Appelez-moi cc Restaurant »!

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Appelez-moi cc Restaurant »!
13 JUIN 13
Quotidien Prov. avec dim.
OJD : 23311
BP 408
50104 CHERBOURG CEDEX - 02 33 97 16 16
Surface approx. (cm²) : 720
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Appelez-moi cc Restaurant »!
Actuellement, faute de réglementation, tout établissement qui propose de la nourriture peut
se proclamer « restaurant ». Cela pourrait bientôt changer.
Certains restaurants accordent déjà un soin tout particulier a ne cuisiner qu'avec cles produits frais
RESTAURATEURS
8804666300502/GBM/ALZ/2
Eléments de recherche : RESTAURATEURS DE FRANCE : uniquement le label de la restauration française, toutes citations
13 JUIN 13
Quotidien Prov. avec dim.
OJD : 23311
BP 408
50104 CHERBOURG CEDEX - 02 33 97 16 16
Surface approx. (cm²) : 720
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Bannir des cuisines tout ce
qui est préparé dans l'industrie, voilà l'idée. Depuis d'hier,
les députés débattent sur une
proposition de loi dont une des
dispositions pourrait attribuer
le terme « restaurant » uniquement aux établissements qui
cuisinent sur place des produits bruts.
« Je trouve que c'est normal pour un restaurant de
faire de la cuisine à partir de
produits frais. Après, une loi,
non. La cuisine c'est un peu
spécial: ça devrait être du
bon sens de travailler avec
des produits frais », dame
Gildas Gautier, chef au restaurant Le Patio à Cherbourg.
« On s'évertue à tout faire
nous-même. On travaille à
l'ardoise, tous les jours on
change. Il faut pouvoir réagir
vite en fonction des arrivages et on se dit tiens, je
vais faire cal Si je fais une
pâte à choux, je la fais le
matin et c'est servi dans la
journée. Il faut du bon sens,
il ne faut pas tricher. On essaye de continuer avec ce
bon sens •>, poursuit le restaurateur. Même son de cloche
pour Michel Briens, le patron
du restaurant La Satrouille, sur
le port de Cherbourg: « Les
étiquettes, ça ne veut pas
dire grand-chose ».
• « Le temps, notre
matière brute »
Françoise Leroy, présidente
départementale de l'Union des
métiers et des industries de
l'hôtellerie (UMIH 50) est caté-
gorique : « Je pense que nous
avons une appellation officielle qui est Restaurateurs de
France et on a qu'à s'en tenir
là. Les gens qui sont Restaurateurs de France sont des
gens qui doivent travailler
avec des produits régionaux
et sur place ». Travailler avec
des produits de région et sur
place, certes, mais aucune
obligation de travailler à partir
de produits frais.
Composer sa cuisine avec
des produits de première main
nécessite un temps de préparation relativement long. Cela
peut éventuellement être vu
comme un handicap quand le
nombre de couverts est
conséquent.
Il n'est donc pas étonnant
que la cuisine exclusivement
faite sur place et à partir de
produits frais se trouve généralement dans les petits établissements.
« Je travaille 18 heures par
jour. Notre matière brute
c'est le temps, il faut bien
s'organiser. C'est sûr, ça
prend plus de temps que si
on travaillait avec des produits lyophilisés. On se fait
ch... mais le résultat est
super, c'est magique I On est
dans le contre-pied de tout
ça, on est dans le plaisir. Je
travaille avec des boutiques
à côté car ils ont des produits frais tous les jours. On
fait redécouvrir des plats aux
gens. S'il arrive que ce soit
des produits qu'ils n'aiment
pas d'ordinaire, ils prennent
quand même et ils trouvent
ça délicieux », raconte Gildas
Gautier.
• « Mes produits, j'ai
été les cultiver »
Pouvoir se rendre sur les
marchés ou à la criée demande du temps et du personnel, que n'ont pas toujours
les restaurateurs. « J'aimerais
trouver une personne pour
que je puisse lâcher la cuisine et pouvoir me rendre
sur les marchés, car j'aime
faire ça moi-même », confie
Gildas Gautier, qui n'emploie
pour le moment que deux cuisiniers à ses côtés. Michel
Briens a une conception plus
radicale du métier de restaurateur: « Pour moi, le cuisinier
doit être au départ un agriculteur, un jardinier, un paysan. Il doit être son propre
producteur. Par exemple,
mon maraîcher est presque
mon salarié. Tous mes produits, je sais d'où ils viennent, j'ai été les cultiver avec
lui. Beaucoup de restaurateurs ne connaissent que la
carte professionnelle de Prornocash ou Metro ».
En cas de rejet de l'amendement, une solution de repli est
envisagée. Il s'agirait de l'affichage d'une étiquette artisantrestaurateur qui serait un acte
volontaire des professionnels
de la restauration répondant à
certains critères. En attendant,
dans l'hémicycle, ce sont les
députés qui mettent les pieds
dans le plat.
Simon HUE
Michel Briens (ici avec sa fille Vanille), le chef de La Satrouille n'aime pas /es étiquettes. « Ça ne veut pas
dire grand chose ». Pour lui, « le cuisinier doit être au départ un agriculteur, un jardinier et un paysan. »
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III Jeu 7/7 de La Presse de la Manche
La troisième valise surprise à des Martinvastais
Après la valise fête des
mères, la valise gourmande, la
nouvelle valise gagnée au jeu
7 sur 7 de La Presse de La
Manche contenait des cadeaux multimédias... Celle-ci
a été gagnée par Pierre Maslo,
habitant l'Oraille à Martinvast.
: « Je découpe et je colle les
vignettes et c'est Pierre qui
envoie le collecteur », explique son épouse Arlette.
Tous les ans, c'est en couple
qu'ils font le jeu 7 sur 7,
« même si nous ne sommes
pas chanceux, on n'a jamais
renoncé. Tous les matins, je
lis La Presse et je regarde le
jour cle la parution des ga-
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gnants. Bon, ce matin, ce
n'est pas nous... Puis enfin,
la chance est tombée sur
nous et c'est inespéré »,
souligne Pierre. Laurence Ballot a félicité les gagnants et
c'est Freddy Lamy, président
de l'association des commerçants de la Galerie, qui est arrive avec la valise. Comme dit
Arlette avec humour, en le
voyant : « c'est une valise
des années 701 »
Peut-être la valise, mais son
contenu (500 €) est plus que
moderne : tablette numérique
offerte par Auchan, smatphone, casque audio, combiné pour PC téléphone,
offerts par Bouygues et 150 €
de chèques cadeaux à valoir
dans la Galerie. « Nous remercions la Galerie, Auchan
et la Presse de La Manche,
cela nous fait bien plaisir! »
Arlette et Pierre sont retraités
et ils entretiennent un jardin de
3000 m2 ( potager, parterre,
poulailler...)
Au moins avec leur téléphone portable, ils pourront
communiquer de part et d'autre de leur terrain : « Allô
Pierre, il est l'heure de
dîner! » Comme quoi une surprise est toujours utile.
Jean-Luc FONTY
A/ette et Pierre Maslo, en présence de Laurence Ballot et de Freddy
Lamy, sont tout heureux c/'ayo/r gagné la valise surprise
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