Magazine PIL n° 9 - Association Martiniquaise pour la Promotion de
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Magazine PIL n° 9 - Association Martiniquaise pour la Promotion de
Histoire de l’industrie : La Brasserie Lorraine L’énergie dans l’industrie Le Président Pierre MARIE-JOSEPH Edit Brasserie Lorraine S.A. au capital de 233 247€ ; RCS 652 021 429. Photos : M. VEELO / V & J. SAINTENOY. N° 9 FABRICATION LOCALE MÉDAILLE MONDIALE Sommaire Edito P4-5 Nouveaux adhérents Arti Sérigraphie : une entreprise innovante et en mouvement P6-8 Actualité du secteur Un nouveau Gouvernement et un nouveau Parlement viennent d’être mis en place au niveau national. Un certain nombre de mesures d’action publique en faveur des entreprises des DOM a été annoncé par le Président François Hollande et une Conférence économique pour les DOM est annoncée pour bientôt. Au niveau européen, une nouvelle communication de la Commission européenne « Vers un partenariat avec les RUP pour une croissance intelligente, durable et inclusive » vient d’être publiée le 20 juin dernier, suivie de l'organisation par la Commission du 2e Forum des RUP les 2 et 3 juillet derniers à Bruxelles. Nous suivons de près, en collaboration avec la FEDOM et EURODOM, l'évolutions des futurs cadres de l’action publique nationale et européenne sur la prochaine période 2014-2020, sans oublier bien sûr l’action de nos collectivités locales et le travail permanent que nous conduisons en partenariat avec elles, dans un grand nombre de domaines visant, sans être exhaustif, la formation professionnelle, l’insertion des jeunes, la coopération régionale, la création de zones d’activité, le fonctionnement du port, etc… Nous devons rester en particulier très mobilisés sur la reconduction des dispositifs d’aide publique essentiels autant à la compensation de nos surcoûts de production qu’à la modernisation de nos équipements industriels : défiscalisation, zone franche, exonération d’octroi de mer, aide au fret, notamment. L’industrie locale doit rester le fer de lance de la production de valeur ajoutée locale et donc de l’emploi local. C’est le dessein qui a présidé à la création de l’AMPI en 1972. Nous fêtons donc cette année nos 40 ans d’existence. Cette action au service de la production locale est exaltante et nous sommes heureux de la conduire. Poulet fumé Comia, poulet péyi nou ! Les industriels soutiennent la filière Lait P10-20 Dossier : L'énergie dans l'industrie L'énergie dans l'industrie L'énergie renouvelable dans l'industrie Efficacité énergétique : facteur de croissance pour l'entreprise ADEME : l'énergie dans l'entreprise Création de l'Agence Martiniquaise des Energies P22-26 Quoi de neuf Le Bag Innov' de La Favorite, 1 an déjà ! Big' In : la madeleine au bon goût de chez nous La famille SNYL s'agrandit France Béton, c'est du solide ! P30-36 Info AMPI ECTI : des seniors professionnels actifs Qu'attendent les industriels d'une université régionale ? Le fonds de soutien de prévention de la pénibilité au travail 42e Olympiades des Métiers L'agenda du Président Les actions de l’Association Bonne lecture ! P38-45 Démarche QHSE PIL, le Magazine de l’Industrie Martiniquaise n° 9 UNE MÉDAILLE DE BRONZE À MONDE SÉLECTION BRUXELLES 90 an é i toujou osi penpan I pa ni konpleks Ka rann lézot veks Pas i pa ka fè détay Ka rékolté méday an pagay Adan lé pli gran konkou entènasional Meday dè bronz atè Briksel 2012 sa fénoménal Sa ka fè di’y an majò a nivo mondial An labiè lokal natif-natal An kalité ki iréprochab An gou ki inégalab é sé sa ki ka fè di labiè Lorraine an labiè endéboulonab Pil, le Magazine de l’Industrie Martiniquaise est une publication gratuite de l’Association Martiniquaise pour la Promotion de l’Industrie Tél : 0596 50 74 00 - Fax : 0596 50 74 37 - Email : [email protected] Site internet : www.industriemartinique.com Directeur de publication : Pierre Marie-Joseph Rédacteur en chef : Richard Crestor Coordinatrice : Linda Zaïre Rédaction : Keza Com / Youly Agasta (0696 277907) - Linda Zaïre - Gilles Nosibor Maquette et réalisation : Yannick de Rozan / AMPI Photos : Henri Salomon Impression : Couleurs d'Iles Régie publicitaire : Kiwidom - Ronan Trillon (0696 450538) Numéro ISSN : 1961-7941 / Tirage : 15 000 exemplaires Les palettes houssées de Lafarge Ciments Antilles Martinique Recyclage valorise le verre Soyez Clément avec l'environnement ! Evaluation des risques professionnels et plan d'action Socapal : des palettes au recyclage du carton CGSSM : notre travail, rendre le vôtre plus sûr P46 Formation Opcalia Martinique : consolider les savoirs de base P48-51 Histoire de l’industrie martiniquaise La Brasserie Lorraine : 90 ans de savoir-faire Bière d’Origine depuis 1922 L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. A CONSOMMER AVEC MODÉRATION. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P3 Nouveaux adhérents Arti Sérigraphie, une entreprise innovante et en mouvement A ses débuts, Arti Sérigraphie était spécialisée dans l’impression sérigraphique. Au fil des années, l’entreprise a diversifié ses activités afin d’être à la pointe des innovations et des tendances du marché, avec pour leitmotiv d’offrir le meilleur choix et de garantir la qualité et la satisfaction de ses clients. Jacques et Marilyn Exelis Pouvez-vous définir votre métier ? Nous sommes imprimeur, fabricant d’images et de supports de communication. A partir de matériaux très divers (papier, carton, bâche, aluminium, PVC, adhésifs…), nous transformons de la matière première. Notre groupe Arti imprime avec des techniques différentes comme la sérigraphie, l’impression numérique et la flexographie et l’offset. Nous avons su développer, avec l’expérience, un savoir-faire qui nous permet de proposer à nos clients une large gamme de produits standards, tout en répondant aux demandes singulières de notre clientèle. Nous sommes des fabricants d’images à travers des affiches, des bâches, de la publicité sur le lieu de vente (PLV), des autocollants, des panneaux, des enseignes, des tee-shirts et des objets divers. Nous métamorphosons les matières pour donner vie à l’image en travaillant les formes et les volumes pour produire des supports de communication qui aident à la vente. Habillage de façade, théâtralisation d’espace, Arti n’est pas un simple imprimeur. Présentez-nous la philosophie et la culture qui animent votre entreprise Arti est une entreprise familiale, qui a 30 ans, et qui s’est développée progressivement. Toute organisation est organique, fondée autour de femmes et d’hommes qui y travaillent ; c’est pour cela que nous attachons beaucoup d’importance à la prise en compte de la dimension humaine et des valeurs qui fondent un groupe : l’honnêteté, la loyauté, la fidélité et le souci de la perfection pour être au service du client. Le partenariat est une notion clé chez nous, que nous développons avec nos clients et nos fournisseurs. Avec nos collaborateurs, nous privilégions un management de type participatif : une communication horizontale et une hiérarchie présente qui met et permet le mouvement dans l’entreprise. Collégialité, échange, débat et cohésion d’équipes au service de la qualité. La philosophie qui nous anime est de faire de nos personnels des acteurs aussi passionnés que nous, pour faire avancer notre métier. Arti est une entreprise innovante et en mouvement. Pouvez-vous précisez vos propos ? Arti a débuté avec l’impression de teeshirts. C’était l’un des seuls vecteurs de communication à l’époque. Nous nous sommes vite adaptés aux évolutions du marché avec de nouveaux produits tels que les autocollants, les affiches, les panneaux en PVC, l’impression de boites, les étiquettes, les bâches. Maintenant, nous développons des enseignes lumineuses (néon, led) dans des dimensions géantes. L’innovation et le mouvement se caractérisent dans notre entreprise par des passages et des anticipations. De la sérigraphie pure à l’impression numérique, du monochrome à la quadrichromie. Notre laboratoire a su travailler sur la solidité et la qualité de l’impression dans le temps, en proposant des produits tropicalisés, adaptés à notre région. Cette animation nous porte et nous permet de proposer aussi des travaux offset (carnets, livrets, catalogues, calendriers à ressort, cartes PVC…) en nous différenciant de l’imprimerie conventionnelle. Nous sommes à l’écoute de tout ce qui se fait dans le monde de la production d’images, ce qui nous permet de proposer à notre clientèle le top au niveau mondial, en matière de supports de communication. