Lot 44 – PRODUCTION AUDIOVISUELLE SPECTACLE

Lot 44 – PRODUCTION AUDIOVISUELLE
SPECTACLE
COORDINATION HISTORIQUE et SCIENTIFIQUE
AGENCE CREPIN, Bruno Crépin
6 avenue de la Croix Rouge, AVIGNON
[email protected]
84000
Tel.09 52 04 02 55 /fax.09 57 04 02 55
BET MULTIMEDIA
ANAMNESIA, Simon SAPPA
21 avenue du Neuhof, STRASBOURG
[email protected]
67100
Tel.03 46 28 24 87 /fax.03 88 35 48 59
CONCEPTEUR LUMIERE
ATTENTION MOUVEMENT Jean-François SALIERI
5 rue Notre dame des sept douleurs, AVIGNON
[email protected]
84000
Tel.04 90 16 98 92 /fax.04 90 16 98 99
COMPOSITEUR ET DESIGN SONORE Luc Martinez
19 rue St Jean D'Angely, NICE
[email protected]
06300
Tel.04 93 53 64 95
GRAPHISME ET SIGNALETIQUE, Gérard Plénacoste
32 rue Emile Landrin, BOULOGNE-BILLANCOURT
[email protected]
92100
Tel.01 48 25 17 99 /fax.01 48 25 17 99
SPECIALISTE CONSERVATION ET RESERVES
FL&Co, Frédéric Ladonne
7 rue Paul Bert, PARIS
[email protected]
75011
Tel.01 53 27 66 13 /fax.01 53 27 66 10
DEMARCHE ENVIRONNEMENTALE ET HQE
PREVENTION CONSULTANTS, Cédric Danjon
Immeuble central Gare, 1 place de Gaulle
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
cé[email protected]
78180
Tel.01 39 44 28 97 /fax.01 39 44 28 99
BET ELECTRICITE ET SSI - BETHEM, Philippe Moneger
25 rue de Yerres,
VILLECRESNES cedex
[email protected]
94440
Tel.01 64 97 66 66 /fax.01 60 78 65 34
BET ACOUSTIQUE - PEUTZ ET ASSOCIES
Nicolas Balanant
10 rue des messageries
PARIS
[email protected]
75010
Tel.01 45 23 05 00 /fax.01 45 23 05 04
BUREAU DE CONTROLE - DEKRA
Stéphane Grillas
[email protected]
C.S.P.S - BECS INFRASTRUCTURE, Pascal Chaix
[email protected]
MAITRISE D'OUVRAGE
COMMUNAUTE D'AGGLOMERATION DU PAYS DE MEAUX
Michel Rouger, chef de projet
Hôtel de ville, BP 227, Meaux cedex
[email protected]
ARCHITECTE MANDATAIRE
ATELIER CHRISTOPHE LAB, Christophe Lab
21 rue de Tanger, PARIS
[email protected]
Tel.01 64 66 69 67 / 06 29 65 25 37
Tel.06 48 91 56 52
77107
Tel.01 60 32 14 18 /fax.01 60 32 14 14
75019
Tel.01 53 26 56 57 /fax.01 53 26 56 58
1. OBJET DES TRAVAUX
2. LIMITE DE PRESTATION
3. PRINCIPES DE COORDINATION VALABLES POUR L’ENSEMBLE DES LOTS
MUSEOGRAPHIQUES
4. DESCRIPTION DE LA DEMANDE – GENERALITES
5. LA MEDIATION MULTIMEDIA ET AUDIOVISUELLE
6. LES DISPOSITIFS
7. TYPOLOGIE
8. FICHES DESCRIPTIVES
Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux - Lot44 - PRODUCTION AUDIOVISUELLE SPECTACLE -CCTP
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1. OBJET DES TRAVAUX
Le présent document porte sur la réalisation des productions audiovisuelles spécifiques du Musée de la
Grande Guerre du Pays de Meaux. Les lots dédiés aux prestations audiovisuelles et multimédias
muséographiques sont répartis en 5 lots distincts.
-
Lot EQUIPEMENTS AUDIOVISUELS et MULTIMEDIAS
Nomenclature : Lot-EQUIP
-
Lot PRODUCTION MULTIMEDIA
Nomenclature : Lot-PROD MM
-
Lot PRODUCTION AUDIOVISUELLE
Nomenclature : Lot-PROD AV
-
Lot PRODUCTION AUDIOVISUELLE SPECIFIQUE
Nomenclature : Lot-PROD AVS
-
Lot PRODUCTION ET FOURNITURE AUDIOGUIDE
Nomenclature : Lot-PROD AVG
+
Un lot au service des lots de production cités plus haut pour la mise a disposition des éléments
iconographiques.
