Le 11 avril 2013 à St Aunès

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Le 11 avril 2013 à St Aunès
Pôle développement humain
Médiathèque départementale
Compte rendu de la réunion de secteur
du 11/04/2013
à la Bibliothèque André Willaime de Saint
Aunàs
Dossier suivi par : Blandine BENOIT
Téléphone : 04.67.67.36.10
Télécopie : 04.67.67.39.69
e-mail : [email protected]
Présents :
Catherine FOUCHARD
Kinza RAHAL (Bibliothèque de Saint Aunés)
Cécile KERSAUDY (Médiathèque de Saint Aunés)
Claudine MAYEN (Bibliothèque de Boisseron)
Fatima BELHADY (Bibliothèque de Boisseron)
Nicole GAY (Bibliothèque de Garrigues)
Elodie ARMAND (Bibliothèque de la Grande-Motte)
Naziha CHAMOT (Bibliothèque de la Grande-Motte)
Nicole GAY (Bibliothèque de Garrigues)
Framboise VERJUS (Bibliothèque de Saussines)
Sophie BRAUN (Médiathèque De Mauguio Carnon)
Aurélie JEAN ( Médiathèque du Pays de Lunel)
Christine RICHARD (Bibliothèque de Palavas)
Blandine BENOIT (Médiathèque départementale)
Excusées :
Véronique GALL-LAPEYRONIE (Bibliothèque de Lansargues)
Anne-Marie FESQUET (Bibliothèque de Lansargues)
Jean-Louis RICARD (Bibliothèque de Garrigues)
Sylvie JOUVE (Bibliothèque de Boisseron)
Rose-Marie BERGER (Bibliothèque de Buzignargues)
Elisa SABATIER ( Bibliothèque de Saint Christol)
Cette journée s’est déroulée à la bibliothèque de Saint -Aunès. Merci à l’équipe de la Médiathèque de
Saint Aunès :à sa responsable Catherine FOUCHARD et à ses deux adjointes : Kinza RAHAL et
Cécile KERSAUDY.
Après un temps d’accueil nous avons abordé le thème de la réunion :
le conte comme outil d’animation et
grand.
d’enrichissement personnel pour l’enfant et pour plus
Lors de la réunion il a été distribué comme document support de référence : la bibliographie fonds
Thématique et oralité de la revue Voyelles de 2011 : Contes et oralité publiée par la Médiathèque
Départementale
Le conte est un genre littéraire, souvent populaire, universel oral et écrit. Il existe dans toutes cultures et
civilisations. On peut aborder son étude à travers tant d’aspects que quelques heures ne peuvent y
suffire. Nous n’en aborderons que quelques-uns. Le conte aide l’enfant et l’être humain en général à se
construire et se structurer. Du point de vue socioculturel il permet la transmission culturelle
intergénérationnelle.
Introduction générale sur le conte
I.
Définition :
Le mot conte apparaît en français au XIIème siècle venant du verbe conter. Ce dernier tire son origine
du terme latin « computare » dont l’évolution linguistique a abouti au verbe « compter ». Ce terme
appartient à une famille de mots construits à partir de putare signifiant "émonder les arbres" et "apurer
un compte" d'où juger, penser. Ce n'est qu'à partir du XIVème siècle que le terme compter se spécialise
dans le sens de calculer. Conter, c'était à l'origine "relater un fait en énumérant ses diverses
circonstances".
Le conte est défini comme un récit situé dans un temps et un lieu indéterminés. Il est un récit
apparemment simple, presque naïf. On pressent très vite que ce récit ingénu dissimule des significations
importantes. Comme le rêve, il se présente avec un contenu manifeste qui dissimule un contenu latent.
Le conte est une histoire à la base pour tous les âges mais au fil du temps se transformant aujourd'hui
en une histoire pour enfants.
Différence avec le mythe et la légende :
Le mythe est une histoire inventée pour répondre aux questions que se pose l'être humain sur ses
origines et sur celles du monde, pour expliquer des phénomènes naturels comme l'apparition de l'eau
sur la Terre. Le mythe fait presque toujours intervenir des êtres divins: ils constituent alors une croyance
d'une communauté, d'un peuple.