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 En termes d’équipements, nous optons pour les meilleurs outils. Nos services assurent la maintenance et nous maîtrisons toute la chaîne graphique (studio, bureau d’étude, pré-presse, impression, façonnage, livraison et pose). Un service sur mesure pour chacun de nos clients, comme dans les ateliers de haute couture. Dès 1990, nous avons été sensibles aux questions environnementales. Arti a choisi la technologie des encres UV (encres sans solvant). Puis, l’emploi d’encres à eau, et récemment des encres écologiques à base de latex. Nous formons et sensibilisons nos collaborateurs dans la gestion raisonnée de l’eau, de l’énergie et dans l’exploitation de la matière première pour limiter les gaspillages. Arti participe au tri sélectif et recycle autant que la Martinique peut offrir de voies de recyclage. Avec quels types d’entreprises travaillez-vous en général ? Nos clients sont des professionnels du secteur privé (entreprises de la grande distribution, entreprises industrielles, agences de publicité, PME, boutiques, artisans…) et du secteur public (collectivités, associations, administrations…). Nous travaillons avec de grands groupes nationaux et internationaux. Grâce à notre savoir-faire et à notre expertise en matière d’images et de supports de communication, nous avons su nous hisser au niveau du marché international et répondre à n’importe quel type de cahier des charges. Cette philosophie du mouvement et de l’innovation nous permet d’aller vers une production de qualité, d’apporter des réponses et de la confiance à notre clientèle. Certains supports que nous fabriquons participent à la qualité et à la mise en valeur dans les linéaires des produits PIL (Produit de l’Industrie Locale). Vous êtes des entrepreneurs porteurs d’une longue et belle histoire dans le monde de l’entreprise. Avez-vous déjà pensé à la relève ? Notre fils nous a rejoint il y a 3 ans et avec lui nous développons de nouvelles choses. Il renforce cette idée du mouvement chez Arti, avec sa conception moderne du monde de l’entreprise qui bouge. C’est un souffle nouveau qui maintient et anime la dynamique de notre entreprise avec des idées nouvelles comme les très grands formats, le total covering, la théâtralisation… Empreint de cette culture de la diversification, de l’innovation et de la prise en compte de l’humain (personnels, clients, fournisseurs), démarches qui fondent et qui ont toujours fécondé notre groupe dans le temps. Arti accorde une grande place aux jeunes dans ses équipes. Régulièrement, nous embauchons de jeunes techniciens, diplômés, que nous accompagnons dans leur parcours professionnel pour les aider à comprendre et à s’adapter au monde de l’entreprise. Les jeunes apportent ce regard d’ouverture qu’il faut absolument dans notre métier. Produire des images et des supports de communication imposent cette idée forte du mouvement et de l’innovation. Nous sommes confiants dans nos ressources et dans nos moyens, nous avons mis en place un service logistique pour répondre aux demandes de nos clients. Notre philosophie est en place, nous travaillons sans emphase. Nous gardons notre énergie pour créer des images et des supports, pour inventer, pour gérer efficacement notre groupe et former nos collaborateurs à être au quotidien des professionnels au service de professionnels. Nous espérons qu’Arti comptera, avec le temps, dans le groupe des entreprises qui façonnent l’histoire de la communication visuelle et de l’industrie en Martinique. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P5 Le Poulet fumé Comia, Poulet Fumé Comia, Poulet Péyi Nou ! C’est Poulet Comia devient "Poulet Péyi" grâce au partenariat avec Madivial. Retour sur un accord historique avec Katy Largen, Directrice commerciale. nou ! P6 Comia a toujours fait la distinction entre le poulet péyi (local) et le poulet Comia (importé). Ils ont toujours eu à cœur de se fournir exclusivement auprès de la filière volaille locale, mais les volumes produits et les tarifs pratiqués dans le passé ne le leur permettaient pas. En tant qu’entreprise locale présente depuis 30 ans, il était fondamental pour Comia de créer une synergie, de se regrouper et de faire avancer l’économie locale avec les différents acteurs de la filière. Aujourd’hui, c’est chose faite ! Un partenariat a pu être conclu avec Madivial et le soutien de l’interprofession l’Amiv dans le but de développer le volume de la production locale de poulets. Selon Roger Tran-Quoc, Directeur Général de Madivial, cette volonté de favoriser les filières locales a toujours existé au sein de la filière, mais cela était toujours resté au stade de velléité. Il se réjouit de voir que, pour la première fois en Martinique, un accord a pu être entériné afin que la production locale prenne le pas sur les importations. Cette initiative répond à un objectif clair et volontaire de Comia de s’inscrire dans une vraie dynamique de développement économique endogène et Katy Largen espère pérenniser et élargir cet accord aux autres filières porcine et bovine regroupées au sein de Madivial. Tout comme Roger Tran-Quoc souhaite que d’autres industriels et entreprises locales suivent l’exemple amorcé par Comia. La part de poulet local passe donc de 1,2 tonnes/mois à 6 tonnes/mois soit 60 % des volumes contre 8 %. Poulet Bokail s’est engagé à respecter ces nouveaux volumes. Le cahier des charges imposé par Comia garantit aux consommateurs une traçabilité et une qualité optimale du poulet fumé péyi qu’ils retrouvent dans les rayons des hypermarchés. CRÉDIT : CHAMI PHOTO Actu secteur Mme Katy Largen Déjeuners sur le pouce ou repas traditionnels, égayer vos recettes avec le Poulet Péyi Fumé Comia ! Sélectionné avec soin et fumé avec amour, le Poulet Péyi Fumé Comia n’a pas son pareil pour ravir les papilles des petits et des grands ! Et puis, c’est tellement meilleur local... PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P7 POUR VOTRE SANTÉ, PRATIQUEZ UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE RÉGULIÈRE. WWW.MANGERBOUGER.FR LA RÉGION S’ENGAGE Les industriels soutiennent la filière Lait ! TRANSFORM’ 2012 APPEL À PROJETS Le 16 avril 2012 a été signée une convention de partenariat entre Madivial, la SNYL (Société Nouvelle des Yaourts Littée) et la SAPY (Société Antillaise de Production de Yaourts). Un accord qui vise à soutenir la filière Lait. Actu secteur M. Germain Monpelat P8 La filière Lait en Martinique En 2005, la Martinique produisait 1 200 000 litres de lait avec une trentaine de producteurs. Aujourd’hui, c’est 400 000 litres produits par 10 producteurs. Pour comprendre les raisons de cette diminution, il faut remonter 10 ans en arrière, lorsque les industriels ont décidé de payer le lait produit en Martinique au même prix que celui acheté en France alors que le coût de production est 3 fois plus élevé ici. Les cotisations volontaires des adhérents qui devaient servir à développer la filière ont dû être utilisées pour compenser le différentiel entre le prix de revient et le prix d’achat. Un accord historique Lorsque Madivial a démarré il y a un an, la filière Lait était en très grande difficulté sur le plan financier en raison de cette politique de fixation des prix. Lors de la constitution de l’Union, l’objectif était de renégocier ces tarifs, des négociations ont tout de suite démarré avec les industriels. En octobre, il y a eu une première augmen- Bon lèt Matinik ! La Cooprolam (Coopérative des Producteurs de Lait de la Martinique) est une coopérative agricole créée le 1er mai 1972. Elle est située au quartier Vapeur sur la commune du François et regroupe 10 éleveurs. Son activité s’articule autour de plusieurs axes, la collecte et la vente de lait, la vente d’aliments, de matériel et de produits de lavage pour le matériel de traite et les installations. En 2010, la production de lait s’élevait à 526 425 litres contre 405 920 litres en 2011. tation de 0,10 € du litre de lait pour arriver à le doubler en avril. Il est ainsi passé de 0,34 € à 0,68 €. Pour Germain Monpelat, Président de la Cooprolam, « c’est un accord historique qui permet de sauver la filière Lait et une vraie bouffée d’oxygène pour les producteurs ». Les deux uniques acheteurs de la totalité de la production de lait en Martinique sont la SNYL (Yoplait) et la SAPY (Danone). Néanmoins, malgré cette augmentation, le prix d’achat du lait reste en dessous du coût de production réel qui se situe autour de 1,10 €. En outre, le volume d’achat de lait local de ces deux industriels auprès de la Coproolam ne représente qu’1 % du volume d’achat total, ce qui laisse entrevoir des perspectives de développement et de croissance pour la filière. Ange Milia, Président de Madivial, est confiant quant à l’avenir de la filière : « Grâce à la signature de cet accord, un plan de relance est en cours de finalisation avec la Région. Il comprend des plans d’actions de restructuration, de modernisation, de formation pour permettre à la filière d’être plus performante et réduire le coût de production, mais aussi d’augmenter la qualité et la quantité de lait produit. Les résultats seront visibles à l’horizon 2013 ». MADIVIAL, la bonne viande de Martinique La constitution de l’union Madivial, regroupant 5 coopératives (volaille, bœuf, lapin, porc et lait), a pour but d’organiser et de développer la filière de l’élevage en mutualisant les moyens et en optimisant les forces. L’objectif fixé par son conseil administration est d’occuper une part de marché de 40 % sur le marché local, contre 16 % aujourd’hui, dans les 6 à 7 ans à venir. La stratégie commerciale consistant à mettre en place des partenariats avec les industriels locaux, afin que l’achat des matières premières soit réalisé au profit de la production de notre filière, a permis d’atteindre, depuis février 2012, l’objectif premier qui est d’écouler 100 % de notre production sans avoir à congeler. Madivial, première Union de coopératives d’éleveurs martiniquais, apporte son expertise, son savoir-faire et son professionnalisme pour structurer la filière Viande en Martinique. Reposant sur une solide organisation, de l’élevage à la distribution en passant par la transformation des produits, Madivial est à la pointe des équipements et des innovations technologiques. En unifiant la filière, Madivial assure la pérennisation de tout un pan de l’économie martiniquaise. Madivial, c’est la garantie de la meilleure qualité dans nos assiettes : bœuf, porc, lapin, lait, volaille. