ganaderias en 2003

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ganaderias en 2003
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(Film Noirfilm)
PRIX : 1,22 € - N°344
LUNDI 27 OCTOBRE 2003
GANADERIAS EN 2003
Il est très difficile actuellement de trouver des ganaderías offrant de sérieuses garanties de
succès, tant la saison de chaque élevage est marquée par l’irrégularité.
Même Victorino Martín, garant de bravoure et de mobilité au cours de ces trente dernières
années, n’a pas connu en 2003 une saison aussi faste que les précédentes. Certes, la corrida qui
a mis un point final à la longue et désastreuse feria madrilène de San Isidro a été sensationnelle.
Il y a eu des lots très intéressants à Aire, à Saint Sébastien, à Logroño, tout comme par ses difficultés celui de Saragosse – on ne va quand même pas demander à Victorino de produire le toro
de Juan Pedro… - un grand toro combattu à Vic en corrida concours, et le reste en dessous des
espérances, toujours vives lorsque le célèbre ganadero est à l’affiche.
FESTIVAL
DE DAX
Parmi les élevages à détacher en 2003, on remarque le retour au premier plan de Miura,
qui a fourni de grandes corridas à Séville, Fenouillet, Béziers, Teruel, et des lots intéressants à Arles
et à Pampelune.
TRIOMPHE
DE LESCARRET
Dans le même registre que Victorino, l’élevage de San Martín suscite l’intérêt par la multiplicité de ses origines. La plus réussie à ce jour est la branche Santa Coloma-Buendía, dont on a
pu apprécier des produits remarquables à Arles, à Mont-de-Marsan et, à un moindre degré, à Bilbao. Mais d’autres corridas, comme celles de Vic ou de Logroño, déçurent fortement.
FESTIVAL DE
CAISSARGUES
Il faut noter aussi le retour au premier plan de la devise de Cebada Gago, qui a fourni
notamment de très bons toros à Istres - l’un d’eux fut même gracié - Pampelune et Béziers, et de
bons novillos à Parentis et à Algemesí. À n’en pas douter, plus nombreux seront les organisateurs
français à faire à nouveau confiance, l’année prochaine, à l’éleveur de Medina Sidonia.
LE DERNIER TORO
DE GILLES RAOUX
MÁLAGA
TRIOMPHE DE
JAVIER CONDE
LORS DE LA
CORRIDA EN
HOMMAGE
À PICASSO
LA
TEMPORADA
AMÉRICAINE
HERMOSO DE
MENDOZA BLESSÉ
À JURIQUILLA
Autre nom prisé des aficionados toristas, Palha a fourni plusieurs lots intéressants : Madrid
en octobre – avec un toro très brave combattu par Dávila Miura et un ensemble de grande “place” –
Aire en juin mais surtout Alès, le 1er juin, théâtre de la corrida la plus complète de la célèbre devise
portugaise.
Dans le camp des élevages plus facilement acceptés par les vedettes, l’élevage le plus régulier a été celui de Jandilla. De très bons toros portant ce fer ont notamment été combattus à Séville,
Nîmes, Mont-de-Marsan et Pampelune.
Torrestrella, malgré la polémique suscitée par la présentation de certains de ses produits,
a connu également une enviable régularité et de très bonnes corridas à Bilbao, au Puerto et à Murcie entre autres.
Notons aussi au tableau d’honneur l’élevage d’El Ventorrillo, propriété de Francisco Medina,
qui a fourni d’excellents toros dans plusieurs arènes, notamment à Madrid où l’un des exemplaires
fut honoré d’un tour de piste posthume.
Pêle-mêle, méritent d’être citées des corridas de Santiago Domecq à Almería ; Daniel Ruiz
à Málaga ; Parladé à Séville ; Javier Pérez-Tabernero à Saint-Sébastien et à Bayonne ; Escolar Gil
à Vic. J’oublie sans doute celles qui m’ont moins marqué.
Pour ce qui est des élevages fournissant les novilladas, se détachent principalement depuis
quelques années deux noms, ceux de Fuente Ymbro et de La Quinta. Chacun s’est risqué, cette
année, à faire courir également une corrida de toros adultes, expérience concluante aussi bien pour
le premier à Nîmes que pour le deuxième à Céret. On détachera surtout l’exceptionnelle novillada
de La Quinta combattue le 15 août à Roquefort, sans doute la meilleure présentée en France au
cours de l’année, et la grande novillada de Fuente Ymbro combattue à Madrid lors de la San Isidro.
Les éleveurs français sont aujourd’hui capables de fournir d’aussi bons produits que leurs
collègues espagnols. La preuve en fut clairement apportée à Arles par l’élevage de Tardieu, vainqueur de la corrida concours organisée en septembre.
Marc LAVIE
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SEMANA PASADA
EN FRANCE
session de ses moyens, a réalisé une excellente
faena, meilleur moment de la journée (Ch. Chay)
. Dax
. Dimanche 26 OCTOBRE. Festival taurin avec picadors. Temps froid et pluvieux. Faible entrée (environ
1000 personnes toutes repliées dans la partie couverte des tendidos). Toros, dans l’ordre de sortie, de
Victorino Martín, Mercedes Pérez-Tabernero, Montalvo
et José Luis Marca, tous nobles à divers degrés de
force et tous gênés dans leurs appuis par l’état de la
piste, pour José Pedro Prados “EL FUNDI” (une oreille)
JUAN DIEGO (silence) Julien LESCARRET (deux oreilles)
Fernando CRUZ (une oreille).
Festival taurin célébré en hommage au grand aficionado dacquois Alain Testevin “Pagnot”, disparu en
début d’année.
Le rejoneador Andy Cartagena, présent à l’heure du
paséo, ne put toréer à cause de l’état de la piste, gorgée d’eau.
Après la partie espagnole, une vache, et une seule à
cause du temps, fut sortie pour la partie course landaise. Sauteurs et écarteurs ne purent se produire qu’à
cette occasion.
Quel froid! Le ciel de Dax semblait inconsolable au
souvenir de Pagnot, l’ami absent.
El Fundi fit une faena sérieuse devant le toro de Victorino qui fut maniable mais qui, comme les autres,
glissa sur la patinoire. Il le tua bien et coupa la première oreille.
Juan Diego ne trouva pas vraiment la distance avec
le toro de Mercedes Pérez-Tabernero et traîna avec
l’épée.
Julien Lescarret profita avec bonheur d’un bon toro de
Montalvo qu’il tua bien, étant le grand triomphateur
de la journée.
Fernando Cruz eut d’excellents moments devant le
toro de José Luis Marca, et coupa l’oreille malgré deux
pinchazos.
. Caissargues (Gard)
. Samedi 25 OCTOBRE. Festival taurin avec picadors.
Temps frais et ensoleillé. 3/4 entrée. 7 novillos des
héritiers de François André, correctement présentés et
donnant un jeu inégal (tour de piste au 3e, n° 16,
cárdeno oscuro), pour Frédéric LEAL (ovation) Gilles
RAOUX (une oreille) Swan SOTO (deux oreilles) Marc
SERRANO (tour de piste) Julien LESCARRET (ovation)
Camille JUAN (tour de piste) EL ANDALUZ (tour de
piste)
Président : Jean-Paul Fournier (maire de Nîmes).
El Andaluz a offert en supplément un 7e novillo.
Frédéric Leal, Marc Serrano et Julien Lescarret
ont respectivement dédié les 1er, 4e et 5e à Gilles
Raoux. Gilles Raoux a offert la mort du 2e à sa
mère. Le mayoral de l’élevage, Frédéric Lauthier,
a salué en piste à la fin du spectacle.
