Gestionnaire des actifs médiatiques - Service de l`audiovisuel

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Gestionnaire des actifs médiatiques - Service de l`audiovisuel
UQAM
Service audiovisuel
Gestionnaire des
actifs médiatiques
Gestion de couleur
Numérisation des diapositives
Diffusion en salle de cours
Sommaire
Le mandat du SAV ............................................................................ 3
Les normes de production ................................................................. 3
Le numériseur : choix et calibration .............................................................. 3
Les formats de fichiers de travail et d'archivage ............................................ 4
L'espace de storage sur le serveur .............................................................. 4
Format de fichier préconisé ....................................................................... 4
L'espace couleur ........................................................................................... 5
La chaîne de production des actifs ..................................................... 6
Étape numérisation ...................................................................................... 6
Vue d'ensemble du projet .......................................................................... 6
Le projet pilote .......................................................................................... 6
Les méthodes de numérisation ................................................................... 8
Moniteurs de référence ............................................................................. 9
Système de calibration d'affichages ......................................................... 10
La diffusion en salle de cours ........................................................... 12
Moniteurs et projecteurs ou Moniteurs VS projecteurs ................................
L’avis des principaux intéressés ..................................................................
Calibration de l'affichage ............................................................................
Équipement informatique ...........................................................................
Gestion affichage multi-écrans .................................................................
Gestion affichage projecteur simple ........................................................
12
13
14
14
14
15
En résumé ...................................................................................... 15
Voici un résumé des normes principales à retenir pour le projet pilote: ....... 15
Fichiers ................................................................................................... 15
Affichage ................................................................................................. 15
2
Gestion de couleur et
Numérisation des diapositives,
Diffusion en salle de cours
Suivi des travaux
Le mandat du SAV
En plus de voir à effectuer la configuration et la gestion des serveurs, le mandat du
SAV consiste à d'établir les normes de numérisations et de diffusion numérique et de
mettre en place l'infrastructure nécessaire à la diffusion des médias dans un
environnement standardisé .
Le présent document reflète l'avancement du travail accompli en vue d'établir les
procédures permettant d'atteindre les objectifs de numérisation et de livraison des
médias via le GAM en préservant la qualité optimum des actifs ainsi obtenus tout en
respectant les contraintes informatiques et techniques. L'atteinte de ce juste équilibre
sera la pierre angulaire de la réussite du projet.
Les normes de production
Il sera nécessaire dans un premier temps d'identifier et de mettre en service les
équipements adéquats et de doter ces appareils de caractéristiques standardisées. Il
faudra subséquemment établir une chaîne de production normalisée dont les différentes
composantes seront paramétrées de façon à répondre aux critères de performances
établies, le tout formant un système répondant à ce qu'il sera convenu d'appeler les
normes de productions .
Le numériseur : choix et calibration
Pour des raisons de compatibilité et de productivité, le choix du numériseur s'est arrêté
assez tôt sur le Nikon Super Coolscan 5000 ED 1. Or, entretemps, ce numériseur, qui est
le seul à proposer une alimentation automatique adéquate, a été discontinué par le
fabricant, indication assez claire que la numérisation de diapositive est déjà une activité
en rapide déclin.
La firme Nikon ne propose ni de système ni de méthode afin de calibrer le numériseur
Coolscan 5000 pour diapositives 2. Seule une solution offerte par une tierce partie
comme Silverfast de LaserSoft Imaging ou Qproducer de Colour-Science peut permettre
1
Les fournisseurs de service de numérisation que nous avons contactés utilisent tous le
Nikon 5000 ED pour accomplir les numérisations en nombre.
2
Nikon mentionne qu'une telle calibration est inutile, ce qui est corroboré par son personnel
en charge chez Nikon Canada. On y affirme de surcroit que le test de mise en route interne
(POST) du numériseur est en mesure de détecter tout disfonctionnement ou écart de la
norme originale.
3
d'effectuer la vérification et la calibration/correction 3 via des outils matériels et
logiciels. Ceci donnera cependant comme résultat un profil ICC qui restera attaché à
l'image numérisée et non une correction directe de l'image lors de sa numérisation, ce
qui pourrait ne pas être désirable 4 5 ni compatible avec les images éventuellement
numérisées à l'externe. Néanmoins, un autre logiciel tel le Qenhancer de la firme
Colour-Science AG pourrait être utilisé afin de corriger l'image selon le profil ICC
précédemment généré et la produire en version finale au profil générique sRGB.
LaserSoft prétend aussi que leur suite Archive Studio peut réaliser cette conversion, ce
qui n'est toutefois pas confirmé.
Les formats de fichiers de travail et d'archivage
L'espace de storage sur le serveur
L'espace de storage sur le serveur de production est soumis, dans sa configuration
actuelle, à une contrainte matérielle selon laquelle la capacité maximale du système,
une fois ce dernier muni de tous les disques durs qu'il peut physiquement accepter,
atteindra 3.3 téraoctets. Comme il est à prévoir que d'autres collections médiatiques
viendront s'ajouter à celle de la Bibliothèque des Arts, nous devons planifier un usage
rationnel de l'espace actuellement disponible.
