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Orientation Actualisation des données Cotorep1 Données clefs RQTH décisionnées en 2004 Poids région/national Evolution annuelle Evolution 04-01 Catégorie A/B/C ILE-DE-FRANCE 41 696 15 % +19 % +23 % 15 % / 64 % / 21 % ORP décisionnées en 2004 Poids région/national Evolution annuelle Evolution 04-01 Répartition MO/MP/FP 28 194 17 % +17 % +15 % 66 % / 22 % / 12 % FRANCE ENTIÈRE 275 855 +10 % +18 % 19 % / 55 % / 26 % 169 577 +8% +12 % 53 % / 34 % / 13 % 1 Les données du bilan chiffré 2004 relatives aux Cotorep étaient celles de l’année 2003. Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés G Cahier d’études n°1 G 7 Orientation Evolutions et disparités régionales des reconnaissances « travailleur handicapé » Entre 2003 et 2004, les décisions de RQTH rendues par les Cotorep d’Ile-de-France ont évolué de +19 % contre - 2 % l’année précédente (respectivement +10 % et + 5 % pour le national). L’évolution des demandes n’explique pas totalement cette forte hausse : + 6 % entre 2003 et 2004, une augmentation identique à la période antérieure (+ 7 % entre 2002 et 2003). En revanche, les délais de traitements des demandes reçues se sont améliorés (entre 2003 et 2004, le délai moyen de décision est passé de 4,4 mois à 4,1) et ont permis de diminuer le stock annuel de demandes non décisionnées par les Cotorep franciliennes. Sur quatre années d’évolution, l’écart entre demande et décision s’atténue, tout comme l’écart entre l’Ile-de-France et le national : G +17 % de demandes de RQTH et + 23 % de décisions entre 2001 et 2004 pour l’Ile-de-France, G +16 % de demandes de RQTH et +18 % de décisions entre 2001 et 2004 pour la France entière. Evolutions régionales des décisions de RQTH entre 2001 et 2004 Evolution 2004-2001 des RQTH [27 ; 29[ [18 ; 27[ [12 ; 18[ [9 ; 12[ [-17 ; 9[ +21 % +23 % Nord - Pas-de-Calais Ile-de-France +24 % Picardie +12 % +27 % Champagne-Ardenne Haute-Normandie +29 % +11 % Lorraine Basse-Normandie +18 % Alsace +13 % Bretagne -5 % Franche-Comté +9 % Pays-de-la-Loire +11 % +11 % Bourgogne Centre +24 % +29 % Poitou-Charentes Rhône-Alpes +22 % +14 % Aquitaine PACA -13 % -17 % +18 % Limousin +12 % Midi-Pyrénées Corse Languedoc-Roussillon +13 % Auvergne Source Observatoire : Drees L’analyse des décisions sur une période de trois ou quatre ans permet une meilleure vision de l’activité des Cotorep, soumise à des à-coups d’une année sur l’autre, d’évaluer les situations de façon plus homogène et de mieux anticiper les changements de tendances sur un territoire. 8 G Cahier d’études n°1 G Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés Mise en perspective des flux Cotorep Mise en perspective des flux Cotorep et de certains dispositifs en 2004 et évolutions 2004-2001 en Ile-de-France2 Axe maintien dans l’emploi PDITH 2 031 signalements 2 139 cas traités Ile-de-France : 32 250 demandes d’ORP +13 % entre 2001 et 2004 22 % ORP maintien (+10 %) 668 ORP ateliers protégés (-20 %) 5 424 ORP CAT (+11 %) 22 % ORP milieu protégé (+7 %) 28 194 décisions ORP (+15 %) 6 ORP apprentissage 918 ORP centre de préorientation (+56 %) 12 % ORP formation professionnelle (+28 %) 2 254 ORP CRP (+20 %) 44 % ORP recherche d’emploi (+20 %) AP 2003 1 619 TH (-1 %) CAT 2003 13 250 places (+5 %) Entrées Cap Emploi 10 578 dossiers ouverts (+16 %) dont 4 189 Pap (+48 %) Entrées ANPE 24 948 (+8 %) dont 12 054 entrées Pap (-40 %) Entrées en formation 6 819 (-4 % hors FC Assedic) CRP 2003 3 239 entrées 2 627 places 6 368 orientations Pap vers Cap Emploi (+14 %) Sources Observatoire : Drees, DRTEFP, Cnasea, Afpa, Assedic, Adhoc PDITH, Agefiph, Drassif G Guide de lecture Les évolutions en italique sont calculées entre 2002 et 2004. Les cas traités par les axes maintien peuvent concerner des signalements antérieurs à 2004, ce qui explique que le volume de signalements puisse être inférieur au volume de cas traités. Une orientation sur deux vers la recherche d’emploi et des orientations formation croissantes Principales caractéristiques des flux Cotorep franciliens : G près d’une orientation sur deux concerne la recherche d’emploi avec ou sans accompagnement, G une sur cinq concerne le maintien en entreprise, G une sur cinq concerne le milieu protégé, G une sur dix concerne la formation professionnelle et principalement l’orientation en CRP. Les plus fortes variations entre 2001 et 2004 concernent les orientations