succes pour la dignite humaine
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succes pour la dignite humaine
succes pour la dignite humaine ights / Für das Menschenrecht auf Nahrung und eine Welt frei von Hunger / Combattre la kal az éhezés ellen / Kjemp mot sult med menneskerettigheter / Med mänskliga rättighete h human rights / Für das Menschenrecht auf Nahrung und eine Welt frei von Hunger / Comb mberi jogokkal az éhezés ellen / Kjemp mot sult med menneskerettigheter / Med mänsklig ting hunger with human rights / Für das Menschenrecht auf Nahrung und eine Welt frei v n honger vechten / Emberi jogokkal az éhezés ellen / Kjemp mot sult med menneskerettigh os humanos / Fighting hunger with human rights / Für das Menschenrecht auf Nahrung und ensenrechten tegen honger vechten / Emberi jogokkal az éhezés ellen / Kjemp mot sult med el hambre con derechos humanos / Fighting hunger with human rights / Für das Menschen humains / Met mensenrechten tegen honger vechten / Emberi jogokkal az éhezés ellen / K Combatiendo el hambre con derechos humanos / Fighting hunger with human rights / Für d m avec les droits humains / Met mensenrechten tegen honger vechten / Emberi jogokkal az mot hunger / Combatiendo el hambre con derechos humanos / Fighting hunger with human e la faim avec les droits humains / Met mensenrechten tegen honger vechten / Emberi jogo gheter mot hunger / Combatiendo el hambre con derechos humanos / Fighting hunger with ombattre la faim avec les droits humains / Met mensenrechten tegen honger vechten / Em skliga rättigheter mot hunger / Combatiendo el hambre con derechos humanos / Fighting n Hunger / Combattre la faim avec les droits humains / Met mensenrechten tegen honger v Med mänskliga rättigheter mot hunger / Combatiendo el hambre con derechos humanos / t frei von Hunger / Combattre la faim avec les droits humains / Met mensenrechten tegen h gheter / Med mänskliga rättigheter mot hunger / Combatiendo el hambre con derechos hu d eine Welt frei von Hunger / Combattre la faim avec les droits humains / Met mensenrecht menneskerettigheter / Med mänskliga rättigheter mot hunger / Combatiendo el hambre co cht auf Nahrung und eine Welt frei von Hunger / Combattre la faim avec les droits humains mp mot sult med menneskerettigheter / Med mänskliga rättigheter mot hunger / Combatien Menschenrecht auf Nahrung und eine Welt frei von Hunger / Combattre la faim avec les dro és ellen / Kjemp mot sult med menneskerettigheter / Med mänskliga rättigheter mot hung π.face-it-act-now.org SuccÈs pour la dignité humaine Le droit à se nourrir- un droit humain fondamental Plus de 850 millions de personnes souffrent de la faim et de la malnutrition dans le monde. Quotidiennement, ces hommes, femmes et enfants sont confrontés à un manque de nourriture, à des aliments de mauvaise qualité, à de l’eau polluée ou à des maladies liées à ces problèmes. Ils ne disposent pas des ressources de base - terre, semences, salaire - qui leur permettraient de se nourrir de façon suffisante et adéquate. Ils n’ont ni pouvoir politique ni accès à la justice pour réclamer ce qui leur revient de droit: ne plus souffrir de la faim. Pouvoir disposer d’une nourriture suffisante et adéquate est pourtant reconnu par le droit international comme un droit fondamental de chaque être humain. L’organisation internationale des droits humains FIAN, qui jouit d’un statut consultatif auprès des Nations Unies, est seule à lutter depuis plus de vingt ans pour la réalisation de ce droit. FIAN dénonce des violations du droit à l’alimentation, et explique devant des audiences internationales les conditions de vie inacceptables et les injustices vécues par des gens. Le travail de FIAN se fait au cas par cas, à la demande de personnes qui ont été forcées de quitter leur terre, dont l’eau est contaminée par des déchets miniers, ou qui ne bénéficient d’aucun soutien de la part de leur gouvernement alors qu’elles ont un niveau de vie au-dessous du seuil de pauvreté. Le rôle de FIAN est de faire des recherches et d’identifier formellement ceux qui violent le droit à l’alimentation de ces gens. Quand des gouvernements, des sociétés privées ou de grands propriétaires terriens sont coupables de violation et voient soudainement leurs noms mentionnés dans les média ou sur des rapports