Sondage sur les capacités et intérêts des membres du CCCI
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Sondage sur les capacités et intérêts des membres du CCCI
Accroître nos connaissances et nos capacités en vue d'influer sur les politiques Sondage sur les capacités et intérêts des membres du CCCI novembre 2003 1 Sommaire des conclusions Le sondage a été envoyé aux 92 membres du CCCI et les conclusions sont fondées sur les réponses fournies par 33 membres, soit un taux de réponse de 36 p. 100. Seulement six de ces organisations possèdent des programmes au Canada contre 27 qui gèrent des programmes outre-mer. Il importe de souligner que le questionnaire constituait une autoévaluation, et par conséquent, toutes les réponses reflètent la perception qu'ont les organisations d'elles-mêmes et leur appréciation de l'effort qu'elles fournissent pour accroître leurs connaissances et leurs capacités en vue d'influer sur les politiques. Introduction En septembre 2003, le CCCI a élaboré un questionnaire à l’intention des membres et amorcé des entrevues pour mieux évaluer le niveau actuel du travail d'élaboration de politiques de ses membres, les défis auxquels ils font face ainsi que les divers degrés d'intérêt existant au sein de la communauté canadienne de développement international pour renforcer la capacité en élaboration collective de politiques avec nos partenaires du Sud et l'ACDI sur l’élimination de la pauvreté dans le monde. Nombre des réponses parvenues au CCCI insistent sur des points déjà fort connus en raison des évaluations effectuées par le Conseil ces dernières années1. Une grande diversité de ressources et de capacités ainsi qu'un éventail de forces et de faiblesses parmi les membres justifient la mise en oeuvre de processus d'apprentissage pour le travail d'élaboration de politiques. Ce travail, qui est semble-t-il défini par les membres, préoccupe de toute évidence nombre d'entre eux et certains ont accordé une importance accrue aux politiques durant ces dernières années. Cependant, en tant qu'entité unique, les membres du CCCI ne semblent pas profiter pleinement de leur 1 Comme «The Policy Formulation Process: An NGO Learning Experience », 1993. potentiel pour déployer collectivement les efforts nécessaires afin de mieux défendre notre cause auprès du gouvernement. Citant les principaux obstacles à l'élaboration de politiques, plusieurs organisations ont dit manquer de temps pour réfléchir à l'efficacité de programmes, évaluer adéquatement leur travail ou tirer des enseignements des résultats de programmes. Un consensus semble se dégager quant à la nécessité de renforcer ces aptitudes au sein de la communauté, mais aucun plan d'action clair n'est en place pour y parvenir. Beaucoup de membres ont aussi affirmé s'attendre à ce que le CCCI agisse comme facilitateur clé pour offrir plus de possibilités en matière de formation et de collaboration afin de renforcer les capacités des membres. Les pages suivantes présentent un court résumé des conclusions du sondage et donnent un aperçu de certaines activités liées aux politiques que les membres entreprennent tout en essayant de mieux cerner l’orientation que nous voulons suivre en tant que communauté pour renforcer le processus d'acquisition de connaissances et nos capacités en vue d'influer sur les politiques. 2 I. Évaluation des capacités et des forces des membres en matière de politiques Il importe de souligner que près de deux tiers des répondants ont affirmé que les activités de leur organisation ont augmenté de modéré à considérable sur le plan de l’élaboration de politiques au cours des dix dernières années. Cet accroissement était largement attribuable aux phénomènes suivants : • • • • • • un intérêt accru à l'égard du travail d'élaboration de politiques; la nécessité de régler les questions sous-jacentes auxquelles sont confrontés les partenaires du Sud; le besoin d'influer sur les politiques et les pratiques gouvernementales par le biais d'une société civile militante; la reconnaissance de la nécessité d’élaborer des politiques pour répondre efficacement au mandat et aux objectifs organisationnels; le constat de l'importance du changement d’orientation et de son impact sur le travail communautaire chez nos partenaires du Sud; davantage de possibilités offertes par les gouvernements pour contribuer à l'élaboration de politiques. Les organisations dont le travail n’a pas augmenté sur le plan de l'élaboration de politique désignent comme principale cause les compressions effectuées par l'ACDI en 1995. Ces coupes sombres ont entraîné une baisse de la capacité du personnel à se consacrer au travail d'élaboration de politiques