Lycée Robert Schuman à Charenton le Pont (94) Synthèse des

Unité Lycées
Service qualité environnementale
Juin 2012
Lycée Robert Schuman à Charenton le Pont (94)
Synthèse des consommations tous fluides
2011-2012
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OBJECTIFS ENERGETIQUES
RT de référence
La Réglementation Thermique de référence, base des calculs en phase conception et
chantier, est réglementairement celle qui est vigueur au dépôt du permis de construire
(phase APD), soit pour cette opération la RT 2000.
Exigence concours
L’opération ayant été votée par l’assemblée régionale dans les années 2000, le programme
de l’opération fixait un objectif de consommation au niveau RT 2000 -10%, en cohérence
avec l’optimisation énergétique recherchée il y a dix ans.
Consommation théorique
Les postes de consommation pris en compte par les moteurs de calcul RT sont les suivants :
-
Chauffage
-
Eau chaude sanitaire
-
Eclairage intérieur des bâtiments
-
Auxiliaires de ventilation (double flux, puits canadien) et de chauffage (pompes)
Ce calcul dit « conventionnel » mêle dans un global:
-
les usages du gaz (sauf cuisson)
-
une partie seulement des usages de l’électricité (liée au bâti). En effet, les
consommations d’électricité dites « de process » (liées aux équipements) ne sont pas
prise en compte dans ce calcul réglementaire
Consommation réelle
L’énergie réellement consommée en fonctionnement dissocie par contre:
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les usages du gaz (chauffage et ECS)
Lycée Schuman à Charenton – Synthèse consommation – RIF – Juin 2012
-
la totalité des usages de l’électricité, sans dissocier les usages liés au bâti et les usages
liés au process (équipements de cuisine de la cantine, équipements
bureautiques/informatiques liés à l’enseignement et à l’administration, tous les
équipements électriques des logements, ascenseurs).
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CONSOMMATION ENERGETIQUE
Pour les années civiles 2010 et 2011, la consommation énergétique d’ensemble du lycée,
tous usages confondus sur le gaz et l’électricité, se situe dans la moyenne de consommation
des établissements franciliens.
Consommation de gaz
La part gaz, qui regroupe les consommations de chauffage et d’eau chaude sanitaire du
lycée et des logements, est estimée sur les deux premières années d’exploitation à environ
100 kWh ep/m2/an. Elle représente une consommation située 20% en dessous de la moyenne
d’ensemble des consommations gaz du parc lycées.
Cette consommation reste à optimiser en affinant le pilotage de l’installation de chauffage,
essentiellement par un suivi précis des ralentis en inoccupation, donc sans changer les
conditions de confort (sous réserve du respect des températures de consignes).
L’impact est souvent conséquent compte tenu de la forte intermittence de ce type
d’équipement : locaux occupés uniquement 175j/an soit environ uniquement la moitié du
temps (fermeture chaque WE ainsi qu’aux petites et grandes vacances).
L’exploitation technique de ce type d’installation est assurée sur tous les établissements par
des prestataires externes.
A l’issue du chantier de ce lycée, l’entreprise chargée des travaux sur l’installation thermique
a été retenue pour en assurer la maintenance. Sa connaissance de l’équipement aurait
permis d’espérer une gestion optimale, mais sa prestation n’a pas donné satisfaction et un
nouveau contrat a donc été établi auprès d’un autre titulaire courant 2011.
Dans le fonctionnement actuel, les établissements sont autonomes sur la passation et le suivi
de leurs contrats de maintenance, mais perçoivent par ailleurs une dotation de la région.
La région prévoit une évolution sur ce point et pourrait devenir titulaire direct de l’ensemble
des contrats d’exploitation des chaufferies gaz des lycées, afin de globaliser et d’optimiser
ce pilotage.
Consommation d’électricité
La part électricité regroupe les consommations des usages dits « conventionnels » (éclairage
intérieur et auxiliaires de ventilation) et des usages dits « de process » soit :
-
toute la bureautique des locaux d’enseignement et de l’administration, dont la
totalité du parc informatique du lycée
-
tous les équipements électriques de la cantine (chambres froides, cuisson, etc…)
-
tous les équipements électriques des logements (cuisine et bureautique)
-
ascenseurs (soit 5 appareils élévateurs)
Sur les deux premières années, la consommation globale d’électricité est d’environ 70 kWh
ef/m2/an, soit une consommation très supérieure à la moyenne d’ensemble des
consommations d’électricité du parc lycées. A noter que la valeur facturée en « énergie
finale » est à multiplier par 2,58 pour obtenir la valeur en « énergie primaire ». Celle-ci intègre
en effet les pertes dues à la production de l’énergie en amont (via centrales nucléaires ou
thermiques).
