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Décembre 2012 #04
Portrait de Gérard Roussel, directeur de la raffinerie de Normandie et de l'usine pétrochimique de Gonfreville l’Orcher
Total clôture la phase la plus dense de son chantier de modernisation RN 2012, pouvez-vous
nous en parler ?
Nous clôturons effectivement en ce moment une phase importante du projet RN 2012, un plan
d’investissement de 740 millions d’euros pour moderniser la raffinerie et l’adapter aux évolutions du
marché. La consommation d’essence baissant au profit du gazole, la raffinerie a investi pour
satisfaire les besoins intérieurs et donc augmenter sa production de gazole de 500 000 tonnes. Le
27 juillet dernier, nous avons entamé deux grands arrêts de production pour réaliser des travaux de
maintenance. Nous avons profité de cette période d’arrêts pour finaliser cette étape importante du
plan de modernisation et depuis le 5 décembre, la raffinerie a repris la production de gazole. En
2013, nous continuerons dans cette lignée avec la construction d’une nouvelle unité de
désulfurisation des gazoles et la révision d’un schéma logistique, pour une fin des travaux prévue
au dernier trimestre 2013.
Quelle est la place de Total au sein de la ZIP du Havre ?
Nous contribuons, avec les industriels voisins, au développement de la zone
industrielle et portuaire du Havre. Les investissements réalisés sur la raffinerie,
mais aussi récemment sur l’usine pétrochimique de Gonfreville, représentent plus
de 4 millions d’heures de travail. Ils ont fortement contribué à l’activité des entreprises de la région, avec par exemple
quelque 200 entreprises extérieures intervenant pendant la période de grand arrêt de la raffinerie. Nous avons
également souhaité offrir une opportunité professionnelle à des demandeurs d’emplois de la région en initiant la
démarche Total Emploi Local. Cette démarche concertée avec tous les acteurs socio-économiques de la région et nos
entreprises intervenantes a permis de cartographier les compétences disponibles dans la région et de former celles
nécessaires pour travailler sur nos chantiers. A ce jour, cette démarche a permis la création de 1 138 emplois dont 582 CDI. Notre
volonté est que cette démarche se poursuive et puisse être appliquée à l’employabilité sur d’autres chantiers à venir dans la région
havraise, comme par exemple le projet éolien. Total continue donc à s’investir auprès de toutes les parties prenantes pour renforcer
l’économie et l’emploi dans la région havraise.
L’arrivée des biocarburants avec notamment l’implantation de l’usine ecoMotion au Havre, va-t-elle changer le marché des
carburants en France ?
Nous utilisons déjà des biocomposants dans nos produits. Nous incorporons de l’éthanol dans nos essences et de l’éther méthylique
d’acide gras dans nos gazoles moteurs. Du point de vue du marché, des usines telles qu’ecoMotion permettent aux raffineurs d’avoir une
offre supplémentaire de biocomposants.
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La ZIP parée pour l'hiver
Le GMPH met en place, comme chaque année, du 1er décembre au 15 mars, son dispositif de traitement de
chaussées en cas d’épisode météorologique hivernal. Un système d’astreinte permet de répondre aux
besoins des usagers en cas de neige ou de verglas : il est constitué de trois équipages (camions de
déneigement) ayant chacun un itinéraire préétabli et d’un coordinateur.
CHAUSSEES : La priorité d’intervention est donnée aux chaussées ouvertes à la circulation publique. Elles
sont traitées en priorité dans l’ordre suivant :
les axes principaux (route industrielle, route de l’estuaire, avenue Lucien Corbeaux, etc.),
les voies secondaires et parcs logistiques,
les voies sous contrôle d’accès (voies internes de Port 2000, centre roulier …).
QUAIS : Les quais librement accessibles par voie terrestre (bords à quai compris) sont traités uniquement sur ordre de la Capitainerie. Le
quai du centre roulier est, lui, systématiquement traité. Les autres quais sont gérés par les titulaires des conventions.
Contact Capitainerie : 02.32.74.70.71
9 nouveaux arrêts de bus pour la ZIP : une action LIA* - GPMH
Le 13 décembre 2012 a été mis en service le nouveau réseau de bus, avec de nouvelles dessertes. 12
lignes desservent désormais la ZIP avec 29 arrêts d’autobus, dont 9 nouveaux arrêts: Cigogne, Frégate,
Mouette, Albatros…
Les lignes sont prolongées jusqu’au Parc Logistique du Pont de Normandie et jusqu’au Terminal Roulier,
avec de meilleures correspondances avec les lignes urbaines et le tramway.