et de recherche. Diversité des capacités bas à supérieur Les répondants étaient assez partagés quant à la capacité ou non d'effectuer un certain travail d'élaboration de politiques quel qu’il soit. En effet, la moitié des répondants ont estimé avoir un niveau de compréhension moyen à supérieur concernant les processus d'élaboration de politiques, l’accès aux recherches sur les politiques et aux données pertinentes et la détermination des enjeux de fond importants qui influeront sur l’action de l’organisation. L'autre moitié des répondants se sont attribués un niveau faible dans les trois domaines. À quelques exceptions près, les organisations qui se sont classées à un niveau élevé ont un effectif élevé (20 personnes ou plus) et disposent d'un budget de 8 millions de dollars ou plus. Les organisations classées à un niveau bas avaient un effectif de cinq personnes en moyenne et un budget de 8 millions de dollars ou moins, le plus souvent de quelques centaines de milliers de dollars et non de millions de dollars. Les répondants étaient aussi divisés à part égale quant à la capacité de concevoir des options et des stratégies pour traiter des grands enjeux. grandes organisations niveau de compréhension concernant les processus l’accès aux recherches sur les politiques et aux données pertinentes la détermination des enjeux de fond importants petites organisations 3 Accès aux décisionnaires bas à supérieur La moitié des membres ont estimé accorder une importance moyenne à moyenne-supérieure à leur capacité actuelle d’avoir accès aux décisionnaires et de profiter des possibilités d'intervention en matière de politiques. Ici encore, dans la majorité des cas, ces réponses provenaient petites d'organisations disposant d'un budget organisations et d'un personnel plus importants. accès aux participation au Plus de la moitié des membres se grandes décisionnaires processus de sont estimés à un niveau moyen organisations consultation élevé à élevé en ce qui a trait à la gouvernementale ou du participation au processus de CCCI consultation gouvernementale ou du CCCI. Mais dans ce cas, les réponses étaient partagées entre les membres à budget et effectif modestes et ceux disposant de ressources humaines et financières plus considérables comme indiqué plus haut. La gamme de réponses en termes de force était considérable par rapport au nombre de répondants qui se mettent en réseau et collaborent avec les grands intervenants, d'autres OCS et groupes d'intérêt à l’examen des questions de fond ainsi qu'au lobbying et à la défense des droits auprès des élus et des principaux responsables gouvernementaux. Ce travail semble principalement se faire par le biais de coalitions et de groupes de travail canadiens. Participation des pays du Sud moyen à moyen supérieur Parmi les membres ayant des programmes directs à l'étranger (27), la Les membres ayant des programmes moitié se sont classés au niveau moyen directs à l'étranger à moyen supérieur en matière d'élaboration et de mise en œuvre avec des partenaires du Sud d’une gamme de consultations, d'évaluations, de techniques et de mécanismes 50% développement des 64% l'établissement de d'apprentissage pour connaître et techniques du partenariats avec les OSC partager les « pratiques optimales » et consultation, etc. du sud l’experience du terrain. Plus de la moitié de ces groupes se sont classés à un niveau moyen à moyen supérieur au chapitre de l’établissement de partenariats permanents ayant trait aux orientations stratégiques avec des organisations de la société civile du Sud axées sur les enjeux. On ne peut affirmer avec certitude jusqu'à quel point les répondants se référaient aux évaluations de l'ACDI (en ce qui concerne les projets bilatéraux) plutôt qu'à ceux initiés par l'organisation. Processus d'apprentissage en matière d'élaboration de politiques Près de la moitié de ces 27 organisations se sont classées à un niveau moyen élevé à élevé quant à la priorité accordée à la collaboration avec des partenaires du Sud dans le cadre de leurs activités visant à renforcer leurs capacités de participation à l'élaboration de politiques. La majorité de ces organisations ont aussi dit avoir lancé des activités d'apprentissage avec des 4 partenaires du Sud pour tirer des enseignements et acquérir des connaissances particulièrement utiles à leur participation à l'élaboration de politiques au Canada ou dans les pays du Sud. En ce qui touche les résultats globaux des activités d'apprentissage pour participer à l'élaboration de politiques, les organisations ont cité les aspects suivants: • • • • • • le renforcement de leur image de marque auprès du gouvernement; la modification