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Cette consommation reste à optimiser très fortement avec trois axes conjoints : action de
l’exploitant chauffage-ventilation, modification de la GTC, participation de la communauté
scolaire.
Amélioration du pilotage des installations thermiques
Comme pour le gaz, les consommations électriques des auxiliaires de chauffage-ventilation
(double flux, puits canadien, pompes) sont liées au pilotage de l’installation et restent
fortement impactées par la gestion des intermittences (régimes des ventilateurs et ralentis).
Le suivi technique de ce prestataire par la région dans le cadre d’un contrat global, avec
des clauses d’intéressement, devrait permettre d’optimiser ces consommations.
Modification de la GTC
Par ailleurs, une modification de la Gestion Technique Centralisée est à engager par la
région pour :
-
assurer le transfert de données par un câblage classique, le courant porté mis en
œuvre sur l’opération se révélant inadapté à la taille du bâtiment
-
dissocier les reports d’informations et les réglages accessibles d’une part pour
l’exploitant (ralentis à gérer en chaufferie) et ceux qui sont accessibles d’autre part
pour l’établissement (horloge des éclairages)
-
améliorer l’interface des fonctions accessibles pour l’établissement
-
faciliter l’analyse des consommations par poste
Démarche participative « Ecolycée »
En complément, une action de sensibilisation et de participation de l’ensemble de la
communauté scolaire devrait permettre d’impliquer tous les usagers dans un but commun :
la maîtrise des consommations électriques liées aux « process » et à l’éclairage. En effet,
l’action la plus efficace reste l’extinction manuelle des lumières et des ordinateurs par les
usagers eux-mêmes. Dans cette optique, il a été proposé à l’établissement de s’inscrire à
partir de la rentrée 2012-2013 dans la démarche régionale « Ecoycées franciliens ». Ce projet
associe l’éducation à l’éco-responsabilité avec une implication dans une gestion optimisée
de l’établissement. Le comité écolycée regroupe toutes les composantes de la
communauté scolaire : direction, agents administratifs et techniques, enseignants et élèves.
Part abonnement
En plus de la consommation, la part abonnement de la facture d’électricité reste aussi à
optimiser. La puissance souscrite par l’établissement (331 kW) étant environ au double de la
puissance maximale atteinte (152 kW), une économie financière reste à réaliser au
renouvellement du contrat en réajustant la puissance souscrite au plus près des besoins. A
noter que les lycées passent leurs contrats sur la base des estimations BET à la livraison, avec
des puissances souvent surestimées compte tenu de marges de sécurité qui restent à réévaluer après les premières années d’exploitation.
Suite à des échanges entre la région et EDF, l’abaissement de puissance est actuellement en
cours de finalisation.
Production photovoltaïque
Compte tenu de la surface de capteurs relativement modeste, la production photovoltaïque
annuelle est de l’ordre de 30 000 Kwh/an et représente environ 5% de la consommation
électrique du bâtiment.
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CONSOMMATION D’EAU POTABLE
Sur les deux dernières années, la consommation d’eau potable totale de l’établissement
était d’environ 2 700 m3/an.
Le ratio tous usages confondus (sans déduction des consommations logements) est donc
d’environ 3,4m3/usager/an, soit un bilan satisfaisant.
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CONTRATS DE MAINTENANCE
Sur les années 2011 et 2012, les prestations externalisées par l’établissement comportaient 4
grands types de postes de coût équivalent :
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maintenance des ascenseurs (impact des 5 appareils élévateurs)
-
maintenance de toute l’installation thermique (y compris ECS et ventilation)
-
maintenance des équipements électriques (autocom, armoires, lampes)
-
autres postes : sécurité incendie et sûreté, entretien des espaces verts, des
équipements de cuisine, de la récupération d’eau pluviale, etc …..
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