-
Lot RECHERCHE ICONOGRAPHIQUE
Nomenclature : Lot-ICONO.
Ce lot concerne la recherche de tous les éléments iconographiques dont les autres lots dépendent, y
compris les éléments audio. La prestation ici décrite s’étend jusqu'à la négociation des droits avec les
fournisseurs pour faciliter l’acte d‘achat de la MOA.
Ce lot ne fait pas partie du présent appel d’offre.
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2. LIMITE DE PRESTATION
Les entreprises ont l'obligation de présenter une offre en tous points de vue conforme au présent descriptif.
L'entrepreneur ne pourra se prévaloir de ce que certaines fournitures, prestation ou travaux quelconques ne
seraient pas mentionnés au devis, si ces fournitures, prestations ou travaux résultent directement du programme
imposé, ou sont nécessaires pour obtenir les résultats exigés.
Les descriptions du présent devis sont énonciatives et non limitatives; elles ont pour objet de définir une fonction
à remplir et l'installateur ne pourra se prévaloir d'une omission dans le présent devis pour ne pas effectuer toute
fourniture qui s'avérerait nécessaire au bon fonctionnement de l'installation.
Le présent document reprend l’ensemble des dispositifs liés à ces 5 lots. Lors de la phase de consultation des
entreprises, chaque lot sera décrit de façon indépendante, avec des limites de prestation identifiées:
Pour la production audiovisuelle spécifique, cette mission comprend, en concertation avec la conservation du
Musée et la maîtrise d’œuvre :
- La conception détaillée des dispositifs, équipements et production
- La mise au point de synopsis détaillés conformément aux demandes de la maîtrise d’ouvrage
- La production des séquences audiovisuelles
- La post-production : montage, habillage, retouches graphiques
- La production sonore : création, montage, mixage, masterisation
- La fourniture et l’installation des équipements
- La traduction DE / UK des éléments présent dans les dispositifs au besoin
- L’intégration de tous les éléments inhérents aux productions
- La masterisation, compression et toute intervention technique nécessaire pour l’intégration des audiovisuels
aux équipements en place
- L’ingénierie, le suivi du projet et la coordination avec les autres lots
- La fourniture d’un dossier des ouvrages exécutés
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3. PRINCIPES DE COORDINATION VALABLES POUR L’ENSEMBLE DES LOTS
MUSEOGRAPHIQUES
La qualité d’un chantier d’aménagement muséographique dépend dans une grande proportion de la bonne
coordination entre les lots muséographiques, ceux-ci intervenant de façon très imbriquée sur les mêmes
dispositifs. De même, les lots muséographiques doivent se coordonner avec les lots bâtiment, qu’il s’agisse des
attentes (fluide, fourreautage, …) ou des périodes d’installation.
Dans ce cadre, des principes de coordination ont été retenus pour cette opération. Les aménagements
muséographiques liés aux éléments audiovisuels et multimédia sont découpés en 5 lots.
Le soumissionnaire est tenu de prendre connaissance des descriptifs des autres lots concernant les autres
équipements et fournitures scénographiques ainsi que ceux des autres corps d'État et plus particulièrement ceux
en rapport direct avec le sien, afin de ne rien ignorer des prestations et contraintes devant être observées pour la
réalisation de ses ouvrages :
Domaine d’application
Le but de ce descriptif est de préciser les fonctions, caractéristiques, performances, niveaux qualitatifs et
quantitatifs auxquels devra répondre la réalisation des différents ouvrages. Tous travaux, accessoires de sa
spécialité sont implicitement prévus pour assurer le parfait achèvement de ses ouvrages et leur bon
fonctionnement dans les délais contractuels.
Engagement de résultat
L'entreprise, dans la remise de son offre, sera censée parfaitement connaître et maîtriser les conditions de
réalisation et la finalité du projet. Elle sera engagée dans l'exécution à bien des travaux, en stricte conformité
avec les descriptifs, les spécifications et les recommandations éditées dans le présent document et avec toute
autre pièce contractuelle relative à ce lot.
Du fait de son expérience et de sa qualification, aucune stipulation de l'ensemble de ces pièces contractuelles ne
pourra être interprétée comme la relevant de cet engagement de résultat. De ce fait, dans le cas où le présent
descriptif et ses annexes ne comporteraient pas tous les détails, l'offre de l'entreprise sera censée intégrer tous
les compléments qui s'avéreraient nécessaires.
