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CHAPITRE N° 4 : LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Leçon n° 8. Les grandes phases de la seconde guerre mondiale (septembre 1939- septembre 1945)
I. Les victoires de l’Axe (1939-1941)
- L’Allemagne mène une « guerre éclair » (Blitzkrieg) grâce à la puissance de ses chars et de son aviation.
Sans déclaration de guerre, le 1er septembre 1939, , les troupes allemandes envahissent la Pologne qui est
écrasée en 1 mois. La Grande-Bretagne puis la France déclarent la guerre à l’Allemagne. Pendant qu’Hitler
envahit les Pays-Bas et la Belgique, les Français attendent derrière la ligne Maginot : c’est la « drôle de
guerre ». Mais la France est à son tour envahie et écrasée en 6 semaines (mai - juin 1940). Le maréchal
Pétain, alors président du Conseil, signe l’armistice (22 juin 1940).
- Seul le Royaume-Uni continue la guerre. Hitler engage donc la « bataille d’Angleterre » (blocus et
attaques aériennes) avant de se lancer dans la « bataille de la Méditerranée » pour couper la route de Suez
aux troupes coloniales britanniques. De plus, en juin 1941, Hitler envahit l’URSS et rompt le pacte
germano-soviétique. L’Armée rouge est submergée mais l’hiver arrête les offensives allemandes.
II. Le tournant de la guerre (1942-1943)
- A partir de 1942, le conflit devient mondial. En effet, en décembre 1941, les Japonais bombardent la
flotte américaine à Pearl Harbor. Les Etats-Unis entrent alors en guerre contre les puissances de l’Axe. Les
offensives des dictatures sont stoppées grâce à l’effort de mobilisation de l’économie des Alliés : la guerre
devient totale. Les Etats-Unis, grâce à leurs énormes moyens économiques, fournissent chars, avions,
camions.
- Des victoires décisives se produisent :
. les Américains remportent des succès militaires contre le Japon (Midway) et débarquent en Afrique du
Nord
. les Britanniques sont victorieux des Allemands en Egypte (El Alamein)
. l’Armée rouge oblige les Allemands à capituler à Stalingrad (hiver 1942-1943)
III. La victoire des Alliés (1944-1945)
- L’Europe de l’Ouest est libérée par une série de débarquements. A partir de la Sicile, les Alliés obligent
l’Italie à capituler et le régime fasciste tombe. A partir de la Normandie (6 juin 1944), les Alliés libèrent
Paris (général Leclerc) et franchissent le Rhin.
- L’URSS est libérée au printemps 1944. L’Armée rouge libère ensuite l’Europe de l’Est et marche vers
Berlin. L’Allemagne capitule le 8 mai 1945, sonnant le glas du régime nazi.
- Pour faire stopper la guerre aéronavale dans le Pacifique, l’Américain Truman décide d’utiliser la
bombe atomique à Hiroshima puis Nagasaki (août 1945). Un mois plus tard le Japon capitule.
A. LEONARD. Lycée Français de Varsovie. 2007-2008.
Leçon n° 9. L’Europe à l’heure allemande
- définition du sujet et problématique :
1er thème : Les formes de l’occupation
-
-
-
2ème thème : Les nazis pillent et tuent
-
-
3ème thème : Collaborer ou résister ?
-
-
- réponse à la problématique et ouverture du sujet :
2
 SUJET – L'extermination des Juifs et des Tziganes pendant la Seconde Guerre
mondiale (Amérique du Nord, juin 2007)
Document 1 : le témoignage d'un criminel nazi
Notre méthode pour sélectionner les victimes était la suivante : deux médecins SS examinaient les
arrivages de transports de prisonniers. Les prisonniers devaient passer devant l'un de ces médecins qui,
à l'aide d'un signe, faisait connaître sa décision. Ceux qui étaient jugés aptes au travail étaient envoyés
dans le camp ; les autres dirigés sur les lieux d'extermination (...).
La solution de la question juive signifiait l'extermination de tous les Juifs d'Europe (...). Quand
j'aménageais le bâtiment d'extermination à Auschwitz, je choisis le gaz « Zyclon B » que nous faisions
tomber dans la chambre à gaz par un petit orifice. Nous attendions une demi-heure avant d'ouvrir les
portes et de sortir les cadavres (...). Les Tziganes représentaient eux aussi un contingent considérable
(...). En juillet 1942, lors d'une visite de Himmler1, je lui fis faire un tour d'inspection détaillé dans le camp
des Tziganes. Il put tout voir, les baraques remplies à éclater, les conditions sanitaires insuffisantes,
l'infirmerie regorgeant de malades (...). Ayant pris ainsi une vue d'ensemble complète de la situation,
Himmler donna l'ordre de liquider tous les Tziganes.