Prenant pour point de départ que la collection entière de la Bibliothèque des Arts
pourrait bénéficier à elle seule de la moitié de l'espace maximum soit 1.6 TB, ce qui
représente un peu plus que la capacité actuellement installée de 1.2 TB sur les
serveurs, nous avons donc comme prémices une nécessité de contenir 500,000 images
sur 1.6TB ce qui donne comme contrainte un format de 3.2 mégaoctets au maximum
par actif.
La taille d'image idéale serait de plus de 3600 x 2400 pixels afin de pouvoir proposer
une résolution de 600 DPI en impression 4''x6''. Or, ceci génère des fichiers de l'ordre
de 25MB. Ce format étant de beaucoup plus élevé que la capacité disponible, il nous
faut alors utiliser un format de fichier compressé. Le format actuellement le plus
performant pour obtenir une compression dite «sans perte» est le format JPEG 2000
qui permet de réduire de moitié le fichier à archiver. Dès lors, il est acquis qu'aucun
format «sans perte» ne peut porter une image de taille raisonnablement utile répondant
à nos contraintes.
Format de fichier préconisé
Il faut se rendre au fait que nous devrons utiliser un format compressé «avec perte» ce
qui nous donnera un fichier archivé altéré dans une mesure plus ou moins grande par
rapport à l'original selon le taux de compression appliqué. Pour un poids de fichier cible
Le logiciel Silverfast studio archive ($600 USD) propose une fonction intéressante en
utilisation «non linéaire» puisqu’il fournit certains outils permettant de séparer le processus
de numérisation entièrement de celui de traitement et correction tout en permettant
l'intégration d'un profil ICC utilisé temporairement si nécessaire.
3
4
5
Réf : Rapport d’Analyse des besoins en gestion de la couleur, Groupe Numérique, p 11.
Pour voir un exemple des problèmes impliqués par l'usage d'un profil incorporé, suivre ce
lien : http://spyder.datacolor.com/learn_expert.php avec InternetExplorer et ensuite avec
Firefox
4
donné, la première façon de diminuer le taux de compression à appliquer est de
diminuer le format du fichier source. Une taille de 3000 x 2000 parait être un
compromis très acceptable et permet de diminuer ce fichier source à 17.3MB.
Le format JPEG2000 a été initialement pressenti en fonction de sa capacité à livrer une
image de très haute qualité à des taux de compression moyens et pour avoir une
résistance aux erreurs binaires. Or, il appert que nous devrons appliquer un taux de
compression supérieur à 50% afin de se conformer à notre poids cible. À ce chapitre,
MM. Villeneuve et Poynton 6 proposent un taux de compression de 20:1 (95%) et
estiment le poids du fichier à 300KB, ce qui est clairement incompatible avec la qualité
escomptée. Même à des niveaux de compression nettement moins élevés, les
algorithmes du JP2000 ont plutôt tendance à induire un «flou photographique» dans
l'image ce qui est généralement un défaut plus agréable à l'œil que les artéfacts
tachetés produits par la compression JPEG dans les zones unies ou les «blocs» visibles
lors de l'application d'une compression encore plus élevée. Malheureusement, dans le
cas qui nous occupe avec des images très détaillées de peintures et autres œuvres
similaires, le résultat perçu sous cette forme de compression (JP2000) est une perte de
netteté qui semble incompatible avec le sujet général du corpus dans le cadre du projet
pilote.
De plus, il demeure impossible de trouver la façon de travailler avec le format de
fichiers JP2000 à l'intérieur du système Fotoware, en particulier sur FotoStation qui
permet de voir et manipuler les fichiers JP2 mais qui ne peut actuellement les éditer et
sauver sous ce format. M. Philippe Menu, saisi de ce problème, n'a pu nous présenter
de solution adéquate.
Il est donc résolu d'utiliser le format JPG standard pour la portion du projet pilote
actuel étant donné que les gains normalement obtenus par le format JP2000 ne sont
pas au rendez-vous. Seul le niveau de compression JPG reste à déterminer car son
implémentation diffère d'un logiciel à l'autre et les valeurs numériques ou littérales qui
le représentent ne sont pas standardisées. Il suffit de dire que nous visons un format
de fichier de la taille prescrite (±3.2MB) et trouver la combinaison de paramètres
donnant ce résultat dans le logiciel qui sera utilisé. Incidemment, dans le format JPG,
ceci représente un très faible taux de compression nous assurant d'une haute qualité.
L'espace couleur
En accord avec les recommandations du rapport Poynton 7, il est décidé d'utiliser
l'espace couleur sRGB en 24 bits. En effet, dans le cadre du projet pilote, la plage
dynamique constatée de couleurs disponible sur les diapositives fournies par la
Bibliothèque des arts ne souffrira pas réellement des restrictions imposées par cet
espace couleur. En retour la totalité des logiciels et des appareils qui nous entourent
est en mesure de d'utiliser et d'afficher ce type de format de couleur sans aucun
ajustement, celui-ci étant l'espace couleur par défaut de presque tous les systèmes.
Il s'avèrera donc beaucoup plus simple de procéder selon ce critère, surtout en
procédant en aval vers la diffusion, tout en sachant que le système Fotoware est en
6
Ref : Rapport d’Analyse des besoins en gestion de la couleur , Groupe Numérique, p 9.
7
Ref : Rapport d’Analyse des besoins en gestion de la couleur , Groupe Numérique, p 10.