Normes, règlements, et documents applicables
La réalisation des ouvrages est astreinte au respect des textes législatifs, administratifs, réglementaires et
techniques en vigueur.
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4. DESCRIPTION DE LA DEMANDE - GENERALITES
Définition de la ligne graphique : L’équipe de Maîtrise d’œuvre en concertation avec le Maître d’Ouvrage
fournira lors de cette phase la charte graphique telle que déclinée sur les supports graphiques de l’exposition. Le
style graphique des productions audiovisuelles et multimédia devra être une déclinaison de cette charte
graphique. Cette interprétation nécessaire à l’adaptation au support devra être approuvée par l’équipe de Maîtrise
d’Oeuvre en concertation avec le Maître d’Ouvrage sur présentation de maquettes avant réalisation finale.
Réalisation de l’ensemble des éléments graphiques composants les audiovisuels dont notamment :
- les habillages d’images et les éléments qu'ils contiennent
- les animations,
- les effets de transition d’une image à l'autre
La société prestataire sera garante de la cohérence graphique des différents audiovisuels et multimédias.
Il est attendu par l’équipe de Maîtrise d’œuvre en concertation avec le Maître d’Ouvrage, une force de
proposition de la part de la société prestataire, en matière de réalisation, de graphisme et d’animation en
conformité avec la charte graphique et l’esprit de l’exposition.
Conception et réalisation sonore
Les boucles sonores pourront intégrer des sons d’ambiance, des bruitages, ou tout autre élément sonore
nécessaire à définir l’ambiance ou à la diffusion d’images. Tout comme pour la prestation graphique, la société
prestataire est garante de la cohérence sonore des applications développées.
L’ambiance sonore générale des audiovisuels doit tenir compte du contexte et de l’environnement sonore général
de l’exposition. Les éléments de l’habillage sonore ne sont pas fournis à l’exception des éléments mentionnés
spécifiquement dans le descriptif et négocié par la maîtrise d’ouvrage. Si la société prestataire souhaite utiliser
des sons faisant l’objet de droits de diffusion et de reproduction, elle devra l’intégrer dans son prix de réalisation
et d’exploitation.
Intégration des données et programmation
Le développement et l'intégration des données respecteront les indications des synopsis remis à la société
prestataire. Cependant, des aménagements peuvent être discutés dans l’élaboration du scénario final, s’ils vont
dans le sens du projet. La société prestataire est garante du bon fonctionnement des applications qu’elle réalise.
La mise en exploitation sur le site
La mise en exploitation sur le site comporte notamment :
-
La compression et le portage des boucles audio et vidéo sur le support final retenu (flash, DVD, ...) y
compris le chapitrage cohérent avec l’exploitation, notamment dans ses phases de démarrage et de
continuité de fonctionnement (diffusion en boucle, écrans de veille, ...)
- Le test du bon fonctionnement des boucles audio et vidéo sur le matériel retenu
- Le réglage des niveaux sonores et des vidéos en concertation avec la Maîtrise d’œuvre
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- Le réglage de chaque ensemble produit en accord avec les conditions de diffusion.
Traductions
Les traductions sont réalisées par les titulaires des lots respectifs. L’équipe de Maîtrise d’ouvrage fournira à la
société prestataire l’ensemble des textes en langues française à chaque fois que nécessaire.
Iconographie
Les images fixes et animées seront fournies le prestataire du lot recherche iconographique après obtention des
droits par la maîtrise d’ouvrage. La recherche des éléments ne sera pas a prendre compte pour ce présent lot.
Cependant certains plans peuvent nécessiter un travail graphique. L'entrepreneur du présent chapitre s’engage à
garantir la compatibilité des productions audiovisuelles et multimédias aux supports de diffusion proposés.
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5. LA MEDIATION MULTIMEDIA ET AUDIOVISUELLE
Notre réflexion globale sur le statut du multimédia dans le Musée de la Grande Guerre a été initiée par le fonds
conséquent de l’imagerie : livres, affiches, journaux, revues, tracts, journaux de tranchées, écrits et placards de
propagande, photographies, cartes postales, tickets de rationnement (etc.) qui constituent un des points forts de la
collection.
Le propos global de la muséographie est marqué par la nature même de ces corpus d’images qui, dans l’espace
scénographique et sur les supports de médiation prennent souvent une valeur documentaire que la médiation
historique lui attribue. En outre, la valeur documentaire qu’attribuent les musées à l’image ne doit pas se
substituer à la valeur médiatique de ces images dans leur contexte historique : au moment où elles ont été
conçues, fabriquées et diffusées.
