Automne-hiver 2016 - Canadian Paediatric Society

SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PÉDIATRIE
Automne-hiver 2016
Assurer la sécurité des enfants atteints
du diabète à l’école
OTTAWA — En octobre, la
Société canadienne de pédiatrie,
l’Association canadienne du
diabète et le Groupe canadien
d’endocrinologie pédiatrique ont
lancé une initiative nationale pour
s’assurer de la sécurité des élèves
atteints du diabète de type 1 à l’école.
Le diabète à l’école a été créé pour
répondre au besoin croissant de
soutenir les 30 000 enfants d’âge
scolaire atteints du diabète de type 1,
une maladie qui exige une prise
en charge intensive et constante.
Puisque ce sont chez les enfants
de moins de cinq ans que les nouveaux
diagnostics connaissent la plus forte croissance,
de plus en plus d’écoles comptent des élèves
atteints de la maladie dans leurs rangs.
« Les élèves passent la moitié de leurs heures
d’éveil à l’école. Il est donc essentiel de
s’assurer que leur diabète est pris en charge
en toute sécurité, affirme la docteure Sarah
Lawrence, chef d’endocrinologie au Centre
hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario
et responsable médicale du site Le diabète à
l’école. Pour y parvenir, le personnel scolaire
doit être informé et se sentir en confiance.
Nous voulions nous assurer que les familles
et éducateurs canadiens aient accès à une
fourchette de ressources et de formations
fondées sur des données probantes. »
Le diabète de type 1 est une maladie autoimmune dont on ne connaît pas la cause. Elle
ne découle pas des habitudes alimentaires ni
de l’inactivité. En cas de diabète de type 1,
le pancréas ne produit plus d’insuline, une
hormone qui aide l’organisme à contrôler le
En 2014, l’Association canadienne
du diabète et la Société canadienne
de pédiatrie (conjointement avec le
Groupe canadien d’endocrinologie
pédiatrique) ont publié des lignes
directrices sur la prise en charge
du diabète de type 1 à l’école,
dans lesquelles sont formulées des
recommandations sur le soutien que
les écoles devraient apporter aux
élèves atteints du diabète de type 1.
taux de sucre (ou glycémie). Les personnes
atteintes du diabète de type 1 vérifient leur
glycémie régulièrement et s’injectent de
l’insuline plusieurs fois par jour.
De nombreux étudiants plus âgés peuvent
se soigner eux-mêmes, mais les élèves plus
jeunes ont besoin d’aide dans leurs tâches
quotidiennes, telles que la vérification de
la glycémie, l’administration d’insuline, de
même que le dépistage et le traitement de
l’hypoglycémie (faible taux de sucre dans
le sang). Non traitée, l’hypoglycémie peut
entraîner une perte de connaissance ou des
convulsions.
Le soutien des élèves atteints du diabète
varie au Canada et parfois même dans une
même région, et de nombreuses familles
ont peu d’accès aux outils et aux ressources
d’éducation nécessaires pour que leurs enfants
soient en sécurité à l’école. Seulement cinq
provinces disposent de lignes directrices ou de
politiques sur la prise en charge du diabète à
l’école.
Au service des enfants depuis 1922
Le nouveau site Le diabète à l’école
propose des ressources de formation
bilingues destinées aux éducateurs,
aux commissions et conseils scolaires,
aux parents d’enfants atteints du diabète. On y
parle, entre autres, de comprendre la glycémie, de
l’alimentation et l’insuline, de l’activité physique et
le diabète de type 1 et de la communication entre
la maison et l’école. Le site contient également
un plan de soins personnalisé, qui détaille tous
les aspects des soins de l’élève atteint du diabète
lorsqu’il est à l’école.
Le diabète à l’école est dirigé par un groupe
consultatif national de professionnels de la santé
et de parents d’enfants atteints du diabète de
type 1.
Pour en savoir plus, consultez le site
www.diabetealecole.ca.