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juilllet 2012 Transformons nos produits locaux ! La Région Martinique lance un appel à projets pour aider à la création de 30 unités de transformation Produits prioritaires : • Fruits et Légumes • Viande et lait • Produits de la mer • Produits apicoles • Plantes aromatiques et médicinales... La Région s’engage : • Aides nancières • Accompagement-coaching • Labellisation des projets Cet appel à projets concerne les unités existantes ou en projet. Voir conditions. Date limite de dépôt des dossiers : 5 novembre 2012 Toutes les informations sont disponibles sur www.cr-martinique.fr à l’Hôtel de Région, rue Gaston Defferre à Fort-de-France au 0596 59 63 00 RÉGION MARTINIQUE P9 Energie L'énergie dans l'industrie Dans le cadre de la politique de maîtrise de l’énergie, l’AMPI et l’ADEME ont souhaité inciter les industries à intensifier leurs efforts en matière d’utilisation rationnelle de l’énergie. Une étude des consommations énergétiques du secteur industriel martiniquais a été réalisée par Gilles Nosibor, Chargé de mission Energie à l'AMPI. Dossier Energie M. Gilles Nosibor P10 Pour mener cette étude, une enquête sur la gestion de l’énergie dans l’industrie a été proposée aux 139 adhérents de l’AMPI en octobre 2011. Au sein de l’AMPI, 8 secteurs d’activité sont représentés : Agroalimentaire, Chimie/Parachimie, Ameublement, Accessoires Auto-Bateau, Matériaux de construction, Energie, Travail des métaux et Papier-Bois (imprimerie). Ce dossier présente le bilan des consommations énergétiques du secteur industriel martiniquais. Les principales sources d’énergie utilisées dans le secteur industriel sont : - l’énergie électrique, - l'énergie obtenue à partir de combustibles fossiles (fioul lourd, FOD (fioul domestique), kérosène, gaz), - l'énergie obtenue à partir de la combustion de la biomasse. Celles-ci ont toutes été converties dans la même unité, la tep (tonne équivalent pétrole), afin de pouvoir obtenir la répartition de ces sources d’énergie dans le secteur industriel. Le graphique n° 1 représente la répartition moyenne des différents types d’énergie utilisés de 2008 à 2011. analyse par type d'énergie L'énergie électrique L’énergie électrique représente un peu moins de 40 % de l’énergie totale utilisée par nos industriels. Deux secteurs représentent à eux seuls 88 % des consommations électriques : le secteur Agroalimentaire et le secteur Matériaux de construction (graphique n° 2). 18 industries consomment plus d’1 GWh/an (gigawatt-heure). Ceci représente un peu moins de 75 % des consommations électriques totales. Les 30 sites les plus consommateurs en énergie électrique représentent 87 % des consommations. Graph. n° 3 : Répartition de la consommation de fioul par secteur Graph. n° 5 : Agroalimentaire / Répartition par type d'énergie Graph. n° 4 : Répartition de la consommation de gaz par secteur analyse par secteur d'activité Graph. n° 2 : Répartition de la consommation d'énergie électrique L'énergie fossile Pour le fioul, deux secteurs consomment 99 % des consommations totales, soit 41,5 millions de litres : le secteur Agroalimentaire et le secteur Matériaux de construction. (graphique n° 3). Le gaz est consommé par le secteur Agroalimentaire et le secteur Papier/Bois, soit 95 % des consommations totales (graphique n° 4). Graph. n° 1: Répartition des sources d'énergie dans l'industrie La biomasse Dans le secteur industriel, la bagasse est la biomasse la plus utilisée. Elle est donc consommée à 100 % par le secteur Agroalimentaire. Ce secteur utilise en moyenne un peu moins de 51 000 tonnes de bagasse par an. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 1) Secteur Agroalimentaire La répartition des différents types d’énergie utilisée est la suivante (graphique n° 5). Le secteur Agroalimentaire compte 48 entreprises, soit 41 % des sites industriels en Martinique, mais représente 69 % des consommations électriques totales (graphique n° 1). La consommation électrique moyenne des sites industriels agroalimentaires est de 50,6 GWh/an. 13 industries agroalimentaires consomment à elles seules 40,7 GWh/an, soit 80 % du secteur. Les combustibles fossiles sont utilisés pour les procédés de production nécessitant de la chaleur (four, vapeur…). 3 industriels utilisent du fioul lourd ; les autres sites agroalimentaires consomment en majorité du FOD (Fuel Oil Domestic). Les plus petites entreprises consomment du gaz, qui est une énergie plus onéreuse, mais plus facile d’usage. La part utilisée à partir des combustibles fossiles est inférieure à celle de l’énergie électrique. En effet, de nombreux sites utilisent l’énergie électrique pour leur production de chaleur (vapeur, four). Graph. n° 6 : Agroalimentaire / Répartition par type d'énergie (hors biomasse) L’électricité est subventionnée (contribution au service public de l’électricité) à un coût comparable à celui de la France continentale (coût variant entre 0,023 € à 0,20 €/kWh en fonction de la tranche tarifaire), alors que le prix des combustibles fluctuent en fonction des événements mondiaux. L’énergie générée par la combustion de la biomasse (ici la bagasse) est utilisée à 61 %, soit 9383 tep. Elle est utilisée par 6 distilleries et une sucrerie. La bagasse est un résidu fibreux de la canne à sucre qui est passé dans le moulin afin d’en extraire le suc. Ce déchet est donc brûlé pour obtenir de la vapeur qui permettra d’entraîner des moulins à vapeur, de chauffer les colonnes à distiller et, chez certains, d’alimenter un turboalternateur qui produit de l’énergie électrique. L’excédent de bagasse représente une charge qui doit être traitée par les entreprises. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P11 Graph. n° 9 : Ameublement / Répartition par type d'énergie Graph. n° 7 : Mat. de construction / Répartition par type d'énergie 3) Secteur Papier/Bois Le secteur Papier-Bois compte 15 entreprises, soit 11 % des sites industriels en Martinique. La répartition des différents types d’énergie utilisée est la suivante (graphique n° 8). Ce secteur consomme majoritairement de l’énergie électrique. En effet, il est constitué essentiellement d’imprimeurs. Cette activité nécessite parfois l’utilisation d’un four fonctionnant au gaz qui rentre dans la chaîne d'impression. Graph. n° 10 : Chimie-Parachimie / Répartition par type d'énergie Externalisez votre stock et faites le plein d’avantages gagnants La solution de stockage flexible www.flexidepot.com Graph. n° 8 : Papier-Bois / Répartition par type d'énergie P12 4) Autres secteurs Les secteurs Ameublement, Chimie/Parachimie, Accessoires Auto/Bateau et Travail des métaux représentent 33 % des sites industriels. L’énergie électrique est utilisée à 100 % dans chacun de ces secteurs (graphiques n° 9, 10,11). SAS S10 J Industries - Zone Franche de Dillon - Imm. Pinsonnelle - 97200 Fort de France - SAS au capital de 102,00 E - RCS FdF 524 871 753 Dossier Energie 2) Secteur Matériaux de construction Le secteur Matériaux de construction compte 20 entreprises, ce qui représente 14 % des sites industriels en Martinique. La répartition des différents types d’énergie utilisée est la suivante (graphique n° 7). Ce secteur est le premier consommateur de combustible fossile (hors gaz) et second en consommation d’électricité (19 % des consommations électriques). Graph. n° 11 : Travail des métaux / Répartition par type d'énergie PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 06 96 41 95 38 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P13 Energie L'énergie renouvelable dans l'industrie Dossier Energie Systèmes respectueux de l’environnement et « infinis », les énergies renouvelables, depuis ces dernières années, ont fait leur apparition dans le système productif des industriels martiniquais. P14 Par définition, une énergie renouvelable est une source d’énergie se renouvelant assez rapidement pour être considérée comme inépuisable à l’échelle de temps humaine. Ces énergies sont issues de phénomènes naturels et constants provoqués par les astres, principalement le soleil (rayonnement), mais aussi la lune (marée) et la terre (énergie géothermique). Le caractère renouvelable d’une énergie dépend de la vitesse à laquelle elle se régénère et de la vitesse à laquelle elle est consommée. Par exemple, le bois (biomasse) sera considéré comme renouvelable si la quantité utilisée reste inférieur à la quantité plantée. En Martinique, l’énergie photovoltaïque, l’énergie obtenue à partir de la biomasse et l’énergie solaire thermique sont les principales énergies renouvelables utilisées dans le secteur industriel. Le photovoltaïque L’effet photovoltaïque utilisé dans les cellules solaires permet de convertir directement l’énergie lumineuse des rayons solaires en électricité. Ces cellules sont généralement constituées de semiconducteurs. L’assemblage de ces cellules donne un panneau ou module photovoltaïque. Et l’ensemble de ces modules constitue ces centrales photovoltaïques qui sont visibles sur les toitures des bâtiments des zones industrielles. L’énergie photovoltaïque est utilisée principalement dans ces deux cas : • en revente direct sur le réseau : toute l’énergie solaire captée et transformée en énergie électrique est redistribuée sur le réseau électrique martiniquais. • l’énergie électrique récupérée est consommée par le producteur. La quantité d’énergie électrique récupérée est fonction du rayonnement solaire direct arrivant sur les modules de la centrale. L’alternance jour-nuit, ainsi que le passage répété des nuages, font de cette énergie, une énergie intermittente. Une industrie doit pouvoir compter sur une source d’énergie constante et stable. Afin de pallier au caractère intermittent de celle-ci, il faut la stocker. Mais, cela a un coût supplémentaire. Le prix attractif de rachat proposé par notre fournisseur d’électricité fait que, dans la majorité des cas, nos industriels préfèrent revendre toute leur production d’énergie photovoltaïque. Cependant, il existe quelques entreprises qui souhaitent avoir une indépendance énergétique, pas forcément totale, mais partielle. Elles réinjectent ainsi cette énergie dans leur installation électrique. Elles voient leurs consommations électriques facturées par le fournisseur d’électricité diminuer de moitié. digérés par des bactéries méthanogènes permettent de produire du biogaz (méthane) tandis que la matière restante constitue un digestat (compost). Le Centre de Valorisation Organique (CVO) du Robert procède de la façon suivante : les déchets passent par un broyeur. Les particules organiques de taille inférieure à 50 mm sont dirigées vers le méthaniseur. Les autres particules de tailles supérieures sont utilisées pour la fabrication de compost. Le CVO possède deux digesteurs en acier de 750 m3 utiles. Ces cuves sont parfaitement hermétiques. Le contenu est maintenu à une température de 55° C. Il est mélangé en permanence pour assurer l’homogénéité du produit afin d’obtenir une dégradation organique optimale. En pratique, ces substrats restent une cinquantaine de jours dans la cuve. Des travaux ont été entamés par le SMITOM afin d’optimiser l’outil, à la fois dans sa capacité à extraire la matière organique de déchets entrants et à ouvrir son offre de services sur des tonnages industriels privés en vue d’une production électrique d’ici 2013. Le biogaz formé sera redirigé vers un turbo-alternateur qui permettra de produire de l’énergie électrique soit pour l'auto-consommation, soit pour la redistribution sur le réseau. La biomasse Par définition, la biomasse désigne l'ensemble des matières organiques d'origine végétale (algues incluses), animale ou fongique pouvant devenir une source d'énergie, soit par combustion, soit après méthanisation (biogaz) ou encore après de nouvelles transformations chimiques (biocarburant). En Martinique, la biomasse est utilisée de deux façons : la combustion de la bagasse et la méthanisation. 