14 Une hausse de 1% de l`Euribor 3 mois entraînerait
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14 Une hausse de 1% de l`Euribor 3 mois entraînerait
Une hausse de 1% de l’Euribor 3 mois entraînerait une hausse corrélative des frais financiers annuels de 120 milliers d’euros. La Société a procédé, au premier semestre 2009, à la couverture partielle du risque de taux lié à ce financement, selon les modalités suivantes : Nominal : Instrument de couverture : Durée résiduelle : Taux sous-jacent : Taux fixe : 5,9 millions d’euros (amortissable) Contrat d’échange d’intérêts (Swap) 11 ans et 9 mois Euribor 3 mois 3,46% La couverture étant adéquate, les variations de valeur de marché de l’instrument sont comptabilisées en situation nette. Au 31 décembre 2012, la valeur de marché de l’instrument de couverture s’élevait à moins 718 milliers d’euros. 4.3.3. Risques de liquidité La Société contrôle les risques liés à la gestion de ses liquidités en appliquant des procédures centralisées de suivi et d'approbation. Les liquidités sont investies dans des valeurs mobilières de placement sûres et offrant une grande qualité de signature. La trésorerie placée au 31 décembre 2012 dans des fonds communs de placement, directement ou au travers de la gestion centralisée du groupe Institut Mérieux, s’élevait à 92,9 millions d’euros. La Société a et aura besoin de capitaux importants pour financer la poursuite de ses travaux de recherche et de développement et notamment, les études précliniques et essais cliniques de ses futurs produits, la mise au point des procédés et la mise à disposition d'une unité de production à l'échelle industrielle et commerciale, le renforcement de ses capacités de contrôle de qualité, de ses capacités réglementaires, commerciales et administratives. Elle aura également besoin de capitaux importants pour fabriquer et distribuer tout produit destiné à être commercialisé. Les capitaux propres constituent la quasi-totalité des ressources de la Société, le recours à l’endettement bancaire étant limité par la situation structurellement déficitaire du groupe et le risque associé au domaine d’activité (recherche-développement pharmaceutique). La Société entend se financer pour l’essentiel par émission d’actions nouvelles jusqu’à ce que les conditions de rentabilité permettent le financement par la dette. 4.3.4. Risques sur les actions Comme beaucoup d'autres sociétés de biotechnologie, le cours de l’action de la Société est particulièrement volatile. Outre la réalisation des risques décrits au présent chapitre, les facteurs suivants, parmi d'autres, pourraient avoir une influence significative sur le cours de l’action : – réactions aux communiqués et aux rapports d'analystes financiers ; et – plus généralement, les conditions de marché relatives à l'actionnariat dans le domaine de la biotechnologie. 4.4. Risques juridiques 4.4.1. Risques spécifiques liés aux brevets Le succès de la Société dépendra en partie de sa capacité à obtenir des brevets pour ses produits et ses procédés afin de pouvoir bénéficier de l’exclusivité d’exploitation de ses inventions. Sa réussite dépendra également de sa capacité à empêcher les tiers d'utiliser ses droits de propriété intellectuelle. De plus, elle doit exercer son activité sans contrefaire les droits de propriété intellectuelle appartenant aux tiers. A défaut, elle pourrait être incapable de commercialiser ses produits avec succès. Transgene a déposé, et entend continuer de déposer, de nombreuses demandes de brevets pour couvrir différents aspects de ses activités (vecteurs viraux, leurs méthodes de préparation et d'administration, gènes et combinaisons de gènes, anticorps monoclonaux, biomarqueurs, etc.). La Société considère que ses demandes de brevets couvrent, dans certains cas, des technologies importantes pour la commercialisation future de ses produits et bénéficient de dates de priorité antérieures à celles de concurrents. Toutefois, en raison de la longueur des procédures d'examen des demandes, notamment dans le domaine des biotechnologies, la date de décision de délivrance ou de rejet d'une demande ne peut être déterminée. Il n'y a pas non plus de certitude qu'une demande particulière donnera lieu à un brevet ni, si un brevet est accordé, que sa portée conférera à la Société un avantage compétitif, ou qu'il ne sera pas contesté ou contourné. 14