Heures de bureau de la SCP
pendant les fêtes
Le bureau de la SCP fermera ses portes à 16 h
le jeudi 22 décembre 2016 et les rouvrira à
8 h le mardi 3 janvier 2017.
www.cps.ca
Message du président
[email protected] | ISSN 1205-5298
Collaborateurs
Lindsay Conboy
Francine Charbonneau
Katie Kennedy
Elizabeth Moreau
Graphisme
Fairmont House Design
Traduction
Dominique Paré
Société canadienne de pédiatrie
100–2305, boul. St. Laurent
Ottawa (Ontario) K1G 4J8
Tél. : 613-526-9397
Téléc. : 613-526-3332
www.cps.ca
www.soinsdenosenfants.cps.ca
Président
Jonathan Kronick, MD
Toronto (Ontario)
Président désigné
Michael Dickinson, MD
Miramichi (Nouveau-Brunswick)
Vice-présidente
Catherine Farrell, MD
Mont-Royal (Québec)
Président sortante
Robin Williams, MD
St. Davids (Ontario)
Directrice générale
Marie Adèle Davis
Renseignements sur les tarifs publicitaires :
Lindsey McCaffrey, 613-526-9397, poste 234
La SCP n’est pas responsable des dommages
occasionnés par des erreurs ou des omissions
résultant de l’utilisation de renseignements ou de
conseils contenus dans la Gazette SCP.
Envoi de poste-publications, convention de vente
no 40006512
Vous êtes président depuis
près de six mois. À quoi la
SCP a-t-elle travaillé depuis
votre entrée en fonction en
juin?
Pendant le congrès
annuel à Charlottetown,
il y a eu beaucoup de
discussions sur les priorités
stratégiques de la SCP. Que
se passe-t-il à cet égard?
C’est un honneur d’être président
L’élaboration de nos priorités
de la SCP, mais également une
stratégiques pour les cinq
leçon d’humilité et une excellente
prochaines années est un
expérience d’apprentissage. L’un
processus sur lequel le conseil
des aspects les plus frappants, c’est
d’administration se penchera
la diversité du travail accompli
pendant les réunions de
et le nombre de volontaires qui
novembre et dont il discutera
donnent de leur temps. Voici
avec les membres tout au long
Jonathan Kronick, MD
quelques faits saillants :
de l’année. Le conseil est très
• J’ai eu l’honneur de représenter
reconnaissant aux nombreux membres de la
la SCP au congrès international de pédiatrie
SCP qui ont proposé des idées et des suggestions
à Vancouver. C’était le point culminant de
précieuses en vue des priorités stratégiques.
plusieurs années de travail acharné de la part
Nous aimerions faire tellement de choses, mais
du président du congrès, le docteur Doug
nous devons tenir compte des secteurs où nous
McMillan, du président scientifique, le
pouvons avoir le plus d’influence. Nous espérons
docteur Jean-Yves Frappier, et du personnel
pouvoir présenter quelques-une des mesures que
de la SCP.
prendra la SCP au congrès annuel. Parallèlement,
• Le Programme canadien de surveillance
nous devons continuer à offrir des programmes
pédiatrique recueille des données sur
d’éducation et des programmes pour les membres,
l’aide médicale à mourir des patients d’âge
les enfants et les adolescents. Ce travail important
pédiatrique, afin d’attester le contenu de
est dirigé conjointement par la docteure Charlotte
notre document de principes sur cette
Moore Hepburn et Marie Adèle Davis.
question éthique difficile.
• La docteure Anne Rowan-Legg a créé une
À quoi les membres peuvent-ils s’attendre
feuille de conseils que les pédiatres peuvent
de la SCP au cours des six prochains
utiliser pour remplir le formulaire de crédit
mois?
d’impôt pour personnes handicapées.
Depuis que je suis devenu président, j’ai été
Depuis longtemps, les membres nous parlent
très impressionné par l’activité et l’engagement
de la difficulté de remplir le formulaire
des membres et des sections, notamment leurs
pour les enfants. En plus de demander à
documents de principes et leurs points de
l’Agence du revenu du Canada d’y apporter
pratique, qui nous aident à prodiguer les meilleurs
des améliorations, nous avons rassemblé
soins cliniques aux enfants et aux adolescents. Les
des suggestions pour que les questions
comités et les sections auront beaucoup de choses
s’appliquent à la pédiatrie. Jetez un coup
à nous soumettre d’ici les prochains mois.
d’œil à la zone des outils cliniques du site
Web de la SCP : www.cps.ca/fr/tools-outils.
Nous verrons aussi les progrès des priorités
• La docteure Isabelle Chevalier a dirigé la
stratégiques et le congrès annuel dans la belle
création de la liste de pédiatrie pour Choisir
ville de Vancouver. J’invite tous les membres à y
avec soin Canada, la campagne nationale
assister, car ce sera encore une fois une excellente
pour faire connaître les tests et thérapies
possibilité d’apprentissage et de réseautage.
inutiles. Nous lancerons cette liste d’ici les
prochaines semaines.