remis aux Nations Unies, quand ils reçoivent des centaines de lettres de protestation du monde entier, alors la pression peut leur devenir insupportable. Par peur de ternir leur réputation, ils vont, même s’ils sont puissants, s’abstenir de mener des actions qui vont à l’encontre des droits fondamentaux. FIAN mène aussi avec d’autres acteurs un travail à long terme. Ainsi FIAN a un rôle de conseil auprès des Nations Unies et d’autres organisations internationales pour améliorer la compréhension précise du droit à l’alimentation et pour créer de nouveaux instruments facilitant son application concrète, comme les Directives Volontaires pour le Droit à l’alimentation adoptées par la FAO en 2004. Au niveau des Etats, FIAN interpelle les juges, les avocats et autres autorités pour leur faire prendre conscience que leur devoir est de faire respecter les droits humains, même face à de puissants intérêts privés. La base du travail de FIAN est d’entrer en contact direct avec les victimes de violations des droits humains. Les personnes marginalisées qui ont décidé de lutter contre l’injustice peuvent recevoir, à leur demande, le soutien de FIAN ou d’autres organisations, ainsi que le soutien de milliers d’individus de par le monde. L’attention internationale qui leur est accordée contribue à les protéger; c’est aussi un encouragement qui renforce leur détermination à faire valoir leurs droits contre tout abus et toute oppression. L’objectif de FIAN est d’influencer un maximum d’acteurs à différents niveaux. Ainsi les chances de faire appliquer le droit à l’alimentation sont-elles renforcées, même lorsque les cas sont complexes et difficiles à résoudre. Dans beaucoup de situations, l’action de FIAN a eu un impact significatif, contribuant soit à résoudre le problème, soit à faire avancer la situation. En effet, dans bien des cas, le combat continue. Même quand une cour de justice rend une décision en faveur des victimes, de nouveaux obstacles peuvent apparaître. Le défi consiste à ne pas se contenter des succès obtenus au niveau juridique, mais d’en assurer le suivi et l’application, jusqu’à ce que les victimes puissent dire : “Manger quotidiennement et vivre dignement était un rêve maintenant c’est devenu réalité”. Brésil Des paysans obtiennent des titres de propriété de la réforme agraire Cinquante familles paysannes de la communauté de Lagoa Nova, nord-est du Brésil, vivent depuis des décennies sur les terres de l’hacienda Santana qui avaient été cédées à la compagnie Sanagro. Ces terres laissées en friche auraient pu être légalement redistribuées au titre de la réforme agraire. Depuis 1991, les paysans se battent pour la régularisation de leurs titres de propriété. En 1994, le gouvernement brésilien a exproprié l’hacienda et l´a transférée quelques années plus tard à l’Institut National de la Réforme Agraire (INCRA). Cependant, la compagnie Sanagro a tout fait pour gêner la procédure d’expropriation: elle a fait appel devant la Cour Suprême, suspendant ainsi le transfert des terres; elle a aussi exercé des pressions sur les juges et elle a continué à investir illégalement sur les terres expropriées tout en intimidant les paysans. FIAN a mené une mission d’enquête et présenté son rapport aux différentes autorités responsables, en leur demandant de garantir le transfert des terres et l’expulsion immédiate de la compagnie Sanagro. En novembre 2006, la Cour Suprême a unanimement rejeté l’appel de Sanagro et a confirmé l’octroi des titres de propriété aux paysans de Lagoa Nova. Paulo Sérgio Bispo, de la communauté de Lagoa Nova, explique: “Le procureur général voulait savoir qui était ce FIAN qui avait produit ce rapport. C’était fondamental pour nous d’obtenir cette terre. FIAN a soutenu notre cas en présentant des documents aux autorités et en impliquant d’autres organisations dans cette lutte. Depuis l’année 2000 où elle a rendu visite à la communauté, FIAN a mené cette lutte comme si c’était la sienne.” Malgré ce succès, les titres de propriété n’ont pas encore été émis et les ressources destinées aux infrastructures et à la production agricole n’ont toujours pas été débloquées. FIAN va surveiller étroitement l’application de cette décision pour que les paysans puissent commencer à produire de la nourriture le plus rapidement