Sympathique festival, à l’occasion duquel le matador français Gilles Raoux tuait son dernier toro.
Avec le meilleur toro, Swan Soto, en pleine pos-
EN ESPAGNE
. Saragosse
. Dimanche 26 OCTOBRE. Toit fermé, pluie à l’extérieur et froid partout. 1/2 entrée. Toros de María
del Carmen Camacho, finement armés, gros, hors du
type pour la plupart, mansos et difficiles en général
(le 1er, seulement maniable, fut le meilleur), pour
Ricardo Aguín “EL MOLINERO”, céleste et or (un avis
avec ovation et silence) Marí PAZ VEGA, blanc et noir
(tour de piste et ovation) Ricardo TORRES, bordeaux
et noir (silence et deux avis avec silence).
Les banderilleros Roberto Bermejo, au 3e, Roberto
Ortega, au 4e, Jesús Arruga, au 4e, Utrerita, au 6e,
et Manolo Tejón, au 6e, ont salué. Le picador Fernando Moreno fut ovationné après avoir bien piqué
le 6e. El Molinero a dédié le 4e à deux joueurs du
Real Zaragoza, Gabriel Milito et Leonardo Ponzio.
TOROS D’HIVER.
Il semblait peu logique de programmer pour la feria
du Pilar une novillada sans picadors un lundi aprèsmidi et de laisser cette corrida de fin de saison pour
toreros locaux à une date aussi peu favorable.
Nombreux étaient les aficionados aragonais qui
avaient cependant bravé des conditions atmosphériques épouvantables pour venir soutenir leurs toreros, preuve que l’afición existe bel et bien en Aragon. Mais une “morruchada” hors du type de
María del Carmen Camacho en a terminé avec
leurs illusions.
La première partie de la corrida de Camacho laissa
les toreros exister quelque peu.
El Molinero réalisa de très bonnes véroniques, au
premier et surtout au quatrième. Avec le maniabe
premier, il fit une faena correcte, sans véritable
construction, se perdant dans le temps. Il enfonça
une estocade en bonne place au deuxième essai
avant d’échouer avec le descabello.
Marí Paz Vega se montra décidée et courageuse
devant le brusque deuxième, dont elle tira une bonne
série de trois naturelles dans un ensemble inégal
en engagement. Elle tua d’une estocade courte, le
puntillero échouant deux fois, mais la pétition
d’oreille resta lettre morte.
Le troisième, de moindre présence et sauvé par les
cornes, fut protesté pour sa faiblesse. Il termina
violent et compliqué et Ricardo Torres montra un
étonnant sang-froid, se jouant la peau à chaque
cite, avec une étonnante sérénité.
La deuxième partie, avec des toros pratiquement
impossibles, ce fut du cirque romain. Les cuadrillas,
essentiellement de la terre, furent d’un excellent
niveau. Aux Aragonais qui ont salué, il faut ajouter Rafael Perea “El Boni”, remarquable dans la
brega du cinquième.
Et si personne n’empêche Ortega Cano de tuer six
2
toros le 21 novembre à Vista Alegre, cela ne ressemble pas encore à la fin de la temporada. Même
si c’est déjà l’hiver.
RESEÑA des TOROS. 1. “Fanfarrón”, n° 40, negro,
525 kg (né en octobre 98). 2. “Desprevenido”,
n° 58, castaño bragado, 539 kg (né en octobre 98).
3. “Corre costas”, n° 44, negro bragado, 522 kg
(né en janvier 99). 4. “Ingeniero”, n° 16, negro bragado, 572 kg. 5. “Cerezuelo”, n° 10, negro, 596 kg
(né en février 99). 6. “Golosina”, n° 13, castaño,
617 kg.
. Málaga
. Samedi 25 OCTOBRE. Plaza de la Malagueta. Ciel
nuageux et temps frais (18 °C). 3/4 entrée. Toros
de Zalduendo, de petit gabarit, faibles mais donnant
en général un bon jeu (supérieurs les deux premiers),
pour FINITO de CÓRDOBA, noir et argent (ovation et
ovation) Javier CONDE, en costume original ivoire et
noir (une oreille et une oreille) MORANTE de la PUEBLA, autre costume original rouge et noir (silence et
une oreille).
Président : Rafael Porras. Les banderilleros Juan Montiel, au 4e, Paco Peña, au 5e, et Óscar Reyes, au 5e,
ont salué. Le banderillero Corruco de Algeciras salua
également pour son travail de cape au 5e. Le banderillero Eustaquio Sierra fut pris en posant la première
de banderilles au 3e et chargé au sol, passant à pied
à l’infirmerie où il fut soigné de multiples contusions
au corps et au visage.
Corrida célébrée en hommage à Picasso, deux jours
avant l’inauguration du musée Picasso de Málaga. Le
président de la Junta de Andalucía, Manuel Chaves,
était à la loge d’honneur aux côtés de Cristina Picasso,
belle-fille du peintre.
Javier Conde dédia le 2e à Cristina Picasso et le 5e à
sa cuadrilla. Corrida télévisée par Canal Sur.
PICASSO ET CONDE REVIENNENT À MÁLAGA.
Suite à une large distribution d’invitations, les gradins de la Malagueta étaient copieusement garnis
d’un public venu applaudir tout ce qu’il voyait.
Pour soutenir ce spectacle, cette “corrida picassienne” qui pourrait bien être institutionnalisée
comme clôture de la temporada en Andalousie, la
Junta de Andalucía avait en effet acheté de nombreux billets. Pour une fois qu’un pouvoir politique
espagnol donne un petit coup de pouce à la Fiesta,
alors que d’autres spectacles moins populaires ne
vivent que de subventions, on ne s’en plaindra pas.
Si une grande partie du public était venue voir les
exhibitions de Conde et de Morante, artistes devant
leur toile vivante, c’est Finito qui a toréé avec le
plus de profondeur, de sérieux, de temple et d’art
véritable. Il embarqua parfaitement l’excellente
corne droite du premier, un toro encasté qui répéta
avec moins d’ardeur sa charge sur la gauche. Une
estocade tombée en bonne place fit tomber l’animal mais le président ne voulut pas donner l’oreille
demandée par une partie du public.
Le quatrième s’avéra très faible. Le torero le laissa
reprendre et le toréa avec aisance, pouvoir, en faisant renaître puis durer sa charge lors d’une faena
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SEMANA PASADA
de bonne note. Mais l’épée fut fatale au Fino : deux
pinchazos, une demi habile, un descabello et un
salut sous l’ovation.
L’idée de cette corrida était venue de Javier Conde.
Comme Ordóñez fit de la Goyesca de Ronda un
événement, Conde espère – toutes proportions gardées – faire de cette corrida de Picasso un rendezvous traditionnel de fin d’année à la Malagueta.
L’idée n’était pas mal calculée : la feria de Málaga
ne s’était pas bien passée pour l’enfant du pays et
le public de ce dernier samedi d’octobre n’avait
pas la même exigence que celui qui assiste à une
dizaine de corridas en août. Conde se fit faire un
costume pour l’occasion, dans le style de ceux
qu’arboraient Luis Miguel lors de sa dernière réapparition.
Le meilleur de Conde en ce jour furent les réceptions avec la cape de chaque toro : des véroniques
serrées, terminées avec une improvisation théâtrale.
Le deuxième Zalduendo fut fragile sous la pique de
Pepillo mais reprit du nerf aux banderilles et termina avec de la race et de la transmission dans la
charge. Il en coûta beaucoup à Javier d’en prendre
le rythme, commençant bien les passes mais se faisant systématiquement toucher le leurre dans des
séries inachevées. On retrouva cependant les airs
de Conde, la faena tira en longueur mais se termina
par la série la plus complète et centrée sur la gauche.