L’une des nouvelles récentes les plus
• Le lancement de notre rapport de la situation,
enthousiasmantes demeure toutefois notre
En faisons-nous assez, est toujours un point
partenariat d’édition avec Oxford University
fort. Nous continuons à l’utiliser pour
Press, qui publiera désormais notre revue
défendre des intérêts auprès des provinces,
scientifique. Les membres peuvent s’attendre
des territoires et du gouvernement fédéral.
à revoir Paediatrics & Child Health au début de
Pour la première fois, le rapport sera
2017, sous la direction de la rédactrice en chef,
régulièrement mis à jour en ligne.
la docteure Joan Robinson, d’Edmonton.
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S O C I É T É C A N A D I E N N E D E P É D I AT R I E
Le rapport de la situation de la SCP donne des
arguments convaincants pour améliorer les politiques
E
n juin, la Société canadienne de pédiatrie a publié la 5e édition
d’En faisons-nous assez?, son rapport de la situation des
politiques publiques canadiennes et de la santé des enfants
et des adolescents. Le rapport répertorie l’efficacité avec laquelle
les provinces, les territoires et le gouvernement fédéral du Canada
utilisent leurs pouvoirs législatifs pour promouvoir la santé et la
sécurité des enfants et des adolescents. Il contient également des
recommandations de la SCP pour apporter des améliorations dans
11 secteurs.
Parce qu’il est
Nouveaux enjeux dans cette édition
désormais en
• La promotion de l’allaitement
ligne, le rapport
• Les processus d’examen de décès d’enfants
(www.cps.ca/fr/
• Le diabète de type 1 à l’école
status-report)
suivra les progrès et mettra les classements à jour en temps réel. Des
recherches ciblées permettent également aux usagers de consulter
un profil provincial ou territorial ou un sujet précis. Une version pdf
(qui reflète les classements de mai 2016) est également offerte.
Depuis la publication de la première édition du rapport en 2005, de
nombreux sujets qui y sont soulevés ont connu des améliorations
marquées. Les mesures pour prévenir l’exposition des enfants et
des adolescents à la fumée secondaire, l’utilisation obligatoire des
sièges d’appoint dans la plupart des provinces, la loi sur le port du
casque de vélo et les programmes
de vaccination financés par le
gouvernement en sont quelques
exemples.
Mais il reste encore beaucoup à faire.
« Nous espérons que ce rapport
donne une orientation et un élan
à tous les défenseurs et les décideurs
qui prennent les intérêts
fondamentaux des enfants et des
adolescents à cœur », affirme le
docteur Michael Dickinson, président
désigné de la SCP et président du
comité d’action pour les enfants et
les adolescents.
Comment faire de la
défense d’intérêts
Envoyez En faisons-nous assez?
aux unités de santé publique, aux
médecins de famille et aux autres
professionnels de la santé de votre
collectivité.
• Envoyez une opinion du lecteur
ou une lettre à l’éditeur à votre
journal local sur le sujet qui vous
passionne le plus.
• Écrivez ou rendez visite à votre
député ou à votre médecinconseil en santé publique local.
• Partagez En faisons-nous assez?
dans les médias sociaux. Utilisez
le mot-clic #Cdnkidshealth.
Le docteur Dickinson invite tous les membres à utiliser le rapport pour
préconiser des changements locaux. Combiné à l’expérience clinique et aux
compétences du pédiatre, le rapport donne un argument convaincant pour
améliorer les politiques.
Vous pouvez consulter le rapport à l’adresse www.cps.ca/fr/status-report ou
écrire à [email protected] pour en obtenir une copie papier.
Regardez et partagez cette
nouvelle vidéo de la Société
canadienne de pédiatrie,
produite en partenariat avec
le Bureau de santé de l’est de
l’Ontario.
Vous la trouverez à l’adresse
www.soinsdenosenfants.cps.ca/
parent-community/youtube.
Novartis et la Fondation Générations en santé ont financé la vidéo par des subventions sans restrictions.
Renouvellement de la cotisation : La SCP enverra l’information sur le renouvellement de la cotisation en décembre 2016. Consultez votre boîte
d’accueil pour la trouver.
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S O C I É T É C A N A D I E N N E D E P É D I AT R I E
PROGRAMME CANADIEN DE SURVEILLANCE PÉDIATRIQUE
Que sait-on de la microcéphalie
au Canada?