Extraits du témoignage de Rudolph HOESS, commandant SS du camp d'Auschwitz
(mai 1941-décembre 1943), au procès de Nuremberg, avril 1946.
1
Dignitaire nazi dirigeant la S.S.
Document 2 : Auschwitz au cœur d'un réseau de transports
Document 3 : Le témoignage d'une déportée
Nous passons au tatouage. C'est assez douloureux. Et encore plus douloureux si on résiste un tant soit
peu (...). Désormais, chacune ne sera plus appelée que par le numéro qu'elle porte sur l'avant bras (...).
Nous voici donc tatouées, numérotées comme du bétail. Nous comprenons vite qu'aux yeux de nos
gardiens nous ne sommes plus des êtres humains. Nous sommes privées de notre nom, de notre identité
(...). Les « appels », c'est vraiment quelque chose de terrible. La kapo1 nous compte et nous recompte,
nous faisant mettre à genoux, les bras en l'air (...). De temps en temps, des coups tombent sur l'une ou
l'autre d'entre nous. Et cela dure, dure... C'est très long, cinq heures (...).
Denise HOLSTEIN (matricule A16727), Je ne vous oublierai jamais, mes enfants d'Auschwitz, Edition n°1, 1995.
1
Prisonnier de droit commun qui aide les SS dans les camps
3
QUESTIONS (8 points)
Question 1 (document 1)
Que signifie « la solution de la question juive » pour les nazis ? (2 points)
Question 2 (documents 1 et 3)
Donnez trois exemples de la déshumanisation dont sont victimes les prisonniers des camps. (3 points)
Question 3 (documents 1 et 2)
Relevez trois éléments montrant que l'extermination est méthodiquement organisée et appliquée.
(3 points)
PARAGRAPHE ARGUMENTÉ (10 points)
A partir des informations extraites des documents et de vos connaissances personnelles, vous rédigerez
un paragraphe argumenté d’une vingtaine de lignes montrant que les nazis ont organisé de façon
industrielle la destruction des Juifs et des Tziganes pendant la Seconde Guerre mondiale.
4
Leçon n° 10. L'extermination des Juifs et des Tziganes pendant la Seconde Guerre mondiale
Les informations prélevées dans les documents
Ce que les connaissances peuvent apporter
1er thème : « Purifier » l’Europe
2ème thème : Les étapes du génocide
3ème thème : La mort industrielle
5
Leçon n° 11. Les Français divisés pendant la Seconde Guerre mondiale
1er thème : Le régime de Vichy (1940-1944), un État autoritaire
-
-
2ème thème : Les populations civiles sous l’Occupation
-
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3ème thème : Les résistants français, quelles motivations et quelles actions ?
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-
6
Commémoration du souvenir de Guy Môquet et de ses 26 compagnons fusillés
TEXTE 1
Lycéen parisien, Guy Môquet fut arrêté à la gare de l’Est où il distribuait des tracts. Il sera fusillé avec 26
de ses camarades en représailles de l’assassinat de l’officier Karl Hotz. Il est le plus jeune des vingt-sept
otages assassinés du camp de Choisel à Châteaubriant (Loire-Inférieure).
Châteaubriand, le 22 octobre 1941
Ma petite maman chérie,
Mon tout petit frère adoré,
Mon petit papa aimé,
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, à toi en particulier petite maman, c’est d’être très
courageuse. Je le suis et je veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j’aurais voulu
vivre, mais ce que je souhaite de tout mon coeur, c’est que ma mort serve à quelque chose.
Je n’ai pas eu le temps d’embrasser Jean (1). J’ai embrassé mes deux frères Roger et René (1). Quant
à mon véritable (2), je ne peux le faire, hélas ! j’espère que toutes mes affaires te seront renvoyées, elles
pourront servir à Serge qui, je l’escompte, sera fier de les porter un jour. À toi, petit papa, si je t’ai fait
ainsi qu’à ma petite maman bien des peines, je te salue pour la dernière fois. Sache que j’ai fait de mon
mieux pour suivre la voie que tu m’as tracée. Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j’aime
beaucoup, qu’il étudie, qu’il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demie, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous. Je vais
mourir avec Tintin, Michels (3).
Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c’est d’être courageuse et de
surmonter ta peine. Je ne peux pas en mettre davantage, je vous quitte tous, toutes, toi maman, Séserge,
papa, en vous embrassant de tout mon coeur d’enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime.
Guy.
(1) Jean Mercier, Roger Semat et Rino Scolari sont des amis de Guy.
(2) Serge, le frère de Guy Môquet.
(3) Jean-Pierre Timbaud et Charles Michels sont des amis communistes de Guy.
TEXTE 2
Guido Brancadoro, emprisonné à Loos-lès-Lille (Nord), est fusillé par les Allemands à l’âge de 21 ans,
pour avoir participé à de nombreuses actions clandestines : impression et diffusion de journaux et de
tracts, sabotages.
Loos, le 30 avril 1942
Mes très chers parents, père et mère,
À cette heure qui est la dernière pour moi, parce que quand vous recevrez cette présente missive,
j’aurai fini de vivre, oui fini, mais courageusement, oui, car c’est en mon pouvoir.
Le seul regret que je puisse avoir à cette heure est de vous avoir causé des ennuis, mais je quitte ce
monde avec l’espoir que j’obtienne votre pardon, oui, parce que j’ai ce seul regret et qu’avec le regret, il
y a toujours le pardon quand arrive cette heure dernière.
Je passe par les armes à dix-neuf heures trente avec mes dernières pensées qui vont vers vous.
Ce sont les Français qui me livrent, mais je crie : “Vive la France”, les Allemands qui m’exécutent, et
je crie : “Vive le peuple allemand et l’Allemagne de demain”.
Recevez pour la dernière fois mon dernier message et les derniers baisers de l’amour, d’amour fidèle.
Adieu, chers parents.
Brancadoro
7
Le Concours national de la résistance et de la déportation en classe de Troisième,
qu’est-ce que c’est ?
Une histoire, des objectifs civiques :
Créé en 1961 par le ministre de l’éducation nationale à la suite d’initiatives d’associations et
particulièrement de la Confédération Nationale des Combattants Volontaires de la Résistance (CNCVR),
ce concours a pour objectif de perpétuer chez les jeunes français le souvenir de la Résistance et de la
Déportation afin de leur permettre de s’en inspirer et d’en tirer des leçons civiques dans leur vie
d’aujourd’hui. La préparation du concours national de la Résistance et de la Déportation est aussi pour les
élèves un moment privilégié de rencontrer directement les acteurs de ces événements et permet d’établir un
lien tangible entre les générations.
Un thème annuel :
Pour le concours 2007-2008, le jury national propose le thème suivant :
« L’aide aux personnes persécutées et pourchassées en France
pendant la seconde guerre mondiale : une forme de résistance. »
Ce thème peut être l’occasion de réfléchir, entre autres, sur les aspects suivants de la résistance. Prisonniers
de guerre évadés, aviateurs alliés en fuite, résistants pourchassés ou souhaitant poursuivre le combat hors
de métropole, étrangers réfugiés, juifs, tziganes, francs-maçons, réfractaires au STO ... ont été aidés par de
nombreux Français. Ces sauveteurs, qui ont souvent payé de leur vie des gestes essentiels de solidarité et
d’humanité, venaient de tous les horizons, avec des motivations diverses, et n’appartenaient pas forcément
à un mouvement ou un réseau organisé.
Les recherches des élèves pourront porter sur les témoignages locaux recueillis ou lus. Il leur reviendra de
présenter les formes d’actions prises par cette résistance et d’analyser les valeurs qui sous-tendent de tels
actes.
Deux formes de participation :
- Rédaction d’un devoir individuel en classe (durée : 2 h 30), le vendredi 21 mars 2008 ;
- Réalisation d’un travail collectif (deux élèves au minimum) portant sur le thème énoncé ci-dessus à
envoyer le vendredi 28 mars 2008 au plus tard.
Les travaux collectifs peuvent être conçus dès le premier trimestre. Les candidats peuvent avoir recours à
différents supports : mémoire sous forme de dossier, cassette vidéo VHS, cassette audio, cédérom, site
internet, etc. Pour des raisons techniques (fragilité, sécurité...), les travaux collectifs doivent
obligatoirement ne pas dépasser le format A3. Les panneaux d’exposition présentant une surface
supérieure à ce format, ne seront pas examinés par le jury national.