1) La combustion de la bagasse La bagasse est un résidu fibreux de la canne à sucre, passé au moulin pour retirer le suc ; elle est considérée comme un déchet. Les industriels ont décidé de la revaloriser en la brûlant dans une chaudière afin d’obtenir de la vapeur. Celle-ci permet d’entraîner les moulins à vapeur pour le broyage de la canne à sucre, de chauffer les colonnes à distiller pour la distillation du rhum. A la sucrerie le Galion et à la distillerie Saint-James, cette vapeur est également dirigée vers des turbo-alternateurs qui permettent de produire de l’énergie électrique. Ces turbo-alternateurs ayant de forte puissance, peuvent alimenter en électricité tous les procédés de production de l’usine et ainsi garantir une indépendance totale de l’unité de production. 2) La méthanisation - A partir de déchets solides La méthanisation est un procédé biologique qui vise à valoriser les matières organiques. Les déchets et effluents organiques PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 La distillerie Saint James utilise une autre méthode : la méthanisation des vinasses. Ce traitement met à profit le très grand pouvoir de destruction des matières organiques par les micro-organismes anaérobies, c’est-à-dire vivant uniquement en l’absence de dioxygène. La méthanisation est un procédé de dégradation biologique de matières organiques par des bactéries en l’absence d’oxygène. Elle permet de récupérer principalement du méthane. Ce procédé consomme jusqu’à huit fois moins d’énergie et s’effectue bien plus rapidement que l’aération. Ce méthane est redirigé vers un turbo-alternateur qui permet d’alimenter la centrale de traitement des eaux usées et une partie de la distillerie. La production d’eau chaude solaire - A partir de déchets liquides Les vinasses constituent les principaux effluents des distilleries et les déchets les plus problématiques de la filière canne-sucre-rhum. Ces résidus de la distillation sont composés d’eau, de matières organiques issues de la canne à sucre et du métabolisme bactérien, de matières minérales (cuivre issu des plateaux des colonnes de distillation), d’ions ajoutés lors de la fermentation alcoolique, d’antiseptiques… Les vinasses génèrent la pollution des eaux et des odeurs nauséabondes. Afin de pallier ces inconvénients, diverses alternatives de traitement des vinasses ont été développées. La plupart des distilleries à la Martinique dépollue par l’action d’une flore bactérienne aérobie (en présence de dioxygène). Pour cela, des aérateurs brassent les eaux usées afin de conserver une concentration en dioxygène permettant à ces bactéries d’agir. Le soleil diffuse une énergie gratuite, renouvelable et propre qui est utilisée par le chauffe-eau solaire afin de réchauffer l’eau sanitaire. Environ 10 % des industriels martiniquais utilisent cette énergie pour la production d’eau chaude sanitaire. Cette eau n’est généralement pas utilisée dans les procédés de fabrication. En effet, cette production d’eau dépend d’une énergie intermittente : le soleil. Elle est donc utilisée uniquement dans les vestiaires. L’actualité nous démontre que les solutions classiques, à savoir le nucléaire et l'énergie fossile (raréfaction et coût de plus en plus élevé des gisements pétroliers), resteront des modes de production dangereuse et dont les coûts iront en s’accroissant au fil des ans. La place des énergies renouvelables pour la Martinique ne pourra qu’augmenter. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P15 Energie Efficacité énergétique : un facteur de croissance pour l’entreprise P16 L’augmentation de l’efficacité énergétique est une démarche de diminution d’énergie « gaspillée ». Il s’agit en fait d’une véritable optimisation permettant d’utiliser le juste niveau d’énergie pour arriver à combiner confort des utilisateurs et non-gaspillage. Depuis de nombreuses années, EDF renforce son action d’efficacité énergétique auprès des professionnels, entreprises et institutionnels martiniquais. Patrick Delorme, Attaché Stratégie sur l’Efficacité Energétique pour EDF Martinique, explique : « Depuis longtemps, nous constatons une croissance de la consommation électrique à la pointe du soir (de 17h à 21h) supérieure à la pointe du jour (de 9h à 14h). Ces variations nous ont amené à nous poser les questions sur leur origine, leur fréquence, leur durabilité. A partir de ces faits, nous avons bâti des prévisions et imaginé des solutions pour aider l’ensemble de nos clients à réduire leur consommation ». M. Delorme poursuit : "Une de nos études démontre que le secteur le plus touché par cette hausse est celui du tertiaire et notamment les activités de bureaux. En effet, à la pointe du soir, nous enregistrons une forte croissance de la consommation. Celle-ci est due à la climatisation des bureaux qui est interrompue le soir en week-end, mais reste, pour certains, maintenue le soir en semaine. Cet écart d’appel de puissance est en partie dû au fait de l’absence de pilotage automatique des systèmes de climatisation dans le tertiaire lorsque les bureaux sont inoccupés". Pour répondre à cette problématique, EDF propose aux utilisateurs de travailler sur l’ensemble de la production de froid, le renouvellement de l’air, les températures. L’autre secteur très concerné est celui de la grande distribution et, en particulier, celui de l’agroalimentaire. « Le froid est une priorité pour conserver les aliments et pour le confort des clients. Or, nous constatons d’énormes pertes dues la plupart du temps à la mauvaise isolation des bâtiments. EDF propose régulièrement son expertise pour identifier ces pertes thermiques, proposer des solutions tout en s’assurant de la rentabilité économique des travaux proposés à ses clients ». EDF propose son expertise auprès des grands clients tels que les collectivités locales (éclairage public et des bâtiments…) ou les hôpitaux (gestion des chambres froides et des blocs opératoires principalement). Il s’agit de travailler de concert avec eux pour optimiser leurs équipements et, par conséquent, leurs factures. De plus, EDF, entreprise engagée sur le territoire, travaille le plus souvent que possible avec l’ensemble de la filière martiniquaise : fabricants de matériaux, architectes, bureaux d’études, installateurs… Une fois ces diagnostics réalisés, les contrats qui unissent EDF, les professionnels, institutionnels… sont des conventions « d’efficacité énergétique ». Des aides financières et techniques peuvent être proposées par EDF dans ce cadre là. EDF à vos côtés Avec EDFF PRO O, bénéficiez : Réalisez un n diag gnostic énergé étiqu ue avec l’aide de votre Conseiller EDF PRO. ■ d’aides à l’investissement ■ d’un conseil personnalisé Les Certificats d’Economie d’Energie (CEE) institués par le Grenelle 2 incitent les acteurs énergétiques à une meilleure prise en compte de l’environnement et de la consommation d’énergie. Total Caraïbes a choisi de sensibiliser et d’aider ses clients à maîtriser leurs dépenses d’énergies de plusieurs manières. Total Caraïbes a créé une gamme de services, Total Energies Businessolutions, qui rend simple, rentable et efficace l’utilisation des CEE. Nous accompagnons nos clients dans la mise en œuvre de solutions destinées à réduire leur consommation d’énergies. Nous leur proposons un premier conseil d’orientation en éco-efficacité puis nous pouvons réaliser ensemble un diagnostic opérationnel de leurs équipements avec des actions pour augmenter leur performance énergétique (remplacement de certaines pièces ou modification de matériels par exemple). Des fiches standardisées sont mises à leur disposition et les aident à faire les bons choix dès la conception de leur projet. Et ceci dans de nombreux domaines : bâtiment, industrie, réseaux, transports, agriculture. Nous aidons également nos clients qui souhaitent investir dans des matériels plus sobres en énergies. Un support technique est à leur disposition et notre analyse peut même aller jusqu’à une aide à l’investissement. A l’issue, les conclusions sont remises sous forme d’un rapport détaillé incluant un tableau de synthèse des préconisations, le temps de retour sur investissement et l’aide possible à l’investissement pour les projets éligibles aux CEE. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 ■ d’un gain sur vos consommations Le diagnostic énergétique vous intéresse ? Pour toute demande d’info : clii en n tss -ed d f-ma a [email protected] ou contactez votre conseiller EDF PRO au 0596 sur martinique.edf.com Source d’énergie naturelle Le service EDF PRO, c’est aussi une expertise et un accompagnement dans vos projets de construction ou de rénovation, pour vous offrir une aide précieuse et indispensable afin de faire les bons choix d’investissement. Quel est l’intérêt de réaliser un diagnostic énergétique ? Ce ela a perrme et de maîtriser sa co onso ommation énergétique en ré éduissan nt sa faccture, tout en am méliora antt son confort. Le diagnositic énergétique vous permet d’évaluer la performance globale de vos équipements électriques, afin d’identifier les solutions qui permettent de réduire vos consommations énergétiques. EDF vous apportera tous les conseils et les aides nécessaires à la mise en œuvre de ces solutions. Retrouvez toutes les offres EDF PRO Inverter & Classe A Mai 2012 - EDF Société anonyme au capital de 924 433 331 - Siège social : 22-30 avenue de Wagram, 75008 Paris- 552 081 317 RCS Paris Dossier Energie Mener une politique d’efficacité énergétique au sein de son entreprise est devenue une solution simple, économiquement viable et moderne. Elle permet en effet d’utiliser le juste niveau d’énergie pour combiner confort des utilisateurs et non-gaspillage. Solutions d’éclairage Isolation P17 L’énergie est notre avenir, économisons-la ! Energie L'énergie dans l'entreprise La tendance actuelle démontre qu’aujourd’hui les entreprises demeurent sensibles à leur impact environnemental et cherchent à mobiliser leurs ressources et compétences pour relever les défis énergétiques et environnementaux. zoom sur le dernier bilan énergétique du chargé de mission à la ccim soutenu par l’ademe Dossier Energie M. Jean-Michel Bordage P18 Ces entreprises, appelées « entreprises engagées » ou « écoentreprises », ne représentent qu’une partie des entreprises en France et beaucoup d’autres ne sont pas encore mobilisées sur ces thématiques. L’Ademe a défini des orientations stratégiques 2011-2015 dans lesquelles l’agence s’engage à définir des processus transverses de mobilisation et d’accompagnement des entreprises en structurant des programmes, des actions à engager, mais aussi des aides et incitations financières. A l’échelle locale, la Direction Régionale (DR) de l’Ademe Martinique garantit un soutien financier et technique aux entreprises martiniquaises désireuses de relever le challenge de la transition environnementale avec des projets innovants et ambitieux. Elle peut intervenir lors des différentes phases des projets : du pré-diagnostic à la réalisation du plan d’actions, en passant par la rédaction du cahier des charges et à la recherche de prestataires. Mais au-delà de cet accompagnement, la DR Martinique a développé, depuis 2011, un programme dédié aux entreprises martiniquaises accompagné d’un soutien complet : « 10/20/30 ». • Aide à l’investissement : l’agence propose des aides financières, sous forme de subventions pour les études préalables, et participe au financement de projet dont les conditions d’éligibilité dépendent de la taille de l’entreprise, des régimes d’aides et de la conformité avec la législation française en vigueur sur la thématique concernée. • Développement d’outils d’apprentissage et de formation : l’agence met à disposition des outils méthodologiques permettant à l’entreprise de mener les démarches d’amélioration environnementales en totale autonomie et organise des rencontres professionnelles afin de présenter les dispositifs existants et leur mise en œuvre. Objectif +30 % de certifications environnementales des entreprises Troisième volet de ce programme préparant les entreprises à adopter une démarche de management environnemental, c’est-àdire adopter un comportement volontaire avec des méthodes de gestion et d’organisation visant à prendre en compte l’impact des activités sur l’environnement et à les évaluer pour les réduire. Cette démarche peut aller jusqu’à la mise en place d’un Système de Management Environnemental, voire faire l’objet d’une certification internationale ISO 140001 ou d’un enregistrement éco-audit européen. Destiné aux petites et moyennes entreprises, le programme 10/20/30 apporte des dispositifs d’accompagnements simplifiés que l’Ademe accompagne de la façon suivante : • Aide aux conseils : l’agence fournit les cahiers des charges et les listes de bureaux d’études appropriés pour la réalisation du prédiagnostic, diagnostic ou étude de projet. Objectif -10 % de déchets Premier volet de ce programme permettant aux entreprises d’identifier et de quantifier les déchets qu’elle produit et d’en limiter la production tout en optimisant leur gestion et en valorisant leur traitement. La gestion des déchets représente un poste de dépenses important pour les entreprises et l’Ademe souhaite les accompagner afin de réduire leurs coûts et de participer à un effort global de réduction des déchets. Objectif -20 % d’énergie Deuxième volet de ce programme soulignant l’importance de la maîtrise de l’énergie dans tous types de secteurs confondus. La gestion des économies d’énergie permet de suivre les performances énergétiques de l’entreprise et d’améliorer la consommation des entreprises en réduisant les dérives et les factures d’énergie. Une meilleure gestion des équipements et des fournitures permet à l’entreprise d’augmenter la qualité de sa production et d’être plus compétitive. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 En raison d’une forte demande d’informations sur l’énergie, les transports et le développement durable, la CCIM, en partenariat avec l’Ademe, a recruté un chargé de mission énergie visant à répondre aux nouvelles attentes des entreprises et à les inciter à optimiser l’utilisation de leurs énergies. Dans le cadre de cette mission, des visites d’entreprises ont été réalisées afin d’évaluer les situations énergétiques des équipements et leur fonctionnement et de proposer des pré-diagnostics gratuits. Voici les premiers chiffres-clés : - Plus de 460 entreprises contactées - 55 rapports de visites - Consommation totale des 55 entreprises : 35 GWh - Gain énergétique potentiel si suivi des préconisations : 3.1 GWh soit environ 9 % d'économie en moyenne - CO2 évitées : environ 2 500 tonnes - Gain financier potentiel si suivi des préconisations : environ 413 000 € Chiffres-clés Programme 10/20/30 en 2011 : • Déchets -10 % : 4 diagnostics réalisés • Energie – 20 % : 2 diagnostics réalisés • Certification +30 % : 4 diagnostics réalisés Guide des bonnes pratiques environnementales en entreprise CACEM/ADEME Pour accompagner les entreprises martiniquaises dans une démarche éco responsable, l’Ademe a réalisé, avec la Cacem, un guide présentant diverses orientations à suivre pour permettre aux entrepreneurs d’optimiser leur consommation d’énergie, réduire leurs déchets, gérer leur empreinte écologique et intégrer les dimensions du développement durable dans leurs activités. Pour compléter votre démarche environnementale, téléchargez ce nouveau guide sur les sites suivants : www.cacem.org et www.martinique.ademe.fr L’Ademe en bref L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe) participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l'agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d'expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre, et ce dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l'air et la lutte contre le bruit. L’Ademe est un établissement public sous la tutelle du Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie et du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. www.ademe.fr PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P19 Création de l'Agence Martiniquaise des Energies Dossier Energie M. Daniel Chomet P20 Les missions de l’agence L’Agence est l’outil pour accompagner efficacement les projets et faire le lien entre la volonté politique, le monde de l’entreprise, la recherche et la sensibilisation du grand public. Cette structure partenariale permet la mise en synergie des stratégies, des moyens et des actions. A ce jour, elle regroupe les principaux acteurs publics agissant dans le domaine de l’énergie et de l’environnement : la Région, l’Ademe et le Smem. Dans les mois à venir, d’autres institutions, partenaires, associations et entreprises viendront compléter le collège déjà en place. Pour une plus grande cohérence dans la mise en œuvre de toutes ces actions, c’est Daniel Chomet, Président de la Commission développement durable, transport et énergie de la Région, qui assure la présidence de l’Agence. Pour lui « entre l’ambition énergétique et faire intégrer les pratiques dans une stratégie de développement, il fallait un outil transversal qui allie la question technique, financière et réglementaire ainsi que l’animation de projets ». L’Agence assurera plusieurs missions parmi lesquelles : • la mise en place d’un cadre réglementaire pour le développement des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie dans le cadre de l’habilitation, • l’animation territoriale et la coordination des réseaux, • l’émergence de projets innovants, l’accompagnement et la mise en œuvre de programmes d‘action et de recherche, • la sensibilisation et l’information en matière de maîtrise des consommations, • la mise en place d’un Observatoire de l’énergie. Dotée d’un budget de fonctionnement d’un million d’euros, l’Agence recrutera à terme Dans le cadre de la mise en place du projet énergétique du Conseil Régional, l’Agence Martiniquaise des Energies a été créée. Etablie par son conseil administratif du 9 mai 2012, cette association à but non lucratif œuvre pour le développement des énergies renouvelables et la maîtrise de la demande d’énergie en Martinique. une dizaine de salariés. Pour exemple, l’Agence de la Réunion dispose d’un budget de 3 millions d’euros et emploie une trentaine de salariés. Outre la création de l’Agence Martiniquaise des Energies, la stratégie de la Région pour déployer son projet énergétique s’articule autour de plusieurs axes. Axe législatif La