Au sens moderne du terme, la Première Guerre Mondiale est aussi la première guerre médiatique: journaux,
affiches, photographies, cinéma (employés au cœur du conflit) témoignent du lien que les médias entretiennent
sur le front même, à l’arrière et surtout avec les civiles et le corps social. Certains de ces médias suscitent
l’action, stimulent la mobilisation, l’emprunt, le patriotisme et sont à ce titre partie prenante du conflit.
En parallèle, le parcours multimédia au sein du musée est partie prenante de la médiation. Il constitue autant de
supports privilégiés capables de générer un fil conducteur commun à tous ces documents, toutes ces « images »
en apparence hétéroclites : leur rapport à la notion de médiatisation.
Le multimédia au sein de notre époque contemporaine est le support de médiation privilégié de l’image. L’image
dans son contexte historique du début du XXème siècle est l’instrument de médiatisation de la guerre.
La relation subtile qui réside avec un siècle de décalage entre l’usage de l’image à l’époque de la guerre et
l’usage de l’image au sein du musée, pose la problématique du statut de l’image :
- Au début du XXème siècle : elle est support de médiatisation de la guerre.
- Au début du XXIème siècle : elle devient support de médiation muséographique.
C’est cette contextualisation entre médiatisation et médiation que le multimédia a pour objectif de définir. Et
l’un des statuts du multimédia au sein du musée, pourra être d’apporter les clefs nécessaires à la compréhension
du statut de l’image de guerre. Notre réflexion sur le statut du multimédia, confrontée au programme
muséographique du musée, nous a amenés à définir une typologie des supports multimédias. Cette typologie
propose une logique d’usage de ces différents supports qui demeure cohérente avec les contenus-images qu’ils
présentent et le statut que l’on attribue à ces documents-images. Les publics doivent comprendre si l’image
diffusée sur ces divers types de supports a une valeur documentaire ou si elle est présentée pour sa valeur de
médiatisation.
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6. LES DISPOSITIFS
La nomenclature suivante est utilisée sur le plan d’implantation :
-
AV : Audiovisuel
-
AU : Audio
-
AVS : Audiovisuel spécifique
-
MM : Multimédia
ESPACE
NOM
LOT
TITRE
Espace 9
E9 – AVS1
Lot-PROD AVS
Tranchée virtuelle
Espace 15
E15 – AVS1
Lot-PROD AVS
Couloir des questions
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7. TYPOLOGIE
La liste ci-dessous présente la typologie des supports multimédias et audiovisuels qui sont répartis dans l’espace
muséographique. Chaque type de support a une fonction à la fois dans la séquence thématique où il s’intègre,
mais aussi dans une logique globale de présentation-définition des images et des documents qu’il diffuse. Dans
chaque catégorie, nous retrouvons les différents supports de diffusion : audiovisuels, sonore, multimédia…
L’allotissement des productions tient compte de ce classement pour optimiser les productions.
Les dispositifs audiovisuel specifiques : AVS
Ce sont des dispositifs visuels et sonores qui jouent sur l’affect et l’émotion, ils peuvent être immersifs ou encore
demander une implication physique ou cognitive particulière de la part du visiteur.
Ces dispositifs exploitent les valeurs esthétiques, narratives et affectives de l’iconographie. Les images sont
souvent grandes, elles sont signifiantes et suggestives. Ces dispositifs sont destinés a être vécus par des groupes
de niveau 1, c’est à dire des classes ou groupe de 25 personnes au moins.
Les dispositifs audiovisuels : AV ou AU
Ces écrans ou projections sont destinés à montrer des images ayant une valeur documentaire relative à la
séquence thématique dans laquelle elles sont diffusées : films, stéréoscopies, montages, photographies. Les
objectifs de médiation définis par la muséographie justifieront le type de scénarisation le plus approprié pour le
montage de ces projections : images commentées, séquencées, présentées sur un principe de comparaison… La
sonorisation des audiovisuels répond également aux objectifs de médiation définis par la muséographie : les
films et montages seront soit sous-titrés, soit, s’ils sont sonorisés, le son sera maîtrisé, c'est-à-dire directionnel et
localisé pour ne pas perturber les autres espaces. Certains de ces dispositifs sont intimement liés aux objets de
collection : les images de diverses natures qu’ils proposent, contribuent à donner des informations relatives aux
objets : schémas de principe, photos qui replacent l’objet dans son contexte, etc… La valeur des iconographies
présentées dans ces cartels est documentaire, pédagogique et illustrative.