Il convient en particulier de privilégier les démarches personnelles de recherche de témoignages,
notamment auprès d’anciens résistants et déportés et dans les archives départementales.
Les jurys départementaux peuvent fixer une limite de durée aux enregistrements produits.
Des prix départementaux et nationaux :
Les jurys départementaux peuvent désigner des lauréats départementaux qui reçoivent leurs prix lors d’une
cérémonie organisée au chef-lieu du département le 7 mai 2008, ou à une date voisine. En outre, les jurys
départementaux désignent le meilleur travail à l’intention du jury national pour chacune des catégories.
Le jury national examine les travaux sélectionnés pendant l’été et établit le palmarès au cours du premier
trimestre de l’année scolaire suivante. Il décerne quatre prix et quatre mentions pour chaque catégorie. Les
lauréats distingués par un prix participent à la cérémonie officielle de remise des prix par le ministre de
l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministre de la défense, le ministre
délégué aux anciens combattants, ou leurs représentants, au cours d’une cérémonie officielle à Paris. Les
lauréats au titre des épreuves individuelles sont accompagnés par les professeurs d’histoire. Les lauréats au
titre des travaux collectifs sont représentés par quatre élèves au maximum, désignés par leurs camarades,
accompagnés par le professeur qui a dirigé leurs travaux.
8
Leçon n° 12. La Deuxième Guerre mondiale : un lourd bilan et un monde transformé
1er thème : Un bilan humain effroyable
-
-
-
2ème thème : Des dommages économiques considérables
-
-
-
3ème thème : Un nouvel ordre mondial
-
-
-
9
 SUJET – La Seconde Guerre mondiale, une guerre totale (Nouvelle-Calédonie, décembre
2002)
Document 1 : Message radiodiffusé de Staline du 3 juillet 1941.
L'Armée Rouge ainsi que tous les citoyens de l'Union soviétique doivent défendre chaque pouce
du territoire soviétique, se battre jusqu'à la dernière goutte de leur sang pour nos villes et nos
villages.(...) Toutes les matières de valeur doivent être détruites*. On ne peut pas considérer la
guerre contre l'Allemagne fasciste comme une guerre ordinaire. Ce n'est pas seulement une
guerre qui se mène entre deux armées, c'est aussi la grande guerre du peuple soviétique tout
entier contre les troupes fascistes allemandes... Nous ne sommes pas seuls dans cette guerre
libératrice... Ce sera le front unique des peuples...
Dans Histoire de l'URSS, t. 3, Editions sociales, 1974.
* II faut détruire tout ce qui pourrait servir à l'ennemi (sources d'énergie, usines, récoltes,
abris ...).
Document 2 : Les pertes en vies humaines entre 1939 et 1945.
Etats
URSS*
Pologne
Yougoslavie
Grèce
Allemagne
Italie
Hollande
France
Royaume-Uni
Etats-Unis
Canada
Chine
Japon
Pertes militaires
7 500 000
320 000
410 000
74 000
3 850 000
330 000
10 000
211 000
245 000
300 000
42 000
3 500 000
1 220 000
Pertes civiles
10 000 000
5 500 000
1 400 000
500 000
3 810 000
150 000
200 000
330 000
150 000
10 000 000
700 000
En pourcentage de la
population de 1939
12%
14%
10%
2,4 %
7%
1%
2,5 %
1,5 %
1%
0,2 %
0,4 %
2,2 %
3%
Source : Manuel histoire-géographie de 3eme, Hatier, 2001.
* estimations minimales.
Document 3 : La mobilisation des camps de concentration dans l'effort de guerre.
La guerre a manifestement changé la structure des camps de concentration et modifié
fondamentalement leurs tâches à l'égard de l'utilisation des détenus.
La garde des détenus pour les seules raisons de sûreté, de redressement ou de prévention,
n'est plus au premier plan. Le centre de gravité s'est maintenant déplacé vers le côté
économique. Il faut mobiliser la main d'œuvre détenue d'abord pour les tâches de guerre. (...) Le
commandant du camp est seul responsable du travail effectué par les travailleurs ; ce travail doit
être, au vrai sens du mot, épuisant, pour qu'on puisse atteindre le maximum de rendement. (...)
Le temps de travail n'est pas limité, la durée dépend de l'organisation du travail dans le camp et
est déterminée par le commandant du camp seul. (...)