D
ans la foulée de la récente
éclosion du virus Zika, la
microcéphalie a beaucoup
retenu l’attention. Devant cette crise
mondiale, le Programme canadien
de surveillance pédiatrique demande
ce que l’on sait sur la microcéphalie
au Canada. Le Canada est-il prêt à
réagir à une éclosion du virus Zika
si les Canadiens étaient touchés
après y avoir été exposés en voyage
ou après une importante mutation
épidémiologique.
participants au PCSP qui déclarent
un cas de microcéphalie grave. On
cherche ainsi à s’assurer que tous les
pédiatres canadiens qui soignent des
nourrissons susceptibles d’avoir été
exposés au virus Zika disposent de
recommandations à jour et fondées
sur des données probantes afin de
favoriser les soins de la plus haute
Le Système canadien de surveillance qualité face à ce pathogène émergent.
des anomalies congénitales
(SCSAC), qui repose sur les données L’étude se déroule entre juin
2016 et mai 2018. D’après les
rétrospectives d’hospitalisation,
meilleures évaluations de l’incidence
surveille actuellement le taux de
internationale, les investigateurs
microcéphalie
au
Canada.
Des
Une nouvelle étude du PCSP vise
devraient dépister environ 250 cas de
problèmes
bien
connus
liés
à
la
à définir l’incidence minimale de
microcéphalie au Canada pendant
précision,
à
la
profondeur
et
à
la
microcéphalie grave au Canada et
cette période.
rapidité
des
données
administratives
à décrire les étiologies actuelles de
ont suscité des recherches plus
ces cas. Le comité d’éthique de la
Le PCSP collabore également avec
approfondies. Il est essentiel de
recherche de Santé Canada et de
ses partenaires de surveillance du
colliger des données de départ
l’Agence de la santé publique du
précises sur la microcéphalie, afin de Royaume-Uni, de l’Australie et de
Canada a approuvé la tenue de cette
surveiller avec efficacité la menace la Nouvelle-Zélande, par l’entremise
étude.
du Réseau international d’unités de
que représente le virus Zika et d’y
surveillance pédiatrique (RIUSP),
réagir. De plus, l’information sur
« On a décelé des cas du virus chez
l’incidence minimale est inestimable afin de promouvoir des définitions de
des Canadiens après des voyages
données uniformes et de pouvoir un
pour toutes les régions du monde
dans des pays où le virus Zika est
jour procéder à des comparaisons.
aux prises avec une éclosion.
endémique, y compris des cas chez
des femmes canadiennes enceintes. Grâce au soutien de l’Agence de
« Nous sommes persuadés que le
Nous devons bien informer les
Canada, en collaboration avec
la santé publique du Canada, dans
Canadiens quant à l’évolution
des partenaires de surveillance
le cadre de cette étude, le PCSP
rapide du virus sur le territoire,
internationaux au Royaume-Uni, en
se prépare à diffuser des pratiques
les risques associés aux voyages
exemplaires pour déceler et évaluer Australie et en Nouvelle-Zélande,
dans les régions endémiques, les
pourra fournir de l’information
le syndrome associé à l’infection
modes de transmission et les signes
précieuse à la communauté mondiale
congénitale à virus Zika chez les
et symptômes de la maladie »,
s’il réussit à établir une incidence
nourrissons. Un point de pratique
affirme la docteure Charlotte
minimale fiable de la microcéphalie
de la SCP sur le virus Zika, qui
Moore Hepburn, co-investigatrice
contient un algorithme diagnostique en population », conclut la
docteure Moore Hepburn.
de l’étude et directrice des affaires
détaillé, sera expédié à tous les
médicales de la SCP.
La microcéphalie est causée par le
développement anormal du cerveau
in utero ou après la naissance. Les
facteurs de risque sont les anomalies
génétiques, l’exposition à des
drogues ou des toxines connues, les
atteintes hypoxiques et les infections
congénitales. Les nourrissons
microcéphales ont souvent une
circonférence crânienne nettement
plus petite que celle des nourrissons
du même âge et du même sexe.
En grandissant, ils sont nombreux
à présenter des retards de
développement et ils peuvent avoir
d’autres graves problèmes de santé
qui exigeront un encadrement tout
au long de leur vie.
Définition de cas
Déclarer tout nouveau patient de moins de 12 mois ayant une circonférence crânienne
de moins de trois écarts-types sous la moyenne (0,13e percentile) par rapport à l’âge
gestationnel et au sexe, d’après les paramètres de croissance de l’Organisation
mondiale de la Santé :
• Nourrisson à terme de sexe féminin ayant une circonférence crânienne inférieure à
30,3 cm
• Nourrisson à terme de sexe masculin ayant une circonférence crânienne inférieure à
30,7 cm
• Nourrisson prématuré (de moins de 38 semaines d’âge gestationnel), conformément
aux normes de l’étude intercroissance annexées au protocole et au questionnaire (en
anglais seulement)
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Chapeau!