possible. Mexique Le droit à la terre des paysans contre les intérêts des entreprises Les conflits pour la propriété de la terre et son utilisation ont malheureusement une longue histoire au Mexique. En effet, il est souvent difficile de retrouver la trace des certificats de propriété délivrés il y a plusieurs décennies. Les familles paysannes de la communauté de San Isidro, auxquelles un décret présidentiel de 1930 avait attribué 500 hectares de terre, se sont vu, peu de temps après, confisquer la moitié de ces terres par un cacique local. Le reste des terres, qui a légalement toujours appartenu à la communauté, leur a été pris en 1992 par l’entreprise Nutrilite, mettant en danger les 300 familles qui utilisaient cette terre pour leur production vivrière. Les familles de paysans ont déposé une requête contre cette acquisition illégale de terre. Le Secrétaire d’Etat à la Réforme Agraire a demandé à Nutrilite de se conformer au décret présidentiel et de rendre la terre aux paysans. Des négociations entre l’entreprise et la communauté ont été entamées pour trouver un compromis, mais Nutrilite n’a pas tenu ses promesses. Un exemple: il n’a pas mis de puits à la disposition de la communauté. Lorsque les pay- sans ont continué à porter plainte, Nutrilite, soutenu par les autorités de l’Etat, a eu recours à la violence pour obliger les familles à renoncer à leur droit à la terre. Ceci s’est soldé par la mort d’un paysan en 1999. Alerté par la section FIAN Mexique, le Secrétariat International de FIAN a commencé à soutenir ce cas. En 2006, une Action Urgente internationale a été lancée. Elle s’adressait directement à la plus haute instance, là où le cas était en attente depuis des années. En mai 2007, la Cour a délibéré en faveur des paysans, confirmant leur droit à la terre. Sœur Blanca Navarro, membre de FIAN Mexique et qui a soutenu la lutte de cette communauté pendant des années, a déclaré: “C’est un grand succès. L’obstacle majeur pour récupérer les terres est maintenant surmonté.” INDe Des déjeuners pour les enfants des écoles en Uttar Pradesh En Inde, plusieurs programmes sociaux ont pour objet la mise en oeuvre du droit à une alimentation saine tel que prévu par la Constitution Fédérale. L’un de ces programmes, le “Programme Repas de midi”, garantit aux enfants des écoles primaires un repas cuisiné par jour, mesure indispensable pour répondre aux problèmes de malnutrition et de faim dans les classes. Cependant, et malgré l’importance accordée à ce programme, certains Etats indiens - comme l'Uttar Pradesh, le Bihar, le Jharkhand - ne l’avaient pas mis en place. En 2002, FIAN Uttar Pradesh et FIAN Norvège ont lancé une campagne pour la mise en oeuvre de ce programme. Les deux partenaires ont commencé par un intense travail d'analyse, l'organisation de missions d'enquêtes et de sessions de formation auprès des communautés locales et des professeurs. FIAN a également demandé à la Cour Suprême de trouver le moyen de rendre les Etats responsables de leur incapacité de proposer des repas de midi dans les écoles. En septembre 2003, suite à une pression constante de la population, aux actions de FIAN et de la Cour Suprême, le gouvernement d’Uttar Pradesh lançait le Programme Repas de midi dans 16 districts. Insatisfaite de ce succès, FIAN continua de plaider en faveur de la mise en oeuvre complète du programme dans tous les districts. La Cour Suprême finit par ordonner aux Etats la mise en place du programme dans la totalité des écoles primaires. En Octobre 2004, l’Etat d’Uttar Pradesh généralisa le “Programme Repas de midi” à l’ensemble de son territoire. Aujourd’hui, 17 millions d’enfants bénéficient directement de ce programme. Depuis, de nouvelles mesures ont été prises pour améliorer la qualité des repas: le gouvernement indien a décidé en Juin 2006 d’augmenter le montant accordé par repas et par enfant. Ce montant reste cependant faible. Nous espérons que la poursuite des discussions avec les gouvernements des Etats indiens permettra d'arriver à de nouvelles mesures pour garantir pleinement le droit à une nourriture saine pour les enfants qui en ont tant besoin. Afrique du Sud Une communauté victime de l’apartheid retrouve ses terres Le Corridor de Madimbo est une bande de terre très fertile sur les bords de la rivière Limpopo, en