Les dispositifs d’approfondissement multimédia : MM
Ce sont des bornes multimédias interactives qui permettent la consultation de « banques de données» et
d’approfondissement. Ces bornes permettent aussi de donner au visiteur des clés de compréhension d’une
certaine réalité des images dans le contexte de la grande guerre : leur valeur de médiatisation. Les nombreuses
possibilités d’animation et d’interaction des supports multimédias permettent en effet de proposer plusieurs
grilles de lectures « virtuelles » d’une image. De plus, le confort de la consultation assise permet d’enrichir ces
bornes, de documents qui expliquent et mettent en lumière « l’historique » de ces images et des personnes qui les
ont réalisées.
Ce sont des dispositifs didactiques et pédagogiques qui animent des représentations particulières : cartes, plans
stratégiques dont la compréhension est codifiée et difficile d’accès pour des non-spécialistes. Le multimédia
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contribue à « faire parler » l’image et à la contextualiser en intégrant d’autres iconographies qui ancrent les
représentations schématiques dans le réel.
L’audioguide AG
Les guides multimédias ici présent viennent apporter les solutions simples aux problèmes du multilinguisme et
des publics spécifiques. Ils font partie des supports que l’on qualifie de « contenus embarqués ».
Ils accompagnent le visiteur dans le parcours de visite et illustrent des besoins liés à des comportements
nouveaux de la part des visiteurs : la recherche d’autonomie et de visites « à la carte ». Ils regroupent les
lecteurs mp3 (proposés par le musée ou apportés par les visiteurs) et sont autant de moyens de proposer un
parcours commenté au sein du parcours de visite, telle une histoire adaptée, qui vient s’inscrire de manière
cohérente et complémentaire dans l’espace muséographique. Ces dispositifs sont à destination :
-
des publics malvoyants,
-
des publics enfants avec parcours spécifique,
-
des publics étrangers.
L’ensemble de ces contenus sera également accessible sur des plateforme de téléchargement, permettant de
diffuser largement les contenus et de communiquer massivement sur le musée :
-
site internet du musée
-
plateforme de téléchargement d’applicatif prou Smartphone (Iphone, pda) type ItuneStore
Un espace de téléchargement sera proposé à l’accueil du musée pour les visiteurs ayant leur propre dispositif de
lecture (iphone, ipod, téléphone, pda). Cet usage d’internet se développe de plus en plus et fera probablement
parti des usages courants en 2011.
Les équipements : EQUIP
Le choix des équipements audiovisuels et multimédias répond à plusieurs contraintes :
-
pérennisation du parc, standardisation du matériel
-
facilité de maintenance et entretien
Ainsi, la volonté est de standardiser les équipements en fonction de la typologie des dispositifs :
-
écrans vidéo 32 pouces, soit 81 cm, pour les vidéos de contextualisation
-
écrans vidéo 10 pouces, soit 25 cm de diagonale, pour les cartels numériques lié aux objets et aux
vitrines, ou les dispositifs insérés dans le mobilier « Femmes et société »
-
écrans tactiles 22 pouces, soit 53 cm de diagonale pour les multimédias interactifs
Les contenus
Dans un souci d’évolutivité, des préconisations de développement dynamique (gestion des contenus de façon
externe) pour les différents dispositifs multimédia seront apportées pour ainsi vous permettre de mettre à jour de
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façon autonome les contenus. Comme évoqué, il sera indispensable d’impliquer dans le suivi de la production
des dispositifs multimédia le webmestre du futur site internet du musée.
Notes importantes
Les descriptions des prestations à réaliser décrites ci-dessous complètent les prestations générales, notes
générales, etc, décrites ci-dessus et dûes en totalité par l’entreprise titulaire du présent lot.
La codification des dispositifs n’est pas systématiquement incrémentale. On suivra donc scrupuleusement la
codification, reprise sur les plans d’implantation, et ce tout au long de la production.
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8. FICHES DESCRIPTIVES
ESPACE 8 : LES TRANCHEES
E9-AV1 / La tranchée virtuelle
Espace
9 – Les Tranchées
Nomenclature
E9-AV1
Durée
En fonction de la conception
Type de dispositif
Spectacle interactif son, lumière et image
Typologie
Contextualisation
Titre
La tranchée virtuelle
Taille groupe
5-15 personnes
Descriptif
Il s’agit d’approcher le ressenti du soldat en situation de combat dans les tranchées.