des lois et les débats à tous les paliers gouvernementaux responsables des politiques; la prise de conscience que les actions menées par la société civile, au moment opportun et bien planifiées, peuvent changer la perception des décisionnaires, et qu'influer sur les politiques est un processus à long terme où les solutions miracles sont rares; la reconnaissance de défis comme l'intégration de l'élaboration de politiques dans les programmes par pays et l'établissement de liens avec les unités de financement; la prise de conscience du manque de compétence en matière d'élaboration de politiques au sein de l'organisation; le constat que les changements positifs dans un programme ne sont pas viables sans politiques favorables. Il serait important de cerner et d’éplucher ces résultats pour mieux comprendre des concepts comme les méthodes utilisées pour le perfectionnement des connaissances, le flux de l'information entre les partenaires du Nord et du Sud, les principaux décisionnaires ainsi que d'autres enseignements importants pour l'organisation. Par ailleurs, le tiers des membres ont affirmé qu'ils ne pouvaient commenter l’ensemble des résultats obtenus grâce aux activités d'apprentissage en matière d'élaboration de politiques pour les raisons suivantes : • • • • Manque de temps pour réfléchir aux activités d'apprentissage ou les résultats sont le plus souvent mal documentés, ce qui empêche de les analyser soigneusement. Moins de temps consacré à l'évaluation des résultats et à l'efficacité et beaucoup plus à la mise en œuvre des activités. Difficulté de parvenir à un consensus avec les partenaires du Sud au sujet des résultats et de même en ce qui concerne la participation efficace des partenaires et des membres aux mêmes processus de planification. Certitude que le travail avait une incidence substantielle sur les politiques (sur les décisionnaires de l'ACDI et l'APD), sans toutefois pouvoir la mesurer faute d’être bien documenté. très faible ou très élevé Sensibilisation du grand public Priorité accordée à l'accroisement et partage des connaissances et capacités 2/3 très élevé 1/3 très faible Les organisations se divisent à part égale à un niveau très faible ou très élevé quant au travail de sensibilisation du grand public aux enjeux politiques majeurs. Le tiers des groupes se sont classés à un faible niveau en ce qui concerne la priorité accordée à l'accroissement et au partage des connaissances et des capacités pour influer sur les 5 politiques – généralement des organisations disposant de faibles ressources financières et humaines – tandis que les deux tiers classées à un niveau moyen élevé à élevé étaient pour la plupart des organisations bien pourvues dans ces deux domaines. Ces chiffres prouvent, une fois de plus, la diversité en matière de capacité existant dans la communauté pour mener les activités nécessaires à l’acquisition des connaissances en vue d'influer sur les politiques de même que l'accent mis sur ce travail. Cette situation pourrait signaler le besoin, pour le CCCI, de lancer une discussion avec ses membres en vue de déterminer si une mobilisation accrue du public est nécessaire et efficace – et de quelles façons – pour soutenir le processus d'élaboration de politiques. II. Principaux obstacles à l'efficacité, aux besoins de renforcement des capacités et les possibilités de les surmonter Les principaux obstacles au renforcement des capacités et au niveau d'engagement en élaboration de politiques généralement cités étaient le manque de ressources humaines et financières, suivi du manque de ressources techniques et l'ignorance du processus décisionnel. Un certain nombre d'activités ont été proposées pour surmonter ces obstacles : Formation : Par exemple, dans le cadre du processus politique visant à accroître les connaissances en matière d'élaboration des politiques au niveau multilatéral (l'ONU, le FMI et l'OMC); la collaboration en matière d'élaboration de politiques; un appui des membres susceptible de favoriser le travail de plaidoyer; le recours aux nouvelles technologies pour améliorer la communication et la diffusion; le lobbying; et la collecte de fonds en vue du travail d'élaboration de politiques. Ressources : Des fonds pour recruter des personnes compétentes dans le domaine des politiques, mener des consultations et former des coalitions; des fonds destinés à soutenir le travail des partenaires du Sud en matière d'élaboration de politiques; du temps; des possibilités pour la mise en commun des ressources avec des organisations partageant les mêmes optiques sur les plans d'élaboration de politique et de plaidoyer; des serveurs de listes ciblés par les groupes de