La légende est une histoire dans laquelle les actions, les lieux ou les personnages se rattachent à des
faits historiques connus, mais qui ont été déformés, amplifiés, embellis par l'imagination.
II.
L’histoire du conte commence à la Préhistoire !
Henri Gougaud, conteur, écrivain et poètes : « L'idée que les contes sont faits pour les enfants est
fausse. Elle vient d'une dérive très occidentale et moderne. Les contes étaient d’abord racontés par les
femmes à la veillée. C’est au départ la littérature des illettrés. Ces histoires transmises de génération en
génération remontent au temps où il n’y avait pas de littérature. Quand l’école est apparue, les petits
enfants, pas encore à l’école ou en cours de scolarisation ont alors aussi écouté les contes. Les contes
à l’origine n’étant pas écrits, pas fixés, ils sont restés fluide, malléable et vivant.»
Les grandes étapes de l’évolution du conte :
11ème siècle : Les chansons de geste s’apparentent aux contes
12ème - 13ème siècles : Les fabliaux (Roman de Renard) et contes facétieux :
Renaissance : Boccace, Rabelais
17ème siècle : contes de Charles Perrault qui est un collecteur. Il collecte des contes auprès de femmes :
la plupart du temps des illettrées, nourrices et autres, des contes de bonnes femmes ! Charles Perrault
travaille à la cour du Roi Louis XIV. Il arrange les contes, les édulcore leur ajoute une morale pour les
bourgeois, les jeunes gens et les jeunes filles de l’époque.
On lui doit « les Contes de ma mère l’Oye ». Cendrillon, le Petit Poucet, le Petit chaperon rouge, etc.
18ème siècle : 1ère traduction des Contes des mille et une nuits
Au 19ème siècle en Allemagne 2 frères : Jacob et Wilhem Grimm deviennent collecteurs auprès de la
population dans les provinces Allemandes. Ils découvrent des contes comme Cendrillon mais de façon
plus « scientifique », plus proche du réel. Ils racontent les contes sans épargner les détails cruels.
Citons comme exemple à propos de Cendrillon : au mariage à la sortie de l’église, les colombes crèvent
les yeux des 2 sœurs et il est dit qu’ainsi elles verront peut-être mieux les vérités et les beautés
essentielles de la vie ! Ce sera le début des grandes collectes.
Hans Christian Handerson est né 20 ans après, ce n’est pas un collecteur de contes : c’est un auteur.
Certains contes sont autobiographiques comme le vilain petit canard qui le représente. Handerson
n’avait pas un physique plaisant et était homosexuel. Il rejetait sa famille qui vivait dans la misère.
En 1905 école laïque en France, une république unie, une France où il faut parler français et plus le
dialecte et ne plus raconter ces histoires qui maintiennent dans un obscurantisme exacerbé ! Le conte
va pratiquement disparaître.
Seconde guerre mondiale et après-guerre : renouveau avec la nouvelle génération de collecteurs
(Maugard dans les Pyrénées, Jean-Noël Pelen dans les Cévennes…).
Depuis 40 ans, on compte de plus en plus de conteurs avec le renouveau des cultures locales et
régionales. Bruno De Lasalle conteur depuis les années 70 est le fondateur et directeur artistique du
CLiO (Conservatoire contemporain de littérature orale), à Vendôme.
1976 : 1ère traduction de Psychanalyse des contes de fées de Bettelheim
III.
Les grandes classifications
A. Par contenu :
La collecte systématique, à partir du XIXe siècle, a permis de réunir de nombreux contes populaires qui,
malgré leur diversité, présentent de grandes ressemblances d’un pays à l’autre, voire d’un continent à
l’autre. D’où la notion de contes types, définie, au début du XXe siècle, par le Finnois Annti Aarne qui a
commencé à les classer. Un Américain, Stith Thompson, a complété son travail. L’ouvrage a paru sous
le titre The Types of the Folktale et a connu plusieurs éditions successives (1927, 1961, 1973, etc.).