Afrique du Sud. Cette terre était peuplée par les Gumbo-Mutale, une communauté regroupant 1200 personnes. Durant l’apartheid, les Gumbo-Mutale ont été expulsés de force du Corridor de Madimbo. La communauté a trouvé refuge sur une terre sèche et rocailleuse, impropre à l’agriculture ou à l’élevage de bétail. Sans possibilité d’emploi dans la zone et sans aucune autre source de revenus, la communauté des Gumbu-Mutale a gravement souffert de la faim et de malnutrition. La terre des Gumbu-Mutale était prétendument utilisée pour les entraînements de l’armée sud-africaine. Cependant, des enquêtes et des rapports ont démontré que la majorité des terres n’étaient pas utilisées. En 1994, lors des premières élections démocratiques en Afrique du Sud, le gouvernement (dirigé par l’ANC) a pris l’engagement de redistribuer les terres dans le cadre d’un vaste programme de réforme agraire. Bien que le ministre en charge de cette réforme ait personnellement promis de satisfaire avant l’an 2000 toutes les requêtes déposées, les GumbuMutale n’avaient toujours pas en 2002 récupéré leurs terres fertiles. Une mission d’enquête menée par FIAN et l’organisation paysanne internationale Via Campesina a visité la zone en 2002. En 2003, lorsque le cas était sur le point d’être porté devant le tribunal chargé de la réforme agraire, FIAN a lancé une action urgente demandant à ce que l’on rende la terre aux Gumbu-Mutale. L’action a été entreprise en vue d’accélérer le processus qui aurait pu prendre des années, et qui aurait inexorablement aggravé les problèmes de faim et de malnutrition. En août 2004, l’accord qui rend le corridor de Madimbo aux Gumbu-Mutale a été signé, et la communauté a pu retrouver ses terres. IndE Combat victorieux pour le droit à l’eau Les dix mille habitants du bidonville de Jai Bheem Nagar au bord de la rivière Kali Ganga à Meerut, une ville de l’Etat d’Uttar Pradesh en Inde, n’ont accès qu’à de l’eau contaminée par des métaux lourds. La pollution de l’eau de la rivière et des sols due à des effluents chimiques dangereux a causé nombre d’infections, de problèmes de peau et de cancers. Le directeur de la Fondation Janhit a exprimé ses remerciements pour ce succès: “Il est de mon devoir de remercier FIAN qui s’est chargé de contacter les autorités gouvernementales concernées. C’est grâce aux efforts de FIAN que la communauté de Jai Bheem Nagar, qui réclamait de l’eau potable depuis 15 ans, a enfin pu être entendue et, ce, en moins d’un an.” Depuis 2005, la Fondation Janhit soutient les habitants du bidonville en majorité Dalits (“intouchables’’). Cette organisation de défense de l’environnement a alerté les autorités et porté plainte. Durant l’été 2006, FIAN a été sollicité. Suite à la pression internationale et au combat continu des habitants du bidonville, la municipalité de Meerut a finalement informé la population qu’un projet de 20 millions de roupies (360 000 euros) avait été présenté au gouvernement de l’Etat pour approvisionner le bidonville en eau potable. Cependant, en juillet 2007, un nouveau gouvernement est arrivé au pouvoir en Uttar Pradesh, et les travaux ont été interrompus. FIAN va maintenir la pression internationale sur les autorités pour avoir la garantie que le projet continuera et que les habitants pourront jouir d’un des droits humains les plus essentiels: avoir de l’eau propre et potable. Des travaux préparatoires à la construction d’une citerne et deç canalisations ont commencé peu après. GUATEMALA Victoire de paysans sans terre face à la famille présidentielle Après 12 ans de lutte, les hommes et les femmes qui travaillaient à la plantation de café Maria de Lourdes à Génova, département de Quetzaltenango au Guatemala, ont finalement récolté les fruits du combat qu’ils menaient pour obtenir une indemnisation juste suite à leur licenciement abusif et au non paiement de leurs salaires. Leur victoire a une forte résonance symbolique: la plantation appartient à la famille de l’ancien président du Guatemala, Oscar Berger. Les 47 familles paysannes avaient été licenciées illégalement en 1992 après avoir créé un syndicat pour défendre leurs droits de salariés. Les tribunaux devant lesquels les paysans avaient porté le cas avaient reconnu la légalité de leur combat. Mais la décision ne fut jamais exécutée à