La docteure Thérèse CôtéBoileau, de Sherbrooke, au Québec,
a reçu le prix Letondal 2016 de
l’Association des pédiatres du
Québec.
La docteure Sarah Gander, de
Saint John, au Nouveau-Brunswick,
est titulaire du Prix Femmes de
mérite 2016 du YWCA Saint John
dans la catégorie santé et bien-être.
Le docteur Richard B. Goldbloom,
de Halifax, en Nouvelle-Écosse, et
la docteure F. Estelle R. Simons,
de Winnipeg, au Manitoba, ont
été intronisés au Temple de la
renommée médicale canadienne. La
cérémonie d’intronisation aura lieu le
4 mai 2017.
Le docteur Moyez Ladhani, de
Hamilton, en Ontario, a été nommé
directeur de programme de l’année
par la Conférence internationale
sur la formation des résidents pour
2016.
Le docteur Shoo K. Lee, de
Toronto, en Ontario, a remporté le
prix Doug Richardson des soins
périnatals et pédiatriques de la
Society for Pediatric Research,
de même que le prix 2016 de
contribution à la santé de l’enfant de
l’Association canadienne des centres
de santé pédiatriques.
Le docteur Andrew Lynk, de
Sydney, en Nouvelle-Écosse, a été
nommé chef du département de
pédiatrie à la faculté de médecine
de l’université Dalhousie et chef
de pédiatrie à l’IWK Health Centre.
Le docteur Lynk est président
sortant de la Société canadienne de
pédiatrie.
La docteure Harriet MacMillan, de
Toronto, en Ontario, a été intronisée
membre de l’Ordre du Canada.
La docteure Catherine Pound,
d’Ottawa, en Ontario, est lauréate
du prix d’éducation, d’innovation et
de découverte du Centre hospitalier
pour enfants de l’est de l’Ontario.
Le docteur Michael J Rieder, de
London, en Ontario, est titulaire du
prix du leadership universitaire en
pédiatrie – clinicien chercheur 2016
des Directeurs de pédiatrie du
Canada. De plus, le docteur Rieder
a été nommé directeur et chef
par intérim du département de
pédiatrie à l’école de médecine et de
dentisterie Schulich de l’université
Western.
La docteure Sunita Vohra,
d’Edmonton, en Alberta, est
détentrice du prix de la pionnière
en médecine intégrative 2016 de la
section de la médecine intégrative
de l’American Academy of
Pediatrics.
La SCP accueille un congrès international
de pédiatrie à Vancouver
Près de 3 000 pédiatres et autres professionnels de la santé ont assisté au 28e congrès international de pédiatrie en août dernier. Les congressistes
présents à cet événement, organisé par la SCP à Vancouver, provenaient de plus de 120 pays. Nous remercions le docteur Douglas McMillan,
président du congrès 2016, et le docteur Jean-Yves Frappier, président du volet scientifique du congrès 2016, d’avoir assuré le franc succès de cet
événement.
Une photographe autochtone jette des ponts
grâce à son art
L’un des faits saillants du congrès international de la santé des
enfants autochtones (CISEA) de 2017 sera sans conteste l’allocution
principale de la photographe Matika Wilbur, des tribus Swinomish et
Tulalip.
Son plus récent projet, Project 562, relie des photos originales à des
histoires des communautés tribales un peu partout aux États-Unis.
Madame Wilbur espère ainsi contester et modifier les stéréotypes
généralisés et montrer les Autochtones tels qu’ils sont : des Aînés,
des enseignants, des militants ou des artistes.
« Je veux représenter les Autochtones de toutes les tribus. En
démontrant l’étonnante variété de la présence et de la réalité
autochtones actuelles, nous jetons des ponts culturels, abandonnons
AUTOMNE-HIVER 2016
les stéréotypes et inspirons notre patrimoine national », affirme madame
Wilbur dans son site Web.
Les congressistes participeront aussi à diverses séances sur des modèles
de soins cliniques novateurs et des démarches communautaires de santé
publique pour les enfants et les adolescents des Premières nations, inuits,
métis, originaires des États-Unis ou de l’Alaska et d’autres communautés
aborigènes du monde.
