résidence yaron herman

Transcription

résidence yaron herman
résidence yaron herman
jeudi 14
Trio Yaron Herman
Yaron Herman, piano
Matt Brewer, contrebasse
Gerald Cleaver, batterie
le jazz à l’amphi
mai 2009
14, 15 et 16 à 20h30
vendredi 15
Trio Yaron Herman
Yaron Herman, piano
Matt Brewer, contrebasse
Gerald Cleaver, batterie
invite
Rick Margitza, saxophone
samedi 16
Trio Yaron Herman
Yaron Herman, piano
Matt Brewer, contrebasse
Gerald Cleaver, batterie
invite
le Quatuor Manfred
Marie Béreau, violon
Luigi Vecchioni, violon
Emmanuel Haratyk, alto
Christian Wolff, violoncelle
yaron herman
né en 1981 à Tel-Aviv, yaron herman se destinait à une carrière de basketteur
dans l’équipe nationale junior d’Israël. une blessure interrompt ses rêves
de sportif et Il commence alors le piano, à 16 ans, avec pour professeur
Opher Brayer, connu pour sa méthode d’enseignement basée sur la philosophie, les mathématiques, la psychologie. rapidement, il donne ses premiers
concerts dans les plus grandes salles en Israël.
A 19 ans, il part à Boston. Avide de connaissances et de découvertes, il ne trouve pas – à la
Berklee College School of Music – la matière et
l’inspiration. Il décide de rentrer à Tel-Aviv et fait
une brève halte à Paris lors de son voyage retour.
Il rencontre, le soir même, quelques musiciens lors
d’une Jam-session. Engagé le lendemain. Il ne quittera plus Paris. A 21 ans, il enregistre pour le Label
Sketch son premier disque, Takes 2 to know 1,
aux côtés du batteur Sylvain Ghio. Il développe
une théorie musicale de l’improvisation appelée
“Real Time Composition“ qui lui vaudra d’animer
un cycle de conférences à la Sorbonne.
En 2005, Il enregistre son premier disque en piano solo, Variations. Le disque est acclamé par
la critique, et Yaron Herman donne ses premiers
concerts solos en Europe, Amérique du Sud,
Etats-Unis et Chine. Il sera le premier pianiste de
jazz à jouer à la Cité Interdite de Pékin.
Elu talent Jazz Adami 2007, il fait une tournée
internationale en solo et enregistre son premier
album en trio, A Time for Everything, avec Matt
Brewer et Gerald Cleaver. Il y mêle subtilement
ses influences jazz, pop, et des compositions
personnelles. Sa version très originale de Toxic
de Britney Spears, et sa reprise de Message in
A Bottle de Police le font rapidement connaître et
au-delà de l’auditoire jazz. Le disque est “Choc“
Jazzman de l’année et “Disque d’émoi“ Jazz Magazine.
En 2008, le trio se produit en Europe, Etats-Unis,
Brésil. On l’a vu au festival de Monterrey, Montréal Jazz Festival, San Francisco Jazz Festival,
Wiener KonzertHaus, Auditorium de Barcelone,
Festival de Juan-les-Pins... Parallèlement, Yaron
Herman développe des collaborations musicales
et amicales avec Michel Portal, Bertrand Chamayou, Lars Danielsson, Yael Naim ou encore
Dominic Miller, le guitariste de Sting.
En septembre 2008, il est élu Révélation Instrumentale de l’année aux Victoires du Jazz. C’est à
Belgrade que le trio est retransmis en direct dans
39 pays par la chaîne musicale Mezzo, événement médiatique dans le monde du jazz. Le trio
reprend le chemin du studio, après avoir réalisé
plus d’une centaine de concerts ensemble. Pour
son nouvel opus, Muse, le trio invite le Quatuor
Ebène, révélation musicale du monde classique.
En mars dernier, Yaron Herman et son trio étaient
au Théâtre des Champs-Elysées à Paris et au Sumida Triphony Hall à Tokyo en Avril.
“Le trio de Yaron herman tourne comme une planète depuis deux ans. Leurs
publics ont vécu des soirées inouïes. Après A time for everything, salué partout, le brelan fantastique a choisi de produire sur son propre label Laborie,
un second disque, Muse (distribué par Naïve). Servi sur quelques titres par le
quatuor Ebène, écoutez le trio, encore plus décomplexé et suave qu’avant,
déployer son ouragan jubilatoire. La musique est si vivante qu’il paraît présomptueux de la figer par des figures de rhétorique.“ Libération.fr
“Quand nous avons enregistré A time for
everything, nous ne nous étions jamais
encore produits en concert ensemble.
Matt et Gerald se connaissaient de réputation mais n’avaient jamais joué tous
les deux. Nous sommes partis à l’aventure et nous avons été ravis du résultat,
tout en nous demandant comment notre
musique évoluerait après des mois de
tournées. L’année qui a suivi nous a permis de mieux apprendre à nous connaitre et, au fur et à mesure des tournées,