5
mesure d'utiliser d'autres espaces couleurs comme le AdobeRGB ou même des modèles
de couleurs différents comme le CMYK. Le système est donc ainsi prêt à recevoir des
médias d'autres sources dans le futur et éventuellement rendre ceux-ci disponible dans
des espaces couleur correspondants à ceux de certains appareils à venir (écrans et
projecteurs LED wide gammut) lorsque la transition sera en mesure de s'effectuer, ceci
bien sur, quand l'inévitable période de purgatoire de la création des standards et
surtout de l'adhésion homogène à ceux-ci par l'industrie sera derrière nous.
La chaîne de production des actifs
Étape numérisation
Vue d'ensemble du projet
Le projet de numérisation comporte trois volets dont l'ampleur est différente et
croissante.
L e p r e m i e r v o l e t , et le plus immédiat puisque couvert par le projet pilote, vise une
collection de plus d'un millier d'images desquelles seulement un groupe de 500 images
ou moins devra être numérisé, le reste étant déjà au format numérique et fourni par le
département d'Histoire de l'art en provenance Musée des beaux-arts de l'Ontario. Pour
ces dernières, des données concernant chacune des œuvres sont disponibles au format
Excel. Un processus d'intégration des données à Fotoware à partir de Excel a été
effectué avec succès bien que des corrections mineures soient nécessaires. Ceci a
permis d'obtenir en bloc la base des métadonnées de catalogage. Pour les images à
être numérisées, un processus de présélection est en cours et une série d'échantillons a
déjà été rassemblée pour numérisation, celle-ci réalisée sur 300 images à l'aide d'un
scanner Nikon Coolscan 5000 et les résultats nous permettrons d'extrapoler avec plus
de précision sur l'impact des projets à suivre 8.
L e s e c o n d v o l e t est à encore à valider et comportera 20,000 images pour lesquelles
nous avons actuellement les données disponibles sur une base Access. Un processus
d'intégration des données à Fotoware à partir de Access devra également être mis en
place.
L e t r o i s i è m e v o l e t sera composé de sous-ensembles déterminés par le service des
bibliothèques en collaboration avec des professeurs d'Histoire de l'art pour lesquels une
évaluation sera à faire concernant le ratio d'images à conserver basé sur la qualité des
items. C'est ce dernier volet qui peut comprendre plusieurs centaines de milliers
d'images dans son ensemble.
Le projet pilote
• Images à numériser pour premier volet (±300) remises à Émilie T. pour
numérisation
[23 mars 2010]
8
Les méthodes employées pour ce travail de numérisation sont décrits en annexe et nos
commentaires accompagnent également cette description.
6
• Instructions données à Émilie par Patricia Black du Service des bibliothèques.
[24 mars 2010]
• Le paramétrage identifié par Martin Pelletier était le suivant : résolution statique
de 6Mpx et un poids de fichier fixe de 17,3 MB. [30 mars]. Suite à l’expertise
effectuée par le Service de la production portant sur la tâche de numérisation,
l’Audiovisuel a opté pour une procédure telle que décrite en annexe .
• Travail effectué par Émilie et remis à P. Black sur support amovible. En
conclusion on constate que cela prend environ 4 min pour numériser une
diapositive, à ces 4min s’ajoute un temps de retouche variant en fonction des
corrections à apporter. On estime à 100/jr le nombre de diapo qui peuvent être
ainsi numérisées. Le travail a été effectué selon le procédé décrit en annexe i et
on y trouve également nos commentaires ii.
[29 avril 2010]
• Évaluation, par le service des bibliothèques, de la qualité des résultats.
Commentaires et corrections demandées.
[juin 2010]
• Travail de recherche en vue d'établir une solution de numérisation standardisée
permettant de corriger les problèmes constatés.
[août 2010]
• Constat qu'aucune solution automatisée ne peut convenir à tous les cas de figure.
[début septembre 2010]
• Présentation des résultats et proposition d'outils en vue d'arriver à une
numérisation en mesure de circonscrire les cas problèmes et de satisfaire aux
critères de qualité des intervenants/clients : Bibliothèque des arts et département
d'Histoire de l'art.
[15 septembre 2010]
• Définition de sous-ensembles à numériser pour les prochains volets.
[à venir]
• Prise en compte d'une nouvelle variable (Kodachrome) et tests de numérisation
comparatifs avec SilverFast et NikonScan4
[21 au 23 septembre 2010]
• Définition d'un tracé définitif de flot de travail avec intégration de tous les
intervenants pour l'ingestion des médias dans un processus entier de
numérisation, acceptation, correction, reprise, intégration et catalogage complet.
[à venir]
7
Les méthodes de numérisation
Plusieurs recherches, consultations et expérimentations nous amènent à conclure que
l'usage du logiciel externe de numérisation LaserSoft SiverFast Ai n'apporte pas de gain
constant sur la qualité des numérisations en lot . Nous préconisons donc l'usage du
logiciel fourni avec l'appareil: NikonScan4 9. Le logiciel Nikon permet de plus de
maintenir une taille cible constante des fichiers même lorsqu'on effectue un recadrage,
permettant ainsi de toujours conserver le même niveau de détail (résolution) peu
importe si on réduit la portion d’image numérisée en recadrant la diapositive à la
numérisation . Il faut comprendre que cette compensation automatique ne se fait qu’au
moment de la numérisation initiale dans NikonScan4 et ne sera pas vraie pour un
recadrage exécuté subséquemment dans Photoshop ou Fotostation 10.