cause de la faiblesse de l'état de droit mais aussi du pouvoir d'influence de la partie adverse, la famille présidentielle. Cette lutte de dix années pour leur survie a culminé lorsque les familles, pour attirer l'attention sur leur situation, occupèrent la résidence du propriétaire terrien. Elles en furent violemment expulsées en janvier 2003. A la recherche de soutien, les paysans ont découvert FIAN qui travaillait depuis plusieurs années avec des organisations paysannes et des syndicats guatémaltèques. A leur demande et en étroite coopération avec les organisations locales, FIAN s'est saisi du cas, a lancé des campagnes de lettres de protestation et a organisé des missions d'enquêtes et des rencontres avec les autorités. La ténacité paya: un accord fut trouvé en septembre 2004. Le propriétaire accepta de payer aux ouvriers agricoles 55% des salaires dus depuis leur licenciement illégal en 1992. Il finança aussi l'achat de la nouvelle terre où les familles se sont installées en octobre 2004. Cet endroit, les familles l'ont appelé Le Paradis. “Nous remercions FIAN de tout notre coeur pour son aide. Cela a eu une influence décisive pour nous aider à résoudre nos problèmes”, explique un ancien travailleur de la plantation María Lourdes. Mexique Les travailleurs licenciés par Continental retrouvent leur emploi En 2001, la multinationale Continental, basée en Allemagne, décida de fermer illégalement son usine “Euzkadi” au Mexique après un long conflit avec les syndicats d´ouvriers. Pendant trois ans, le syndicat “Euzkadi” a occupé le site de l’usine et mené des actions en justice contre la fermeture de l’usine et les licenciements. FIAN a mené des actions de plaidoyer au niveau international, en particulier auprès du gouvernement allemand qui doit s’assurer que ses entreprises travaillant à l’étranger respectent les droits humains. L’un des moments phare du soutien de FIAN a été le voyage d’une délégation des travailleurs en Allemagne pour assister à l’assemblée générale des actionnaires de Continental. Les représentants syndicaux ont ainsi pu informer les actionnaires de la situation des ouvriers et des agissements de Continental. En janvier 2005, les efforts conjoints ont porté leurs fruits: en présence du Président mexicain Vicente Fox, le conflit a été résolu avec la réouverture de l’usine et la reprise du travail. Les travailleurs ont également reçu 50% des actions de l’usine. Le syndicat considère FIAN comme l’un de ses soutiens internationaux les plus importants. Grâce à leur engagement commun, FIAN, le syndicat de l’usine Euzkadi et l’organisation Germanwatch ont reçu le “Prix positif” de l´initiative “l’œil du public sur Davos” récompensant les campagnes ayant permis des changements positifs dans les politiques et la conduite des entreprises. Jesús Torres Nuños, président de la coopérative des travailleurs d’Euzkadi, a souligné l’importance de la solidarité internationale: “Dans ce monde globalisé de plus en plus marqué par l’influence des multinationales, nous dépendons de la mondialisation de notre lutte. La clé de notre succès? Pouvoir compter sur nos alliés et nos amis qui se sont battus à nos côtés contre Continental au Mexique et en Allemagne, à l’assemblée générale des actionnaires, dans les médias et avec les parlementaires.” IndE Soutien à des personnes menacées de mourir de faim Des personnes sont mortes de faim dans le district de Bénarès dans l’Etat d’Uttar Pradesh en Inde. Dans le village de Shankapur, 400 familles de tisserands ont perdu leur travail suite au déclin de l’industrie textile. Parce qu’elles n’avaient pas d’autre source de revenus et n’étaient pas bénéficiaires des programmes sociaux de l’Etat, ces familles ont gravement souffert de faim et de malnutrition et ont dû mendier. Quelques personnes sont mortes de faim. FIAN est intervenu en 2005 et a mené différentes actions pour mettre en évidence ce problème. En octobre 2005 notamment, FIAN a lancé une campagne internationale à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Alimentation, avec des manifestations et des auditions publiques pour mettre en évidence la situation de deux familles de tisserands qui ne parvenaient plus à nourrir leurs familles et dont des membres étaient morts de faim. La campagne menée avec le soutien de plusieurs