Le CISEA, qui a lieu tous les deux ans, est organisé conjointement par la
Société canadienne de pédiatrie et l’American Academy of Pediatrics.
Ce 7e congrès aura lieu du 31 mars au 2 avril 2017 à Denver, au
Colorado. Pour en savoir plus, consultez le site www.cps.ca/fr/imich.
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S O C I É T É C A N A D I E N N E D E P É D I AT R I E
Paediatrics & Child Health souligne son
20e anniversaire par quelques changements
L
a plus récente réunion
du comité de rédaction
de Paediatrics & Child
Health (PCH) était tout autant
un pèlerinage sur le chemin des
souvenirs qu’une réunion d’affaires.
En effet, l’événement soulignait
le 20e anniversaire de la revue
et la dernière participation de la
docteure Noni MacDonald’s à titre
de rédactrice en chef.
L’effet de la revue sur les cliniciens
qui soignent des enfants et des
adolescents est probablement plus
important.
Assistante principale à la
rédaction de Paediatrics &
Child Health pendant huit ans,
la docteure Robinson connaît
les rouages de la revue. Elle
connaît également l’importance
de sa mission, défendre les
intérêts de tous les enfants
et adolescents canadiens et
participer au perfectionnement
des professionnels de la santé
des enfants et des adolescents
au pays.
« Les documents de principes
et points de pratique de la
SCP sont intégrés aux cours et
aux examens de résidents, de
nombreux articles de défense
d’intérêts et numéros thématiques
sont utilisés pour promouvoir les
Les membres du comité de rédaction changements de politiques, et
se sont rappelé les premiers jours et les sondages auprès des lecteurs
démontrent que le contenu est
ont parlé de l’ambitieux projet de
lu, respecté et utile, ce qui est la
la docteure MacDonald, celui de
mesure la plus fondamentale et
lancer une revue d’application des
la plus importante », souligne la
connaissances bien avant que le
concept se généralise.
docteure MacDonald.
« Lors de la création de PCH,
certaines revues de pédiatrie
acceptaient des articles de
recherche, mais aucune ne
traitait de défense d’intérêts
et de perfectionnement des
professionnels de la santé des
enfants et des adolescents, raconte
la docteure MacDonald. Puisque la
SCP produisait des documents de
principes et des points de pratique
dans lesquels elle donnait des
conseils sur les soins, une revue
d’application des connaissances
s’imposait. »
Conjointement avec le comité
de rédaction et le docteur Victor
Marchessault, alors dirigeant de
la SCP, la docteure MacDonald a
conçu la revue de A à Z. Seulement
trois numéros ont été publiés
en 1996. En 2000, la revue était
indexée dans EMBASE, puis en
2006, dans PubMed Central. En
2010, la revue a reçu son premier
facteur d’impact.
« Il n’y a pas de lien entre le
facteur d’impact et l’amélioration
de la santé des enfants et des
adolescents, mais c’est sans conteste
un indicateur de la crédibilité
universitaire du contenu », affirme
la docteure MacDonald.
Même si elle quitte
Paediatrics & Child Health, la
docteure MacDonald ne chôme
pas. Les vaccins font partie de ses
principaux domaines d’intérêts, y
compris la recherche sur l’innocuité
vaccinale, l’hésitation à vacciner,
les exigences et l’atténuation de la
douleur, de même que l’éducation
et l’élaboration des politiques sur
les vaccins, particulièrement par
son travail auprès de l’Organisation
mondiale de la Santé, du Canadian
Centre for Vaccinology et de la SCP.
Elle continue de travailler pour
MicroResearch, qui favorise la
recherche communautaire dans
les pays en développement. Cet
organisme aide les professionnels
de la santé interdisciplinaires
à trouver des solutions locales
aux problèmes de santé mèreenfant, en fonction du contexte,
de la culture et des ressources
(www.microresearch.ca). La
docteure MacDonald est
également professeure de pédiatrie
et d’infectiologie à l’université
Dalhousie et à l’IWK Health Centre.
Puisque la docteure Joan Robinson
prend la relève comme rédactrice
en chef, elle laisse la revue entre
bonnes mains.
AUTOMNE-HIVER 2016
6
« PCH fournit aux lecteurs
du contenu particulièrement
intéressant pour ceux
qui exercent au Canada,
déclare-t-elle. Cependant, sa
caractéristique la plus particulière,
c’est que la défense d’intérêts des
enfants canadiens est au cœur de
la revue. »
La docteure Robinson est
directrice de la division
d’infectiologie pédiatrique,
chef du comité de recherche
des stagiaires en pédiatrie et
coordonnatrice des stages de
premier cycle à l’université de
l’Alberta à Edmonton. De plus,
elle préside à la fois le comité
des maladies infectieuses et
d’immunisation de la SCP et le
Paediatric Investigators Network on
Infections au Canada.