formation professionnelle. Les ORP vers des centres de préorientation ont pratiquement doublé en quatre ans (Seine-et-Marne et Essonne). Les centres de préorientation L’objectif des centres de préorientation est d’évaluer les capacités professionnelles des travailleurs handicapés et d’élaborer un projet professionnel, afin de définir la meilleure orientation possible. L’évaluation des stagiaires dure au maximum 12 semaines. Les centres de préorientation sont soit autonomes, soit rattachés à un centre de rééducation professionnelle. Dans ce dernier cas, il arrive que le volume d’entrées en CRP soit supérieur au volume de places disponibles, une place pouvant correspondre à plusieurs entrées en préorientation au cours d’une année. 2 Les données utilisées dans cette partie et la suivante sont celles issues de la base de données des Cotorep telles qu’elles ont été saisies – des écarts peuvent exister dans la pratique, comme par exemple sur les modalités d’enregistrement des orientations recherche d’emploi, avec ou sans accompagnement (distinction non traitée ici pour ce motif). Par ailleurs, les flux sur les dispositifs sont indicatifs : une orientation formation, par exemple, ne donne pas forcément lieu à une entrée en formation, pas plus qu’une ORP recherche d’emploi à une inscription systématique au chômage. Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés G Cahier d’études n°1 G 9 Orientation Les entrées en CRP représentent près de la moitié de l’ensemble des entrées en formation d’Ile-de-France (dispositifs Etat, Région, Assedic et Afpa). Une répartition susceptible d’évoluer du fait de la montée en charge de la programmation du Conseil régional, résultat de la décentralisation, et des nouveaux dispositifs liés à l’application de la loi de programmation pour la cohésion sociale (Sife et SAE abrogés, CIE réaménagé et CAE créé). Les évolutions relatives à la formation peuvent être la résultante de facteurs tels que : G une évolution du profil du public, G une amélioration de l’offre en termes de structures ou de places financées, G une baisse de l’offre de formation Sife concourant à la recherche de solutions formation de remplacement. Ces phénomènes peuvent également être spécifiques à certains départements et au fonctionnement de leur Cotorep. Un flux d’entrée plus rapide vers les structures Cap Emploi que vers l’ANPE pour la période 2001-2004 (respectivement +16 % et +8 %). La chute des entrées en Pap laisse supposer une plus grande récurrence au chômage des personnes handicapées, un phénomène également présent au niveau national (le Pap a été généralisé à tous les demandeurs d’emploi inscrits en juillet 2001). On observe également un flux plus élevé de dossiers Pap orientés vers les structures Cap Emploi : une entrée Pap sur deux est orientée vers une structure Cap Emploi. ANPE et Cap Emploi La cotraitance entre les services de l’ANPE et les Cap Emploi de la région Ile-deFrance est définie par une convention régionale ANPE/Agefiph/DRTEFP puis déclinée pour chacun des Cap Emploi dans le cadre de conventions locales. 10 G Cahier d’études n°1 G Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés Les objectifs annuels Pap 2004 sont fixés pour les Cap Emploi à 5 500 demandeurs d’emploi handicapés. L’ANPE s’attache par ailleurs à assurer un flux d’orientation suffisant de demandeurs d’emploi vers les Cap Emploi pour permettre d’atteindre l’objectif régional. Les dispositifs départementaux : évolutions et comparaisons régionales La déclinaison départementale du schéma précédent met au jour certaines spécificités territoriales, pouvant être représentées en plusieurs groupes caractérisés selon le type d’orientation formulé par les Cotorep. Premier groupe : un poids élevé d’orientation formation professionnelle (Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Essonne3) Flux et évolutions entre 2001 et 2004 en Seine-et-Marne (77) Axe maintien dans l’emploi PDITH 145 signalements, 7 % région 225 cas traités, 11 % région Seine-et-Marne : 3 473 demandes d’ORP 9 % région, +31 % 22 % ORP maintien 10 % région, +66 % 22 ORP AP 3 % région, -39 % 627 ORP CAT 12 % région, +35 % 23 % ORP milieu protégé 11 % région, +30 % 2 820 décisions ORP 10 % région, +23 % 400 ORP centre de préorientation 44 % région, +72 % 25 % ORP formation professionnelle 21 % région, +33 % 293 ORP CRP 13 % région, +2 % 30 % ORP recherche d’emploi 7 % région, -6 % AP 