Une microferme pilote chez le prince-jardinier

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Une microferme pilote chez le prince-jardinier
SAMEDI 12 OCTOBRE 2013 | 10H37
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Une microferme pilote chez le prince-jardinier
12/10/2013 05:38
Après la tomate et le dahlia, le château de la Bourdaisière, à
Montlouis, ouvre un nouveau laboratoire à ciel ouvert!: une
microferme en permaculture.
Le château de la Bourdaisière, à Montlouis-sur-Loire, nous a déjà étonnés avec son
conservatoire de la tomate et son jardin de dahlias, mis à l'honneur chaque année lors
du Festival de la tomate ou de la Fête des plantes. Ce haut lieu de référence des
bonnes pratiques agricoles et maraîchères accueillera bientôt un troisième laboratoire
à ciel ouvert, avec la création d'une microferme en permaculture.
Le projet a été présenté hier matin devant 170 professionnels de l'agriculture
raisonnée et de la transition énergétique, au château. L'association Fermes d'avenir et
de nombreux scientifiques et institutionnels œuvrent à ce projet expérimental depuis
plusieurs années, dans le but de faire de la Bourdaisière un site pilote de l'agroécologie, une microferme qui s'étendra sur deux hectares, derrière le jardin des
dahlias.
Le projet de cette microferme, le premier de ce type en France, était présenté hier à la
Un projet de bien-être
Bourdaisière devant 170 congressistes venus de tout le pays et de Belgique, accueillis par celui
qu'on appelle « le prince jardinier », Louis-Albert de Broglie.
Trois maraîchers travailleront sur la ferme, un citadin en reconversion et deux
maraîchers expérimentés, ainsi que deux experts en permaculture. L'ambition de ce lieu est de devenir un lieu de référence des bonnes pratiques!: ce projet agricole s'ajoute à
ceux de rénovation écologique et de politique d'achats responsables de l'hôtel, menés depuis 2008 à la Bourdaisière. « Quand j'ai acheté la Bourdaisière il y a 21 ans, j'ai
travaillé rapidement sur la notion de résilience des territoires au sens agriculturel », observe Louis-Albert de Broglie, propriétaire du château. « Si on veut répondre aux
conséquences désastreuses d'une certaine agriculture, à la désertification des campagnes, aux problèmes de santé publique, à la perte des racines, c'est en retrouvant
l'identité des territoires et notamment en relançant des petites fermes productives avec de nouvelles techniques. C'est un enjeu majeur économique et de bien-être », indique le
maître des lieux.
Invité à la présentation de ce projet, le sénateur-maire de Montlouis, Jean-Jacques Filleul, apporte tout son soutien à son administré, rappelant que « dans l'Est tourangeau, de
vastes territoires ne sont plus occupés par une agriculture nourricière d'agglomération, comme nous voudrions qu'elle soit. La permaculture est une chance considérable, un
point d'appui pour que nous puissions nourrir les habitants de l'agglomération. »
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Pascal Landré
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