Une estocade profonde libéra la première oreille.
Il choisit de commencer sa deuxième faena devant
le tendido 6, habituellement tendido de soleil, par
des passes hautes et se centra mieux à droite. Mais
le toro, noble, manqua de force et de fond et les
séries furent courtes et manquèrent de consistance.
Javier remonta la faena par sa propre personnalité, mit quelques touches d’impressionnisme et termina en dansant sur les pointes et en gagnant ainsi
la tête du toro pour un molinete trop sec dont l’animal sortit sonné. Le chant manquait de portée mais
le chanteur avait fait ce qu’il avait pu. Une grande
estocade d’effet lent fit tomber une autre oreille et
ouvrit la grande porte de la Plaza de Málaga.
Conde ne pouvait rêver d’une meilleure conclusion
pour sa brillante campagne.
Et Morante? Comme souvent, avec ses immenses
qualités et ses incorrigibles défauts. On sait l’attendre et le pardonner car sa personnalité est
unique, et l’impact de certaines de ses séquences
ne quittent plus l’esprit de ceux qui ont eu la chance
de les vivre. Et cette année, exclusivement dans des
arènes de deuxième ou troisième zones, avec une
présence du toro et une responsabilité moins pressantes, Morante a été parfois sublime. De là à en
faire le triomphateur de la temporada, comme un
illuminé a pu récemment le proclamer dans sa
revue, il y a évidemment un monde. Et un minimum
de sérieux, d’honnêteté.
Comme pour Conde, j’ai préféré Morante avec la
cape. Le troisième, le toro le moins bien fait, balourd
et sans harmonie, du lot de Fernando Domecq ne
le laissa guère s’étirer avec la mante. Morante fit
d’ailleurs exécuter cet animal lors d’une première
pique crapuleuse. Vilaine habitude de la maison et
de ces artistes proclamés qui ont toujours peur
d’avoir des adversaires trop vifs dans leur muleta.
Le toro en sortit sonné et décomposé. Il prit pourtant de vitesse le vieux banderillero Eustaquio Sierra
qui fut sévèrement bousculé, mais termina sans parcours à la muleta. La faena tourna court.
C’est devant le sixième que Morante dessina trois
véroniques et une demie impeccables. Très toréées.
Majestueuses. Curro Molina remplaça Eustaquio
avec brio aux banderilles et Morante fit une faena
pleine de détails, le toro répétant irrégulièrement
ses attaques et ne permettant guère de séries complètes et suivies. Faena de petites choses, bien faites,
avec allure et bon goût. Et avec l’envie d’en dire
plus. Le meilleur fut l’estocade, entière et en place,
et l’oreille largement fêtée. (M.L.)
RESEÑA des TOROS. 1. “Liberto”, n° 18, negro,
515 kg (né en juillet 99). 2. “Irritado”, n° 8, negro
bragado, 494 kg (né en juillet 99). 3. “Pasajero”,
n° 104, negro listón, 513 kg (né en juillet 99). 4.
“Jaqueca”, n° 39, negro, 495 kg (né en juillet 99).
5. “Justicia”, n° 28, castaño albardado, 487 kg (né
en août 99). 6. “Horreo”, n° 78, colorado ojo de
perdiz, 538 kg (né en août 99).
. Huéscar (Granada)
. Samedi 25 OCTOBRE. Temps désagréable. 3/4
entrée. Toros de “Los Toreros”, maniables, pour Sergio MARTÍNEZ (ovation et silence) Serafín MARÍN
(silence et bronca) Alberto José López “EL RUBIO”
(deux oreilles et une oreille).
El Rubio est sorti en triomphe.
. Villanueva del Pardillo
(Madrid)
. Lundi 20 OCTOBRE. 1/4 entrée. Novillos d’Antonio
San Román, mansos, pour NIÑO de ARAVACA (deux
oreilles et silence) Miguel Angel CAÑAS (silence et
silence) Miguelín MURILLO (silence et silence).
Autres corridas
La corrida prévue le 26 octobre à Gibraleón (Huelva)
– où devait se produire Dávila Miura, Francisco Barroso et Salvador Vega – et le festival prévu le même
jour à Coria del Rio ont été annulés à cause de la pluie.
EN AMÉRIQUE
Lima (Pérou)
. Dimanche 19 OCTOBRE. Novillada d’ouverture de
la feria du Christ aux Miracles. Temps ensoleillé. 1/2
entrée. 5 novillos péruviens de San Pedro et 1 de San
Simón (e), de jeu inégal (3e et 6e supérieurs), pour
Christian RESTREPO, bleu marine et or (silence et
silence) Arturo MACÍAS, bleu roi et or (un avis avec
silence et silence) Fernando ROCA REY, rouge et or
(deux avis avec silence et une oreille).
Le novillero péruvien Fernando Roca Rey a été le triomphateur de cette première novillada de la saison aux
arènes d’Acho.
3
Guadalajara (Mexique)
. Dimanche 19 OCTOBRE. Plaza Nuevo Progreso.
1/4 entrée. Un toro de Celia Barbabosa pour le rejoneador Gaston SANTOS (deux avis avec silence). Toros
de De Santiago, maniables, pour Eloy CAVAZOS, bleu
roi et or (ovation et tour de piste) Alejandro AMAYA,
rose et or (ovation et une oreille) José María MANZANARES, rouge et or (ovation et tour de piste après
deux avis).
Manzanares se présentait en Amérique. Chaque torero
a perdu une oreille avec l’épée.
Maracay (Venezuela)
. Dimanche 19 OCTOBRE. Maestranza César Girón.
1/3 entrée. 3 toros de Guayabita (1er, 5e, 6e) et
3 de Laguna Blanca (2e, 3e, 4e), braves au cheval
et de jeu inégal (4e supérieur), pour Carlos Rodríguez
“EL MITO” (trois avis avec silence et tour de piste
après deux avis) Iván RODRÍGUEZ VÁZQUEZ (silence
et un avis avec silence) Dionner MENDOZA, qui prenait l’alternative (silence et un avis avec silence).
Iván Rodríguez Vázquez a offert en supplément un
excellent toro de Laguna Blanca (un avis avec silence).
Dionner Mendoza a pris l’alternative avec le toro
“Ratón”, n° 249, negro, 500 kg, de Guayabita.
Corrida soporifique avec une pluie d’avis (Raúl Gordón).
Juriquilla (Mexique)
. Samedi 25 OCTOBRE. Plein (plus de billets). Toros
de La Cardenilla, maniables, pour le rejoneador Pablo
HERMOSO de MENDOZA (silence et blessure) Óscar
SAN ROMÁN (silence et une oreille) José María LUÉVANO (ovation et silence).
Óscar San Román a offert en supplément un toro du
même fer (silence).
En posant les banderilles au 4e, Pablo Hermoso de
Mendoza a été renversé sur son cheval “Labrit”, étant
conduit à l’infirmerie où il a été soigné d’une blessure
au genou qui devrait l’immobiliser pendant une à deux
semaines. La blessure du cheval “Labrit” est superficielle. Le subalterne Gabriel Luna a achevé le toro.
Puebla (Mexique)
. Vendredi 24 OCTOBRE. Nocturne. Plaza El Relicario. Plein. 2 toros de Pilar Labastida pour le rejoneador Pablo HERMOSO de MENDOZA (une oreille et
deux oreilles). 4 toros de Los Encinos, inégaux, pour
Rafael ORTEGA (un avis avec silence et deux oreilles)
Uriel Moreno “EL ZAPATA” (silence et silence).