Cette démarche d’amélioration de LiA menée en partenariat avec le GPMH, s’inscrit dans une volonté de promouvoir
les modes de transports collectifs. Elle facilitera aussi l’accès à l’emploi sur la ZIP, pour ceux qui, bien souvent des
jeunes, n’ont pas encore de permis de conduire ou de véhicule. Pour plus d’infos : www.transport-lia.fr.
* Le 1er juillet 2012, Bus Océane est devenu LiA – les Lignes de l’Agglo.
Un nouveau balisage des sentiers pour la Réserve Naturelle
La Maison de l’Estuaire a mis en place en 2005, cinq sentiers de découverte du patrimoine de la Réserve
Naturelle Nationale de l’Estuaire de la Seine. Deux d’entre eux, « Sur la trace des chevaux » et « Le bois
des écluses » sont situés sur le territoire du Grand Port Maritime du Havre.
Afin d’améliorer la lisibilité des sentiers et d’avoir une charte graphique commune à toutes les réserves
naturelles de France, la Maison de l’Estuaire a entrepris la pose d’un nouveau balisage. Des bornes en bois
avec plusieurs pictogrammes permettent aux promeneurs d’identifier le sentier emprunté et de suivre la
bonne direction. Pour venir découvrir la faune et la flore de l’estuaire de la Seine, rendez-vous sur le site de
la Maison de l’Estuaire.
Imaginaire Industriel
Le fait Industriel sur la ZIP du Port du Havre est une réalité en développement et en constante évolution
comme ce n° 4 du ZIP MAG en témoigne. Une réalité d’aujourd’hui et de demain.
Un sujet d’étude et de prospective pour un groupe d’élèves issu de quatre grandes écoles francophones
d’architecture venu de Bruxelles, de Lausanne, de Montréal, et de Paris, qui se sont penchés sur les
industries de notre Territoire avec comme thème: améliorer les rapports entre la nature et les Industries. Un
travail mené en juillet 2010. Sa coordination technique a été assurée par François SCALI, Architecte
paysagiste, avec à ses côtés un comité Scientifique pluridisciplinaire associant chercheurs, aménageurs,
architectes, paysagistes, artistes, la Maison de l’Estuaire, l’AURH, la Ville du Havre,...
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Une initiative de l’Association «Les Industries du Havre», en partenariat avec la CCIH, l’AUPAES et le GPMH qui a donné lieu à un
ouvrage intitulé l’« IMAGINAIRE INDUSTRIEL. Leçon n°1 : Le métabolisme respiratoire ».
Edité par Archibooks + Sautereau Editeur, cet ouvrage est disponible dans le réseau des librairies.
Terminal multimodal : un outil de massification pour la plate-forme industrielle et portuaire havraise
Pour répondre au besoin croissant de massification et renforcer l’attractivité du port du Havre, le GPMH et
ses partenaires ont décidé, dès 2010, de lancer le projet d’un terminal multimodal. Après une phase de
concertation publique, la préfecture a donné en décembre 2011 son autorisation sur le démarrage effectif
des travaux pour début 2012.
Depuis, le manège des pelleteuses bat son plein au pied du pont de Normandie où l’on distingue les
contours du terminal à la suite des travaux de terrassement. Ce projet de 140 M€, financé par l’Etat, la
Région, le GPMH et LH2T (Le Havre Terminal Trimodal), sera opérationnel au second semestre 2014.
Equipé de 4 portiques, de 400 mètres de quais fluviaux et d’une cour ferroviaire à 8 voies, il permettra de réacheminer les marchandises
par route, rail et voie fluviale. Avec une superficie prévue de 60 hectares et une capacité d’extension de 30ha supplémentaires, la plateforme a pour objectif de faire progresser la part de massification du port du Havre. Le terminal est prévu traiter 125 000 unités de
transport (soit 200 000 conteneurs), dès son démarrage. D’un point de vue écologique, la création de ce terminal multimodal permettra
d’économiser 500 000 tonnes de CO2 par an.
Le projet comporte également des enjeux environnementaux forts et rentre dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Implanté à
proximité de la réserve naturelle de l’estuaire de la Seine, la construction du terminal se fait dans le respect des prescriptions
environnementales.
ecoMotion : la première usine française de biocarburants d'origine animale en construction sur la ZIP Les travaux de construction d’ecoMotion avancent. Cette usine, fruit d’un
partenariat entre les groupes Saria et Les Mousquetaires, sera opérationnelle
dès le premier semestre 2014, et produira 75 000 tonnes par an de biodiesel.
Elle ouvre une nouvelle voie
en s’inscrivant dans une
biocarburant sera produit à
consommation. Il présentera
dans la fabrication de biocarburants en France
dynamique écologique et économique. Le
partir de graisses animales impropres à la
une empreinte carbone plus faible que celui
d’origine végétale.