La classification Aarne-Thompson (AT), devenue internationale, distingue, de manière relativement
arbitraire, diverses grandes catégories les 2340 contes types répertoriés
Contes d’animaux, Contes merveilleux, Contes de sagesse, Contes religieux et légende dorée,
Contes facétieux, Contes de l’ogre ou du diable, Contes formulaires, Contes revisités, Contes des pays
du monde, Autres contes.
Précision terminologique : les contes facétieux (1200 à 1999) On y retrouve tout un tas d'anti-héros qui
auraient passé sans succès les étapes de l'initiation : joue sur l’humour et l’absurde et peut présenter un
intérêt pédagogique. Le conte de Jean le Sot en est la figure emblématique.
Nous nous intéresserons surtout au conte merveilleux : (T300 à T749) Le mot « merveilleux » vient du
latin populaire miribilia, altération de mirabilia « choses étonnantes, admirables ». « Ce qui est
inexplicable de façon naturelle ; le monde du surnaturel » (Le Petit Robert, 1993). De façon générale, les
contes merveilleux retracent des itinéraires. Leurs héros, jeunes et démunis au départ de la maison
familiale, franchissent avec l'aide de personnages surnaturels envers lesquels ils se sont montrés
compatissants, des épreuves initiatiques. Ils marquent les divers moments de passage de l'enfance et
de la jeunesse jusqu'à l'adulte accompli. Dans un récit merveilleux, l'histoire se déroule dans un passé
indéterminé ; le merveilleux réside en grande partie dans la présence de personnages surnaturels et
d'objets magiques. Le conte merveilleux est coupé du réel, le fabuleux ne s'y trouve ni expliqué, ni
rationalisé.
B. Par fonction et morphologie
Vladimir Iakovlevitch Propp, est un folkloriste russe de l'école structuraliste qui analysa la structure des
contes merveilleux russes. Son ouvrage principal est Morphologie du conte, publié en Russie en 1928.
Ce qui change, ce sont les noms (et en même temps les attributs) des personnages ; ce qui ne change
pas, ce sont leurs actions, ou leurs fonctions.
Vladimir Propp a formulé trois principes :
1) Les éléments constants, permanents du conte sont les fonctions des personnages, quels que soient
ces personnages et quelle que soit la manière dont ces fonctions sont remplies.
2) Le nombre des fonctions que comprend le conte merveilleux est limité.
3) La succession des fonctions est toujours identique
Nous aborderons l’aspect psychanalytique du conte en laissant de côté l’aspect anthropologique
IV.
Point de vue psychanalytique du conte
Le conte permet l’initiation. Il rassure, surtout le petit enfant, en permettant d’affronter le réel avec
ses obstacles, ses conflits et ses frustrations. Il se surajoute au réel sans le nier. Il n’est pas
absurde, il obéit à une logique, il est porteur de sens. Il est polysémique, c’est-à-dire être porteur de
plusieurs symboliques ou signification. Il permet de résoudre des conflits notamment oedipiens en
permettant à l’enfant de s’identifier aux héros. Il ressemble aux rêves : son déroulement et son
environnement a un aspect magique, fantastique (Exemple de la belle et la bête) il s’affranchit des
lois naturelles et matérielles tout en intégrant des éléments du réel et du quotidien. Ainsi il permet la
résolution de conflits et de désirs intérieurs conscients et refoulés.
Ainsi Bruno Bettelheim dans son ouvrage Psychanalyse des contes de fées démontre que le conte
merveilleux a une place importante dans l’apprentissage de la maturité en s’adressant
simultanément à tous les niveaux de la personnalité.
Réussir à établir un lien avec l’autre aide à vaincre la peur de la mort, à la dépasser à sécuriser
l’enfant. Le conte de fée est un guide qui oriente l’enfant vers l’avenir. Le héros de contes de fées ne
peut se trouver qu’en explorant le monde extérieur. L’enfant peut ainsi vivre heureux avec l’autre en
se délivrant de son angoisse de séparation d’avec le père et la mère. Ce sont les rapports gratifiants
dans les contes qui le sécurisent sur ce point et lui permettront d’aller de l’avant et de sortir. .
Les héros en contact avec des choses primitives souvent seuls le rassurent dans sa propre solitude.
Lui redonne confiance en lui en leur montrant que leurs fantasmes ne sont ni uniques ni monstrueux.