2003 101 TH, 6 % région, -7 % CAT 2003 1 506 places, 11 % région, +16 % Entrées Cap Emploi 1 750, 17 % région, +7 % dont 462 Pap 11 % région, +26 % Entrées ANPE 2 937, 12 % région, +23 % dont 1 566 entrées Pap 13 % région, -37 % Entrées en formation 1 193 18 % région, +6 % CRP 2003 357 places 14 % région 679 orientations Pap vers Cap Emploi 11 % région, +22 % Sources Observatoire : Drees, DRTEFP, Cnasea, Afpa, Assedic, Adhoc PDITH, Agefiph, Drassif G Guide de lecture Les évolutions en italique sont calculées entre 2002 et 2004. Les cas traités par les axes maintien peuvent concerner des signalements antérieurs à 2004, ce qui explique que le volume de signalements puisse être inférieur au volume de cas traités. Pour mémoire, le poids moyen théorique d’un département sur la région est de 12,5 %. En Seine-et-Marne, une orientation sur quatre concerne la formation professionnelle et principalement les centres de préorientation. En quatre ans, ce type d’orientation s’est fortement développé (+72 %) tandis que le volume d’orientations en CRP est resté quasiment identique. La formation professionnelle, une caractéristique de ce département tant au niveau des orientations que des entrées effectives. Au poids élevé de la formation professionnelle dans le dispositif d’orientation s’ajoute l’augmentation la plus élevée de la région des entrées en formation dans les dispositifs Etat, Région, Afpa et Assedic. D’autres particularités peuvent également être notées : • la plus forte évolution d’orientation et de places financées en CAT de la région, • le flux d’inscription à l’ANPE le plus élevé de la région. 3 Pour le département de l’Essonne, le poids des orientations maintien étant plus élevé que celui de la formation professionnelle, ce département apparaît dans le troisième groupe concerné par le maintien. Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés G Cahier d’études n°1 G 11 Orientation Flux et évolutions entre 2001 et 2004 en Seine-Saint-Denis (93) Axe maintien dans l’emploi PDITH 148 signalements, 7 % région 215 cas traités, 10 % région Seine-Saint-Denis : 4 826 demandes d’ORP 13 % région, -17 % 16 % ORP maintien 9 % région, -51 % 108 ORP AP 16 % région, -41 % 745 ORP CAT 14 % région, +0,1 % 24 % ORP milieu protégé 14 % région, -8 % 3 532 décisions ORP 13 % région, -27 % 3 ORP apprentissage 17 % ORP formation professionnelle 17 % région, -8 % 502 ORP CRP 22 % région, +1 % 43 % ORP recherche d’emploi 12 % région, -26 % AP 2003 225 TH, 14 % région, -24 % CAT 2003 1 568 places, 12 % région, -2 % Entrées Cap Emploi 1 374, 13 % région, -1 % dont 706 Pap 17 % région, +27 % Entrées ANPE 4 721, 19 % région, +0,1 % dont 2 211 entrées Pap 18 % région, -36 % 35 ORP centre de préorientation 4 % région, -53 % Entrées en formation 1 433 21 % région, +7 % CRP 2003 368 places 14 % région 972 orientations Pap vers Cap Emploi 15 % région, -7 % Sources Observatoire : Drees, DRTEFP, Cnasea, Afpa, Assedic, Adhoc PDITH, Agefiph, Drassif G Guide de lecture Les évolutions en italique sont calculées entre 2002 et 2004. Les cas traités par les axes maintien peuvent concerner des signalements antérieurs à 2004, ce qui explique que le volume de signalements puisse être inférieur au volume de cas traités. Pour mémoire, le poids moyen théorique d’un département sur la région est de 12,5 %. Une part d’ORP formation plus forte que la région mais ce département est le seul où le volume d’orientation formation a baissé entre 2001 et 2004. Cette baisse concerne les orientations en centre de préorientation, ce qui différencie la Seine-SaintDenis de la Seine-et-Marne (lire précédemment). En revanche, les entrées en formation ont augmenté entre 2001 et 2004, avec la plus forte évolution de la région. La Seine-et-Marne, l’Essonne et la Seine-Saint-Denis regroupent 55 % de l’ensemble des entrées de la région. Enfin, deux autres faits marquants pour ce département : • la plus forte baisse d’orientation en ateliers protégés, • la baisse la plus marquée de travailleurs handicapés présents en ateliers protégés. 