Sous sa direction, les lecteurs
continueront de recevoir le type
de contenu pour lequel Paediatrics
& Child Health est maintenant
reconnue. Tout particulièrement,
la docteure Robinson prévoit se
concentrer sur des documents
pratiques fondés sur des données
probantes, utiles pour les
pédiatres et les médecins de
famille canadiens.
« Mon objectif, c’est que la revue
propose des articles concis et
intéressants qui sont fondés sur
des données probantes et qui
pourraient changer la pratique
clinique au Canada et ailleurs »,
confie la docteure Robinson.
Outre ces modifications au comité
de rédaction, Paediatrics & Child
Health s’associe désormais à un
nouvel éditeur, Oxford University
Press (OUP). OUP, un service de
l’université d’Oxford, a été créé en
1586 et publie actuellement plus de
6 000 titres par année.
En effet, en mai 2016, la Société
canadienne de pédiatrie a racheté
la revue à Pulsus Group Inc. Elle
a publié son dernier numéro avec
Pulsus en juin.
Le premier numéro publié par l’OUP
sortira au début de 2017.
En attendant, Paediatrics & Child
Health continue d’accepter de
nouveaux manuscrits, qu’elle
publiera le plus rapidement possible.
Pour en savoir plus au sujet de
la revue, rendez-vous à la page
www.cps.ca/fr/pch.
Comité de rédaction
Rédactrice en chef
Joan Robinson, MD, Edmonton (Alberta)
Rédacteurs principaux émérites
Elizabeth Ford-Jones, MD, Toronto (Ontario)
Robert Haslam, MD, Calgary (Alberta)
Rédactrice fondatrice
Noni MacDonald, MD, Halifax (N.-É.)
Assistants principaux à la rédaction
Isabelle M. Chevalier, MD, Montréal (Québec)
Anne Hicks, MD, Calgary (Alberta)
Nicole Le Saux, MD, Ottawa (Ontario)
Michael Rieder, MD, London (Ontario)
Richard Stanwick, MD, Victoria (C.-B.)
Michael Weinstein, MD, Toronto (Ontario)
Rédacteurs adjoints
Debbi Andrews, MD, Edmonton (Alberta)
Eyal Cohen, MD, Toronto (Ontario)
Ann Jefferies, MD, Toronto (Ontario)
Jonathan Kronick, MD, Toronto (Ontario)
Alexander K.C. Leung, MD, Calgary (Alberta)
Andrew Lynk, MD, Sydney (Nouvelle-Écosse)
Vicky Mah, MD, Calgary (Alberta)
Ryan Smith, MD, Toronto (Ontario)
Shazeen Suleman, MD, Toronto (Ontario)
Henry Ukpeh, MD, Peterborough (Ontario)
Sandra Woods, MD, Val-d’Or (Québec)
Christy Woolcott, Ph. D., Halifax (N.-É.)
Représentant du conseil d’administration
de la SCP
Michael Dickinson, MD, Miramichi (N.-B.)
Représentant des Directeurs de pédiatrie
du Canada
Guido Filler, MD, London (Ontario)
S O C I É T É C A N A D I E N N E D E P É D I AT R I E
La SCP met à jour ses
La SCP demande
recommandations sur le
l’arrêt de la
traitement des poux de tête
L
es poux de tête continuent d’être un problème désagréable pour les
enfants d’âge scolaire, mais les poux ne transmettent pas de maladies
et ne découlent pas d’une mauvaise hygiène. La Société canadienne
de pédiatrie a mis à jour ses recommandations de 2008 afin d’y ajouter de
l’information sur les nouvelles possibilités de traitement et sur les produits à
éviter.
Comme traitements de premier choix contre les poux de tête, la SCP
continue de recommander l’utilisation d’insecticides topiques, tels que
les pyréthrines et la perméthrine. Toutefois, l’huile de silicone à base de
diméticone (vendue sous le nom de NYDA) et le myristate d’isopropylecyclométicone (vendu sous le nom de Resultz) sont des non-insecticides
efficaces contre les poux vivants, les nymphes et les lentes, même s’ils sont
plus coûteux. Le lindane a été retiré du marché.