À la lumière de l'examen de la première série de diapositives et des commentaires
reçus à cet effet en provenance de la Bibliothèque des arts, une évaluation des
résultats avec les intervenants de la Bibliothèque des arts et du département d'Histoire
de l'art a permis de dégager le constat qu'il s'avèrera très souvent nécessaire
d'effectuer d'office certaines corrections sur les numérisations. Dans ce sens, l'idée
d'un processus automatisé de correction exerce un attrait certain. Or, suite aux
nombreuses tentatives faites en vue de trouver une recette universelle de numérisation
avec gestion de couleur automatisée, force fut de constater qu'il est impossible de
créer pareille recette et que la numérisation sans correction, quant à elle, donne un
résultat qui s'avérera souvent insatisfaisant.
Toutefois une série d'algorithmes de correction, créés par plusieurs firmes spécialisées,
se sont avérées très utiles pour améliorer la qualité perçue des images une fois cellesci numérisés. Ces algorithmes ont par ailleurs été habilement réunis à l'intérieur d'un
logiciel unique (PhotoPerfect) permettant de choisir de façon interactive et visuelle
celui qui répond le mieux à chaque image lors d'une séance de correction d'images
problématiques. Une version plus avancée de ce logiciel permet également d'appliquer
en lot la correction choisie à toutes les images d'un dossier.
Lors d'une rencontre avec les intervenants de la Bibliothèque des arts et du
département d'Histoire de l'art, l'idée a été émise que les professeurs dudit
département s'impliquent dans le processus afin de permettre la prise de décisions
éclairées quant aux choix des corrections à appliquer. En effet, bien que plusieurs
9
Un seul problème toutefois, Nikon s'étant retiré du marché avec cet appareil, aucun
support et surtout aucun pilote ne sont disponibles pour les versions 64 bits des systèmes
d'opération des postes de travail. Nous avons cependant pu contourner ce problème et
concocter un pilote 64 bits à partir de la version 32 bits, pilote qu'il suffit alors d'installer
manuellement une fois l'installation du logiciel complétée.
10
Il est à noter qu’une fonction intéressante existe dans Fotostation ayant trait au recadrage
qui pourra être effectué sur une image après sa numérisation initiale. Cette fonction permet
de choisir entre un recadrage physique et un recadrage logiciel . Dans le premier cas, le
fichier original est tronqué et réduit. Dans le deuxième cas cependant, le fichier original
demeure intact et seules les données de position du recadrage sont ajoutées au fichier. Ces
données sont ensuite utilisées pour sélectionner la portion d'image qui sera servie lors des
rendus d’image livrées par Fotoweb aux clients. Évidemment ceci n’arrange en rien la
résolution perdue mais a au moins le bénéfice de préserver le fichier originalement
numérisé.
8
corrections puissent rendre certaines images éminemment plus agréables à l'œil, il est
impératif de restreindre celles-ci à ce qui rapproche effectivement le rendu de l'œuvre
originale, d'où la nécessité d'une certaine expertise du corpus étudié.
De plus, une donnée fondamentale doit être prise en compte lors de la numérisation, à
savoir la nature même de l'émulsion. Il est effectivement primordial de connaître le
type de film utilisé car le film Kodachrome ne peut être numérisé selon les paramètres
standards de diapositives sans donner lieu à un fort biais dans le rendu des couleurs
qui rendra souvent inutilisables les fichiers ainsi produits 11. Or, aucune des diapositives
de la Bibliothèque que nous avons eues entre les mains ne porte d'indication à ce sujet
alors qu'il a été établi que plusieurs d'entre elles, sinon la plupart, sont basées sur ce
produit. Nos fournisseurs de matériel photographique n'ont, quant à eux, pas pu nous
fournir une solution technique, mécanique, optique ou autre, permettant de déterminer
rapidement et aisément la nature de l'émulsion d'une diapositive dans un contexte de
flot de travail. Dès lors, outre le démontage des diapositives de leur cadre afin d'en lire
le type éventuellement imprimé sur le bord troué, seul un processus d'essai/erreur peut
permettre de déterminer le mode de numérisation approprié.
Dans cette optique, un cheminement tenant compte de toutes ces variables se doit
d'être étudié avec le concours de tous les intervenants afin d'en arriver à un modèle
viable d'opération en milieu de travail réel et pour obtenir un résultat qui satisfasse aux
critères de qualité des usagers. Bien que la voie en soit tracée, il reste toutefois un
certain travail à accomplir sous ce rapport.
Moniteurs de référence
En ce qui concerne la sélection des moniteurs qui seront utilisés
à l'intérieur de la chaîne de production des actifs, il faut
considérer au moins deux scénarii possibles au point
d'acquisition:
•
Numérisation en masse sans recadrage avec ou sans
corrections automatisées.
•
Numérisation en quantités limités avec recadrage et
corrections interactives.
Selon le scénario premier de d'ingestion des actifs, le moniteur ne se présente pas
comme étant un élément important au niveau de la production dans la mesure où il
n’y a pas de travail de correction d’image à être effectué par l'opérateur. Donc, selon
ce scénario, si nous obtenons l’assurance que l’image a été fidèlement numérisée par
un numériseur bien calibré, le travail de numérisation ne nécessite pas une calibration
des moniteurs.