collectivité régionale a souhaité bénéficier d’une habilitation « Energie », à savoir une réglementation spécifique adaptée au territoire, la mission de l’agence consistera à accompagner la Région dans la mise en place, des instruments réglementaires et législatifs locaux, des actions de formation, la conduite d’études et de recherches, mais aussi l’accompagnement des porteurs de projet. Axe technique et réglementaire La Région a décidé d’aller au-delà des démarches proposées par l’Etat dans le cadre du Grenelle de l’Environnement. En collaboration avec la Préfecture, elle a lancé la réalisation du Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE). Il a pour but de rassembler les collectivités locales, les services de l’Etat, les entreprises publiques et privées, autour de la définition d’objectifs parmi lesquels trois axes prioritaires : • l’amélioration de l’autonomie énergétique, • la création d’une dynamique de développement local adoptant des modes de consommation, de production industrielle et d’aménagement éco-responsables, • la valorisation des potentiels énergétiques terrestre et marin, renouvelables et de récupération. Axe « projets » pour passer des objectifs à la concrétisation Pour la mise en œuvre concrète et immédiate des actions, la Région a élaboré un Programme Régional de Maîtrise de l’Energie (PRME) doté d’un budget de 4 millions d’euros qui a pour but d’accompagner immédiatement les projets de tous les Martiniquais tant financièrement que techniquement. Pour exemple, grâce à ce programme 600 habitations individuelles ont pu être financées pour l’équipement des toitures en photovoltaïque, dont 300 avec stockage. Grâce à l’Agence Régionale des Energies, la Martinique sera en mesure de faire face à des enjeux de taille, à savoir la réduction de la dépendance énergétique, la création de valeur ajoutée locale et la diminution des émissions polluantes. Assemblée générale constitutive de l'Agence Martiniquaise des Energies avec S. Letchimy, V. Drame (Smem) et J-M. Bordage (Ademe) PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012 P21 Quoi de neuf chez les industriels Le Bag Innov’ de La Favorite, un an déjà ! Madeleine Péyi Big’In : la madeleine au bon goût de chez nous ! Il y a un an, La Favorite lançait son cubi souple, le bag innov', un conditionnement innovant, pratique et écolo. L’occasion de faire un bilan global avec Fabrice Ederique, Responsable commercial et marketing de la distillerie La Favorite. L’idée des madeleines Péyi émane de la volonté de Brioche Big’In de développer des produits qui correspondent au goût des consommateurs martiniquais. Une pincée de cannelle, un zeste de citron et une touche de vanille pour un goût unique au monde. Bonne dégustation !!! Quoi de neuf M. Fabrice Ederique P22 La Favorite a choisi d’innover « Nous avons lancé le cubi souple pour élargir notre gamme et satisfaire notre clientèle, à la recherche de produits écologiques et pratiques ! » explique Fabrice Ederique. La Favorite n’avait pas de cubi jusqu’à ce lancement. Mais aujourd’hui, ils sont les seuls à proposer une poche souple directement utilisable, sans carton, avec une réelle volonté de réduire la consommation d’emballages. Autre aspect écologique : le cubi est réutilisable. Une fois vidé et son bec verseur enlevé, il est possible de le remplir à nouveau (d’eau, de jus, de planteur…). Cette seconde vie est un argument qui a aussi pesé dans le choix d’un produit respectueux de l’environnement. Outre cet aspect écologique, le cubi souple est pratique. Les consommateurs ont la possibilité d’avoir du rhum frais en mettant leur poche dans une glacière puisqu’il est complètement étanche. Les touristes l’apprécient pour son côté plus facile et plus léger à transporter que des bouteilles en verre. Et les barmans, quant à eux, sont ravis d’avoir un cubi aisément transportable qu’ils peuvent accrocher en hauteur pour réaliser leurs cocktails ou placer en bordure de bar pour permettre aux clients des soirées de se servir directement. « Depuis sa sortie il y a un an, les retours sont très positifs, et très bientôt le cubi souple de rhum blanc Cœur de canne sera rejoint dans les linéaires par le cubi de rhum vieux Cœur de rhum » annonce Fabrice Ederique. Une fabrication qui reste artisanale… A la Distillerie La Favorite, l’innovation se marie avec le savoir-faire ancestral Mme Marie-Claude Rome « Depuis 1842, cette distillerie, située au cœur de la Martinique au Lamentin, est l’une des sept distilleries qui fument encore sur les 14 marques de rhums existantes en Martinique » commente Fabrice Ederique. Son nom évoquerait la préférence que l’impératrice Joséphine lui portait. Propriété depuis sa création de la famille Dormoy, elle perpétue la fabrication artisanale de son rhum AOC et revendique son statut de distillerie familiale et indépendante qui n’appartient à aucun grand groupe. Il est important de signaler que la distillerie La Favorite s’inscrit dans une vraie dynamique écologique puisque l’usine fonctionne à 95 % grâce à la vapeur obtenue par combustion de la bagasse (résidu de canne obtenu après broyage et extraction du jus de canne). La particularité du rhum La Favorite est son authenticité et son savoir-faire au niveau de la fermentation, beaucoup plus longue que les autres rhums (48 à 72 h), avant de partir en distillation. Cela permet de faire ressortir les arômes et à l’arrivée un fort goût de canne. Un alambic en cuivre est également utilisé pour rendre le rhum plus goûteux. La Favorite est une petite unité au regard des 600 000 litres de rhum qui sortent de l’usine durant les 6 mois de la récolte contre 4 millions pour les plus grandes distilleries de l’île. Cette volonté d’être davantage axé sur le qualitatif que le quantitatif est menée à bien par une équipe polyvalente et dynamique afin de proposer aux consommateurs un rhum authentique élaboré dans la plus pure tradition. Fabrice Ederique, Responsable commercial et marketing depuis 3 ans, œuvre depuis son arrivée pour le rajeunissement de l’image de la marque. « Cela passe par une communication plus offensive, des partenariats avec des soirées privées et des événements culturels pour faire connaître le rhum La Favorite. La période des grandes vacances est particulièrement propice à la vente avec notamment le Tour des Yoles où l’image se construit avec du sponsoring de catamaran arborant les bannières Habitation La Favorite ». PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 De la Bretagne à la Martinique La gamme traditionnelle de madeleines Big’In est élaborée à partir de recettes bretonnes adaptées au goût local. Les tests réalisés par le PARM (Pôle Agro-alimentaire Régional de Martinique) ont révélé que la madeleine classique Big'In se classe en tête devant toutes les madeleines importées. Cependant, Big’In, soucieuse de se différencier et d’apporter un véritable goût local à ses produits, a voulu aller plus loin en proposant la madeleine Péyi avec une recette unique qui rappelle la saveur des bons gâteaux de chez nous. Le développement de la recette avec cette nouvelle saveur a été élaboré conjointement par Marie-Aude Sellier, Directrice de production, et Tullie Sefil, Chef d’équipe de la ligne de production pâtisserie. Pour mener à bien ce projet, Il a fallu combiner les efforts et les compétences des services Production et Qualité de l’entreprise. Une série de tests dégustatifs a permis, dans un premier temps, de caler le goût et la recette du produit. Ensuite, plusieurs tests de « vieillissement » (analyse de l’évolution des qualités gustatives et physicochimiques dans le temps) ont permis d’aboutir à la recette définitive du produit. Les équipes se sont fortement mobilisées et impliquées pour relever le challenge et obtenir, au final, un produit unique, pensé et créé par Big’In. utilisée soit originaire de la Martinique et que les petits grains soient visibles à l’intérieur du produit. « Nous sommes partis de la pincée de cannelle que mettaient nos grands-mères dans leur recette artisanale pour la transposer dans notre recette de madeleines » nous livre Tullie Sefil, véritable pilier de Big’in qui, après 18 ans de service, est partie à la retraite à la fin du mois de juin. « Mme Sefil est irremplaçable, mais elle a su transmettre son savoir-faire à son équipe et nous sommes certains qu’ils assureront la relève » nous livre MarieClaude Rome. l’aromatisation à la madeleine, ce qui revient à faire de l’artisanal à l’échelle industrielle ». Les études menées en collaboration avec le PARM ont révélé que les clients étaient très réceptifs à l’arrivée d’une madeleine locale. Les premières aromatisations proposées ne correspondaient pas tout à fait aux attentes du panel de consommateurs. L’équipe a donc dû se remettre au travail six mois durant pour arriver à l’aromatisation qui fait aujourd’hui l’unanimité. La volonté de Big’in était que la cannelle en poudre La madeleine Péyi se pare de sa robe madras Arrivée dans les linéaires au mois de mars, la madeleine Péyi a reçu un accueil des plus chaleureux puisque la production dépasse aujourd’hui les objectifs de démarrage qui avaient été fixés. Un packaging à connotation locale a été choisi avec une touche de madras et une mise en valeur de notre cannelle pays. A cette occasion, tous les packagings de la gamme madeleines Big’In ont été relookés et bénéficient aujourd’hui d’un film plus épais et plus étanche pour une conservation optimale. Le produit a été également très bien accueilli en Guadeloupe où la commercialisation vient de démarrer. Les arômes : un monde très subtil Dans un premier temps, il a fallu identifier les arômes les plus représentatifs des gâteaux locaux. Trois arômes sont arrivés en tête de manière unanime, à savoir la cannelle, le citron et la vanille. Une fois ces saveurs sélectionnées, le plus difficile a été de trouver le juste dosage. Plusieurs