El Zapata a offert en supplément un toro de Los Encinos (une oreille).
En tuant son premier toro, El Zapata a reçu un coup
de corne de 15 cm à la cuisse droite, mais le torero
ne se fit examiner qu’à la fin de la corrida avant de
rester en observation à l’hôpital. Sa présence dans
une semaine à Tlaxcala est compromise.
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ESCALAFÓN 2003
Voici le classement des matadors, novilleros et rejoneadors qui devrait être définitif pour la temporada 2003.
(source : mundotoro. com)
MATADORS DE TOROS
1. César JIMÉNEZ : 94 Corridas, 145 Oreilles, 5 Queues
2. EL JULI : 86 C – 114 O – 1 Q
3. Enrique PONCE : 79 C – 94 O – 2 Q
4. Antonio FERRERA : 77 C – 100 O – 10 Q
5. JESULÍN de UBRIQUE : 77 C – 94 O – 8 Q
6. FINITO de CÓRDOBA : 75 C – 88 O – 2 Q
7. EL FANDI : 73 C – 120 O – 9 Q
8. EL CORDOBES : 70 C – 148 O – 15 Q
9. RIVERA ORDÓÑEZ : 68 C – 73 O - 3 Q
10. Juan José PADILLA : 66 C – 84 O – 8 Q
11. JOSELITO : 60 C – 43 O – 0 Q
12. Javier CONDE : 58 C – 100 O – 7 Q
13. MORANTE de la PUEBLA : 54 C – 54 O – 3 Q
14. Serafín MARÍN : 51 c – 54 O – 1 Q
15. UCEDA LEAL : 50 C – 54 O – 3 Q
16. Fernando ROBLEÑO : 49 C – 41 O – 1 Q
17. Miguel ABELLAN : 46 C – 46 O – 2 Q
18. Manuel CABALLERO : 44 C – 40 O – 1 Q
19. Víctor PUERTO : 42 C – 77 O – 10 Q
20. Luis Miguel ENCABO : 42 C – 55 O – 2 Q
21. MANZANARES : 40 C – 32 O – 1 Q
22. RAFAEL de JULIA : 39 C – 58 O – 5 Q
23. Ivan VICENTE : 38 C – 54 O – 2 Q
24. Matias TEJELA : 38 C – 48 O – 0 Q
25. Jesus MILLAN : 37 C – 24 O – 0 Q
26. Pepín LIRIA : 36 C – 59 O – 4 Q
27. Sébastien CASTELLA : 35 C – 62 O – 2 Q
28. EL CID : 33 C – 22 O – 1 Q
29. Sergio MARTINEZ : 32 C – 37 O – 1 Q
30. Vicente BARRERA : 31 C – 48 O – 1 Q
31. Antonio BARRERA : 32 C 23 O – 0 Q
32. Salvador VEGA : 32 C – 52 O – 1 Q
33. JUAN DIEGO : 29 C – 34 O – 1 Q
34. Anton CORTES : 29 C – 33 O – 2 Q
35. DAVILA MIURA : 30 C – 29 O – 0 Q
36. César RINCON : 29 C – 28 O – 0 Q
37. EL CALIFA : 28 C – 28 O – 1 Q
38. CANALES RIVERA : 27 C – 44 O – 4 Q
39. SANCHEZ VARA : 26 C – 54 O – 2 Q
40. RAFAELILLO : 24 C – 47 O – 8 Q
41. ORTEGA CANO : 24 C – 28 O – 1 Q
42. MARIO COELHO : 24 C – 22 O – 0 Q
43. Oscar HIGARES : 23 C – 30 O – 2 Q
44. Eugenio de MORA : 23 C – 15 O – 0 Q
45. Iker LARA : 22 C – 35 O – 2 Q
46. Ivan GARCIA : 22 C – 27 O – 3 Q
47. Luis Francisco ESPLA : 22 C – 17 O – 0 Q
48. Leandro MARCOS : 20 C – 18 O – 0 Q
49. Julio Pedro SAAVEDRA : 20 C – 35 O – 4 Q
50. Diego URDIALES : 19 C – 24 O – 0 Q
51. LOPEZ CHAVES : 19 C – 23 O – 0 Q
52. FERNANDEZ MECA : 19 C – 20 O – 0 Q
53. EL FUNDI : 19 C – 18 O – 0 Q
54. Luis VILCHES : 18 C – 28 O – 3 Q
55. Rafael CAMINO : 18 C – 16 O – 1 Q
56. Javier VALVERDE : 18 C – 9 O – 0 Q
57. José Ignacio RAMOS : 17 C – 19 O – 0 Q
58. GOMEZ ESCORIAL : 17 C – 10 O – 0 Q
59. Francisco MARCO : 15 C – 27 O – 2 Q
60. David LUGUILLANO : 15 C – 17 O – 0 Q
61. RUIZ MANUEL : 15 C – 15 O – 0 Q
62. Damaso GONZALEZ : 15 C – 11 O – 1 Q
63. MIGUEL ANGEL : 14 C – 25 O – 3 Q
64. Tomas LOPEZ : 13 C – 24 O – 4 Q
65. Rodolfo NUÑEZ : 13 C – 19 O – 1 Q
66. Manolo SANCHEZ : 13 C – 13 O – 0 Q
67. EL RENCO : 13 C – 11 O – 0 Q
68. Juan MORA : 13 C – 6 O – 0 Q
69. Domingo VALDERRAMA : 12 C – 15 O – 3 Q
70. Ricardo ORTIZ : 12 C – 15 O – 0 Q
71. Denis LORÉ : 12 C – 13 O – 0 Q
72. Anibal RUIZ : 12 C – 13 O – 0 Q
73. Javier CASTAÑO : 12 C – 10 O – 0 Q
74. José Luis MORENO : 12 C – 8 O – 0 Q
75. José MONTES : 11 C – 17 O – 1 Q
76. JAROCHO : 11 C – 14 O – 0 Q
77. LUISITO : 12 C – 8 O – 0 Q
HOMMAGE
L’afición
de Léon Schwartzenberg
“J’ai découvert la corrida dans les années soixante… C ‘est le plus beau spectacle du monde” se
plaisait souvent à dire le professeur Léon Schwartzenberg.
Éminent cancérologue, homme de convictions et de combats, marqué profondément par la guerre
- ses deux jeunes frères moururent en déportation - Léon Schwartzenberg est décédé le 14 octobre
à Villejuif, vaincu par la maladie contre laquelle il a tant lutté et à laquelle il a consacré l’essentiel
de sa vie.
Léon Schwartzenberg était aussi, et cela est moins connu, un aficionado. Lorsque son emploi du
temps le lui permettait, il assistait à bon nombre de courses des deux côtés des Pyrénées et suivait
régulièrement l’actualité tauromachique, comme son courrier en attestait.
Nous fûmes voisin de tendido lors de la mémorable corrida du 14 mai 1989 à Nîmes, au cours de
laquelle Nimeño tua seul les six toros les plus impressionnants qu’ait jamais fourni la maison Guardiola. Léon Schwartzenberg amenait régulièrement avec lui son fils Emmanuel, et plus rarement sa
compagne, Marine Vlady. Emmanuel a fait ses classes dans le journalisme et écrit régulièrement
sur les toros dans un quotidien de prestige tel que Le Figaro. Qu’il reçoive, lui comme ses proches,
le témoignage de nos condoléances attristées.
M.L.
