des plus sophistiqués et multiformes - Tous les pays font de l’aide sur les foires et salons - Très peu ont un système d’aides fiscales (Italie, Espagne) Comparaisons internationales - Grande variété de combinaisons aides nationales / aides régionales (tout régional en Belgique, tout étatique en Espagne, au Danemark) - La logique de guichet prévaut - Aucun pays n’a mis en place un véritable système de mesure de l’efficacité des aides à l’exportation - Seuls les pays peu interventionnistes (Australie) ont des dispositifs simples et lisibles Un dispositif de soutien plus simple, plus lisible, plus efficace Un renforcement des moyens sur 5 pays pilotes Favoriser l’emploi à l’export, en particulier des jeunes Partir gagner des marchés à l’étranger Jouer collectif à l’export Les 5 pays pilotes Etats-Unis Japon Chine Russie Inde Les 20 pays prioritaires Afrique du Sud Maroc Algérie Mexique Allemagne Pays-Bas Brésil Pologne Canada République Tchèque Corée du Sud Royaume-Uni Hongrie Taiwan Israël Thaïlande Italie Turquie Malaisie Tunisie Un crédit d’impôt export étendu Concerne le recrutement d’un salarié export d’une PME Effectif inférieur à 250 salariés et CA < 50 M€ HT Crédit plafonné à 40 000 € par entreprise (80 000 € en cas de groupement d’entreprises) Nouveauté : étendu aux pays de l’espace économique européen et aux indemnités des VIE www.missioneco.org/drce Déduction de l’impôt sur le revenu à partir de 120 jours à l’étranger Nouvelle mesure bénéficiant aux salariés export basés en France L’exonération porte sur la part de salaire correspondant au temps passé à l’étranger Extension aux cadres export d’une mesure existante (personnes travaillant sur des chantiers et marins pêcheurs) http://www.missioneco.org/drce Assurance prospection renforcée Assurance Coface contre le risque d’échec commercial en phase de prospection export La mesure permet d’alléger des charges de trésorerie et de faciliter le financement de la prospection Nouveauté : la quotité garantie est portée de 65% à 80% des dépenses éligibles pour des prospections intervenant dans les 5 pays pilotes http://www.coface.fr Des financements export facilités Création d’une nouvelle garantie Coface de préfinancements export (quotité garantie de 70%) Mesure complétant la garantie Coface des cautions export créée en 2005 Augmentation de la quotité garantie du produit Oséo Sofaris de garantie des préfinancements export produit déjà existant dont la quotité passe de 50 à 70% www.coface.fr et www.oseo.fr Actions collectives labellisées La labellisation permet d’obtenir un soutien financier pour réaliser une action collective à l’étranger (5 entreprises minimum) L’opérateur, public ou privé, national ou régional, reçoit un soutien dont il fait bénéficier les entreprises participantes. Subvention plafonnée à 3 000 € par entreprise et à 50% des dépenses globales engagées Nouveauté : éligibilité des opérations initiées dans les pôles de compétitivité et des opérations de parrainage à l’export réalisées par de grandes et moyennes entreprises. www.ubifrance.fr Volontariat International en Entreprises Les VIE sont de jeunes professionnels qui accomplissent pour le compte d’une entreprises une mission de 6 à 24 mois à l’étranger Une formule souple et à moindre coût : la gestion administrative est assurée par Ubifrance, les rémunérations sont quasiment exemptées de charges sociales Possibilité pour plusieurs PME de partager un VIE Nouveauté : depuis le 1er janvier 2006, les rémunérations de VIE font partie des dépenses éligibles au titre du crédit d’impôt export. www.ubifrance.fr Parrainage à l’exportation Les grands groupes s’engagent, sur la base du volontariat, à faire bénéficier les PME de leur expérience Un appui multiforme : communication d’informations et de conseils sur les marchés, mise en relation avec des clients et opérateurs, appui logistique, hébergement, assistance juridique, tutorat de VIE, etc. L’association Partenariat France - Entreprises pour l’Export réunit 33 grands groupes français qui soutiennent le développement international des PME Nouveauté : les actions de portage des grands groupes seront subventionnées dans le cadre de la labellisation par Ubifrance Cap Export s’inscrit dans un processus d’évolution du dispositif d’appui Un dispositif simplifié et élargi: Réforme d’UBIFRANCE, qui pilote l’activité commerciale des ME Développement des partenariats en régions Renforcement des moyens sur les pays pilotes Une adaptation des procédures: Modernisation des procédures COFACE Portage des PME par les grands groupes Renforcement de la labellisation Une priorité donnée à l’emploi export: Contrat emploi export / crédit d’impôt export Promotion des VIE Exonération fiscale pour les cadres export passant plus de 120 jours à l’étranger SIDEX Objectif : Apporter un soutien financier aux PME-PMI qui souhaitent développer une coopération avec des partenaires étrangers (invitation de prospects) Montant de l’aide : La subvention est plafonnée à 7500 € par dossier, dans la limite de 30% des dépenses engagées Bénéficiaires : - Entreprises dont l’effectif est inférieur à 100 salariés ou dont le chiffres d’affaire est inférieur à 30 millions € HT - L’entreprise ne doit pas être détenue à plus de 25% par une entreprise ne répondant pas à ces critères www.ubifrance.fr/sidex Contrat Emploi Export Objectif : C’est un contrat de type CDD - adapte le contrat de travail aux durées des missions à l’exportation - Un seul accord de branche signé : UIMM Garanties au salarié : la loi fixe des éléments obligatoires que l’accord collectif de branche doit comporter (taille et type d’entreprise concernées, rémunération et indemnités, formation et reclassement)