tests ont été effectués afin de trouver le subtil dosage pour une parfaite harmonie entre les arômes. Il ne fallait pas qu’une saveur l’emporte sur une autre. Comme nous l’explique Marie-Claude Rome, Directrice Générale de Brioche Big’In, « aromatiser un gâteau traditionnel et une madeleine sont deux choses très différentes. Il a fallu adapter PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P23 ! ! ! t i u t a r G le compte at/mp >> La famille SNYL s’agrandit Un yaourt bio nature Produit par les sociétés Snyl et Socrema qui détiennent la franchise Yoplait pour les Antilles françaises, ce premier yaourt bio est fabriqué localement et certifié par Ecocert, un organisme de contrôle international qui délivre le fameux label AB, “ Produit issu de l’Agriculture Biologique ”. Un yaourt nature est fabriqué avec du lait et des ferments. Dans le cas du yaourt bio, c’est un lait biologique certifié par Ecocert. Les usines ont ainsi été agréées par Ecocert qui a tout d’abord contrôlé et certifié la qualité de la matière première, ainsi que les installations et le process de production et de stockage. Le matériel de production est identique, mais cette certification implique de nouvelles contraintes de production, notamment en matière d’organisation. Ce yaourt nature bio est une création locale car sa recette n’existe pas en France sous la marque Yoplait. Les produits "bio" constituent une niche, et donc, un marché très restreint, surtout sur les territoires de la Martinique et de la Guadeloupe. Les différentes études menées par Yoplait ont cependant révélé une demande croissante de produits certifiés "Agriculture Biologique". Mais, l’exiguïté du marché antillais a engendré une arrivée tardive de ce yaourt "bio" dans les supermarchés, des années après sa sortie sur les linéaires de l’Hexagone. A l’heure où les consommateurs souhaitent de plus en plus de produits "bio", nul doute que ce produit en régalera plus d’un. Compote et nectar aux douces notes fruitées Devant le succès rencontré avec sa gamme de compotes allégées et de desserts de fruits, Caresse Antillaise étoffe son offre en lançant sa nouvelle compote Pomme/Mangue. Elle vient compléter l’offre existante qui a permis à Caresse Antillaise de prendre une place incontournable sur le segment des compotes vendues au rayon frais, grâce à la notoriété de sa marque et à la qualité de ses produits privilégiant les fruits locaux. Caresse Antillaise vient de lancer son nouveau nectar de maracudja fabriqué par la Snyl en Martinique. Issu d’une rigoureuse sélection de variétés de fruits choisis pour leur douceur incomparable, ce nectar est le plus doux des nectars de maracudja du marché. Ce n’est donc pas un hasard s’il est apprécié par les consommateurs martiniquais. *Données fournies à titre provisoire, susceptibles d’évoluer conformément à l’article D.242-6-7 du code de la Sécurité sociale Quoi de neuf Avec trois nouveaux produits au rayon frais, la SNYL poursuit sa politique d’innovation. Fraîchement arrivés dans les rayons, les petits derniers ont déjà séduit petits et grands avec de délicieuses saveurs locales. Consultez vos taux de cotisation AT/MP (Accidents du Travail et Maladies Professionnelles) Faites le point sur les sinistres* survenus à vos salariés Téléchargez toutes les données de votre compte AT/MP le moyen le plus pro de gérer vos risques pros inscrivez-vous sur www.net-entreprises.fr www.cgss-martinique.fr P24 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 DIRECTION DES RISQUES PROFESSIONNELS P25 PIL, - le magazine martiniquaise Direction des Risques Professionnels - CGSS Place d’Armes - 97de 210l’industrie LE LAMENTIN CEDEX 2 - 05 96-66Juillet 51 31 -2012 [email protected] France Béton, c'est du solide ! France Béton est spécialisée dans la fabrication de béton prêt à l’emploi. Si le béton le plus utilisé est le C25/30, ils sont capables de fabriquer tous les types de béton demandés par leurs clients, y compris le Béton Auto-Plaçant Horizontal (BAP-H). Rencontre avec Louis Morin, Directeur de la structure. Quoi de neuf M. Louis Morin P26 Pouvez-vous nous présenter France Béton ? C’est une entreprise que j’ai créé en 1998. Nous possédons deux centrales à béton, une à Rivière Roche à Fort-deFrance et l’autre à Sainte-Marie. Notre société est l’un des fleurons du béton en Martinique puisque nous sommes quasiment leaders sur le marché. Nous avons à notre actif plusieurs chantiers de grande envergure tels que la Galléria, l’immeuble Autos GM, Madiana, la MFME (Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant), mais aussi des immeubles privés et des logements sociaux... L’une de nos plus belles réalisations reste la construction du port de la Pointe des Grives qui a nécessité l’utilisation de près de 30 000 m3 de béton de très haute performance capable de résister à l’immersion dans l’eau de mer. Quels ont été les progrès réalisés pour vous adapter au marché ? La principale adaptation a été l’obtention de la norme NF en 2000, après l’agrément DDE des années 90. Parallèlement à ce gage de qualité, notre matériel est rénové et renouvelé régulièrement pour garantir à nos clients une qualité optimale constante. Les délais de livraison ont été considérablement raccourcis grâce au parc de camions-malaxeurs récents gérés par des sous-traitants qui récupèrent le béton à la centrale et le livrent directement sur les chantiers des clients. Une clientèle qui s’étend du particulier, qui souhaite faire une entrée, un garage ou une dalle, à l’industriel qui envisage la construction d’une nouvelle usine en passant par les entreprises de travaux publics et les sociétés de construction de logements individuels ou collectifs. Notre réputation s’est construite grâce à la qualité de nos produits et au service de proximité proposé à nos clients. Aujourd’hui, la principale force de France Béton, c’est le travail de toute une équipe d’hommes et de femmes qui s’impliquent au quotidien pour la réussite de notre société. En deux mots comment est fabriqué le béton ? Notre matière première (sable et gravillons) nous est fournie essentiellement par les Sablières de Fond Canonville et Sablières Modernes (Sablim), le ciment étant fourni par les Ciments Antillais. A l’aide d’un malaxeur, le ciment, les agrégats et les adjuvants sont mélangés pour obtenir un produit prêt à l’emploi. Les dosages sont réalisés par nos techniciens en fonction du type de béton commandé par le client. J’aime nous comparer à des cuisiniers car nous mettons tous les ingrédients dans une grosse cocotte pour en sortir un produit fini. Le béton obtenu est 100 % PIL puisque l’ensemble des produits qui entrent dans sa fabrication sont d’origine locale. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P27 Info AMPI ECTI, des seniors professionnels « actifs » ECTI, association de seniors professionnels, reconnue d'utilité publique, a été créée en 1974 et sa vocation est la participation au développement économique et social en France et à l'international. M. Denys Segond Info AMPI ECTI rassemble près de 3 000 experts, tous bénévoles, qui sont des anciens cadres et responsables d'entreprises et d'administration, des techniciens et des artisans. Ils disposent d'une expérience pratique pluridisciplinaire, commerciale et managériale. Ayant quitté récemment leur activité professionnelle, ils maîtrisent les technologies les plus récentes, régulièrement actualisées, à travers les missions qu'ils réalisent. ECTI effectue plus de 2 000 missions par an, dont 70 % en France et 30 % à l'étranger. Ces actions sont dirigées vers les PME/PMI, l'aide à la création d'entreprise, la lutte pour le développement de l'emploi, la formation et l'accompagnement des P30 jeunes. Les experts d'ECTI interviennent dans le respect de règles déontologiques strictes : • engagement des membres à transmettre leur expérience de façon professionnelle et sans rémunération • volonté de ne pas prendre la place d'un actif rémunéré • non concurrence au secteur marchand • respect de la confidentialité et de la politique d'entreprise. Financièrement totalement indépendante (aucune subvention publique), ECTI fonctionne grâce aux contributions financières des entreprises et organismes qui font appel à ses services, et aux cotisations de ses membres. ECTI intervient à la Martinique, notamment auprès de PME/PMI qui souhaitent bénéficier de compétences très précises d'experts. Pour mieux intégrer la vie économique et sociale martiniquaise, ECTI souhaite créer une équipe locale : elle invite à la rejoindre ceux qui veulent partager et transmettre leurs expériences, entretenir une activité intellectuelle et actualiser, voire développer, leurs compétences. Cette équipe pourra être dédiée à des interventions locales, mais également en Guadeloupe, en Guyane et dans les pays de l'arc caribéen. Le fonds de soutien pour la prévention de la pénibilité au travail Depuis le 12 avril 2012, les entreprises peuvent, sous certaines conditions, prétendre à une subvention d’un fonds de soutien pour tout projet contribuant à prévenir la pénibilité au travail. En effet, la loi du 9 novembre 2010 sur la réforme des retraites a créé, à titre expérimental, jusqu'au 31 décembre 2013, un fonds national de soutien relatif à la pénibilité (FNSP). Doté de 20 millions d'euros, ce fonds est opérationnel depuis le 12 avril et a vocation à soutenir les actions des entreprises relatives à la prévention de la pénibilité. Pour bénéficier d'une subvention, le projet doit au moins traiter l'une des thématiques ci-dessous : - travaux d'expertise ou d'ingénierie (ex : diagnostic, conception et élaboration de mesures de prévention, études d'aménagements d'horaires...) - tutorat ou formation (ex : formation de salariés au tutorat..) - actions d'information et de promotion de la prévention de la pénibilité (ex : élaboration de guides opérationnels pour l'entreprise.). Le fonds