Le professeur Schwartzenberg et Simon Casas,
lors d’une feria de Nîmes de la fin des années 80 (photo Archives)
4
78. Alberto RAMIREZ : 11 C – 6 O – 0 Q
79. Alberto MANUEL : 10 C – 23 O – 3 Q
80. Victor JANEIRO : 10 C – 21 O – 2 Q
NOVILLEROS
1. Javier SOLÍS : 57 Novilladas – 54 Oreilles – 2 Queues
2. Mario CAMPILLO : 48 N – 71 O – 2 Q
3. Paco RAMOS : 47 N – 66 O – 3 Q
4. Luis BOLIVAR : 43 N – 36 O – 2 Q
5. Javier PEREA : 44 N – 41 O – 0 Q
6. Francisco José PALAZON : 39 N – 23 O - 0 Q
7. EL ARQUEÑO : 37 N – 62 O – 6 Q
8. Carlos DOYAGUE : 38 N – 41 O – 3 Q
9. Manuel ESCRIBANO : 34 N – 44 O – 3 Q
10. JESULI de TORRECERA : 33 N – 37 O – 2 Q
11. HERRERITA : 31 N – 34 O – 2 Q
12. Fernando CRUZ : 31 N – 32 O – 0 Q
13. SERRANITO : 32 N – 30 O – 2 Q
14. Paco UREÑA : 30 N – 42 O – 2 Q
15. Miguel Angel PERERA : 32 N – 41 O – 0 Q
16. Roberto GALAN : 28 N – 16 O – 1 Q
17. Miguelin MURILLO : 27 N – 48 O – 3 Q
18. Roberto CARLOS : 27 N – 27 O – 0 Q
19. Gabriel PICAZO : 25 N - 48 O – 4 Q
20. Luis Miguel VAZQUEZ : 25 N – 30 O – 0 Q
REJONEADORS
1. José Miguel CALLEJON : 73 Corridas – 194 Oreilles –
30 Queues
2. Andy CARTAGENA : 73 C – 149 O – 13 Q
3. Alvaro MONTES : 67 C – 137 O – 10 Q
4. Diego VENTURA : 65 C – 127 O – 11 Q
5. Leonardo HERNANDEZ : 64 C – 85 O – 7 Q
6. Joao MOURA : 58 C – 45 O – 2 Q
7. Pablo HERMOSO de MENDOZA : 54 C – 112 O – 7 Q
8. Sergio GALAN : 54 C – 100 O – 4 Q
9. Raul MARTIN BURGOS : 53 C – 129 O – 15 Q
10. Rui FERNANDES : 53 C – 53 O – 3 Q
Plus de détails sur le site incontournable de la tauromachie sur
internet : www. mundotoro. com
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BOUVINE
Arles :
la grande fête
du biou
Le dimanche 12 octobre se déroulait à Arles la finale du 52e
trophée des As. À l’heure de la capelado, le temps menaçant
avait fait place à un beau soleil qui descendait sur des gradins
archicombles.
Voulant faire mieux que Nîmes l’an dernier, on avait déployé
des dizaines de gardians, d’arlésiennes et de groupes folkloriques venus de ce beau pays d’Arles qui est le cœur de la Provence des traditions.
En prélude à ce défilé, deux groupes, un de chevaux, l’autre
de juments suitées évoluaient en piste encadrés de cavaliers
et salués par les applaudissements enthousiastes d’un public
ravi.
La finale, ce n’est pas forcément la meilleure course de la saison, même si on aligne les meilleurs cocardiers et les raseteurs les plus célèbres; la finale des As, c’est, avant tout, la
fête du Biou qui rassemble, comme pour une grande messe
solennelle, la foule des amoureux de la Bouvine venus de Provence et du Languedoc.
Comme l’an dernier, l’Hérault est à l’honneur avec la victoire,
pour la quatrième fois, de Sabri Allouani, de Vendargues.
Hadrien Poujol, de Lansargues, prend la deuxième place et le
manadier Boch et Jean, également de Lansargues, enlève le
Biou d’Or avec l’excellent “Scamandre”.
Le prix du meilleur taureau de la journée a été décerné, sans
la moindre contestation, à “Camarina” de Chauvet, prétendant sérieux, lui aussi, au titre suprême, qui a réalisé à Arles
une prestation intense de haut niveau. Il a regagné le toril
avec ses ficelles à 1800 euros après avoir entendu l’air de
Carmen à six reprises!
“Gaulois” venait en remplacement de “Michou” (Les Baumelles), blessé. Bon comportement du taureau vedette de la
manade héraultaise de Lunel qui est rentré avec une ficelle.
Signalons également le bon comportement, en première partie, de “Gigi” (St Gabriel Nicoin), “Phoebus” (Cuillé) et
“Figaro” (Fabre Mailhan).
“Virat” (Nicolin-Lafont) a été blessé d’un coup de crochet à
l’oreil. Son bayle gardian, Jean-Pierre Durrieu, a décidé aussitôt de lui faire réintégrer le toril. Il faut attendre quelques
jours pour être fixé sur la gravité de la blessure.
Enfin et en supplément, “Tristan”, de Claude Saumade, s’est
présenté pour la dernière fois à l’occasion de ce 52e trophée.
À son entrée en piste, la ùmusique des arènes a joué Carmen
en son honneur. Mais le double “Biou d’or” n’est resté que
dix minutes en piste, selon le désir de son manadier. Nous
avons revu avec joie les actions rasantes sur la barrière et les
grands coups de boutoir de ce formidable cocardier. Rentrée
en musique, grande ovation du public qui applaudit debout.
Bonne retraie pour “Tristan”.
Pour mettre un bémol à cette journée, nous regrettons la pusillanimité des tenues blanches devant la difficulté qui s’est particulièrement exprimée avec “Gaulois” et “Camarina”.
La Coupo Santo finale fut jouée par la musique et reprise en
cœur par le public lors du défilé final. A l’an que ven à Nîmes.
Une occasion perdue
Le samedi 3 octobre, Palavas clôturait la temporada avec un
mano a mano entre les représentants les plus connus des deux
tauromachies que l’on pratique dans le Sud-Est : Sébastien
Castella et Sabri Allouani. Après un paseo rehaussé par la présence des gardians de différentes manades, l’orchestre joua
la Coupo Santo pour souligner la présence des deux français,
héraultais de surcroît. Sur les gradins bien garnis, on était venu
nombreux de Béziers et de Lansargues pour soutenir les siens.
Semana Grande ayant déjà évoqué la partie corrida, il convient
de dire quelques mots sur la course camarguaise qui était à
la charge de Sabri Allouani, le numéro un au classement,
accompagné de trois autres raseteurs.
Disons le tout net, la prestation des tenues blanches n’a pas
été à la hauteur de ce que nous espérions. Je m’étais pourtant juré de ne pas tenir compte, dans mon appréciation, de
l’unique précédent dans ce genre, qui s’était déroulé à Nîmes
en 1985, avec Christian Chomel, peut-être le plus grand raseteur de tous les temps, et Nimeño II, alors en pleine possession de son art. J’avais décidé d’oublier la fantastique remontée de Chomel, du toril jusqu’à la présidence, caracolant devant
le redoutable “Ourias” de Jean Lafont. D’oublier son quite oh
combien opportun à un toro de Nimeño qui allait prendre JeanMarie Bourret, banderillero ce jour-là.
Mais au fur et à mesure que se déroulait la course de Palavas, je me reprenais, malgré moi, à rêver à celle, désormais
historique, de Nîmes. Et ce ne sont pas les longs et efficaces
rasets d’Allouani et quelques beaux gestes furtifs d’Oukarka
qui pouvaient me les faire oublier. Pourtant, on n’avait pas
choisi les taureaux les plus redoutables de l’élevage camarguais.