12 G Cahier d’études n°1 G Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés Deuxième groupe : une grande part d’orientation milieu protégé (Val-de-Marne et Val-d’Oise) Flux et évolutions entre 2001 et 2004 dans le Val-de-Marne (94) Axe maintien dans l’emploi PDITH 98 signalements, 5 % région 104 cas traités, 5 % région Val-de-Marne : 3 469 demandes d’ORP 9 % région, +20 % 8 % ORP maintien 3 % région, +7 % 101 ORP AP 15 % région, +33 % 798 ORP CAT 15 % région, +19 % 35 % ORP milieu protégé 15 % région, +21 % 2 584 décisions ORP 9 % région, +35 % 5 % ORP formation professionnelle 4 % région, +54 % 30 ORP centre de préorientation 3 % région 72 ORP CRP 3 % région, +50 % 52 % ORP recherche d’emploi 12 % région, -26 % AP 2003 111 TH, 7% région, -10 % CAT 2003 1 893 places, 14 % région, +5 % Entrées Cap Emploi 1 267, 12 % région, +7 % dont 488 Pap 12 % région, +21 % Entrées ANPE 2 745, 11 % région, +21 % dont 1 345 entrées Pap 11 % région, -41 % Entrées en formation 706 11 % région, -7 % CRP 2003 275 places 10 % région 721 orientations Pap vers Cap Emploi 11 % région, +31 % Sources Observatoire : Drees, DRTEFP, Cnasea, Afpa, Assedic, Adhoc PDITH, Agefiph, Drassif G Guide de lecture Les évolutions en italique sont calculées entre 2002 et 2004. Les cas traités par les axes maintien peuvent concerner des signalements antérieurs à 2004, ce qui explique que le volume de signalements puisse être inférieur au volume de cas traités. Pour mémoire, le poids moyen théorique d’un département sur la région est de 12,5 %. Une orientation sur trois concerne le milieu protégé et principalement les centres d’aide par le travail. En effet, le Val-de-Marne est le département le mieux équipé en CAT en Ile-de-France avec 2,7 places pour 1 000 habitants âgés de 20 à 59 ans, le Val-d’Oise arrive ensuite avec 2,3 ‰. De plus, ces deux départements sont les seuls où les orientations en ateliers protégés ont évolué positivement entre 2001 et 2004. Une double particularité pour le Val-de-Marne, caractérisé également par un poids des orientations vers la recherche d’emploi plus élevé que pour la région. L’autre fait marquant est l’évolution la plus élevée entre 2001 et 2004 d’inscriptions à l’ANPE, après les Yvelines et la Seine-et-Marne. Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés G Cahier d’études n°1 G 13 Orientation Flux et évolutions entre 2001 et 2004 dans le Val-d’Oise (95) Val-d'Oise : 3 162 demandes d’ORP 9 % région, +17 % Axe maintien dans l’emploi PDITH 154 signalements, 8 % région 120 cas traités, 6 % région 10 % ORP maintien 4 % région, -43 % 128 ORP AP 19 % région, +12 % 590 ORP CAT 11 % région, +19 % 32 % ORP milieu protégé 12 % région, +15 % 2 271 décisions ORP 9 % région, +7 % 1 ORP apprentissage 13 % ORP formation professionnelle 9 % région, +87 % 192 ORP CRP 9 % région, +48 % 45 % ORP recherche d’emploi 8 % région, +3 % AP 2003 190 TH, 12 % région, +12 % CAT 2003 1 415 places, 11 % région, +4 % Entrées Cap Emploi 869, 8 % région, -11 % dont 292 Pap 7 % région, -38 % Entrées ANPE 2 425, 10 % région, +15 % dont 1 144 entrées Pap 9 % région, -45 % 96 ORP centre de préorientation 10 % région Entrées en formation 549 8 % région, +7 % CRP 2003 306 places 12 % région 711 orientations Pap vers Cap Emploi 11 % région, -2 % Sources Observatoire : Drees, DRTEFP, Cnasea, Afpa, Assedic, Adhoc PDITH, Agefiph, Drassif G Guide de lecture Les évolutions en italique sont calculées entre 2002 et 2004. Les cas traités par les axes maintien peuvent concerner des signalements antérieurs à 2004, ce qui explique que le volume de signalements puisse être inférieur au volume de cas traités. Pour mémoire, le poids moyen théorique d’un département sur la région est de 12,5 %. Comme le Val-de-Marne, le Val-d’Oise se caractérise par un poids élevé du milieu protégé, tant dans les orientations que dans les structures en place. Ce département est le seul où les orientations, les places financées et les personnes présentes en AP et CAT ont augmenté entre 2001 et 2004. Avec les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise est le département ayant la plus forte évolution des orientations formation professionnelle et, comme la Seine-Saint-Denis, la hausse la plus élevée de la région des entrées dans le dispositif formation. 