11
Puisqu'il s'agit d'une diapositive, donc un positif, on est en droit de se demander pourquoi
ce problème ne se manifeste pas lorsque la diapositive est visionnée de façon normale via
un projecteur à diapositive. Ce phénomène est possiblement dû au mode de
transmission/capture utilisé par le numériseur qui agit potentiellement sur un spectre
différent et plus large que celui perçu par l'œil humain, un peu à la manière d'une caméra
vidéo qui nous révèle les rayons infrarouges émis par une télécommande alors que notre œil
n'en voyait rien.
9
Le deuxième scénario implique de procéder à la numérisation avec un recadrage et
d'effectuer des modifications techniques sur les images. Cette procédure exige de se
doter de moniteurs possédant des propriétés d'affichage dont les valeurs sont fiables et
reproductibles afin de permettre de poser un jugement critique sur un média et de
prendre les décisions d'édition qui s'imposent. Les différents intervenants de ce
processus devront tous avoir accès à cette même référence visuelle en utilisant des
moniteurs identiques et pareillement calibrés de sorte que tous voient exactement la
même image. Ce type de moniteur de référence est généralement coûteux et constitué
d'une dalle LCD utilisant la technologie de construction IPS ( In Plane Switching )
beaucoup plus onéreuse que la TN (Twisted Nematic) , celle communément employé
pour les écrans LCD que nous connaissons.
Un manufacturier du nom de EIZO est particulièrement reconnu pour fabriquer
d'excellents moniteurs de référence. Il propose plusieurs modèles S-IPS. Une série de
leurs produits nommée ColorEdge , incluant une calibration hardware intégrée, est
considérée comme étant la référence absolue dans l'industrie. Malheureusement un 21"
de cette série coûte 3200$. Or, un expert actuellement chargé de cours à UQAM 12 nous
déconseille cette marque car elle souffrirait de façon générale d'un problème de
vieillissement prématuré ce qui est inacceptable pour un moniteur de ce prix. Il nous
suggère très fortement le NEC PA271W-BK-SV, un modèle avec rétro-éclairage LED doté
d'un système de calibration intégré. L'expertise de cette personne ressource étant
établie, nous porterons donc notre choix vers cet appareil.
Évidemment, tous les autres systèmes de reproduction ne pourront être rendus aussi
performants à l'échelle de l'université mais ils pourront toutefois bénéficier des
bienfaits d'une calibration logicielle permettant d'en uniformiser les caractéristiques.
Système de calibration d'affichages
Dans cette optique et dans le but d’établir une
standardisation institutionnelle en se dotant des outils
permettant un plus grand contrôle des paramètres de
diffusion à l’échelle de l’UQAM, nous avons fait l’acquisition
d’un système de calibration de moniteurs de marque
Datacolor modèle Spyder3 Studio SR permettant de
calibrer les écrans LCD et dans une certaine mesure les
projecteurs et permettant également de profiler
l’impression.
•
Évaluation et choix du système de calibration pour moniteur par É. Tournevache
[Février 2010]
12
Une étude sur les moniteurs pour un usage graphique a été réalisée par M. Roger Breton,
chargé de cours de l'École de design, en juillet 2009 pour le compte du SAV. Les meilleurs
moniteurs sélectionnés dans cette étude sont également basés sur des dalles IPS. Le
premier choix y est toutefois un appareil onéreux de plus de 3000$. Les produits Eizo ne
faisaient pas partie des moniteurs soumis par le SAV à cette étude mais sont très connus par
l'expert qui a réalisé cette étude qui en connait les forces et faiblesses. Celui-ci nous affirme
que si le NEC PA271-BK avait fait partie de l'évaluation réalisée, il aurait été le moniteur
recommandé.
10
Commande achat chez Royal Photo
•
[matériel reçu 16 avril 2010]
Des tests de calibration ont été faits avec le Spyder3 sur quelques moniteurs DVI et sur
un projecteur Sanyo PLC-XT200L. Les résultats démontrent que:
•
tous les appareils ont nécessité une correction,
•
que les résultats obtenus sous-tendent que, bien qu'une standardisation
absolue soit impossible, les appareils une fois calibrés ont un rendu plus
similaire entre eux,
•
que c'est généralement une correction vers un affichage en peu plus chaud,
•
que certains défauts deviennent apparents lorsqu'on regarde de plus près les
appareils, entre autres d'éventuelles disparités de la distribution de la couleur
sur l'ensemble de la surface d'affichage qui ne peuvent être corrigées via une
quelconque calibration, notamment une teinte légèrement plus verte à gauche
et plus rouge à droite
D’autres solutions sont envisagées pour obtenir un résultat plus approfondi et
diagnostiquer de façon plus pointue certains problèmes matériels de calibration et de
mise aux normes susceptibles de se présenter sur certains appareils. Ces solutions sont
toutefois beaucoup plus coûteuses (±15,000$) et il reste encore à démontrer que leur
utilisation justifiera cette dépense additionnelle, surtout si ces problèmes ne peuvent
être corrigés sur les appareils concernés. Il s'agit entre autres des systèmes des
entreprises suivantes :
Sencore propose un système complet utilisant le logiciel de la
compagnie SpectraCal connu sous le nom de CalMAN jumelé à
un échantillonneur (colorimètre) Knight K-10 et un générateur
de signal multimédia MP500.