coordination. Soutien au développement organisationnel : Établir un pont entre les activités d'élaboration de politiques à l'échelle nationale et internationale; améliorer les systèmes de gestion de l'information organisationnelle en matière de politiques; mettre en place des mécanismes d'apprentissage; trouver des fonds pour financer l'élaboration de politiques dans le cadre de projets. Occasions : Renforcer le réseautage dans le secteur; améliorer la collaboration au sein de la société civile et au-delà; coordonner les initiatives conjointes par le biais de forums du CCCI; multiplier les contacts avec les députés. En général, « les connaissances du terrain », « la compréhension des processus d’élaboration de politiques » et « le plaidoyer et le lobbying » ont été les trois principaux domaines où les répondants étaient les plus intéressés à renforcer leurs capacités en vue de participer plus activement à des actions ayant un lien quelconque avec l’élaboration de politiques. Voici quelques-unes des actions que les membres aimeraient voir le CCCI entreprendre au cours des deux à trois prochaines années pour accroître les connaissances du terrain : • approfondir la formation professionnelle (lobbying, plaidoyer) 6 • • • • • • • • • faciliter les forums sur les enjeux; fournir des sommaires sur les enjeux actuels et l’élaboration de politiques; créer un espace technique et de réflexion pour coordonner la politique d’échange de renseignements parmi les membres du CCCI et les partenaires du Sud, en plus de renforcer la collaboration en matière d’élaboration de politiques; encourager les fondations canadiennes et les organismes qui accordent des subventions à soutenir le travail touchant l’élaboration de politiques reliées au développement international; encourager l’ACDI à allouer à l'élaboration de politiques une partie des fonds destinés au financement des projets; transmettre du bureau d’Ottawa aux organisations membres les connaissances et l’expérience du CCCI relatives à la recherche sur les politiques gouvernementales et la défense des droits; investir dans la sensibilisation et la plaidoyer en collaboration avec les décisionnaires politiques provinciaux pouvant influer sur les politiques fédéraux; tenter d’influencer davantage les députés fédéraux; organiser dans les pays en développement des visites qui abordent le lobbying et l’élaboration de politiques. De toute évidence, les répondants ont fourni une liste complète de thèmes sur lesquels le CCCI doit orienter son action. Le CCCI devra établir des priorités qui répondent aux besoins des membres tout en tenant compte de ses ressources limitées. L’expérience acquise dans le cadre du projet nous facilitera beaucoup la tâche d’établir ces priorités au-delà du projet biennal. Prière de se reporter à la conclusion pour d’autres commentaires. III. Efficacité de l’aide Les activités d’orientation politique permettant aux organisations de traiter des principes d’une aide internationale plus efficace allant du « plus en commun au moins en commun » : • • • • • • • • • • • • • structures décisionnelles et développement démocratique VIH-sida agriculture et sécurité alimentaire expansion des micro-entreprises et coopératives droits de la personne commerce international APD égalité entre les sexes consolidation de la paix, sécurité et urgences humanitaires complexes santé et nutrition ressources naturelles et pérennité de l’environnement protection de l’enfance et droits des enfants instruction de base Le thème visant à assurer « la prise en charge locale de la planification et de la mise en oeuvre des activités de développement » a été classé par 40 p. 100 des répondants comme étant « le plus susceptible d’apporter une contribution significative à l’acquisition des connaissances et à la compréhension des conséquences sur ces principes pour le secteur et de susciter un dialogue de fond avec l’ACDI ». Le thème « mise à profit et promotion des capacités de la société civile», 7 une notion également très liée à la « prise en charge locale », s’est classé au deuxième rang avec un vote de 20 p. 100 des répondants. Il semble se dégager, chez de nombreux membres, une perception et un consensus partagés voulant que les politiques et les processus d’élaboration de politiques de l’ACDI s’éloignent du concept du partenariat et de la priorité accordée au renforcement de la société civile. Il faut absolument souligner les effets et la valeur de la contribution de notre secteur aux principes d’une aide internationale plus efficace. Il importe que cette contribution se manifeste de façon beaucoup plus efficiente. IV. Réseautage et mise sur pied de coalitions Compte