Des études apparaissent aussi aujourd’hui sur l’utilisation des contes, leurs fonctions thérapeutiques,
éducatives initiatiques ou pédagogiques.
Pierre Laforgue pédopsychiatre et psychanalyste utilise aussi le conte comme outil thérapeutique
auprès d’enfants psychotiques. Il s’intéresse aux structures décomposées par Gropp notamment aux
séquences de détérioration réparation qui sont reconstructrices pour l’enfant confus. Il permet aux
enfants atteints de psychose de trouver des matériaux qui étayeront leur personnalité notamment par
l’art du conteur : sa voix ses répétitions ses gestes son jeu et beaucoup d’autres éléments. La notion
d’épreuve que doit affronter le héros permet à l’enfant en difficulté de communication de comprendre le
message du comte et sa dynamique : il l’entraîne dans une histoire.
L’œuvre principale de Pierre Laforgue est : « Petit poucet deviendra grand : soigner avec le conte»
Intervention de Kinza Rahal qui animent des atliers contes à la Médiathèque André Willaime de
Saint Aunès :
Ces ateliers contes sont divisés en deux groupes : les enfants de 7-8 ans et les enfants de 9 ans : du
CE1, CE2 et CM1. Ils proposent un travail sur la structure du conte, sur l’imaginaire et l’expression orale
. Au début de l’atelier ils choisissent leurs contes. A partie des contes lus, ils inventent un autre conte
qu’ils écrivent par groupe de 3 ou 4. En fin d’année, ils les oralisent à la médiathèque. Cette
manifestation est accompagnée d’une exposition de leurs dessins illustrant leurs contes. Ils content
également à la kermesse de fin d’année de leur école.
Intervention de Nazyha Chamot sur le conte et le festival des « jeunes conteurs »
Nazyha Chamot de la bibliothèque de la Grande Motte est conteuse et à l’initiative du « festival des
jeunes conteurs » Cf. Education de la parole en s’amusant : ce document donne des précisions sur les
objectifs et le déroulement du festival.
Ce festival débute par des ateliers proposés aux écoles et aux collèges. Il s’adresse à des enfants et
adolescents entre 9 et 15 ans. La conteuse à chaque séance raconte des contes simples pour mettre en
valeur la structure du conte. Les enfants choisissent un conte et le racontent. A la demi-finale participent
60 enfants sélectionnés pour la qualité de présentation de leurs contes et pour leur motivation. 10 sont
retenus par un jury pour la finale à la Grande-Motte: en juin le jour de la fête du conte. L’objectif est
d’éveiller l’imaginaire des jeunes lecteurs et de les éduquer à la parole et à sa structuration. Cet atelier
se déroule en dehors de toute sanction et de notations pour ne susciter aucun sentiment d’exclusion.
Naziha Chamot nous a proposé un petit atelier nous permettant de repérer la structure d’un conte et
apprendre à le raconter. La présentation du conte se déroule en plusieurs temps :
Une formule d’ouverture, 1°une présentation d’une s ituation initiale, 2°une rupture provoquée par un
problème : c’est la chute. 3°Il y a des épreuves à surmonter. L’évocation du temps qui passe figure la
patience et a son importance dans le récit. 4°L’his toire se dénoue par une situation finale. Une formule
de fin vient clore le récit et replacer l’assistance dans le temps présent. Naziha a raconté 2 contes :
« L’Araignée qui avait des dettes » et « La vielle et le loup ». Des bibliothécaires se sont exercées à
raconter à leurs tours en se basant sur la structure de chaque conte.
12h30 à 14h Moments conviviaux du repas
Dates festival du jeune conteur ou autres animations dans le réseau :
Le 25 mai la Fête du jeu à la ludothèque de la grande-Motte
Le 22 juin LE FESTIVAL DES JEUNES CONTEURS au palais des congrès de la Grande Motte.
Le 12 juin : Pour sa 7e édition « Partager ses lectures, accueillir un auteur » invite Gaëtan Dorémus. Un
auteur illustrateur que connaissent bien maintenant les 520 enfants qui participent au projet avec leur
classe. Un partenariat avec les médiathèques et les écoles de la commune et de la Communauté
d’Agglomération du Pays de l’Or.