nous sentions que la musique prenait
une autre dimension et s’intensifiait à
chaque concert. Concerts qui n’étaient
d’ailleurs jamais semblables. Tous les
trois, nous estimons que la vraie essence du jazz n’est pas “playing it safe“
mais plutôt d’essayer d’aller plus loin
dans la musique à chaque fois. Ceci
nous a permis de trouver notre propre
univers et un son de groupe de plus en
plus personnel.“ Yaron Herman
matt brewer
Né à Oklahoma City, il passe son enfance à Albuquerque,
New Mexico. Il commence la contrebasse à 10 ans avec
deux professeurs renommés, Winston Budrow et Lawrence
Hurst. Il donne ses premiers concerts à 12 ans et remporte le
“Outstanding Jazz Performers“ pour la première fois gagné
par un jeune étudiant. Il obtient le diplôme de l’Interlochen
Arts Academy et intègre ensuite le Juilliard Jazz Program. Il
étudie avec Rodney Whitaker et Ben Wolfe. Il a accompagné Greg Osby, Jeff Tain Watts, Gonzalo Rubalcaba,
Mark Turner. Il est considéré par beaucoup comme un des
contrebassistes les plus doués de la jeune génération.
gerald cleaver
Né à Detroit-Michigan, il grandit dans une famille de musiciens, inspiré par son père batteur John Cleaver. Diplômé de
l’Université de Michigan, il fait ses premières armes avec Ali
Muhammed Jackson. Il enseigne ensuite à l’Université de Détroit avant de rejoindre New-York en 2002. Il accompagne un
nombre impressionnant de musiciens parmi lesquels Miroslav
Vitous, Matthew Shipp, Jacky Terrasson, Jeremy Pelt, Jimmy
Scott... Fort d’un bagage du be-bop au free jazz, il est un batteur, un percussionniste, un musicien accompli et expérimenté.
Son ouverture, son sens polyrythmique, son groove féroce et
soutenu en font le partenaire idéal de ce trio.
rick margitza
Saxophoniste ténor et soprano
dont les influences vont de John
Coltrane à Wayne Shorter, Rick
Margitza a su développer un
son identifiable entre tous. Il a
évolué au sein des formations
de Maynard Ferguson, Flora
Purim et Airto Moreira avant de
s’installer à New York. En 1988,
il intègre le Miles Davis’Group,
avec qui il enregistre 3 albums. Il
a travaillé avec de nombreux artistes tels que Maria Schneider,
Chick Corea ou McCoy Tyner.
Récemment, il était à l’Amphithéâtre de l’Opéra aux côtés de
Baptiste Trotignon.
in
procha zz
a
j
i
h
amp
PRYSM
trio 6 juin
4, 5 et
20h30
le quatuor Manfred
Le Quatuor Manfred se forme en 1986 avec les violonistes Marie Béreau et Luigi Vecchioni et le violoncelliste Christian Wolff. L’altiste Emmanuel Haratyk
rejoint la formation en 2008.
Le Quatuor Manfred remporte
en 1989 les premiers prix du
Concours International de Banff
(Canada) et du Concours International d’Évian. Il bâtit sa
réputation sur l’exploration du
répertoire romantique. Apprécié
à l’étranger et notamment en
Allemagne, pour ses interprétations des quatuors du début du
XXe siècle, le Quatuor Manfred
ne cesse d’étendre ses horizons,
aussi bien en allant puiser son
inspiration chez Haydn et Bach,
qu’en partant à la découverte
des compositeurs d’aujourd’hui,
au travers de créations de plus en
plus audacieuses. Sa discographie compte une quinzaine de
disques parmi lesquels un enregistrement consacré à l’École de
Vienne, des enregistrements “live“
du Festival “Musiques en voûtes“,
dont un CD consacré aux compositeurs du camp de Terezin
(V. Ullmann, G. Klein, H. Krása).
Sorti en janvier 2008, le disque
Bach/Coltrane enregistré avec le
Brotherhood Consort de Raphaël
Imbert rencontre un beau succès.
Fin mai paraît un disque consacré
aux œuvres de Mozart pour clarinette et quatuor à cordes, avec
notamment le quintette K.581. Le
Quatuor Manfred s’est produit au
Théâtre du Châtelet en février dernier. A l ‘étranger, il se produiront
en Allemagne, en Suisse, et en
2010 au Maroc lors du Festival
de Musiques Sacrées du Monde
de Fès. Parallèlement, le Quatuor
Manfred développe des activités
pédagogiques : enseignement
de leurs instruments respectifs au
Conservatoire à Rayonnement
Régional de Dijon et au sein de
l’association ProQuartet, actions
spécifiques à Dijon. Cette année,
il se propose de présenter Joseph
Haydn et l’ensemble de son œuvre lors d’interventions dans les
cours de musique des collèges et
lycées de la ville.
Le Quatuor Manfred est conventionné par le
Ministère de la Culture et de la Communication Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne.

Documents pareils