Le marché européen des carburants (tout particulièrement en France) est déficitaire en diesel. Ainsi, le biodiesel, qui vient en
complément du diesel, n’entre pas en concurrence avec les outils de production et de raffinage existants. Il participe donc à la réduction
de la dépendance énergétique du secteur des transports aux carburants fossiles et permet d’améliorer la sécurité d’approvisionnement.
En 2010, le biodiesel produit en France représentait 2,1 millions de tonnes, correspondant à près de 6,8% (en énergie) de la
consommation française de gazole. La France est aujourd’hui le quatrième producteur mondial de biocarburants (derrière les Etats-Unis,
le Brésil et l’Allemagne).
LBC Sogestrol : 36 M€ d’investissements pour augmenter sa capacité de stockage et un nouveau siège social
Poursuivant son Plan de Modernisation et de Développement engagé en 2008, d’un montant
global de 245 M€, LBC SOGESTROL aura consacré en 2012 quelque 36 M€ pour l’édification de
nouveaux complexes de stockage de vracs liquides chimiques et la construction d'un nouveau
siège social sur son site de la zone industrielle havraise.
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En particulier, un ensemble de réservoirs d’une capacité de 14 000 m3 a été construit pour stocker
les produits amont et aval de la nouvelle unité de recyclage des huiles OSILUB.
Par ailleurs, de nouveaux bacs de stockage revêtus d’un calorifugeage ont également été
implantés pour y stocker des produits réchauffables, notamment pour le compte de l’important
complexe de production d’additifs du Groupe LUBRIZOL. 20 000 m3 de capacité à la pointe de la technologie.
Enfin, LBC SOGESTROL s’est doté d’un nouveau siège social érigé au nord de la filiale CARE (stockage de produits dangereux). Il s’agit
d’une construction moderne venant en remplacement des bureaux situés dans le dépôt n° 1. Des locaux beaucoup plus fonctionnels
regroupent l’ensemble des services administratifs nécessaires à la bonne marche de l’entreprise mais aussi des locaux sociaux que la
Direction a souhaité adapter au bien-être du Personnel. Cet investissement a concouru par ailleurs à redessiner les plans de circulation et
d’accueil des usagers du site. La sécurité devrait s’en trouver encore renforcée dès la mise en service de l’ensemble prévue en avril
2013.
En quelque quatre à cinq ans, l’entreprise aura consacré 100 M€ à la modernisation et au développement de ses installations. Artisans
de ce plan, les actionnaires et dirigeants de LBC SOGESTROL entendent par ce programme accompagner leurs clients dans leur
croissance et offrir au GPMH les moyens de favoriser de nouvelles liaisons maritimes.
La CIM investit sur Antifer
Sur son Terminal d’Antifer, la CIM a réalisé d’importants investissements sur deux réservoirs de
20 000 m3. Ces travaux, d’un montant de 2 millions d’euros, consistent à remplacer le toit fixe par
un toit flottant sur chacun de ces deux réservoirs. Ils ont débuté en 2012 et s’achèveront en fin
d’année. L’objectif est de réduire considérablement, voire de supprimer les odeurs liées aux
opérations de vidange et de remplissage des réservoirs. Ces aménagements permettent de
diminuer les risques en rendant impossible les phénomènes d’explosion d’un ciel gazeux à
l’intérieur du réservoir.
Ça roule pour Roro Max : de nouvelles extensions pour le terminal roulier qui atteint 100 hectares
Le terminal roulier du Havre augmente sa superficie de 18 hectares sur le quai
de Bougainville, sur des espaces libérés par le transfert de TNMSC à Port 2000.
Inscrite dans le projet RORO MAX, cette extension permettra de porter à 100
hectares la superficie du terminal roulier à la fin de l’année 2012. Le projet
prévoit également des extensions afin d’atteindre une surface d’environ 120
hectares à l’horizon 2015.
Lancé en juin 2011, le projet RORO MAX a pour ambition de faire du Havre un
port de référence pour les trafics automobiles. Cette initiative est le fruit d’une
synergie entre tous les intervenants de la chaîne logistique, associés autour de
trois objectifs communs : développer les trafics pour atteindre 500 000 véhicules
neufs en 2015, développer les services et la valeur ajoutée pour attirer de
nouveaux clients et être reconnu comme port de référence en Europe.
1 000 000 000 €
C’est le montant des investissements cumulés des travaux de modernisation de la raffinerie de Normandie (750 M€) et de
la plate-forme pétrochimique (250 M€) du groupe Total situées à Gonfreville l’Orcher depuis 2011.
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