Lettre de O. Pohl, chef de l'Office principal d'administration et d'économie de la S.S., à Himmler,
le 30 avril 1942. Document R 129 n° RF 328, Archives du procès de Nuremberg.
10
Indiquez les deux raisons qui poussent Staline à lutter contre l'Allemagne. A qui fait-il appel ?
Relevez dans le tableau, quatre États dont les décès civils sont plus importants que les décès
militaires. Quelle conclusion peut-on en tirer ?
Question 3 (documents 1, 2, 3)
Relevez dans les documents 1 et 3 au moins trois expressions montrant que l'économie est une
donnée essentielle du conflit.
A partir des informations extraites des documents et de vos connaissances personnelles, vous
rédigerez un paragraphe argumenté d’une vingtaine de lignes montrant que la Seconde guerre
mondiale est une guerre totale.
11
1er thème : Une guerre de propagande
2ème thème : Les civils au cœur du conflit
3ème thème : Une guerre économique
12
Fiche bilan - Chapitre n° 4. La Seconde guerre mondiale
►CE QUE JE DOIS SAVOIR
- Identifier et savoir présenter les principaux personnages :
WINSTON
CHURCHILL
PHILIPPE
PETAIN
CHARLES
DE GAULLE
JEAN
MOULIN
PHILIPPE
LAVAL
FRANKLIN
ROOSEVELT
- Citer et dater les faits essentiels :
DATE
POURQUOI A-T-IL MARQUE L’HISTOIRE ?
Invasion de la
Pologne
La France demande
l’armistice
Appel du général de
Gaulle
Pétain obtient les
pleins pouvoirs
1er statut des juifs
Entrevue de
Montoire
Invasion de l’URSS
Pearl Harbor
Rafle du Vel’d’Hiv
La « zone libre » est
envahie
13
Stalingrad
Débarquement en
Normandie
Libération de Paris
Capitulation
allemande
Hiroshima
Capitulation du
Japon
- Utiliser les mots et les sigles spécifiques :
L’Axe
La Blitzkrieg
La ligne Maginot
La « drôle de
guerre »
Un exode
Un kamikaze
Une capitulation
la déportation
Un ghetto
Les Einsatzgruppen
La « solution
finale »
Un camp
d'extermination
Une chambre à gaz /
le zyklon B
Un four crématoire
Un kommando
Un kapo
14
La barbarie
La ligne de
démarcation
La « zone libre »
L’Etat français
Réactionnaire
La révolution
nationale
LVF
STO
Un requis /
un réfractaire
Les otages
La Milice
Le couvre-feu
Le troc
Un ersatz
Le marché noir
FFL
L’« armée des
ombres »
Un sabotage
Maquis / maquisard
CNR
FFI
L'épuration
L’ONU / Le Conseil
de Sécurité
15
- Connaître les cartes et les documents de référence :
Documents : Discours du Maréchal Pétain du 17 juin 1940. Appel du Général de Gaulle du 18 juin.
Extraits du statut des juifs (1940). Témoignages sur la déportation et le génocide. Témoignages sur la
Résistance.
Cartes : L’Europe en 1939. La France en 1940. L’Europe et le monde en 1942. L’Europe et le monde
en 1945.
16
17
►CE QUE JE DOIS SAVOIR EXPLIQUER
- Les idées essentielles (voir cours et livre)
MONTRER QUE LA DESTRUCTION DES JUIFS ET DES TZIGANES A ETE ORGANISEE
DE FAÇON INDUSTRIELLE
MONTRER QUE LES FRANÇAIS SONT DIVISES PENDANT LA SECONDE GUERRE
MONDIALE
MONTRER QUE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EST UNE GUERRE TOTALE
- Les notions importantes :
LA COLLABORATION :
LA RESISTANCE :
LA SHOAH :
LA MORT INDUSTRIELLE :
LA DESHUMANISATION :
UN CRIME CONTRE L’HUMANITE :
18
CHAPITRE N° 5 : DE LA GUERRE FROIDE AU MONDE D’AUJOURD’HUI
Leçon n° 13. Berlin, symbole des relations Est-Ouest de 1945 à 1990
1er thème : Les débuts de la Guerre froide, quel sort réserver à la capitale nazie (1945-1953) ?