Minolta-Konika fabriquent pour leur part un échantillonneur
autonome qui est un hybride entre un colorimètre de type
tristimulus et un spectroradiomètre. Cette morphologie est réputée permettre une plus
grande exactitude de lecture en général sauf en basse lumière. L’appareil possède son
propre logiciel qui permet de lire les différences (delta E) entre des valeurs cibles et
celles affichées par un écran et il peut également être utilisé avec le logiciel CalMAN
comme dans la solution de Sencore.
IMPORTANT: Il est à noter que ces deux solutions visent uniquement à réaliser une
calibration matérielle des systèmes d'affichages et ne produiront pas de LUT ni de
profils ICC ou ICM. Le logiciel CalMAN peut également faire usage de notre
échantillonneur Spyder3.
•
Tests de calibration sur moniteurs et projecteurs.
[10 mai au 4 juin 2010]
•
Une rencontre tenue avec les gens de Folio Instruments, fournisseurs de la
solution Minolta (CS-200), nous a permis de constater la précision et la finesse
de cet appareil de mesure sans toutefois en démontrer clairement l'utilité dans
notre contexte d'utilisation.
[2 juin 2010]
11
La diffusion en salle de cours
Moniteurs ET projecteurs ou Moniteurs VS projecteurs
Comme mentionné dans le rapport du Groupe Numérique, la reproduction de très haute
qualité d’images numériques par le truchement d’un projecteur semble être un défi hors
de portée, tant par la complexité du problème que par le résultat médiocre escompté.
De surcroît, le coût exorbitant des projecteurs de haut de gamme en format HD
combiné à leur faible rendement du point de vue du rendu saturé de la couleur et
surtout du contraste effectif en salle rendent cette solution improbable pour la diffusion
des images de référence dans le cadre de cours d’art.
Un mode de diffusion hybride est étudié, basé sur l’usage de projecteurs conventionnels
et de moniteurs très grand format pour les salles de cours utilisées pour la prestation
des cours d’Histoire de l’art visées par le projet-pilote.
Dans ce scénario, les projecteurs seraient utilisés pour diffuser les vidéos et le
matériel didactique au format texte et, conséquemment, ne nécessiteraient pas de
traitement particulier ou de calibration avancée alors que des moniteurs de
format 55 pouces seraient placés en périphérie ou suspendus pour diffuser les images
numériques de référence en provenance du GAM.
D’un point de vue économique cette solution semble viable car l’achat d’un projecteur
HD de plus de 6000 lumens @ 1920 x 1200, haut de gamme et n’utilisant pas la
technologie DLP 13, avec écran et installation, atteindra potentiellement 40,000$ alors
que le coût de chaque moniteur avec installation sera de l’ordre de 3,500$. Ce faible
coût relatif permettra ainsi de placer plusieurs (de 2 à 8) de ces écrans par salle de
cours et amènera une certaine démocratisation de la distribution des images peu
importe la disposition des étudiants dans la salle.
Advenant l'adoption de ce scénario, un «shoot out» de plusieurs moniteurs sera planifié
et comprendra typiquement plusieurs moniteurs d’une même marque basés sur des
technologies différentes (plasma, LDC/fluo, LDC/LED) ainsi que plusieurs moniteurs
issus d’une même technologie mais de différentes marques de sorte que nous puissions
être à même de juger des différences générales entre chacune des marque et de celles
inhérentes aux différentes technologies. De là, il nous sera possible d’extrapoler quelle
technologie et quelle marque sera à même de nous donner le meilleur rendement si le
modèle exact dont nous avons besoin n’est pas présent dans notre échantillon de test.
•
Recherche sur les types et modèles de projecteurs et moniteurs
[16 au 26 mars 2010]
•
Présentation des scénarii aux professeurs clients
[13 avril 2010]
•
Tests de calibration des moniteurs et des projecteurs avec évaluation des
résultats
[début mai 2010]
13
La technologie DLP n’est pas recommandable pour ce type d’usage car la couleur exacte
ne peut y être reproduite adéquatement selon Charles Poynton. Ref : Rapport d’Analyse des
besoins en gestion de la couleur , Groupe Numérique, p 12.
12
L’avis des principaux intéressés
Cette proposition de système de diffusion et le mode de disposition des moniteurs ont
été présentés aux professeurs d’Histoire de l’art qui sont actuellement partenaires du
projet. Une rencontre a notamment été organisée avec Mme Peggy Davis, MM. Dominic
Hardy, Gilles Lapointe et moi-même, Martin Pelletier du SAV, et une tournée des locaux
a eu lieu avec, comme toile de fond, cette nouvelle approche techno-pédagogique.
Leur réaction, plutôt partagée au début sur l’impact de ce nouveau système sur leur
mode de travail (préparation et prestation), est devenue assez unanime sur un point
précis : la difficulté de maintenir l’attention soutenue des étudiants envers la
présentation de l’enseignant dans ce contexte ou les stimuli visuels seraient multipliés,
principalement dans le cas d’une clientèle étudiante de premier cycle.
Or, les professeurs ont manifesté un grand intérêt pour cette nouvelle technique de
présentation dans le cadre cours donnés aux cycles supérieurs, notamment en rapport
avec la possibilité pour les étudiants avancés d’utiliser également ce système pour leurs
propres présentations. Il est donc convenu de pousser plus avant notre recherche afin
de trouver une technique permettant de donner un rendu «photographique» aux images
sur ces moniteurs, typiquement ajustés aux normes «télévision». La correction du
gamma et l’étalonnage des points noir et blancs seront principalement les éléments à
maîtriser sous ce rapport.