L’expérience proposée ne vise pas la reconstitution mais le malaise face à l’isolement,
l’enfermement dans la tranchée, l’absence d’horizon, la solitude, la guerre invisible, la
proximité de la mort qui frappe à l’improviste, la négation du vivant
L’espace de la Tranchée virtuelle relie les 2 abris dans une atmosphère irréelle et
intemporelle déstabilisante et bruyante : un univers qui baigne dans une lumière
montante, monochrome et sombre, sans surface différenciée, sans repères au sein duquel
5 thématiques sont abordées :
-
La peur : la proximité de la mort dans le regard de ceux qui viennent de la
croiser
-
La boue qui englue, qui paralyse, qui digère enlise et digère les hommes
-
Le feu : la proximité du combat, l’enfer du feu et des bombardements
incessants :
-
Le néant : l’horreur du no man’s land et la mort omniprésente, les cadavres
éparpillés dans le Noman’s land, le gémissement des blessés
-
La nuit : la fascinante « Beauté » graphique de la guerre transformant la nuit en
spectacle.
Le scénario privilégiera la création d’un univers interactif immergeant (englobant) le
visiteur au cœur de la tranchée, intégrant des murs d’images (murs sol, plafond) et un
scénario évolutif en fonction des déplacements des visiteurs
Les sources disponibles :
Les hommes : montage d’une série de portraits : Photos N&B
Images fixes à l’échelle 1, exprimant l’état d’esprit des soldats (hébétude, lassitude…)
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La boue : montage d’extrait de film d’archive ou de fiction et/ou photos de la boue des
tranchées et des corps dans la boue
Le feu et les explosions : montage d’images ou extraits évoquant le feu et les explosions
(diversité des explosions, répétition, mines…)
Le néant : montage d’images et/ou extraits évoquant le néant et le « no man’s land » qui
s’étendent entre les deux tranchées ennemies, la situation dans laquelle les hommes se
trouvent lorsqu’ils s’agit de sortir de la tranchée, l’horreur des corps abandonnés sur le
no man’s land…
La nuit : montage d’images et/ou extraits évoquant la nuit avec des photos prises de nuit
dans les tranchées
Médias
Les montages de ces boucles seront réalisés à partir d’images fixes et animées qui feront
l’objet de recherches complémentaires et de négociations par le prestataire en charge du
lot recherche iconographique. Le musée prendra en charge l’achat iconographique.
ESPACE 15 : COULOIR DES QUESTIONS
E15 – AVS1 / Couloir des questions
Espace
15 - Couloir des questions
Nomenclature
E15 - AVS1
Parcours
Rapide
Type de dispositif
Dispositif audiovisuel spectacle
Typologie
Spectacle
Titre
Mémoire des événements d’hier à aujourd’hui
Public
Tout public
Taille groupe
5 à 25 personnes
Descriptif
Espace de conclusion du parcours de visite qui, dans la symétrie du spectacle
d’introduction, constitue un retour vers le temps présent et développe une chronologie
vers notre époque. Il poursuit la thématique « construction de la mémoire ».
Il s’agit de la deuxième partie, dans le prolongement du couloir qui traite de la
construction de la mémoire au fil d’une chronologie qui mène le visiteur de l’aprèsguerre jusqu’à nos jours. Cette seconde partie s’appelle le couloir des questions car elle
développe un questionnement qui doit interroger le visiteur sur des événements actuels
ayant un lien avec la grande guerre.
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Le dispositif AV s’inscrit dans une chronologie figurée dans le couloir par des éléments
graphiques (titres, dates, photos). Cette chronologie commence dans la partie précédente,
dédiée à la construction de la mémoire. Le couloir des questions constitue la dernière
partie de cette chronologie et interroge le visiteur sur des événements récents du monde
contemporain qui ont encore un lien avec la grande guerre, afin de comprendre l’impact
du passé sur les événements récents.
Par exemple :
-
Sarajevo : le siège de 4 ans entre 1992 et 1996 sera mis en relation avec
l’attentat de Sarajevo en 1914 qui est un facteur de déclenchement de la
première guerre.
-
Bagdad 1917 – 2003
-
Jérusalem 1917- Intifada
-
Arménie…
La conception de cette installation sera à la charge du prestataire
Exemple de dispositif :
L’événement récent cité sera « inscrit » graphiquement dans l’espace (sur le mur, au sol,
etc.) et fera partie des éléments visibles de la chronologie. La projection AV quant à elle,
sera activée lorsque le visiteur s’approche de l’inscription et elle lui révélera le fait
historique ancien qui lui fait écho. C’est le principe de « l’ombre » du passé
(immatérielle et qui se dévoile progressivement) qui vient animer un fait récent et visible
de la chronologie.