tenu des réponses au sondage, les principaux collaborateurs avec lesquels les membres du CCCI travaillent activement dans le cadre d’activités et de connaissances connexes, sont énumérés dans l’annexe ci-joint. La liste, qui n’est pas exhaustive, illustre la masse de renseignements et de réseaux en oeuvre au Canada et à l’étranger. Il est impossible d’analyser la nature des relations dont fait état la liste exhaustive, mais certains réseaux sont mentionnés à maintes reprises par des organisations, notamment le Forum Afrique Canada, le Groupe d’orientation politique pour les Amériques, l'Initiative d’Halifax et Common Frontiers. Le potentiel est énorme pour ce qui est du renforcement de la capacité de ces réseaux à partager de l’information et des connaissances qui ne cessent de s’accumuler, tout comme celui touchant la création et l’amélioration d’une variété de coalitions dans – et entre – les réseaux du Nord et du Sud. En conclusion Certaines notions, préoccupations et opinions ont été clairement exprimées par le biais du questionnaire et des discussions avec les membres. Comment structurer et équilibrer la capacité d’améliorer les politiques dans le Sud et en faire de même pour l’organisation dans le Nord ? De quelle façon ce projet peut-il contribuer à renforcer la collaboration entre les membres du CCCI, tout en mettant l’accent sur le renforcement des capacités des partenaires du Sud en élaborations des politiques ? Les réponses ont clairement révélé que le travail d’élaboration de politiques passe par la disponibilité de ressources humaines et financières suffisantes, à défaut de quoi ou risque de compromettre la capacité de mener des recherches, de sensibiliser, de défendre les droits et de créer des alliances, autant d’éléments essentiels à un changement d’orientation efficace. Il est également évident qu’aucun consensus n’a été atteint sur de nombreuses questions de principe entre les organisations du Sud, et que bien souvent, comme c’est le cas dans le Nord, un petit groupe d’organisations du Sud domine le travail d’élaboration de politiques et de plaidoyer, tandis que nombre d’autres groupes ne jouissent pas du même niveau de ressources ou de crédibilité. En 1995, les compressions de l’ACDI ont de toute évidence entraîné une diminution de l’importance accordée au travail d’élaboration de politiques au sein de la communauté canadienne de développement international et, par ricochet, affaibli la coordination de l’information relative aux politiques. Il semble se dégager un consensus sur l’urgente nécessité 8 d'approfondir la « réflexion critique » au sein du secteur pour une analyse critique des actions du gouvernement et des décisionnaires politiques ainsi que le partage de cette analyse avec la communauté du développement, tout en examinant ses pratiques dans ce domaine. De toute évidence, il est impossible de déterminer un objectif politique et de travailler à l’élaboration de politiques sans ressources – des personnes compétentes et du financement constituent des facteurs clés. Grâce au projet « Accroître nos connaissances et nos capacités en vue d’influer sur les politiques », certaines ressources permettent maintenant au CCCI, aux membres et aux partenaires du Sud d’obtenir un bassin de compétences et de collaborer en vue d’accroître les connaissances afin d’influer sur les politiques. Le cadre principal du projet comporte deux objectifs. Pour atteindre le premier, le CCCI et ses membres doivent collaborer au renforcement de la capacité du milieu d’approfondir, de mieux comprendre et de diffuser des connaissances relatives aux politiques pour accroître notre influence sur les processus de formulation de politiques. Ce serait l’occasion à saisir pour améliorer nos capacités en matière d’élaboration de politiques et de bien faire valoir l’importance des rôles de la société civile dans l’efficacité des régimes d’aide. Le deuxième objectif comprend une série de formations stratégiques dans des domaines déterminés par les membres afin d’augmenter l’influence de la communauté. Par conséquent, le projet comprendra différentes activités, en commençant par un atelier inaugural en décembre, suivi de séances de formation particulières au Canada et d’ateliers avec les membres du CCCI et les partenaires du Sud sur le terrain. Les organisations ont souligné que certains changements étaient nécessaires et exigeaient des efforts – nous devons tous nous engager à y travailler ensemble. Notre secteur oeuvre dans un climat difficile. Nombre d’organisations sont confrontées à des coupes continues dans le financement de leurs programmes et de leurs activités opérationnelles ainsi que dans leurs ressources. D’aucunes se trouvent quasi paralysées, compte tenu de leur taille organisationnelle et de leur potentiel au départ. Dans le cadre de ce projet, le CCCI, ses membres et les partenaires du Sud ont la possibilité d’améliorer les connaissances collectives et d’accroître ainsi leurs efforts pour assurer la position du secteur auprès du gouvernement, et par conséquent, pouvoir influer davantage sur l’élaboration de politiques pour une aide plus efficace. 