En conclusion de cette rencontre, deux aspects se sont dégagés.
•
Il est convenu de faire de cette intégration de moniteurs grand format en salle
de cours, un projet-pilote dans le projet-pilote et ce, uniquement pour le local
J-R535.
•
Les professeurs préfèrent travailler avec le médium «projecteur traditionnel» et
composer avec les limitations de qualité inhérentes à ce type de diffusion
médiatique mais insistent pour que ceux-ci soient maintenus dans un état
de fonctionnement optimal. Il faudra donc établir une cédule d’entretien
préventif des projecteurs et équipements des salles de cours J-R535, J-1045
et R-M160 afin de satisfaire ce niveau de qualité souhaité.
Les propositions suivantes on subséquemment été soumises:
•
Effectuer une modification de la disposition du local de cours J-1045 en
réalisant une rotation du projecteur sur 90deg. vers la droite et en déplaçant
l'écran de projection sur le mur correspondant ce qui aurait pour effet de
centrer l'écran dans la salle de cours sans avoir à déplacer le support de
plafond.
[27 mai 2010]
•
Proposer aux professeurs concernés pour le local J-R535 une disposition
incorporant un écran plasma ou LCD.
[27 mai 2010]
Une deuxième rencontre le 27 mai 2010 avec Mme Peggy Davis et MM. Dominic Hardy a
permis de confirmer leur ouverture pour une redisposition des éléments du local
J-1045.
Cette rencontre a également permis de préciser les attentes et de faire quelques
propositions pour le local J-R535.
13
Cependant, après avoir obtenu l'aval de M. Pierre Beaulieu du BRA afin de procéder aux
changements au J-1045, nos évaluations techniques plus poussées faites sur les lieux
en vue de réaliser les travaux nous ont amenés à conclure que nous ne pourrons pas
réaliser les travaux avec la seule équipe du SAV ce qui invalide une partie des
avantages liés à cette façon de redisposer le local. De plus, nous avons constaté que le
tableau blanc de 16' est entièrement collé au mur avec un adhésif ce qui rend
impossible son déplacement sans le détruire. Ajoutant ceci au fait que le mur devant
recevoir le tableau devra être gonflé pour pallier à une bosse causée par le passage
d'une colonne de béton, ce scénario devient nettement plus onéreux et techniquement
plus complexe qu'un simple repositionnement de l'ensemble écran / projecteur recentré
sur le mur original.
Or entretemps, une nouvelle série de projecteurs Sanyo WM-4500 a été approuvée et
achetée par le SAV pour les locaux du pavillon PK. Ces projecteurs ont la particularité
d'avoir un «lens shift» à la fois vertical et horizontal. En mettant à profit ce dernier
atout, il nous sera possible de recentrer l'écran du J-1045 sur le mur original sans avoir
à déplacer le support de projecteur au plafond.
Calibration de l'affichage
Cette calibration sera faite en deux temps sur les systèmes d'affichage. Premièrement,
des ajustements et corrections seront apportés sur les projecteurs et les écrans avant
même l’utilisation des outils logiciels. Les affichages seront ajustés à D65 (6500K),
gamma 2.2 et, lorsque possible, leur équilibre de blanc sera fait en modulant de façon
matérielle la sortie des 3 composantes de couleurs. Cette dernière étape d'ajustement
matériel peut être réalisée avec l'aide du Spyder3 lors du processus de calibration
logicielle.
Les projecteurs Sanyo ont, sous cet aspect, un avantage lié au fait que le logiciel
RealColorManagement fourni par le manufacturier permet de réaliser ces corrections
analogiques matérielles via une évaluation comparative visuelle et téléverser celles-ci
directement sur les projecteurs via le port de communication série.
Subséquemment, une calibration logicielle sera progressivement réalisée ( Spyder3 )
dans tous les locaux de diffusion des médias afin de rendre les affichages le plus
semblables possible par le biais de l'utilisation d'un profil ICC sur les postes
informatiques dédiés.
Équipement informatique
Gestion affichage multi-écrans
Dans les cas d'utilisation multi-écrans, il faudra réviser le système informatique en
place pour pouvoir gérer au moins 3 ou 4 sorties d’écrans simultanés et prendre en
compte leurs profils ICC différents afin de compléter la calibration logicielle. Ce sera le
cas du projet pilote au J-R535 où on aura parallèlement des systèmes d'affichage sur
projecteur et sur écran plasma. Pour ce projet spécialement, un poste de travail CIARA
muni d'une carte graphique à 4 sorties DVI 14 distinctes a été acquis.
14
Nvidia VCQ420NVS-X16-DVI-PB (version PCI-Ex 16 avec «fan out»)
14
NOTE: Le logiciel MaxVista pourrait être une solution à considérer pour permettre
l’utilisation de plusieurs écrans à partir d’un seul ordinateur ne possédant pas
plusieurs cartes graphiques (comme un portable) 15. Une solution hardware est
cependant à privilégier.
Une alternative pourrait prendre la forme d'un système d'émulation de carte vidéo
via USB comme le IOGEAR GWAV8000K si l'usage d'un portable est indispensable
mais cette solution sera nettement moins performante qu'une carte vidéo réelle.