“Athos”, de Robert Margé, aurait dû être sollicité avec plus de
conviction; on aurait dû beaucoup plus profiter de “Noble”,
le bien nommé, de Fabre Mailhan, et du dynamisme de
“Blaize”, de la même manade, qui pointait plus volontiers la
moure (museau) que la corne. Bref, il fallait manifester plus
d’enthousiasme et de générosité dans l’action, se payer par-
fois le luxe de raseter à blanc, pour la beauté du geste, l’amour
de l’art et, d’une manière générale, se transcender un tant soi
peu afin que cette course s’inscrive dans nos mémoires.
Nous avons vu, certes, une course agréable mais qui sera vite
oubliée parce qu’elle n’avait aucun rapport avec pareil événement; une course qu’on doit classer dans la rubrique des
occasions perdues.
Le “practico”, maillon
essentiel entre l’aficionado
et le torero
Le vendredi 27 septembre, l’association “Café Toros” reprenait son cycle de conférences après l’interruption estivale.
Comme il s’agit de soirées à thèmes, les responsables avaient
choisi le sujet ô combien attractif de “l’aficionado practico”,
ce qui demandait une démonstration concrète avant d’en venir
aux débats.
Le public avait donc laissé son lieu traditionnel de rendez-vous,
le Café de la Bourse à Nîmes, pour se transporter au mas
d’Alain Bonijol à Franquevaux. Pour les travaux pratiques, on
avait invité trois “practicos” de différents pays : un Américain,
un Colombien et, bien sûr, un Français qui devaient s’entendre
avec des novillos de Turquay.
L’Américain Jim Verner, un élégant sexagénaire au style plus
british que yankee, ouvrait les débats avec autorité et sérénité, mais le premier novillo, brutal et teigneux, prenait vite
le dessus et désorganisait rapidement toutes les tentatives de
Jim Verner qui s’en tirait, of course, avec dignité.
Le Français Hervé Galtier héritait d’un adversaire faiblard, handicapé par une boiterie de l’antérieur droit, qui préférait, ceci
expliquant cela, pointer la corne sur l’homme plutôt que vers
la muleta et s’effondrait à la moindre contrainte.
Le jeune Péruvien Zabala devait s’entendre avec un novillo
également faible mais qui permettait sur la droite, ce que le
latino finit par comprendre mais sans y mettre trop de conviction.
Les différentes démonstrations ont été suivies par un public
compétent et, bien sûr, passionné. Elles ont permis de mieux
situer la place et la distance qui existe, surtout dans la difficulté, entre le torero et le practico et entre ce dernier et l’aficionado ordinaire.
Cette belle soirée, riche d’enseignements, donnée dans le
cadre superbe du mas d’Alain Bonijol, mérite d’être renouvelée et, pourquoi pas, commentée de façon didactique par un
professionnel. Mais on connaît, hélas, les difficultés engendrées pour venir à bout de pareille organisation.
Jean ROSSI
À LA TÉLÉVISION
Toutes les retransmissions sont données avec les réserves d’usage.
. SUR FRANCE 3 AQUITAINE… Le magazine “Tercios”, de Jean-Michel Mariou et Zocato, est diffusé tous
les dimanches à 13h30.
Le 2 novembre, il n’y aura pas d’émission à cause de
la coupe du monde de rugby.
Le 9 novembre sera diffusé un documentaire sur Enrique
Ponce, réalisé en 1996 par l’équipe de Face au Toril.
. SUR TVE… est annoncée la corrida d’adieux d’Ortega Cano le 21 novembre à Vista Alegre (Madrid)
. SUR TVE2… Le magazine “Tendido Cero” est désormais diffusé dans la nuit du mercredi au jeudi vers 0h30.
. SUR TVE INTERNACIONAL (satellite hotbird, astra ou
hispasat - TPS - Canalsatellite canal 241)… Le magazine “Tendido Cero” est diffusé le jeudi en fin de soi-
5
rée, entre minuit et une heure du matin. La corrida du
21 novembre à Madrid (Vista Alegre) avec José Ortega
Cano devrait être diffusée en direct.
. SUR CANAL COMUNIDAD VALENCIANA (canal 92 sur
Digital Plus)… Le magazine “Cartell de bous” (excellent), animé par Mariví Romero, José Luis Benlloch et
Vicente Ruiz “El Soro”, est diffusé chaque semaine le
dimanche à 13h30 et le mercredi vers 17 heures.
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À L’AFFICHE
NOVEMBRE
1. CUENCA (Équateur). 3 Charrón + 3 Carlos Manuel Cobo.
Paulo Ferreira (rej), Vicente Arteaga (rej), Edgar Peñaherrera, Mario Coelho. 1. SAINTES MARIES DE LA MER. (festival) 6 Yonnet. Juan Carlos Belmonte, Frédéric Leal, Marc
Serrano, Emilio Laserna, Jeremy Banti, Medhi Savalli. 1.
TEXCOCO (Mexique). 6 Campo Real. Jorge Gutiérrez, José
María Luévano, Alejandro Amaya. 1. TLAXCALA (Mexique).
6 La Joya. El Pana, Jerónimo, Juan Diego. 2. CUENCA
(Équateur). 1 Carlos Manuel Cobo + 6 San Luis. Paulo Ferreira (rej), Juan José Padilla, Guillermo Albán. 2. GUADALAJARA (Mexique). 6 Xajay. Antonio Barrera, Ignacio Garibay, Antonio Bricio. 2. LIMA (Pérou). 6 Roberto Puga. El
Fandi, Sébastien Castella, Manzanares. 2. MÉJANES. (festival) (15h) 5 Durand. Paquito Leal, Frédéric Leal, Chico
Leal, Alain Leal, Marco Leal. 2. MEXICO. P. Hermoso de
Mendoza, José María Luévano, Fermín Spínola. 2. MONTERREY. 4 Santo Domingo + 4 La Llave. El Cuate, José
Daniel Ayala, Alberto Espinosa, Juan Antonio Adame. 2.
MORELIA (Mexique). P. Hermoso de Mendoza, Mauricio
Portillo, Jacobo Hernández (alternative). 2. TLAXCALA.
8 Piedras Negras. Sebastián Vargas, El Zapata, Juan Diego,
José Luis Angelino. 8. TEXCOCO (Mexique). 6 Teófilo
Gómez. Armillita Chico, Zotoluco, Rafael Ortega. 8. VALENCIA (Venezuela). 6 La Cruz de Hierro. Bernardo Valencia,
Jesús Millán, El Cid. 9. GUADALAJARA (Mexique).
6 Begoña. Jorge Gutiérrez, Zotoluco, Manzanares. 9. LIMA.
6 Real de Saltillo. Vicente Barrera, El Fandi, Antonio Bricio.
9. MONTERREY. 6 Begoña. Pablo Hermoso de Mendoza
(rej), Armillita Chico, Rafael Ortega. 9. VALENCIA (Venezuela). Pedrito de Portugal, José Luis Moreno, Otto Rodríguez. 11. SAINT SEVER (nov ss pic) (16 h) 4 Bucaré.
Alvaro Justo, Chiqui de Ronda, Alejandro Talavante, Medhi
Savalli. 11. TEOCALTICHE (Mexique). 6 Medina Ibarra.