9 Annexe 1 Organisations ayant participé au questionnaire : Aide à l'enfance – Canada Alberta Council for Global Cooperation Association canadienne de santé publique Association de la banque canadienne de grains Inc. Atlantic Council for International Cooperation Canadian Cooperative Association Carrefour canadien international Centre Canadien d’études et de coopération internationale Christian Reformed World Relief Committee CoDevelopment Canada Congrès du travail du Canada Conseil manitobain pour la coopération internationale CUSO Église unie du Canada Entraide universitaire mondial du Canada Fondation Jules et Paul-Emile Léger Fraternité Vietnam Inter Pares Le Conseil de la Saskatchewan pour la coopération internationale Le Fonds du Primat pour le secours et le développement mondial Mines Alerte Mouvement canadien pour une fédération mondiale One Sky Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix Oxfam Canada PARTNERS in Rural Development Réseau des radios rurales des pays en développement Service d'assistance canadien aux organismes Société asiatique des partenaires du Canada SOCODEVI Terre Sans Frontières USC Canada Vision mondiale Canada 10 Annexe 2 Collaborateurs principaux des politiques Conseils provinciaux (par ex.: Conseil manitobain pour la coopération internationale); Initiative d’Halifax; L'Institut Nord-Sud; Conseil des Canadiens; Parkland Institute; Université de l’Alberta; Université de Calgary; Public Interest Network of Alberta; Fédération mondiale des associations de la santé publique; Coalition interagence sida et développement; Forum Afrique Canada (CCCI); Alliance EUMC-CECI; Coopération volontaire ACDI; IDEA Network; SEEP; Groupe d’économie sociale du Québec et réseau RIPESS (Dakar); SOCODEVI; UPA; Transfair Canada; SODTER; Equiterre; Groupe d’orientation politique pour les Amériques (CCCI); FSPWG; Partenariat Afrique Canada; AQOCI; Table de concertation Rwanda-Burundi; Table de concertation Haïti; RED MercosurEntente Mercosur; Third World Network Africa; Mine and Communities Network; MMP (Inde); ATAM (Indonésie); Cooperaccion (Pérou); Global Mining Campaign; Inter Pares; Canadian AutoWorkers Social Justice Fund; Steelworkers’ Humanity Fund; Nishnawbe Aski Nation; Réseau canadien de l’environnement; Canadian Earth Summit Coalition; ENGO Forum on the Environment; Les Ami(e)s de la Terre Sierra Leone (pas sûre pour ce dernier); Amnestie Internationale; Salvadoran Center for Appropriate Technology; Mines Action Canada; NGO Coalition for the Environment (Nigeria); Canadian Natural Resources Group; Canadian Food Policy Group; Common Frontiers; ETAG; Trade Reference Group (CCCI); Cuba Reference Group; Oxfam International; South Asia Partnership International; IRENet (India); SADNet (Afrique du Sud); SIRAN; ICLMG; KAIROS; Canadian Ecumenical Justice Initiatives; Syndicat national des cultivateurs; Association de la banque canadienne de grains inc.; SUNTEP; FSIN; International Save the Children Alliance; UNICEF; UNESCO; OIT; IOM; CEDEAO; Separated Children’s Network in Canada; National Action Plan networks for the implementation de la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant (Canada, Kenya, Bolivie, Pérou, Nicaragua, Inde, Éthiopie, Mali, Burkina Faso, Haïti); Groupe d’économie solidaire du Québec (GESQ); Comité coordonnateur canadien pour la consolidation de la paix; CANAPS; Small Arms Working Group; International Network on Small Arms; Small Arms in South Asia Network; South Asia Human Development Forum; Canadian Committee on Women, Peace and Security; Institute of Social Sciences (Delhi); Amitiés Canada-Burundi; Conseil oecuménique des Églises; Ecumenical Advocacy Alliance; Le Conseil canadien des Églises; Conférence des Églises de toute l’Afrique; Latin America Council of Churches; Caribbean Council of Churches; Conférence chrétienne d’Asie; Canadian Network for ICC; Organisation internationale de perspective mondiale; Coalition to Stop the Use of Child Soldiers; NGO Committee for UNICEF; Forum des politiques publiques (New York); Sudan Inter-Agency Working Group; Network on Conflict Diamonds and Commerce in Conflict Zones; Caritas Internationalis; Conférence des évêques catholiques du Canada 11