Salon de l`Automobile : le coup d`éclat des salariés de Ford

Salon de l'Automobile : le coup d'éclat des salariés de Ford
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Salon de l'Automobile : le coup d'éclat des salariés de
Ford
Publié le 04.10.2014, 17h44 | Mise à jour : 18h13
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05/10/2014 17:44
Salon de l'Automobile : le coup d'éclat des salariés de Ford
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Ils ont profité de l'ouverture au public du salon de l'automobile 2014 à Paris pour un coup d'éclat. Une centaine de salariés du
constructeur automobile Ford ont manifesté leurs craintes d'être victime d'un plan de licenciements devant le stand de la
marque américaine. Emmenés par l'ancien candidat à la présidence de la République Philippe Poutou, salarié de l'usine de
Blanquefort (Gironde), ils étaient notamment équipés de banderoles qu'ils ont collées sur les différents modèles.
«Il n'y a pas de plan de licenciement encore, on sait juste qu'il y a des emplois en trop. Il vaut mieux manifester maintenant
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CRS avant de finalement pouvoir entrer dans le salon de la porte de Versailles (Paris). «On veut du boulot, pas du baratin»,
ont-ils scandé.
«On est venu là pour dire qu'on existe et qu'on ne pourra pas faire sans nous. Ford, c'est six milliards de bénéfices sur la
planète. Ils ne tiennent jamais leurs engagements, les conditions sont de plus en plus difficiles et ils veulent négocier un
accord de flexibilité», ajoute Philippe Poutou. «C'est la désillusion à chaque fois, Ford ne tient jamais ses engagements», a
également lancé Vincent Alauze, délégué du site de Blanquefort.
Le syndicat majoritaire de First Aquitaine Industrie (FAI) de Blanquefort a estimé en juillet que l'objectif des 1 000 emplois
annoncés sur le site par Ford était «en abandon quasi officiel», à l'issue d'un comité d'entreprise exceptionnel. En mai 2013,
le constructeur a signé un conditionnement au versement d'aides publiques : le maintien pendant cinq ans de 1 000 emplois
sur un site qui en comptait 600 de plus en 2009, selon ce syndicat.
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