14 G Cahier d’études n°1 G Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés Troisième groupe : une grande part d’orientation maintien en entreprise4 (Yvelines, Essonne et Hauts-de-Seine) Flux et évolutions entre 2001 et 2004 dans les Yvelines (78) Yvelines : 5 178 demandes d’ORP 14 % région, +18 % Axe maintien dans l’emploi PDITH 308 signalements, 15 % région 287 cas traités, 13 % région 41 % ORP maintien 28 % région, +23 % 58 ORP AP 9 % région, -33 % 576 ORP CAT 11 % région, -15 % 15 % ORP milieu protégé 11 % région, -16 % 4 240 décisions ORP 15 % région, +18 % 10 % ORP formation professionnelle 12 % région, +50 % 403 ORP CRP 18 % région, +49 % 34 % ORP recherche d’emploi 11 % région, +31 % AP 2003 208 TH, 13 % région, -5 % CAT 2003 1 694 places, 13 % région, +3 % Entrées Cap Emploi 902, 9 % région, +37 % dont 485 Pap 12 % région, +28 % Entrées ANPE 2 544, 10 % région, +32 % dont 1 221 entrées Pap 10 % région, -45 % Entrées en formation 199 3 % région, -25 % Pas de CRP 561 orientations Pap vers Cap Emploi 9 % région, -41 % Sources Observatoire : Drees, DRTEFP, Cnasea, Afpa, Assedic, Adhoc PDITH, Agefiph, Drassif G Guide de lecture Les évolutions en italique sont calculées entre 2002 et 2004. Les cas traités par les axes maintien peuvent concerner des signalements antérieurs à 2004, ce qui explique que le volume de signalements puisse être inférieur au volume de cas traités. Pour mémoire, le poids moyen théorique d’un département sur la région est de 12,5 %. Plus de 40 % des orientations concernent le maintien en entreprise. Les axes maintien franciliens enregistrent en moyenne sur la région 5,5 signalements pour 10 000 salariés. Dans les Yvelines, ce ratio passe à 7,9 pour 10 000, le plus élevé après l’Essonne avec 8,1 signalements pour 10 000 salariés. L’activité maintien dans l’emploi du dispositif PDITH repose également, sur ce département, sur une forte part de signalement via la Cotorep, plus élevée que la région (lire partie 5). Au niveau des évolutions, en quatre ans : • Le volume de décisions rendues concernant la formation professionnelle a augmenté de 50 %, • les Yvelines comptabilisent la baisse des entrées dans les dispositifs formation (Etat, Région, Afpa) la plus forte de la région, • et les flux d’entrée vers l’ANPE et vers les structures Cap Emploi sont tous deux en hausse. 4 Les ORP maintien délivrées par la Cotorep concernent la situation de personnes en emploi, qu’elles soient dans une problématique de maintien dans l’emploi (inaptitude, risque sur l’emploi) ou non. Les ORP maintien et signalements maintien sont à rapprocher des données propres aux signalements Cotorep vers les dispositifs maintien en partie 5. Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés G Cahier d’études n°1 G 15 Orientation Flux et évolutions entre 2001 et 2004 en Essonne (91) Essonne: 5 822 demandes d’ORP 16 % région, +19 % Axe maintien dans l’emploi PDITH 236 signalements, 12 % région 310 cas traités, 14 % région 32 % ORP maintien 25 % région, +51 % 87 ORP AP 13 % région, -22 % 679 ORP CAT 13 % région, +31 % 16 % ORP milieu protégé 13 % région, +22 % 4 944 décisions ORP 18 % région, +44 % 2 ORP apprentissage 15 % ORP formation professionnelle 22 % région, +24 % 431 ORP CRP 19 % région, +9 % 37 % ORP recherche d’emploi 15 % région, +60 % AP 2003 144 TH, 9 % région, +9 % CAT 2003 1 360 places, 10 % région, +3 % Entrées Cap Emploi 1 455, 14 % région, +71 % dont 752 Pap 18 % région, +209 % Entrées ANPE 2 826, 11 % région, +3 % dont 1 347 entrées Pap 11 % région, -35 % 299 ORP centre de préorientation 13 % région, +60 % Entrées en formation 1 088 16 % région, +3 % CRP 2003 626 places 24 % région 916 orientations Pap vers Cap Emploi 14 % région, +92 % Sources Observatoire : Drees, DRTEFP, Cnasea, Afpa, Assedic, Adhoc PDITH, Agefiph, Drassif G Guide de lecture Les évolutions en italique sont calculées entre 2002 et 2004. Les cas traités par les axes maintien peuvent concerner des signalements antérieurs à 2004, ce qui explique que le volume de signalements puisse être inférieur au volume de cas traités. Pour mémoire, le poids moyen théorique d’un département sur la région est de 12,5 %. Dans ce département, les orientations Cotorep se caractérisent par un poids plus élevé que la région des ORP maintien en entreprise et formation professionnelle. L’activité maintien dans l’emploi du dispositif PDITH repose comme dans les Yvelines, quoique dans une moindre mesure, sur une plus forte part de signalement via la Cotorep que la région (lire partie 5). Parallèlement, l’Essonne fait partie des départements où : • le volume d’entrée en formation a augmenté entre 2002 et 2004. Un phénomène à mettre en parallèle avec la forte évolution des orientations vers la formation (+26 % entre 2001 et 2004), • le flux d’entrée dans les structures Cap Emploi s’est fortement accru (évolution la plus élevée de la région), • le volume d’orientation des