Gestion affichage projecteur simple
Autrement, pour les salles où seul un projecteur est utilisé, la calibration de ce dernier
pourra être faite et intégrée au poste informatique dédié sans modifier la configuration
matérielle actuelle possédant une seule sortie. Dans ce cas, la calibration aura pour
effet de modifier également le comportement du moniteur LCD du poste. Or, si
l'enseignant comprend bien que ce dernier n'est qu'un moniteur et que l'image affichée
par le projecteur devient la référence, ce type de calibration simple pourrait être fait à
grande échelle sans grande dépense.
En résumé
Voici un résumé des normes principales à retenir pour le projet pilote:
Fichiers
Format de fichier de numérisation et d'archive : JPG standard HQ
Niveau de compression : faible; à définir pour obtention poids cible
Poids cible : 3.2Mégaoctets ou moins
Affichage
Température de blanc : 6500 degrés Kelvin
Gamma cible : 2.2
Calibration matérielle : niveau de blanc lorsque possible
Calibration logicielle : CLUT 16 intégrés aux profils ICC via Spyder3
15
Cette solution comporte certaines limitations. En effet, le logiciel qui est le plus lourd et le
plus complexe ne s'exécute pas sur l'ordinateur client (celui qui affiche effectivement l'image
ainsi extentionnée) mais bien sur celui qui génère et gère l'affichage, donc le portable. Ceci
exige une licence serveur pour chaque ordinateur qui désire utiliser ce mode d'affichage
extentionné.
1616
15
Color LookUp Table
Annexe
Schéma proposé de flot de travail de numérisation
i
Procédure de numérisation utilisée en mai 2010
(telle que décrite par Émilie Tournevache)
Matériel utilisé : Nikon SF-210 (devrait se lire Coolscan 5000)
Les diapositives sont soufflées à l’air sous pression avant d’être insérées dans le
scanner.
Les diapositives sont positionnées dans un seul et même sens , les informations
concernant le titre et l’auteur de l’œuvre vers l’extérieur.
16
Les diapositives avec une coque de verre ont été numérisée telle quelle sauf dans le
cas ou le verre a été cassé.
Numérisation au format TIFF, 16 bits, 3500 dpi
Paramètres de numérisation du scanner (onglets)
Recadrer, Résolutions : 3500 pixels / pouce
Digital ICE4 Advanced , Activer : mode normal
Scan Image Enhancer , Activer scan Image Enhance
Supplément au scanner,
Multi-échantillonnage : mode très fin (8x)
Taille des données en pixels : quantification en bits : 16
Les écrans de l’audiovisuels n’étant pas calibrés, aucune modification de la couleur
et/ou du contraste n’est effectuée au cours de la numérisation.
Le fichier est enregistré puis renommé comme suit : Nom-P-0001.tif
Aucune modification n’est apportée au fichier original à l’exception du
repositionnement de l’image en sens vertical lorsque cela s’avère nécessaire.
Travail de retouches.
Logiciel utilisé : Photoshop CS4
Recadrage : un espace d’environ 10 pixels autour de l’œuvre est préservé.
Les propriétés de l’image sont modifiées comme suit : mode 8bits/Channel, Format
.jpg
L’image est redimensionnée comme suit : 300 dpi, Largeur max : 3000px
Le filtre "Sharpen" est appliqué à l’ensemble de l’image
Les diapositives qui ont été numérisées dans le mauvais sens du fait des mauvaises
indications sur les cadres en carton sont retournées.
Le fichier est enregistré avec un nom identique à l’original : Nom-P-0001.jpg
17
ii
Nos commentaires sur la procédure énoncée ci-dessus
• D’après la procédure expliquée, on aura des fichiers tous différents en terme de
poids mais sensiblement assez près de l’objectif de 17,3 MB au format TIFF
(comme je n’ai pas vu le résultat, je ne peux l’affirmer). Il n’y a probablement
aucun réel problème de ce côté. Ils sont ensuite réinterprétés au format .jpg par
Photoshop en effectuant un recadrage, ce qui en modifie arbitrairement la
dimension vers plus petit.
• Cependant, pour ce qui est du traitement des altérations de l’image, nous avions
initialement convenu de n’utiliser que le ICE4 pour ne pas interpréter le contenu
alors qu’il semble que d’autres fonctions d’amélioration ont effectivement été
utilisées ici comme le Scan Image Enhancer, et comme il en est fait mention, si
l’écran du poste de travail avait été calibré, des ajustements de couleur et/ou
contraste auraient possiblement eu lieu de surcroît. Subséquemment, en plus du
recadrage effectué dans Photoshop, un filtre ‘Sharpen’ a également été ajouté au
traitement.
• Cette procédure ne correspond pas à ce qui avait été convenu avec nos services.
Le résultat est certainement plus plaisant à l’œil mais issu d'une interprétation
visuelle et logicielle des documents originaux par quelqu'un qui ne connait pas le
sujet du corpus. Or, étant donné que le SAV s'est progressivement retiré des
processus associés à ce projet et ne peut plus être responsable à temps plein de
la fourniture des services de numérisation, il est devenu essentiel de convenir
d'une procédure standardisée qui pourra être suivie par les futurs exécutants de
cette tâche. Les travaux menant à l’établissement d’une telle procédure ont
majoritairement été faits et sont détaillés dans ce document.
18

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