Zotoluco, José María Luévano (mano a mano). 14. MARACAIBO (Venezuela). (nov) (nocturne) 6 El Prado. Manuel
Escribano, El Zuliano, César Altuve. 15. MARACAY. 8 Campolargo. Otto Rodríguez, Ramón Guevara, El Marabino, Gregorio Torres “Maravilla”. 15. TEXCOCO (Mexique). (rej)
6 Puerta Grande. Fermín Bohórquez, P. Hermoso de Mendoza, Rodrigo Santos, Eduardo Cue. 15. TLAXCALA
(Mexique). 6 El Batán. Leonardo Benítez, El Zapata, Igna-
FESTIVAL DE DAX
cio Garibay. 15. VALENCIA (Venezuela). El Fandi, César
Vanegas, Matías Tejela. 16. GUADALAJARA (Mexique).
6 Fernando de la Mora. Zotoluco, Rafael Ortega, José
María Luévano. 16. LIMA. 6 Roberto Puga. César Jiménez (seul). 16. MARACAIBO. 6 Rancho Grande + 1 Santa
Fe. Luis Augusto Rodríguez (rej), Leonardo Coronado,
Matías Tejela, Iván García. 16. MONTERREY. 6 San Pablo.
Jorge Gutiérrez, Ignacio Garibay, Antonio Barrera. 17.
MARACAIBO. 6 Los Aranguez. José Antonio Valencia, Óscar
Higares, Paquito Perlaza. 18. MARACAIBO. 6 Rancho
Grande + 1 Santa Fe. José Luis Rodríguez (rej), Leonardo
Benítez, El Cordobés, Javier Conde. 20. IRAPUATO
(Mexique). 7 Reyes Huerta. Gastón Santos (rej), Eloy
Cavazos, Jorge Gutiérrez, Alejandro Amaya. 20. TEXCOCO
(Mexique). 6 Funtanet. Alfredo Gutiérrez, Jerónimo, José
Luis Angelino. 21. MADRID (Vista Alegre). 6 divers. Ortega
Cano (seul). 22. TEXCOCO. 6 Rancho Seco. El Fandi,
Fermín Spinola, X. 23. LIMA. 6 Los Martínez. Vicente Barrera, Aníbal Vázquez, César Jiménez. 23. MEXICO. 6 Teófilo Gómez. Rafael Ortega, El Zapata, El Fandi. 23. ZACATECAS (Mexique). 6 Ayala. Rodrigo Santos (rej), Leonardo
Benítez, Fabián Barba. 29. QUITO (Équateur). 6 Santa
Rosa. Miguel Abellán, Rivera Ordóñez, Manzanares. 29.
MARACAY (Venezuela). 6 Rancho Grande. El Cordobés,
Javier Conde, José Cariel “El Amarillo” (alternative). 30.
QUITO. (rej) 4 Cobo + 2 El Pinar. Andy Cartagena (rej),
Morenito de Aranda, Roberto Rivera
DÉCEMBRE 2003
1. QUITO. (festival) Andy Cartagena (rej), Ortega Cano,
Victor Mendes, Litri, Antonio Campana, Santiago Vidal. 2.
QUITO. 6 Carlos Manuel Cobo. Enrique Ponce, Javier Conde,
Carlos Yánez. 3. QUITO. 6 Mirafuente. El Fandi, César
Jiménez, Manzanares. 4. QUITO. 6 Huagrahuasi. Enrique
Ponce, César Jiménez, Diego Rivas (alternative). 5. QUITO.
(nov) 6 Triana. Javier Solís, Sergio Marín, Pablo Santamaría. 6. BUCARAMANGA (Colombie). 6 Cerro Bermejo.
Manuel Caballero, Dinastía, Uceda Leal. 6. QUITO. 2 Campo
Bravo + 4 Santa Coloma. Andy Cartagena (rej), Juan Diego,
Juan Pablo Díaz. 7. BUCARAMANGA. 6 Las Ventas del
Espiritú Santo. César Rincón, Pepe Manrique, Miguel Abellán.
7. CAMPECHE (Mexique). 6 Montecristo. Eloy Cavazos,
Alejandro Amaya, X. 7. QUITO. 3 Triana + 3 Huagrahuasi.
Eduardo Dávila Miura, Matías Tejela, X.
JANVIER 2004
2. CALI (Colombie). César Rincón, Manuel Caballero (mano
a mano). 3. CARTHAGÈNE DES INDES (Colombie).
6 Rocha Hermanos. Víctor Puerto, Rubito de San Diego,
Sébastien Castella. 4. CARTHAGÈNE DES INDES. 6 Las
Ventas del Espiritú Santo. César Rincón, Manuel Caballero,
Manuel Libardo (alternative). 4. MANIZALES (Colombie).
(rej) 6 Dos Gutiérrez. Andy Cartagena, Fernando López,
Juan Rafael Restrepo. 5. MANIZALES. (nov) 6 Icuacuso.
Andrés de los Rios, Juan Pablo Pérez, X. 6. MANIZALES.
6 El Paraíso. César Rincón, Morante de la Puebla, Manuel
Libardo. 7. MANIZALES. 6 La Carolina. Manuel Caballero,
Diego González, Uceda Leal. 8. MANIZALES. (festival)
6 Dos Gutiérrez. César Camacho, Sebastián Vargas, Víctor
Puerto, Uceda Leal, Miguel Abellán, Sébastien Castella. 9.
MANIZALES. 6 Juan Bernardo Caycedo. Paco Perlaza,
Sébastien Castella, Matías Tejela. 10. DUITAMA (Colombie). 6 Vistahermosa. Diego González, Paquito Perlaza,
Manolo Valencia. 10. MANIZALES. 6 Alhama. Pepe Manrique, Víctor Puerto, Miguel Abellán. 11. DUITAMA. 6 El
Paraíso. Víctor Puerto, Sébastien Castella, Manuel Libardo.
11. MANIZALES. 6 Ernesto Gutiérrez. César Rincón, Manuel
Caballero, Cristián Restrepo (alternative). 12. DUITAMA.
6 Las Ventas del Espiritú Santo. César Rincón, Manuel
Caballero (mano a mano). 17. ARMENIA (Colombie).
6 Dos Gutiérrez. Sebastián Vargas, Paco Perlaza, Sébastien Castella. 18. ARMENIA. 6 Ernesto Gutiérrez. César
Rincón, Manuel Caballero (mano a mano). 20. SAN
CRISTÓBAL (Venezuela). (nov) 6 Bellavista. Rafael Orellano, Pedro Fortoul, Fernando Cruz. 21. SAN CRISTÓBAL.
6 Rancho Grande. Luis Miguel Encabo, El Fandi, Maravilla.
22. SAN CRISTÓBAL. 7 El Laurel. Luis Augusto Rodríguez
(rej), Eduardo Dávila Miura, Serafín Marín, Rubén Dario.
23. SAN CRISTÓBAL. 6 Rancho Grande. César Rincón,
Vicente Barrera, El Pino. 24. SAN CRISTÓBAL. 7 El Laurel. José Luis Rodríguez (rej), Fernando Robleño, Paquito
Perlaza, César Vanegas. 25. SAN CRISTÓBAL. 6 El Capiro.
César Rincón, El Fandi, Álvaro de la Fuente. 31. MEDELLÍN
(Colombie). César Rincón, Enrique Ponce (mano a mano).
(photos Benji)
Photo souvenir des participants à l’hommage à “Pagnot”.
Le triomphateur Julien Lescarret (toro de Montalvo)
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FESTIVAL DE CAISSARGUES
Étonnant rôle pour Denis Loré : celui de picador.
Tous les participants posent pour la photo.
Camille Juan
Julien Lescarret
Gilles Raoux
El Fundi à Dax (toro de Victorino Martin)
(photos Christophe Chay - corrida. tv)
Swan Soto
Fernando Cruz à Dax (toro de Marca)
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ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Adieux d’Ortega Cano
. El Juli à Rion des Landes
José Ortega Cano fera ses adieux en tuant seul six toros le
vendredi 21 novembre aux arènes de Vista Alegre
(Madrid). Cette corrida, qui est organisée au bénéfice
d’une œuvre de charité, sera télévisée par TVE.