Bibliothèque de l'Ancre à Carnon à 10h et à la Médiathèque G. Baissette à 14h30 à Mauguio
Le 21 novembre 2013 : La Médiathèque Départementale accueillera à Pierresvives le Conteur Henri
Gougaud lors de la journée professionnelle
COUPS DE CŒUR
Le jour avant le bonheur /Erri de Luca, Ed. Gallimard, 2012 : Dans ce roman, on peut apprécier la poésie
qui naît du récit simple et subtil d’un narrateur qui s’exprime à la première personne s’exprimant à la
première personne. Dans l'immédiat après-guerre, le narrateur grandit à Naples. Ses parents étant
décédés, il vit sous la protection de don Gaetano, le concierge de son immeuble, qui lui apprend à jouer
aux cartes, à faire des travaux divers et lui parle des années de guerre. Cet homme sait aussi que le
narrateur est hanté par le visage d'une femme aperçu derrière une vitre, celui d'Anna, fiancée à un
camorriste : (= un membre de la mafia)
Automne/Jon McNaught ; Ed. Nobrow,2012 : Une journée ordinaire à Dockwood, petite ville du sud-est
de l'Angleterre comme tant d'autres, avec sa salle de bowling, son lac de plaisance et son centre
commercial. Le jour se lève, les habitants vaquent à leurs occupations : à la maison de retraite, le
garçon de cuisine prépare le petit déjeuner, plus tard, le livreur de journaux commence sa ronde. Fauve
d'Angoulême 2013 prix révélation. Bande dessinée poétique aux dessins sobres et nets, avec très peu
de scénario. Le dessin et les quelques rares paroles suffisent à exprimer l’essentiel de la poésie du
quotidien.
La revanche de l'ombre rouge /Ed. Thierry Magnier, 2007 : recueil de nouvelles à destination des
adolescents et pas seulement. Huit nouvelles fantastiques qui introduisent le mystère dans la vie
d'aujourd'hui. Collections : Nouvelles chezthierry magnier : La collection « Nouvelles »
Roman jeunesse, ancien intéressant: Les abeilles/Yoko Ogawa ; Ed. 1995 Une jeune femme accepte
de recommander un cousin éloigné au directeur du foyer où elle vivait étudiante. Dans les semaines qui
suivent l'installation du jeune homme, elle est confrontée à d'obsédantes impressions. Un
bourdonnement d'oreilles ne la quitte plus...
Roman jeunesse bouleversant sur la mort : Quelques minutes après minuit ; Ed. 2012 Gallimard
Jeunesse : Depuis que sa mère est tombée malade, Conor fait tous les soirs le même cauchemar : à
minuit et sept minutes, un monstre vient le voir.
Roman plus ancien : le treizième conte / Diane Setterfield ; Ed ; 2004 Plon :Vida Winter, auteur de bestsellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges
les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd'hui âgée et malade, elle souhaite
enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à sa biographe Margaret Lea
est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. C’est un
conte gothique où il est question de maisons hantées et de soeurs jumelles au destin funeste.
Roman: Bernadette a disparu/ Maria Semple ; Ed. 2013 Plon : La mère de Bee a disparu. Afin de la
retrouver, tout est mis en oeuvre et les différentes pièces du puzzle sont réunies : lettres, emails,
témoignages... Peu à peu, on découvrira combien la personnalité de Bernadette est fantaisiste,
névrosée, féroce et fragile, et surtout combien sa fille l'adore et la comprend.
Les désorientés/ Amin Maalouf, Ed. 2012 Grasset : Adam, un historien, est venu du Proche-Orient à
Paris il y a vingt-cinq ans, et n’est jamais reparti. Mais il reçoit un appel téléphonique : Mourad, un ami
très proche de sa jeunesse, est à l’agonie. Adam prend alors le premier avion. C’est l’heure du retour et
du bilan : l’amour et l’amitié, les idéaux et les compromissions, la politique, le désir, la trahison, le
destin…
La maison où je suis mort autrefois /Higashino, Keigo , Ed. 2010 Actes sud : Sayaka Kurahashi, qui n'a
aucun souvenir d'elle-même avant l'âge de cinq ans et vit dans un mal-être constant, reçoit à la mort de
son père une clé et un plan menant à une bâtisse isolée dans les montagnes. Elle va découvrir une
dramatique vérité familiale dans cette maison-mausolée élevée à la mémoire de ceux qui ont péri dans
un incendie. Prix polar international 2010 (Festival de Cognac).