-
-
-
2ème thème : Un détente relative, deux villes séparées (1953-1989)
-
-
3ème thème : La fin de la Guerre froide, la réunification (1989-1990)
-
-
19
 SUJET – Les formes de la décolonisation (1947-1962) (National, septembre 2005)
Document 1 : Une du journal « l’Echo d’Alger » du 20-21 mai 1956
Les « rappelés » sont les jeunes Français ayant été obligés de prolonger leur service militaire du
fait des événements en Algérie
« Rebelles » et « dissidents » sont les termes utilisés pour désigner les indépendantistes du
F.L.N.
Document 2 : Léopold Sédar Senghor, une vision de la décolonisation
II est vain de s'insurger contre l'Histoire, de lui opposer les fragiles digues des armes. (...)
Ce serait l'intérêt de la France d'admettre l'événement, voire de le favoriser, de l'infléchir vers
elle. C'est ce qu'a fait la Grande Bretagne, d'une façon réaliste, méthodique. D'autant que cette
indépendance, les peuples d'Afrique noire n'entendent pas la conquérir par la violence : ils ne la
veulent pas contre la France, mais par la France, en association avec la France.
Léopold Sédar Senghor (1906-2001), « les cahiers de la République»,
revue bimestrielle de politique, septembre-octobre 1958.
20
Document 3 : La décolonisation (1947-1962)
Question 1 (document 1). Comment s'est déroulée la décolonisation de l'Algérie? (Justifiez votre réponse
par deux arguments). (2 points)
Question 2 (document 2) Comment Léopold Sedar Senghor espère-t-il que se passera la décolonisation
de l'Afrique noire ? (Relevez deux passages du texte justifiant votre réponse). (2 points) Quelle puissance
coloniale prend-t-il en exemple ? (1 point)
Question 3 (documents 1 à 3). Quelles sont les trois formes de décolonisation de l'Afrique ? (3 points)
un paragraphe argumenté d’une vingtaine de lignes montrant que la décolonisation a pu prendre des
formes différentes.
21
Leçon n° 14. Les formes de la décolonisation (1947-1962)
1er thème : L’indépendance négociée
2ème thème : L’indépendance dans les troubles
3ème thème : L’indépendance arrachée
22
 SUJET – La construction européenne (National, juin 2004)
Document 1 : Le Président français François Mitterrand et le Chancelier allemand Helmut Kohl à
Verdun en 1984.
Document 2 : Extraits du préambule du traité de Maastricht (7 février 1992).
Les pays membres de la Communauté européenne, résolus à franchir une nouvelle étape dans le
processus d'intégration engagé par la création des Communautés européennes*, confirmant leur
attachement aux principes de la liberté, de la démocratie et du respect des droits de l'homme, résolus à
établir une union économique et monétaire, comportant une monnaie unique et stable, résolus à établir
une citoyenneté européenne commune, résolus à mettre en oeuvre une politique étrangère et de sécurité
commune, y compris à terme une politique de défense commune, résolus à créer une union dans laquelle
les décisions sont prises au plus près des citoyens, ont décidé d'instituer une UNION EUROPÉENNE.
* Il s'agit de la CEE (Communauté économique européenne) et de l'Euratom (Communauté européenne
pour l'énergie atomique) créées par les traités de Rome en 1957.
Document 3 : Les étapes de la construction européenne (1957-2004).
23
Question 1 (document 1).
Décrivez la scène photographiée puis expliquez pourquoi le lieu de la rencontre entre ces deux
personnages est un symbole de réconciliation. (3 points)
Relevez trois exemples montrant que le traité de Maastricht veut marquer une "nouvelle étape" dans la
construction européenne. (1,5 point)
Question 3 (documents 2 et 3).
Combien d'Etats compte la Communauté Européenne au moment du traité de Rome, combien en compte
l'Union Européenne au moment du traité de Maastricht, combien aujourd'hui ? (1,5 point)
Question 4 (document 3).
Donnez deux exemples montrant que la construction de l'Union Européenne est encore inachevée. (2
points)
un paragraphe argumenté d’une vingtaine de lignes montrant qu'au cours des cinquante dernières
années la construction européenne a été progressive et que cette construction se poursuit.
24
Leçon n° 15. La construction européenne
1er thème : S’unir pour sauvegarder la paix
2ème
thème :
Des
élargissements
approfondissements successifs
et
des
3ème thème : Une construction inachevée
25
Leçon n° 16. L’effondrement du bloc soviétique
1er thème : Gorbatchev et ses tentatives de réforme
2ème thème : L’effondrement des démocraties populaires et de l’URSS
3ème thème : Un nouvel ordre européen et mondial ?
26

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