Newsletter Q3 - fgr
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Newsletter Q3 - fgr
ème 3 trimestre 2012 Fonds immobilier – Privilégier une approche de gestion active 03 04 05 06 07 08 09 10 22% 22% 27% 26% 180 160 140 120 100 80 60 40 20 - Points 9.0 8.0 7.0 6.0 5.0 4.0 3.0 2.0 1.0 - 23% ÉVOLUTION DES VOLUMES D'ÉCHANGES 21% Lorsque la liquidité est réduite, l’investisseur doit être attentif à l’écart entre le prix offert et le prix demandé en bourse. Minime sur un marché efficient, cet écart se situe régulièrement aux alentours de 1% dans le cas des fonds immobiliers et complique l’exécution. Un ordre de bourse passé «au mieux» donnera systématiquement des prix d’achat plus élevés et des prix de vente plus bas et cela, au détriment de la performance pour l'investisseur. L’exécution des transactions doit donc être soignée. Des limites de prix doivent être toujours utilisées pour réduire l’effet du spread. Si nécessaire, les ordres d’achat et de vente peuvent être fractionnés en plusieurs tranches. Pour des volumes importants, une Nicolas Di Maggio, BCV, Gestionnaire immobilier suisse 19% La faible liquidité de cette classe d’actif provient du fait qu’il s’agit d’un marché relativement étroit et peu connu du grand public. Alors que la valeur du bâti en Suisse est estimée à 2510 milliards de francs par Wüest & Partner, loin devant la capitalisation des actions suisses de 856 milliards, la part titrisée dans les 24 fonds ne représente aujourd’hui que 27,4 milliards. Une gestion active offre aussi des opportunités grâce à la diversité des fonds proposés. A côté de l’exemple des bureaux et des surfaces de ventes, il faut mentionner l’immobilier résidentiel ou les dynamiques régionales. Au final, pour être efficace, la mise en place d’une gestion active demande une connaissance approfondie du marché afin de pouvoir juger du potentiel des fonds non plus dans leur globalité, mais individuellement dans leurs spécificités. 28% Concernant la liquidité, il convient d’abord de relever qu’elle reste bien moindre que celle des actions suisses, malgré une progression spectaculaire des volumes d’échange, de 3,1 milliards de francs en 2003 à 6,2 milliards en 2011 (voir graphique). Cette hausse s’explique cependant principalement par celle de la capitalisation de ce marché, sous l’influence notamment des émissions de parts et de la création de nouveaux fonds. Les volumes d’échange annuels ne correspondent qu'à environ 23% de la capitalisation totale des fonds immobiliers - 29% si l’on y ajoute les nouvelles émissions - avec une part relativement constante, de 5%, des transactions hors bourse. Dans le cas de l’indice élargi des actions suisses, le Swiss Performance Index (SPI), ce tournus a été en moyenne de 90% par an depuis 2003, avec une pointe de 130% entre 2007 et 2008. Sur ce marché pas toujours bien compris, les inefficiences créent régulièrement des opportunités à exploiter. Par exemple, en mai 2009, il a été possible de profiter d’une sous valorisation patente des fonds orientés vers l’immobilier commercial: les rapports annuels confirmaient que la crainte d’une hausse massive des pertes de loyers était infondée, les indicateurs économiques s’amélioraient et le rebond du marché boursier, depuis mars déjà, indiquait que ces fonds allaient s’apprécier à nouveau. 21% Et ce, d’autant plus que d’autres caractéristiques de ce marché sont source d’inefficiences. Ainsi, la liquidité des fonds immobiliers cotés à la bourse suisse est restreinte. L’investisseur doit donc véritablement comprendre l’ensemble des facteurs qui ont une influence sur le rendement. Toutefois, la connaissance de la dynamique du marché et des caractéristiques de chaque fonds permet de faire la différence dans le cadre d’une gestion active. Les augmentations de capital et la création de nouveaux fonds ont aussi une influence sur le rendement. Ces opérations captent une partie des flux dirigés vers l’immobilier; lorsque ceux-ci ne suffisent pas à absorber l’augmentation de l’offre, les cours baissent en raison de la vente de parts d’autres fonds pour souscrire aux nouvelles émissions. L’expérience de 2007 et 2008 montre que lorsque les levées de fonds surviennent durant les périodes moins propices, elles pèsent sur les cours. A l’inverse, durant les périodes propices à l’immobilier indirect, comme nous le vivons depuis 2009, les émissions permettent d’absorber une partie des flux et éviter que le marché n’atteigne des niveaux de valorisation exagérés. 22% Avec un peu plus de 4,5 milliards de francs levés depuis 2009 dans l'immobilier indirect coté, les capitaux semblent facilement accessibles et la tentation est devenue grande de récolter des fonds à tout va; puissent-ils encore être investis dans des projets intéressants et rentables à long terme pour l’investisseur. Une attention toute particulière doit donc être apportée lorsqu’on investit dans la pierre cotée! exécution hors bourse dans des opérations de gré à gré est préférable. Cette manière de procéder représente en moyenne 5% de l’ensemble des ordres et peut atteindre jusqu’à 30% pour les fonds les moins liquides. CHF mia L’univers restreint des fonds immobiliers cotés à la bourse suisse et leurs caractéristiques plaident pour un investissement selon une approche active. 11 12E Volumes d'échange (échelle de gauche) Indice (échelle de droite) En bourse Hors bourse Emissions SXI Real Estate Funds En rouge: volumes / capitalisation Cette publication est informative et n’est pas une offre, une invitation ou une recommandation personnalisée pour l’achat ou la vente de produits spécifiques. Les informations et opinions contenues dans ce document ont été obtenues de sources dignes de foi à la date de la publication. Elles n’engagent pas la responsabilité de la BCV et sont susceptibles de modifications. Les risques liés à certains placements, en particulier les dérivés, ne conviennent pas à tous les investisseurs. Les performances antérieures ne garantissent pas une évolution actuelle ou future. 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