dossiers Pap de l’ANPE vers Cap Emploi a presque doublé en quatre ans. 16 G Cahier d’études n°1 G Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés Flux et évolutions entre 2001 et 2004 dans les Hauts-de-Seine (92) Hauts-de-Seine : 5 934 demandes d’ORP 16 % région, +17 % Axe maintien dans l’emploi PDITH 387 signalements, 19 % région 232 cas traités, 11 % région 33 % ORP maintien 21 % région, +20 % 112 ORP AP 17 % région, -19 % 691 ORP CAT 13 % région, +2 % 20 % ORP milieu protégé 13 % région, -2 % 3 938 décisions ORP 14 % région, +3 % 6 % ORP formation professionnelle 7 % région, +81 % 1 ORP centre de préorientation 202 ORP CRP 9 % région, +70 % 41 % ORP recherche d’emploi 13 % région, -9 % AP 2003 433 TH, 27 % région, +9 % CAT 2003 1 742 places, 13 % région, +3 % Entrées Cap Emploi 1 389, 13 % région, +3 % dont 451 Pap 11 % région, +21 % Entrées ANPE 3 003, 12 % région, +3 % dont 1 433 entrées Pap 12 % région, -37 % Entrées en formation 402 6 % région, -16 % CRP 2003 120 places 5 % région 1 227 orientations Pap vers Cap Emploi 19 % région, +44 % Sources Observatoire : Drees, DRTEFP, Cnasea, Afpa, Assedic, Adhoc PDITH, Agefiph, Drassif G Guide de lecture Les évolutions en italique sont calculées entre 2002 et 2004. Les cas traités par les axes maintien peuvent concerner des signalements antérieurs à 2004, ce qui explique que le volume de signalements puisse être inférieur au volume de cas traités. Pour mémoire, le poids moyen théorique d’un département sur la région est de 12,5 %. Avec un tiers d’orientations Cotorep maintien en entreprise et un poids élevé des signalements comptabilisés par l’axe maintien, le département des Hauts-de-Seine apparaît très centré sur le maintien dans l’emploi. Cependant, le flux de signalements au dispositif maintien du PDITH (lire partie 5) provenant de la Cotorep est parmi les moins importants de la région. Avec Paris et le Val-de-Marne, ce département a la part d’orientation « formation professionnelle » la plus basse de la région. Une situation qui tendrait à se modifier si l’évolution de ce type d’orientation continue dans les mêmes proportions (+81 % en quatre ans). Autre caractéristique de ce département : la forte représentation des ateliers protégés. Neuf ateliers protégés sont localisés dans les Hauts-de-Seine et regroupent plus du quart des travailleurs handicapés de la région présents dans ces structures. Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés G Cahier d’études n°1 G 17 Orientation Quatrième groupe : une majorité d’orientation recherche d’emploi (Paris et Val-de-Marne5) Flux et évolutions entre 2001 et 2004 à Paris (75) Paris : 5 386 demandes d’ORP 14 % région, +21 % Axe maintien dans l’emploi PDITH 555 signalements, 27 % région 646 cas traités, 30 % région Pas d‘ORP maintien * 52 ORP AP 8 % région, -40 % 718 ORP CAT 13 % région, +14 % 20 % ORP milieu protégé 13 % région, +8 % 3 865 décisions ORP 14 % région, +54 % 6 % ORP formation professionnelle 7 % région, +21 % 57 ORP centre de préorientation 6 % région, -5 % 159 ORP CRP 7 % région, +24 % 74 % ORP recherche d’emploi 23 % région, +81 % AP 2003 207 TH, 13 % région, +8 % CAT 2003 2 072 places, 16 % région, +6 % Entrées Cap Emploi 1 572, 15 % région, +48 % dont 554 Pap 13 % région, 42 en 2002 Entrées ANPE 3 747, 15 % région, -6 % dont 1 787 entrées Pap 15 % région, -46 % Entrées en formation 1 107 17 % région, -21 % CRP 2003 575 places 22 % région 581 orientations Pap vers Cap Emploi 9 % région, +38 % Sources Observatoire : Drees, DRTEFP, Cnasea, Afpa, Assedic, Adhoc PDITH, Agefiph, Drassif G Guide de lecture Les évolutions en italique sont calculées entre 2002 et 2004. Les cas traités par les axes maintien peuvent concerner des signalements antérieurs à 2004, ce qui explique que le volume de signalements puisse être inférieur au volume de cas traités. Pour mémoire, le poids moyen théorique d’un département sur la région est de 12,5 %. * Les orientations maintien sont saisies sur ce département en ORP recherche d’emploi avec accompagnement. Dans ce département, trois décisions d’orientation sur quatre concernent une recherche directe d’emploi. C’est le poids le plus élevé et l’évolution la plus forte sur l’ensemble des départements franciliens. Un phénomène qui concerne les ORP « recherche d’emploi avec accompagnement », qui ont augmenté de +83 % entre 2001 et 2004 : une personne sur deux est orientée vers une structure Cap Emploi (ou ANPE spécialisée Handipass). Un changement de pratique qui peut expliquer la baisse des entrées à l’ANPE et la forte hausse du volume de dossiers ouverts par les structures Cap Emploi (les Cap Emploi du département signalent par ailleurs la plus forte proportion de travailleurs handicapés suivis non inscrits à l’ANPE6). 