Le principe de ce dispositif repose sur une mise en scène des éléments graphiques qui
figurent sur les murs (portraits des futurs dirigeants du 20ème siècle, noms de lieux,
dates…) et le jeu de la projection AV qui se déclenche avec la présence du visiteur et qui
vient « ranimer » la mémoire des événements inscrits sur la cimaise graphique.
Exemple de déroulé (proposition, la conception étant a charge du réalisateur) :
0. Sur le graphisme du mur du couloir dans la chronologie : le nom et les dates +
des photos relatent le siège de Sarajevo entre 1992 et 1996.
1. Le visiteur s’approche de l’inscription (ou passe devant) et un détecteur de
présence lance une courte projection AV (sur le modèle d’un « flash » de
souvenir) qui vient « activer » la mémoire de Sarajevo en 1914 : l’attentat qui
déclencha la guerre.
2. Le visiteur continue sa progression, découvre une autre inscription sur le mur
ou au sol et lorsqu’il s’en approche un autre « flash AV » vient raviver la
mémoire d’événements anciens liés.
Le contenu de la projection AV est d’abord textuelle : des mots, des dates, des noms qui
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« recouvrent » ceux inscrits dans le graphisme et qui font référence aux évènements
récents, mais elle pourra aussi donner quelques images furtives (comme les images
ravivées du souvenir) mais la projection n’est pas didactique (pas de long textes
d’informations) elle rappelle un événement (date, titre) d’un fait que le visiteur a déjà
découvert dans le parcours muséographique.
De l’image vidéo au film N&B, photos, gravures, des noms, des dates…
Médias
Les montages de ces boucles seront réalisés à partir d’images fixes et animées qui feront
l’objet de recherches complémentaires et de négociations par le prestataire en charge du
lot recherche iconographique. Le musée prendra en charge l’achat iconographique. Les
éléments infographiques seront réalisés par le prestataire.
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Généralités sur les équipements
Lorsque la technique de détail est précisée, soit dans le descriptif, soit dans les plans, l'entrepreneur est tenu de
respecter cette technique, sauf s'il peut justifier d'une technique différente offrant des qualités au moins
équivalentes à celles proposées. Il est tenu alors d'obtenir une autorisation de modification auprès de la maîtrise
d'œuvre.
Les travaux comprennent :
- tous les travaux propres à ce lot,
- tous les travaux décrits dans le présent document ou indiqués sur les plans joints,
- tous les percements complémentaires qui s'avéreraient nécessaires,
- toutes les reprises de second œuvre occasionnées par les travaux de ce lot,
- la fourniture de tous les matériels décrits dans ce document,
- les raccordements électriques dans les limites décrites,
- les réglages et essais,
- la fourniture des PV de classement au feu des différents matériaux
- les documents et liste des matériels et produits afin d’assurer la maintenance.
La prestation comporte en outre :
- L'établissement des plans d’installation.
- La procédure d'auto-contrôle.
- Les procédures de transport, de montage, d'essais, de maintenance.
- Le planning de remise des documents.
- Les plans définitifs
Il est spécifié que les frais d'établissements et de transmission de l'ensemble de ces documents sont à la charge de
l'entrepreneur. Le nombre d'exemplaires des documents produits doit permettre les transmissions, à titre
provisoire et définitif, ainsi que les archivages. Des exemplaires reproductibles peuvent être demandés.
Le transport
L'entrepreneur devra se charger de tous les problèmes de transport pour amener à pied d'œuvre tous les éléments
de sa fourniture, y compris les engins ou matériels de montage, de mise en route et d'essais.
La fourniture sera conçue pour pouvoir être installée à l'intérieur du bâtiment gros œuvre et maçonnerie
terminées. Suivant l'itinéraire possible à l'extérieur et à l'intérieur du bâtiment au moment du montage,
l'entreprise devra s'assurer auprès de la cellule de synthèse ou de la maîtrise d'œuvre, que les charges amenées
par son matériel soient compatibles avec celles prévues. Les renforcements éventuels et provisoires des accès
sont à la charge de l'entreprise titulaire du lot. Il devra prendre toutes dispositions et entreprendra toutes les
démarches auprès des autorités compétentes pour aborder le chantier en temps et en heure.
Les prototypes, ouvrages témoins et matériaux
L'entrepreneur présentera des échantillons des matériaux utilisés dans ces ouvrages, sur demande de la maîtrise
d'œuvre. Ils seront adaptés à leur emploi et de la meilleure qualité. Les fournisseurs disposeront d'une large
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distribution pour assurer la maintenance. Ainsi, le matériel sera choisi en évitant de choisir plusieurs fournisseurs
pour les mêmes ouvrages. Préalablement à toute exécution, l'entrepreneur doit remettre à l'équipe de maîtrise
d'œuvre, toutes les fiches ou agréments justifiant des qualités et de la provenance des matériaux.
