Lire le communiqué au sujet de la migration mainframe

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AVIS D’EXPERT
Saint-Cloud, le 22 janvier 2015
Faire coexister vos applications mainframe et le Web,
c’est possible !
Trois stratégies pour
applications mainframe
réussir
la
migration
progressive
des
Afin de répondre à de nouveaux besoins métier, beaucoup d’entreprises disposant d’un
patrimoine applicatif sur mainframe envisagent de le moderniser en le migrant sur des
environnements ouverts. D’autres peuvent choisir de conserver une base de données sur
le mainframe et de moderniser les applications construites autour, en les réécrivant sous
forme d’applications Web.
Dans les deux cas, l’existant sur mainframe représente souvent une taille considérable,
qui peut atteindre plusieurs millions de lignes de code. Pour cette raison, de tels projets
ne peuvent s’envisager que sur le long terme. La réécriture doit être effectuée de
manière progressive, portion de code par portion de code, et cinq à dix ans peuvent être
nécessaires pour l’achever.
Entretemps, l’entreprise ne va pas suspendre ses activités en attendant que l’ensemble
de ses applications soient migrées. Elle doit donc faire fonctionner simultanément du
code situé sur le mainframe et de nouvelles applications s’exécutant dans des
environnements ouverts. Or, ces dernières peuvent avoir besoin d’interagir avec celles
qui sont restées sur le mainframe : pour éviter de générer des surcoûts inutiles,
l’intégration entre les deux mondes doit se faire sans modifier le code existant, de
manière à rester simple et rapide à mettre en œuvre.
Selon la stratégie de modernisation choisie par l’entreprise, trois approches sont
possibles pour répondre à ce besoin : les nouvelles applications peuvent simplement
récupérer les données dont elles ont besoin sur le mainframe ; elles peuvent inclure
directement des écrans mainframe ; ou elles peuvent intégrer des écrans mainframe
modernisés au préalable.
1/ Intégrer les données et résultats des transactions mainframe au sein des
applications web
Dans le premier cas, les nouvelles applications ont simplement besoin d’accéder à des
données issues du mainframe. Celles-ci peuvent être stockées par exemple dans une
base comme DB2, ou bien résulter de transactions IMS ou CICS. Dans ce cas, il faut
simplement être capable de récupérer la donnée ou le résultat souhaité pour l’intégrer
dans la nouvelle application : un service Web JSON ou XML permet de le faire de manière
simple et non-intrusive.
Ce type de besoin peut être illustré par le cas d’une grande entreprise de transports dont
les opérations critiques sont gérées par une plateforme System z depuis des décennies.
Ses nouveaux objectifs de développement lui imposent de s’ouvrir à de nouveaux
marchés nécessitant de faire évoluer ses applications mainframe au plus vite et d’en
ouvrir l’accès à une nouvelle population d’utilisateurs. Or les évolutions souhaitées
impliquent la mise en place d’un projet s’étalant sur une dizaine d’années. Pour
contourner ce problème, l’entreprise doit trouver une solution évolutive lui permettant
d’être rapidement compétitive.
L’entreprise a donc choisi de migrer son application métier mainframe vers un
environnement Web, tout en s’appuyant en parallèle sur une solution permettant à
l’application en construction de récupérer, sur le mainframe, les données et résultats de
transactions dont elle a besoin. Pour cela, l’entreprise invoque le code mainframe depuis
la nouvelle application Web à travers un service Web JSON. Celui-ci s’exécute
automatiquement sur le mainframe, puis le service Web renvoie à l’application
uniquement les résultats dont elle a besoin. Implémentée en une seule journée, cette
solution ne nécessite aucune modification de l’application mainframe, ni compétence
spécialisée. Cette solution est évolutive et totalement transparente pour les nouveaux
utilisateurs : ces derniers utilisent seulement la nouvelle application web alors même que
les données et transactions sont issues de la plateforme mainframe. Le basculement
complet vers la nouvelle plateforme peut ainsi s’opérer au fil du projet sans impacter les
utilisateurs.
2/ Intégrer des écrans mainframe dans les nouvelles applications web
Dans ce second cas, les utilisateurs des applications migrées ont besoin d’interagir par
moments avec des programmes gérés par le mainframe, la problématique étant de faire
cohabiter les mondes du mainframe et du web en intégrant des écrans 3270 au sein
d’applications Web. La solution consiste à permettre aux nouvelles applications d’appeler
les applications mainframe à travers des services Web et d’afficher directement une
succession d’écrans mainframe dans l’interface des utilisateurs.
Cette solution est privilégiée par une importante organisation bancaire engagée dans la
réécriture d’une application métier. Lors de l’exécution du code encore situé sur le
mainframe, la nouvelle application déclenche un service Web qui se place à l’endroit
requis et elle présente ensuite les écrans 3270 souhaités. Les utilisateurs ont ainsi un
poste de travail unique et retrouvent dans la nouvelle interface des écrans dont ils sont
familiers, sans avoir besoin de se déplacer pour se servir des anciens terminaux. A
terme, le moniteur transactionnel du site central sera supprimé de manière transparente
pour les utilisateurs afin de conserver uniquement les données.
3/ Intégrer des écrans mainframe modernisés au sein des applications Web
Dans ce dernier cas, l’enjeu est identique au précédent, mais l’entreprise souhaite
moderniser les écrans reliés au mainframe afin que leur ergonomie soit en harmonie avec
celle de ses nouvelles applications. Dans ce cas, la solution consiste à convertir les
écrans 3270 en pages Web, toujours sans toucher au code.
C’est l’approche choisie par un établissement financier ayant réécrit une partie de ses
applications mainframe sous forme d’applications Web. Elle souhaitait y intégrer
rapidement des données et des écrans venant de sa plateforme z/OS, tout en faisant en
sorte que cette intégration soit transparente pour les utilisateurs et sans avoir à
redévelopper cette partie applicative sur sa nouvelle plateforme.
La solution consistant à convertir les écrans 3270 en pages HTML conformes à la charte
graphique des nouvelles applications, offre un gain de temps considérable contrairement
à une solution de réécriture. Cette solution permet également de supprimer les besoins
de formation à l’interface 3270, notamment pour les nouveaux utilisateurs. Au final c’est
une solution économiquement beaucoup plus rentable et rapide qu’une réécrire
applicative.
Dans ces trois approches, la migration des applications mainframe vers les technologies
Web peut s’effectuer rapidement et de façon progressive. Dans tous les cas, et en
fonction des objectifs et du contexte, elle permet de ne pas perturber les utilisateurs, de
supprimer les besoins de formation, d’éviter toute modification du code au niveau des
applications mainframe, et au final de limiter les coûts.
Eric KLOPPERT
Consultant Mainframe
Le Groupe SysperTec en bref
Créée en 1993, la société SysperTec Communication se compose d’une équipe d’experts qui développe depuis
plus de 20 ans des logiciels destinés à simplifier les projets d’intégration applicative et réseau des entreprises et
à automatiser les échanges au sein des environnements informatiques hétérogènes.
La société a rejoint le groupe SysperTec en 2005 pour faciliter son développement (création d’une filiale aux
Etats-Unis en 2008, croissance externe, etc.), et a récemment racheté Blondeau Informatique, société
spécialisée dans la formation et la maintenance d’applicatifs z/Mainframe.
Pour plus d’informations, visitez le site www.syspertec.com
CONTACTS PRESSE
Stéphanie Asscher – +33 1 46 02 60 42
[email protected]
www.syspertec.com

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