5 Le schéma du Val-de-Marne apparaît dans le deuxième groupe. 6 Enquête Agefiph/Cap Emploi. 7 Les dispositifs de formation professionnelle franciliens feront l’objet d’une prochaine publication de l’Observatoire. C’est pourquoi les particularités départementales et les évolutions ne sont pas abordées de manière approfondie dans ce document. Le faible poids des autres types d’orientation s’accompagne : • d’une baisse des entrées en formation entre 2002 et 2004 (l’une des plus élevées de la région après les Yvelines)7, • d’un taux d’orientation des dossiers Pap de l’ANPE vers les structures Cap Emploi le plus faible de la région (une orientation pour trois entrées Pap). 18 G Cahier d’études n°1 G Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés Estimations des nouveaux bénéficiaires avec la loi de février 2005 Bénéficient de l’obligation d’emploi (…) 1 G Les travailleurs reconnus handicapés par la Cotorep. 2 G Les victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ayant entraîné une incapacité permanente au moins égale à 10 %. 3 G Les titulaires d’une pension d’invalidité attribuée au titre du régime général de Sécurité sociale. 4 G Les anciens militaires et assimilés, titulaires d’une pension militaire d'invalidité. 5 G Les veuves de guerre. 6 G Les orphelins de guerre âgés de moins de vingt et un ans et assimilés. 7 G Les veuves de guerre remariées ayant au moins un enfant à charge. 8 G Les femmes d’invalides internés pour aliénation mentale imputable à un service de guerre. 9 G Les titulaires d’une allocation ou d’une rente d’invalidité (…) relative à la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires. 10 G Les titulaires de la carte d’invalidité (à compter de 2006). 11 G L e s t i t u l a i r e s d e l ’ a l l o c a t i o n aux adultes handicapés (à compter de 2006). Le titre de bénéficiaire le plus fréquent dans les diverses sources disponibles (déclarations d’emploi des établissements assujettis, demandeurs d’emploi) est la reconnaissance de « travailleur handicapé » délivrée par la Cotorep : G 89 % des demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE, G 90 % des bénéficiaires salariés présents dans les établissements assujettis. A partir de 2006, les bénéficiaires d’une AAH et d’une carte d’invalidité vont s’ajouter aux bénéficiaires actuels. La RQTH, l’AAH et la carte d’invalidité (CIN) sont délivrées par la Cotorep, et le seront prochainement par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (maisons départementales des personnes handicapées). A partir des décisions annuelles des Cotorep franciliennes, il est possible d’isoler le flux de bénéficiaires susceptibles de s’ajouter aux bénéficiaires actuels. Pour cerner la cible potentielle des nouveaux bénéficiaires de la loi de février 2005, il est nécessaire : G d’une part, de considérer les bénéficiaires en âge d’effectuer une activité professionnelle, G d’autre part, de prendre en compte les futurs bénéficiaires via l’AAH ou la CIN, qui ne bénéficient pas actuellement d’une RQTH. Un individu peut cumuler des mesures Cotorep liées au travail (RQTH) et des mesures liées à l’environnement social (AAH, CIN), G enfin de connaître la part des bénéficiaires potentiels actuellement en recherche d’emploi ou positionnés sur le marché du travail. Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés G Cahier d’études n°1 G 19 Orientation Bénéficiaires d’une RQTH, AAH et CIN décisionnées en 2004 âgés de moins de 60 ans Bénéficiaires d'une RQTH 38 262 Bénéficiaires d'une AAH 29 020 Bénéficiaires d'une CIN 37 580 0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 Source Observatoire : Drees En 2004, 99 % des bénéficiaires ayant obtenu une RQTH ont moins de 60 ans. Cette proportion passe à 92 % pour les bénéficiaires d’une AAH et à 64 % pour les bénéficiaires de la carte d’invalidité. Concernant le cumul des mesures, les données disponibles correspondent aux décisions rendues par les Cotorep franciliennes en 2004 concernant la RQTH, l’AAH et la CIN (abstraction faite des autres mesures attribuées). Pour cette année de