Les échantillons sont présentés et soumis à l'acceptation lors des séances de coordination d'études ou
d'exécution. L'entrepreneur est tenu de fournir des matériaux et des ensembles fabriqués, répondant aux
stipulations des documents visés aux chapitres concernant les textes de référence. Les éléments présentés
devront être conformes en tous points aux éléments définitifs et devront recevoir l'approbation de l'équipe de
Maîtrise d’œuvre avant tout début d'exécution. L'entreprise doit prévoir dans son planning le délai nécessaire à la
présentation et mise au point des prototypes.
Les essais et réception
L'entrepreneur est tenu de soumettre aux essais, vérifications et contrôles imposés par les normes et règles fixées
par les documents visés aux chapitres concernant les textes de références. Il est rappelé que les essais et la
totalité des frais font partie du prix de l'entreprise. Ils porteront sur la stabilité, la solidité, l'usure, le
fonctionnement, l'acoustique, et le degré pare flamme des ouvrages, les performances des équipements.
Ils seront réalisés suivant les prescriptions des D.T.U., des normes françaises et des règles en vigueur.
L'entreprise doit la fourniture et la manutention des charges d'essais ainsi que celle des appareils de mesure et de
contrôle (ampèremètre, tachymètre, dynamomètre, appareils de mesure des flèches, etc.). Ces spécifications
d'essais concernent tous les équipements fixes et mobiles. L'entreprise fournira toutes les attestations de
conformité avec les règlements en vigueur (PV de tenue au feu des matériaux, etc.).
Mise en service , contrôles et réglages
Au fur et à mesure ou en fin de mise en route de l'installation, l'entreprise devra une série de contrôles permettant
de vérifier le parfait fonctionnement de tous les équipements en situation et de toutes les fonctions des systèmes
mis en place. Elle devra également une série de mesures et de réglages qui permettront de vérifier, de parfaire et
d'optimiser les performances générales de ces équipements, afin de les rendre strictement conformes aux normes
des fabricants et avec les normes et autres recommandations éditées dans le présent document.
Ces contrôles et ces mesures seront rapportés pour chacun des équipements sur un bordereau prévu à cet effet.
Les points suivants seront en particulier étudiés sur chacune des sorties groupes, masters et auxiliaires.
- Contrôle complet de tous les systèmes informatiques en général. L'entreprise devra au titre de la mise en
service de ces systèmes, tous les compléments de programmation et de développement, pour rendre leur
exploitation strictement conforme aux besoins exprimés dans le présent document et lors de la détermination
définitive de la fonctionnalité des systèmes.
- Contrôle des fonctions de chaque équipement audio, mesure de bruit et de distorsion sur chacun de ses canaux
de sortie. Contrôles, mesures et réglages éventuels des sources et enregistreurs audio.
- Réglages des équipements des systèmes de diffusion dans chacun des lieux sonorisés et en particulier du
système principal de la salle.
Formation
L’entreprise assurera dans le cadre de son marché la formation des utilisateurs. Ces formations devront faire
l’objet d’un courrier écrit avec copie au Maître d'Œuvre.
Assistance aux premieres utilisations
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L’entreprise assurera une présence durant la première semaine d’ouverture au public, afin de pouvoir indiquer
rapidement à l’utilisateur les solutions aux problèmes qu’il pourrait rencontrer dans l’utilisation des équipements
mis en œuvre. Cette présence devra s’inscrire dans un délai de trois mois suivant la réception du bâtiment.
Dossier des ouvrages exécutés
L'entreprise constituera au titre de cette clause les dossiers des ouvrages exécutés relatifs à ce lot. Ce dossier sera
fourni en quatre exemplaires sauf indication particulière du CCAP ou CCAG.
Elle fournira en particulier les documents suivants :
- Documentations techniques (si possible en français) de toutes les fournitures qui lui sont confiées.
- Plans d'exécution de tous les travaux qui lui sont confiés avec plans de fabrication et de câblage de tous les
éléments, sous-ensembles et ensembles qu'elle pourrait être amenée à réaliser dans le cadre de ces travaux.
- Réactualisation de tous les plans qui ont pu lui être confiés par le Maître d'Oeuvre en fonction de l'exécution.
- Dossier des contrôles et des mesures.
- Des CDROM ou DVD contenant tous les plans au format DWG et DXF ainsi que les documentations et autres
documents sous forme informatique (PDF, word, excel…) en 4 exemplaires minimum.
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