El Juli participera à une démonstration d’acoso y derribo le
23 novembre à Rion des Landes. Pour cette démonstration
de travail de campo sont également annoncés des noms
prestigieux comme Alvaro Domecq et Antonio Miura.
. Feria de Primavera de Nîmes
. Festivals des journalistes
La première française de la temporada 2004, celle de la
Primavera à Nîmes, aura lieu du 27 au 29 février, avec au
programme deux corridas de toros et deux novilladas avec
picadors. Présentation des cartels début décembre et
ouverture de la location le 15 décembre. En même temps
au Carré d’Art aura lieu le salon de la biographie avec
quelques “figures” du genre littéraire.
Comme chaque année, Maurice Berho organise le
traditionnel festival dont les toreros sont des journalistes
taurins. Il aura lieu le 30 novembre dans les arènes
d’Olivenza. Y participeront notamment André Viard (avec
un toro de Bernardino Piriz), José Luis Benlloch (toro de
Manolo González), Agustín Arjona (toro de Tornay),
Maurice Berho (toro de Gerardo Ortega), Juan Ramón
Romero (toro de Zalduendo) et un novillero à désigner.
. Festival de la dynastie Leal
. Esplá change d’air
Le 2 novembre à 15 heures est annoncé à Méjanes un
festival avec cinq novillos de Roland Durand pour Paquito,
Frédéric, Chico, Alain et Marco Leal. Toute une famille de
toreros.
. Affluence d’une corrida des
vendanges
Si l’on en croit le site officiel des arènes de Nîmes, la
corrida du 20 septembre dernier a enregistré une
importante affluence : 13286 spectateurs payants, ce qui
serait la sixième affluence de toute l’histoire de la feria des
Vendanges. Une telle entrée n’aurait pas été enregistrée à
cette date depuis septembre 1992!
L’affluence a été supérieure celle des alternatives de Jesulín
de Ubrique en 1990 (12477 spectateurs), des
alternatives de Camino et Litri par leurs pères en 1987
(11392 spectateurs), de l’alternative d’El Juli en 1998
(11363 spectateurs) et du fameux solo de Paco Ojeda en
1984 (10752 spectateurs, avec, il faut le préciser, des
arènes qui n’avaient pas été encore réformées).
. Joselito opéré
Joselito a été opéré le 23 octobre à Madrid. L’opération
consistait à retirer les clous qui maintenaient la tête du
fémur, suite de la fracture subie à Nîmes le 17 mai 2002.
Selon le chirurgien-ganadero Román Sorando qui l’a opéré,
Joselito a pris de gros risques en toréant cette année car le
moindre choc aurait pu causer des dégâts irréparables.
. La corrida du Puerto était
malade
Selon les expertises vétérinaires, les toros du Puerto de
San Lorenzo combattus le 11 octobre à Madrid étaient
malades : problèmes au niveau du cœur, d’un ventricule
plus précisément, pour l’un des exemplaires; problèmes
hépatiques pour d’autres…
Luis Francisco Esplá ne sera plus dirigé par Santiago López
et Emilio Miranda, lesquels étaient ses apoderados au cours
de ces dernières temporadas.
. Autres changements
d’apoderados
La période des transferts commence.
Manuel Díaz “El Cordobés” ne sera plus dirigé par Manolo
Martín.
Le rejoneador Sergio Vegas a cessé ses relations
professionnelles avec Julio Norte, qui était jusqu’alors son
manager.
Le novillero Roberto Galán n’est plus dirigé par Angel
Castro.
Le matador Juan Diego n’est plus dirigé par Rui Bento
Vasques.
Le rejoneador Leonardo Hernández se sépare de Juan
Hidalgo.
. Cartels de San Cristóbal
La feria de San Cristóbal (Venezuela) aura lieu du 20 au
25 janvier 2004 avec les cartels suivants.
Le 20 janvier, novillos de Bellavista pour Rafael Orellana,
Pedro Fortoul et Fernando Cruz.
Le 21, toros de Rancho Grande pour Luis Miguel Encabo, El
Fandi et Gregorio Torres “Maravilla”.
Le 22, toros d’El Laurel pour le rejoneador Luis Augusto
Rodríguez, Eduardo Dávila Miura, Serafín Marín et Rubén
Darío.
Le 23, toros de Rancho Grande pour César Rincón, Vicente
Barrera et Marcos Peña “El Pino”.
Le 24, toros d’El Laurel pour le rejoneador José Luis
Rodríguez, Fernando Robleño, Paquito Perlaza, César
Vanegas.
Le 25, toros d’El Capiro pour César Rincón, El Fandi et
Álvaro de La Fuente.
. Granada en concours
Surprise à Granada : les propriétaires des arènes de
Granada ont décidé d’organiser un appel d’offres pour
Édité par la Société Semana Grande au capital de 304,90 €.
Anciens numéros disponibles (8 F pièce + frais d’envoi)
Aucun service d’abonnement n’est pris par téléphone
Ce numéro contient un encart publicitaire jeté.
. Del Moral à Lima
José Antonio del Moral s’envolera cette semaine pour Lima
(Pérou) afin de suivre l’intégralité de la grande feria du
Señor de los Milagros.
. Francis Marmande à Pau
Une rencontre est organisée autour de Francis Marmande
et de son livre “Rocío” le 31 octobre, à partir de
19 heures, à la librairie Tonnet à Pau (3bis, place
Marguerite Laborde - tel : 05.59.30.77.33)
. Trophée des clubs Ricard
du Sud-Ouest.
La commission corrida des clubs taurins Paul Ricard a
dressé son palmarès pour la temporada 2003 dans les
arènes du Sud-Ouest.
Les trophées aux meilleurs toros et aux meilleurs matadors
n’ont pas été attribués.
Par contre, le prix à la meilleure novillada a trouvé deux
lauréats : le lot de La Quinta combattu le 15 août à
Roquefort et le lot de Baltasar Ibán combattu le 4 août à
Hagetmau.
Le prix au meilleur novillero a été attribué à Fernando
Cruz.
Le prix à la meilleure novillada sans picadors a été attribué
à Valdefresno pour le lot combattu à Rion des Landes le
24 août.
Le trophée “coup de cœur” a été attribué Le Houga,
distingué comme “village taurin 2003” pour saluer les
150 bénévoles qui ont restauré les arènes.
Deux médailles des clubs taurins Paul Ricard ont été
attribuées à Zocato et à Jean-François Moulian.
. Le cheval d’Heyral au salon
de Montpellier
Le 4e Salon du Cheval de Montpellier, qui se déroule du
29 octobre au 2 novembre 2003, va accueillir pour la
première fois le cheval de picador.
Ainsi la cavalerie de Philippe Heyral y aura son stand pour
présenter sa cavalerie et son nouveau matériel ultra
moderne de protection du cheval.
. Le bêtisier
Il nous arrive de laisser passer quelques bêtises, malgré les
filets des correcteurs. Ainsi notre abonné Jacques Lassus
remarque celle-ci dans l’écho publié la semaine dernière
sous le titre de “record absolu en France” : “89 corridas
de toros ont été célébrées en France en 2003. C’est un
record absolu dans l’histoire de la tauromachie française.
Le précédent record était celui de 2001 : 83 corridas. Il est
devancé de six.” Ah, les mathématiques…
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SEMANA GRANDE
N° 344 - LUNDI 27 OCTOBRE 2003
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