référence, les cumuls sont les suivants : G 43 % des personnes ayant obtenu une RQTH en 2004 ont également obtenu une AAH et/ou une carte d’invalidité, G 71 % des personnes ayant obtenu une AAH en 2004 ont également obtenu une RQTH et/ou une carte d’invalidité, G 68 % des personnes ayant obtenu une CIN en 2004 ont également obtenu une RQTH et/ou une AAH. Ces proportions sont a minima car un bénéficiaire peut avoir obtenu un titre en 2004 et faire une demande pour un autre titre l’année suivante. Les données concernent ici uniquement l’année 2004. L’allocation adulte handicapé est la mesure la plus fréquemment cumulée avec une autre : sur une année, près des trois quarts des AAH attribuées sont conjointes à une RQTH et/ou une CIN. Répartition des cumuls de mesures Cotorep décisionnées (RQTH, AAH, CIN) en 2004 concernant des bénéficiaires âgés de moins de 60 ans RQTH 38 262 (reconnaissance “travailleurs handicapés”) 3 392 21 720 8 357 AAH 29 020 (allocation adultes handicapés) 4 818 8 332 11 977 12 453 CIN 37 580 (carte d'invalidité) Source Observatoire : Drees 20 G Cahier d’études n°1 G Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés Pour l’année 2004, on obtient un potentiel de nouveaux bénéficiaires (en flux) de… G 8 357 titulaires d’une AAH seule, G 11 977 titulaires d’une CIN seule, G 12 453 titulaires d’une AAH et d’une CIN. …ce qui sur cette seule analyse, et à demande constante, doublerait quasiment les bénéficiaires actuellement suivis par les flux RQTH (71 000 contre 38 000 pour l’année 2004). Cependant, d’autres limites sont à considérer : G le rapport entre flux et stock, G le positionnement des bénéficiaires vis-à-vis de l’emploi, G l’évolution de la demande et les nouvelles modalités de décision. Le flux de décisions rendues, quel que soit le titre, concerne à la fois des premières demandes et des renouvellements. Dans ce dernier cas, les titulaires ayant leur titre renouvelé sont comptabilisés dans le flux mais pas dans le stock de titulaires ayant un titre valide, puisqu’ils le sont déjà. Dans la pratique, les titulaires d’une AAH et/ou d’une CIN qui antérieurement se positionnaient sur le marché de l’emploi faisaient une demande conjointe de RQTH (ou décalée). Pour l’année 2004, par exemple, entre 30 et 40 % des bénéficiaires ont fait cette démarche et obtenu la RQTH. La différence avec la nouvelle loi est que ces personnes n’auront pas à faire cette démarche pour être bénéficiaire – on retrouvera donc ces situations en AAH et non plus en RQTH – à priori ce type de bénéficiaires était jusque-là comptabilisé. La différence pourrait alors porter sur ceux qui ont fait la démarche et se sont vu refuser la RQTH8 : en 2004, ils étaient 10 % pour l’AAH et 13 % pour la CIN… Ce qui réduit fortement la part présumée de bénéficiaires nouveaux. D’autant plus que le positionnement sur le marché de l’emploi dépend également de la capacité de la personne à travailler. Les deux tiers des décisions AAH et CIN en 2004 étaient associées à un taux d’incapacité de plus de 80 %. La nouvelle loi introduit par ailleurs une disposition pour l’AAH avec un taux compris entre 50 et 80 % : une durée d’inactivité d’une année préalable à la demande… disposition qui pourrait avoir un effet induit de « retrait » du marché du travail en vue de l’obtention de l’AAH. En tout état de cause, le suivi des bénéficiaires dans le cadre de la nouvelle loi posera plus de difficultés : G d’une part, la distinction AAH et/ou CIN seules / RQTH nécessitera un repérage jusque-là non effectué dans les traitements statistiques, G d’autre part, l’un des titres de bénéficiaire (AAH) devient « volatil », puisqu’il pourra disparaître dans l’emploi, indépendamment de la durée de la décision, si les revenus des personnes dépassent les plafonds pour lesquels un cumul est possible – un écueil qui pourrait être levé avec l’attribution systématique d’une RQTH pour les titulaires d’AAH, ce qui n’est pas prévu aujourd’hui. 8 NB : certaines de ces demandes conjointes recouvrent une méconnaissance de l’objet de la RQTH – la pratique veut alors que la RQTH soit refusée car sans objet (la personne ne cherche pas à se positionner sur le marché de l’emploi mais a néanmoins « coché la case » du formulaire). Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés G Cahier d’études n°1 G 21 22 G Cahier d’études n°1 G Observatoire des dispositifs d’insertion des travailleurs handicapés