organisations indiennes demandait aux autorités de l’Inde de respecter leurs obligations par rapport au droit à l’alimentation dans le cas des deux familles de tisserands. Madame Devi qui avait perdu son mari et se retrouvait avec trois enfants à nourrir et aucune source de revenus a finalement pu bénéficier de programmes sociaux, dont la “carte rouge” qui permet d’obtenir des céréales subsidiées. Elle a aussi obtenu un emploi. Monsieur Vishambar, un ancien tisserand dont la femme et deux enfants étaient morts de faim a aussi reçu la “carte rouge”. Le gouvernement a de plus promis de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions de vie des tisserands. Malgré ce succès et les remerciements reçus, le combat des tisserands et de leurs familles est loin d’être terminé. La mise en place effective des programmes sociaux existants et des promesses du gouvernement doit être suivie de près. Impliquez-vous Nous avons tous des droits – mais nous devons nous battre pour leur réalisation! Tous ces succès n’auraient pas été possibles sans la participation des militants, des membres et des personnes qui soutiennent FIAN, ainsi que d’autres organisations qui partagent les mêmes valeurs. Partout dans le monde, des personnes s’organisent pour lutter pour leurs droits. FIAN International est un réseau qui s’appuie en Asie, en Afrique, en Europe et aux Amériques sur des individus et des groupes qui unissent leurs efforts pour que le droit à se nourrir devienne une réalité pour tous. Les sections FIAN d’Europe, du Brésil, du Ghana et de l’Inde, avec la fondation hongroise pour le développement rural Gaia Alapitvany et d’autres partenaires, unissent leurs efforts pour mener une grande campagne intitulée “Regardez la faim en face! Agissez Maintenant”, pour combattre la faim avec les droits humains. Vous aussi, vous pouvez rejoindre ce réseau mondial! Vous pouvez manifester votre opposition aux violations du droit à se nourrir et d’autres droits humains de différentes façons : Signez les lettres des Actions Urgentes pour soutenir directement les personnes dont le droit à l’alimentation est violé. Signez l’appel à l’action de la campagne “Regardez la faim en face! Agissez Maintenant.” La faim a un visage et la lutte contre la faim aussi! Visitez notre site et montrez votre soutien en téléchargeant votre photo sur www.face-it-act-now.org Rejoignez FIAN Faites un don pour soutenir le travail de FIAN Plus d’informations sur www.face-it-act-now.org et www.fian.org FIAN International, fondé en 1986, a été la première organisation de droits humains à faire campagne pour la réalisation du droit à l’alimentation. FIAN est une organisation sans but lucratif, indépendante de tout gouvernement, idéologie politique ou religion. FIAN a un statut consultatif auprès des Nations Unies. Le travail de FIAN est basé sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et sur le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels. La vision de FIAN est un monde sans faim, dans lequel chaque personne peut pleinement jouir de ses droits dans la dignité, en particulier du droit à une alimentation adéquate. Contacts FIAN Belgium Rue van Elewijck 35 1050 Bruxelles Belgique + 32 2 640 84 17 tel | fax [email protected] www.fian.be Référence bancaire: Compte: 000-1396974-77 FIAN France 15 Rue Georges Jacquet, F-38000 Grenoble + 33 4 38 21 05 08 tel + 33 4 76484985 fax [email protected] www.fian.ras.eu.org Référence bancaire: Banque: Crédit Coopératif Grenoble Compte: 41020002423 Contacts FIAN Secrétariat International Willy-Brandt-Platz 5 69115 Heidelberg, Allemagne +49-6221-6530030 tel +49-6221-830545 fax [email protected] FIAN Autriche Laudongasse 40, A-1080 Wien + 43 1 40 55 515 tel + 43 1 40 55 519 fax [email protected] FIAN Allemagne Düppelstraße 9-11, D-50679 Köln + 49 221 70 200 72 tel + 49 221 70 200 32 fax [email protected] FIAN Pays-Bas Postbus 14656 NL-1001 LD Amsterdam [email protected] FIAN Norvège Stortata 11, N-0155 Oslo + 47 23 010315 tel | fax [email protected] FIAN Suède Tegelviksgatan 40, 11641 Stockholm + 46 8 6439347 tel | fax [email protected] FIAN Suisse c/o COTMEC Bd du Pont-d´Arve 16, CH-1205 Genève + 41 22 321 58 44 tel [email protected] GAIA Alapítvány 2193 Galgahévíz, Fő út 83. 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