Dix rêves de Pierre/ Blandine Le Callet, Ed. 2013 Stock : Dix nouvelles qui brodent l'histoire de
personnages à partir de leurs épitaphes : un esclave tout juste libéré, un philanthrope dans un bordel
parisien, deux amoureux condamnés à mort, une vieille dame, etc.
Je t’écoute/Federica De Paolis ; Ed. 2012 Grasset : Diego est de retour en Italie, interrompant son travail
d'auteur de guides touristiques, pour se faire opérer des yeux. Il s'installe dans l'appartement familial,
vide depuis la mort de ses parents, et à cause d'un problème de ligne parvient à écouter les
conversations de tous les occupants de l'immeuble.
Profanes, Jeanne Benameur ; Ed. 2013 Actes sud : Chirurgien du coeur à la retraite, le docteur Octave
Lassalle a décidé d'organiser le temps qu'il lui reste à vivre. Avec une équipe de quatre
accompagnateurs, il découpe ses journées en quartiers, et tente de sauver sa propre vie, comme il le
faisait auparavant pour d'autres, autour de la table d'opération, sans le secours d'aucune religion. Grand
prix RTL-Lire 2013.
Mitsuba/Shimazaki Aki ; Ed. 2012 Actes Sud : Takashi Aoki, jeune cadre de 29 ans, travaille pour
Goshima, compagnie spécialisée dans l'import-export à Tokyo et fréquente en secret Yûko Tanase, la
réceptionniste. Celle-ci lui fait part de son désir de quitter le Japon pour un pays francophone. Lorsqu'il
apprend qu'il est muté sur Paris, il pense que la chance leur sourit. Mais le fils du président de la banque
de Goshima aime aussi Yûko.
Complément Bibliographique:
Documents :
En complément de la bibliographie fonds Thématique et oralité de la revue Voyelles de 2011 : Contes et
oralité, s’ajoutent d’autres références bibliographiques :
"pourquoi faut- il raconter des histoires? " / Salle, Michel Jolivet, Henri Touati et Francis Cransac. propos
recueillies recueillis au Théâtre du Rond-Point par Bruno De La Salle ; Ed. autrement, 2005
"Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkola estés ; Ed. Grasset 1996
"Contes et métaphores : choisir, raconter, comprendre, inventer" /Louis Fèvre ; Ed. Chronique sociale,
2004
La Médiathèque Départementale a conçu un fonds thématique « Conte », On peut le consulter sur le
catalogue internet de la DDLL en faisant une recherche par fonds thématique. Ces documents peuvent
être prêtés sur demande (pas l’ensemble du fonds !) comme n’importe quel document d’un fonds
thématique, pour des réservations précises et à durée de lecteurs ou à l’occasion d’une animation.
Centre ressource :
Autres sources :
-
CMLO (Centre Méditerranéen de Littérature Orale) à Alès : www.euroconte.org
le CLIO (Centre de Littérature Orale) à Vendôme : www.clio.org
La maison du conte à Chevilly-Larue : www.lamaisonduconte.com
Le Centre des Arts du récit en Isère (St Martin d’Hères) : www.artsdurecit.com
L’Iliade Théâtre – Maison des arts du récit au Havre : www.iliade-artdurecit.com
Mondoral, groupement qui oeuvre pour la promotion des arts de la parole : www.mondoral.org
Magazine la Grande Oreille de littérature orale
Quelques conteuses pour les tout petits :
http://www.anne-lopez.com/-Anne-LopezCie Al A partir de 2 ans
Cécile Bergame de 18 mois à 3 ans
http://www.mondoral.org/site/cie-cafe-creme/spectacle_pvi.php
Voyelles bilbio 2011 :
http://pierresvives.herault.fr/sites/default/files/biblio_contes__oralite_2011.pdf

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