« Si vous trouvez un pou vivant dans les cheveux, administrez un
traitement à l’aide d’un insecticide topique approuvé, appliqué sur la tête
selon les directives », explique le docteur Carl Cummings, coauteur de la
mise à jour de ces recommandations de la SCP et président du comité de la
pédiatrie générale de la SCP.
On constate une résistance croissante des poux de tête à des insecticides
comme les pyréthrines et la perméthrine. Cependant, dans la plupart des
cas, ces produits continuent d’être efficaces, et les cas de résistance sont
souvent diagnostiqués à tort.
détention d’enfants
C
es dernières années, des centaines d’enfants ont été
détenus au Canada pour des raisons d’immigration. Ils
passent leurs journées sous surveillance ininterrompue
dans des établissements sécurisés, sont exposés aux fouilles des
gardiens et aux clôtures de barbelés et ont très peu accès espaces
extérieurs, à l’éducation et aux jeux. Ils ne reçoivent pas des
aliments sains et éprouvent des troubles de sommeil.
Au début d’octobre, un groupe d’experts et d’organisations, qui
incluait la SCP, a publié un A statement against the immigration
detention of children. Cette déclaration exhorte le gouvernement
canadien à admettre que les enfants ne doivent être ni détenus ni
séparés de leur famille et à adopter des solutions communautaires
pour remplacer la détention des migrants.
La SCP appuie la déclaration et l’appel à l’action et enjoint au
gouvernement canadien de respecter ses obligations juridiques
nationales et internationales, y compris son obligation en vertu
de la Convention relative aux droits de l’enfant et de la Charte
canadienne des droits et libertés.
Plusieurs membres de la SCP ont participé aux recherches,
à la rédaction et à la révision de la déclaration, y compris les
docteurs Rachel Kronicks, Chuck Hui, Tony Barozzino, Alia
Sunderji et Charlotte Moore Hepburn. Le groupe de travail
sur Les soins aux enfants néo-canadiens et le conseil
d’administration l’ont révisée. Lisez-la, en anglais, à l’adresse
www.endchildimmigrationdetention.wordpress.com.
« Si vous trouvez encore des poux après deux applications complètes
de perméthrine, envisagez d’utiliser une autre classe d’insecticide,
comme la pyréthrine, ou un traitement non insecticide », ajoute le
docteur Cummings.
La SCP ne recommande pas les remèdes maison comme la mayonnaise,
la gelée de pétrole, l’huile d’olive, le vinaigre ou la margarine. Les poux
peuvent éprouver de la difficulté à respirer à cause de ces produits, mais ils
ne mourront probablement pas.
Les enfants qui ont des poux de tête devraient être traités, puis retourner
à l’école ou en milieu de garde dès le lendemain. Les politiques « sans
lentes », qui empêchent les enfants ayant des poux ou des lentes de
fréquenter l’école après leur traitement, sont inutiles et n’en préviennent
pas la transmission.
NOTICE NÉCROLOGIQUE
La SCP offre ses condoléances aux familles des membres suivants :
Docteur Crawford Anglin (1918-2016), East York (Ontario)
Docteure Vera Gellman (1925-2016), Vancouver (Colombie-Britannique)
AUTOMNE-HIVER 2016
7
S O C I É T É C A N A D I E N N E D E P É D I AT R I E
Merci aux commanditaires suivants de la SCP
en 2016
Platine
Merck Canada Inc.
Santé TELUS
Or
GlaxoSmithKline Inc.
Argent
Novartis
Valeant Canada
Sanofi
Bronze
Abbott Nutrition Canada
BD
Corporation Canadian Tire
Eli Lilly Canada
Fondation Générations en santé
Hydration Pharmaceuticals Canada Inc.
Instituts canadiens de recherche en santé
Janssen Inc.
Pediapharm Inc.
Pfizer Canada Inc.
Shire Canada Inc.
Amis de la SCP
General Mills Canada
Palix Foundation
Petal MD
Prolacta Bioscience
Sanofi Pasteur
Merci à la Corporation Canadian Tire pour son soutien
continu du bulletin pour les parents de la SCP, La
santé de votre enfant : En première ligne. Canadian
Tire est également fière commanditaire du bloc-notes
d’information Prescription pour la santé des enfants.
Retourner les bulletins non distribuables à :
Société canadienne de pédiatrie
2305, boul. St. Laurent, bureau 100, Ottawa (Ontario) K1G 4J8
Tél. : 613-526-9397 • Téléc. : 613-526-3332 • www.cps.ca
www.soinsdenosenfants.cps.ca
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