Annabelle RIDRAY

Annabelle RIDRAY
(Promo 2007)
FONCTION
Ingénieur Brevets
ENTREPRISE
SOLVAY (RHODIA)
Mon parcours
Après le bac, j’ai choisi de m’inscrire à l’IUT de Chimie de Montpellier, dans l’optique de me rendre compte
concrètement de ce que pouvait être la chimie. Ces deux années m’ont permis d’y prendre goût, et de ressentir
rapidement le besoin d’approfondir les différentes matières. Le choix de l’ENSCM est devenu évident en fin de
deuxième année d’IUT. A l’école, les deux premières années ont été difficiles, beaucoup de stress et de doutes sur
l’avenir. La troisième année en option IPAN a été très bénéfique car de toute évidence, je n’étais pas tentée par le
schéma « thèse/post-doc ». C’est finalement le stage de fin d’étude qui m’a mise sur la voie de la propriété industrielle,
en y rencontrant des gens passionnés par cet aspect de la chimie.
A la sortie de l’école en 2007, j’ai été embauchée dans un cabinet de propriété industrielle à Lyon, où j’ai découvert le
métier d’Ingénieur Brevets. Certes loin de la paillasse, cette vision de l’innovation m’a toutefois conquise. Au bout d’1
an, je suis donc retournée 1 semaine par mois sur les bancs des amphis, au CEIPI à Strasbourg, où j’ai été diplômée en
2009.
Ce diplôme m’a ouvert les portes de l’entreprise, puisqu’immédiatement après son obtention, j’ai été contactée par le
directeur de la propriété Industrielle de Rhodia, une offre qui ne se refuse pas.
Mon métier
Depuis fin 2009, je travaille donc dans le service Propriété Industrielle de Rhodia, devenue récemment Solvay, en tant
qu’Ingénieur Brevets. L’entreprise est un acteur majeur de la Chimie qu’il n’est souvent pas nécessaire de présenter. Je
travaille en étroite collaboration avec les chercheurs et le business, puisque les brevets ont à la fois une dimension
technique et stratégique. En plus des dépôts de brevets, du suivi des procédures au niveau international, je m’occupe
également des études et des litiges qui nous opposent à nos concurrents. J’ai le sentiment d’être un maillon essentiel au
développement de mon entreprise, et d’en défendre activement les intérêts. Tout en restant proche des dernières
avancées techniques, la dimension juridique vient compléter ma vision de l’innovation. Je suis consciente du fait que
cette double compétence, assez méconnue et parfois même redoutée par les esprits purement scientifiques, est un
véritable atout sur le marché de l’emploi.
Juin 2012
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