de la L2 - L2 Marseille

Transcription

de la L2 - L2 Marseille
Les Murs
de la L2
Aix
A7
NOYPS & VETER
OT
MÉG
Échangeur
des Arnavaux
TETA
R
L2 Nord
Bretelle
Queillau
Échangeur
de St-Jérôme
A55
BR E
Échangeur
de Frais Vallon
Z
L2 Est
Demi-échangeur
de St-Julien
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Demi-échangeur
des Caillols
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Échangeur
des Faïenciers
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Échangeur Florian
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DIRE 13
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VE
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NOYPS &
L.
J .L. ARNAUD &
Noyps et Veter (Philippe Lacoste et Sébastien Martinez) travaillent
ensemble depuis longtemps. Gamins des quartiers nord de Marseille,
ils graffaient déjà ensemble en vandales. À la fin des années 1990, ils
décident de proposer leur savoir-faire pour des réalisations officielles.
Leurs fresques sur Les Murs de la L2
Noyps : La proximité du cimetière Saint-Pierre était propice à la création
de cette œuvre abordant le thème de notre déliquescence et de celle
des choses qui nous entourent. La fresque s’organise autour d’un
gorille aux couleurs saturées. Espèce en danger, proche de l’humain
tant sur le plan génétique que dans son comportement, il est l’élément
symbolique fort de cette œuvre. Sa peau déchirée fait apparaître ses
os et suggère une disparition progressive de l’animal. Son attitude
simiesque contraste avec son action typiquement humaine, renforçant
l’effet miroir avec l’observateur. Les outils de l’artiste (pinceau, stylo,
règle…), qui disparaissant normalement une fois l’œuvre accomplie,
sont ici des éléments de fond. Ils rappellent que la création joue un
rôle dans notre mémoire collective et dans la prise de conscience de la
fragilité de notre monde.
Veter : « J’ai donné pour titre à cette œuvre La Catrina. Comme on
est tout près du cimetière Saint-Pierre, j’ai voulu que cette fresque ait
un rapport avec la mort. Mais je voulais évoquer la mort sans que ce
soit choquant, morbide ou simplement triste. C’est pourquoi je me suis
inspiré du Dia de Los Muertos, qui est la fête des morts mexicaine.
L’événement célèbre les morts, mais il a véritablement un caractère festif.
Pour rendre hommage à leurs défunts, les gens dansent, chantent, et
défilent en musique dans les rues et les cimetières. À cette occasion, les
jeunes mexicaines deviennent des Calavera Catrina : elles arborent un
maquillage figurant un crâne, et une allure élégante, parfois sexy, avec
toujours des roses d’Inde orange ou jaune. J’ai également intégré à la
fresque des « tattoo flash », inspirés de mon expérience de tatoueur. »