Correction exercices testostérone p 120, 121, 122 PRODUCTION

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Correction exercices testostérone p 120, 121, 122 PRODUCTION
Correction exercices testostérone p 120, 121, 122
PRODUCTION DE SPERMATOZOÏDES
EXERCICE 3 : conséquence de la cryptorchidie chez le garçon
Question 1 : absence de spermatozoïdes dans les tubes séminifères
Paroi des tubes séminifère de petite épaisseur
Grands espaces vides à l’intérieur de cette paroi
Question 2 : l’individu est stérile car ses tubes séminifères ne fabriquent pas de spermatozoïdes,
Son sperme n’en contient donc pas et n’est donc pas fécondant pour l’ovule.
Si ses caractères sexuels masculins sont normaux, c’est que la testostérone est présente dans le
sang et stimule l’ensemble des cellules cibles.
Sa stérilité ne vient donc pas de l’absence de testostérone.
Complément : cette stérilité provient d’un mauvais fonctionnement d’un enzyme nécessaire à la spermatogenèse
à cause d’une température trop forte des testicules (37°C au lieu de 35°C).
Les testicules non descendus prennent la température interne du corps.
EXERCICE 5 : rétrocontrôle exercé par la testostérone
Question 1 : analysez les résultats pour caractériser le rétrocontrôle effectué par la testostérone

A : taux de LH avant castration :
Taux de LH variant autour 1 à 4 ng.l-1, en 6 heures (mesure témoin)

B : après castration :
Taux de LH variant de 10 à 20 ng.l-1 en 6 heures : la castration a provoqué l’élévation du taux de LH.
Contrôle effectué : Les testicules freinent l’hypophyse, (sans eux, le taux est plus haut)

C : après injection de testostérone :
Taux de LH variant autour de 1 ng.l-1, valeur proche du témoin.
Contrôle effectué : La testostérone freine les sécrétions hypophysaires de LH.
La testostérone est fabriquée par les cellules de Leydig du testicule.
Or la sécrétion de testostérone par ces cellules est stimulée par LH, hormone hypophysaire.
Les résultats B et C montrent que la testostérone modifie à son tour l’activité de l’hypophyse :
Cette action en retour est appelée rétrocontrôle.
L’action identifiée de la testostérone est un frein sur l’hypophyse : moins de LH sécrété quand il y a de
testostérone : Ce rétro - contrôle est dit négatif dans ce cas.
Question 2 : ce rétrocontrôle permet la régulation de la testostérone
On sait que :
 Le taux de testostérone est constant mais soumis à des oscillations entre mini et maxi.
 LH stimule la sécrétion de testostérone.
L’expérience précédente montre le rétrocontrôle négatif de la testostérone sur l’hypophyse sécrétrice de LH
On peut donc suivre la succession dans le temps des interactions entre l’hypophyse et le testicule :
 La sécrétion de LH par PH stimule la sécrétion de testostérone
 Le taux de testostérone augmente dans le sang
 La testostérone freine l’hypophyse : le rétrocontrôle négatif de T sur HP augmente : le taux de LH baisse
 Les cellules de Leydig peu stimulées diminuent la sécrétion de T
 Le taux de testostérone diminue : Le rétrocontrôle négatif de T sur HP diminue : l’hypophyse peu freinée
augmente ses sécrétions de LH
 Le taux sanguin de LH augmente : les cellules de Leydig à nouveau stimulées augmentent leur sécrétion
de testostérone : le taux de testostérone augmente
 Etc…
En conséquence le rétrocontrôle négatif de la testostérone sur l’hypophyse, permet aux cellules de Leydig
de sécréter une quantité de testostérone globalement constante, oscillant constamment entre mini et maxi.

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