financera exclusivement des prestations d’études, de mesures et d’analyses, d’ingénierie, de formation et de communication. Il ne financera pas des mesures de compensation de la pénibilité. L'apport du fonds est plafonné à 100 000 € par projet et par entreprise. Le montant global des aides publiques, apport du fonds compris, ne peut dépasser 70 % du coût global du projet. Le dossier de demande de subvention doit être renvoyé avant le 2 septembre 2013, par lettre recommandée avec accusé de réception, à la Direction des Risques Professionnels de la CGSS de la Martinique. L'entreprise sera informée de la décision de la Caisse dans un délai maximum de 6 mois après réception du dossier complet. Le cahier des charges de l'appel à projet et le dossier de demande de subvention sont accessibles sur le site de la Caisse (www.cgss-martinique.fr, espace Employeurs, rubrique « Vous souhaitez prévenir la pénibilité »). Renseignements : CGSSM / Direction des Risques Professionnels / 0596 66 76 19 - 0596 66 51 31 Contact : Denys Segond ECTI Outre-Mer / email : [email protected] Qu’attendent les industriels martiniquais d’une université à caractère régional ? Tel était le thème de la rencontre organisée entre les chefs d’entreprise, les universitaires et les représentants de laboratoire, le vendredi 11 mai, au campus de Schoelcher. M. Pierre Marie-Joseph, Président de l’AMPI depuis 10 ans, a apporté quelques pistes de réflexion. Selon lui, il serait souhaitable que l’Université des Antilles et de la Guyane continue à s’inscrire dans le cadre régional. Compte tenu des économies spécifiques des Antilles, une meilleure connaissance de l’économie locale par les étudiants, une bonne réactivité et une forte capacité d’anticipation du milieu universitaire sont des gages d’une intégration réussie des étudiants au sein des entreprises locales. L’esprit d’entreprenariat, l’autonomie et le pragmatisme des étudiants sont aussi à encourager. Outre cette intégration dans le cadre régional, l’innovation à travers notamment la promotion de la recherche appliquée doit être favorisée. M. Pierre Marie-Joseph a aussi rappelé que des ponts entre le tissu économique et le monde universitaire doivent être crées. Cette interconnexion peut être favorisée grâce à la mise en place d’un incubateur permettant le développement de l’esprit d’entreprise ou encore de l’alternance. Pour conclure, M. Marie Joseph souligne que l’UAG doit poursuivre dans la voie déjà engagée. Les nouveaux partenariats initiés avec les entreprises, la création de la fondation UAG-GBH et la plate-forme PARI sont des démarches très concluantes. L’AMPI remercie l’Université des Antilles et de la Guyane pour ces échanges fructueux. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P31 42e Olympiades des Métiers : en route pour Clermont-Ferrand ! Pourquoi Lancées en 1950, les Olympiades des métiers sont une compétition mondiale accueillant tous les deux ans des jeunes de tous les pays qui entrent en compétition sur une quarantaine de métiers. Les Olympiades des Métiers permettent aux meilleurs jeunes professionnels du monde entier de se mesurer lors d’une compétition internationale, organisée sur un même site, donnant ainsi une vision globale et concrète des métiers et compétences d’aujourd’hui dans tous les secteurs de l’économie. Organisées tous les deux ans dans un pays du monde par Worldskills international, les Olympiades des Métiers reposent sur la volonté de "promouvoir les métiers et convaincre partout à travers le monde qu’ils apportent une contribution essentielle au succès économique des pays et à l’accomplissement personnel des individus", charte de Worldskills international, qui compte aujourd’hui 60 pays dont la France. Le concours des Olympiades se déroule en traverser des océans alors que nous sommes Les représentants des collectivités locales, de l’AMPI, des Chambres consulaires et des syndicats patronaux, ont participé au jury de sélection pour les sections telles que la menuiserie, la peinture et décoration, l’installation électrique, l’administration de réseaux qui était présidée par l’AMPI. Les lauréats de ces 13 métiers iront à Clermont-Ferrand pour la sélection nationale qui aura lieu du 22 au 24 novembre 2012. Si l’équipe martiniquaise se qualifie pour cette finale nationale, elle affrontera les jeunes du monde lors de la finale internationale qui se tiendra à Leipzig, en Allemagne en 2013. L’équipe martiniquaise sera bien évidemment soutenue par l’AMPI. trois phases : des sélections régionales, une finale nationale, un concours international. Il s'adresse aux jeunes de moins de 23 ans, qui sont en apprentissage, en formation en alternance, lycéen en établissement professionnel ou technique, étudiant, salarié ou jeune entrepreneur. Après les épreuves de sélection en région et des finales nationales, les jeunes s'affrontent pendant 4 jours en compétition internationale. Leur défi : réaliser des œuvres imposées sur un sujet technique et dans un temps limité. En Martinique, les sélections régionales organisées par le Conseil Régional se sont déroulées du 27 au 29 mars 2012, aux CFA à Ducos et à Rivière-Salée. Pil à côté de vous ! 6 Tél. 059 42 09 79 diles.fr couleurs t@ : contac - Email N A J E MBR E C É D RE B M E 1 D NOV L Info AMPI 335-030 AOÛT ET L L I U J M J 183-182 184-181 Thomas 185-180 Florent V 186-179 ie Mar Antoine187-178 S Marietta D L 188-177 Raoul w 189-176 Thibaut 190-175 M P32 e 191-174 36 nney J.-M. Via 218-147 n 219-146 Gaétan 220-145 ue Dominiq 221-144 Amour Laurent 223-142 Claire 251-114 Nativité ^ Ambroise 342-023 343-022 urier Pierre Fo 312-053 Geoffroy 344-021 313-052 Théodore 285-080 Wilfried 286-079 Géraud 287-078 on cepti Imm. Con Carine 314-051 Léon 315-050 E 1918 ARMISTIC ^ 340-025 341-024 311-054 Firmin Adelphe re Fleur 284-081 254-111 Apollinai w Gérald Nicolas Léonard Ghislain Inès 339-026 310-055 283-082 253-112 Barbara Sylvie Denis Alain 338-027 309-056 278-087 avier François-X orromée Charles B 282-083 252-113 337-028 306-059 308-057 Pélagie de N.-D. 255-110 Léger 281-084 Reine TO Hubert Serge 250-115 ratio Transfigu 275-090 280-085 Bertrand Abel Viviane 2 w 1 M 3 49 2 S w 40 4 M 3 D 5 J - Fax : 0596 39 28 59 4 L ique - Martin V in t n e 5 M alifornie - 97232 Le Lam 45 6 0 8 9 0 S eC d 2 s t 4 u a 67 ZI Les H Tél. 059 6 M D 8 J ^ 7 L 9 8 V 10 M 50 9 S ^ 41 11 M 10 D 12 J 11 L 13 V 12 M 46 14 S 13 M D 5 1 J P33 4 1 16 L V USSAINT 307-058 Bruno 249-116 217-148 1 2 M 3 J 4 V 5 S 6 D 7 L 8 M 9 M 10 J 11 V 37 12 S 13 D 279-086 Raïssa 222-143 Amandin h 27 de l'E.-J. d’Assise François 248-117 216-149 Thérèse 336-029 305-060 DÉFUNTS 277-088 Rosalie Lydie M 274-091 Gérard 245-120 247-118 215-150 OC 276-089 Grégoire Julien n Gilles 246-119 214-151 Martinie 244-121 Ingrid Alphonse Thierry D 1 L 2 J 1 3 M 2 V 4 M w 3 S J 5 4 D 6 V 5 L w 7 S M 6 32 8 D 7 M L 9 J 8 M 0 1 V 9 M 1 1 S 0 PIL, le1 magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 28 12 J D 213-152 182-183 RE B M E SEPT E R B O T Avent 1 M 2 3 4 5 6 7 8 9 1 316-049 Christian 317-048 Brice 318-047 Sidoine 319-046 Albert Romaric 345-020 Daniel 346-019 Corentin 347-018 Lucie 348-017 Odile 349-016 Ninon 350-015 Alice Agenda du Président Conseil d’Administration de la FEDOM le 20 juin 2012 Entretien avec M. Marc Vizy, Conseiller pour l'OutreMer à l'Elysée Le Président et le Secrétaire Général ont participé au Conseil d’Administration de la FEDOM du 20 juin dernier dont l’ordre du jour a été principalement consacré à la préparation de la Conférence Economique sur l’Outre-Mer proposée par la FEDOM et acceptée par le Président François Hollande. Cette Conférence économique devrait avoir lieu à la rentrée prochaine, avant le débat parlementaire sur le Projet de Loi de Finances 2013. Cinq grands thèmes de mesures seront proposés par la FEDOM à l’occasion de cette Conférence : 1- Compétitivité des entreprises des DOM (zone franche, accès aux marchés publics) et innovation, 2- Financement des entreprises (haut de bilan, défiscalisation, financement du logement, financement des créances publiques), 3- Coopération régionale et développement local, 4- Formation et insertion professionnelle des jeunes, 5- Lutte contre la vie chère. Lors d’un entretien le 22 juin dernier à l’Elysée, le Président de l’AMPI, Pierre Marie-Joseph, a alerté Monsieur Marc Vizy, Conseiller pour l’Outre-Mer au Cabinet du Président François Hollande, sur la situation actuelle de la programmation de l’Aide au fret à la Martinique. Il a ainsi insisté sur la nécessité du versement du complément de financement de l’Aide au fret devant être apporté par l’Etat au titre de l’article 24 de la Lodeom et devant être inscrit dans la prochaine Loi de Finances. Forum des RUP à Bruxelles : 2 et 3 juillet 2012 Info AMPI Pierre Marie-Joseph et Richard Crestor ont participé au 2e Forum des Régions Ultrapériphériques de l’Europe organisé par la Commission Européenne à Bruxelles les 2 et 3 juillet dernier en la présence de José Manuel Barroso, Président de la Commission, et du Commissaire à la Politique Régionale, Johannes Hahn. Etaient présentes à ce Forum d’importantes délégations d’élus, d’acteurs économiques des RUP (DOM, Açores, Rencontre des MPI à Eurodom Bruxelles sur l'octroi de mer M. Pierre Marie-Joseph à l'Elysée P34 Madère, Canaries) et membres de gouvernements des trois Etats-Membres (France, Espagne et Portugal) dont le Ministre des Outre-Mer, Victorin Lurel, et les trois Présidents de Région, Serge Letchimy, Rodolphe Alexandre et Didier Robert. Cet important forum, qui est intervenu quelques jours après la publication de la communication de la Commission du 20 juin 2012, intitulée "Les régions ultra périphériques de l'Union européenne : vers un partenariat pour une croissance intelligente, durable et inclusive", a donné les premiers éléments de contenu de la nouvelle stratégie 2020 en matière de politique régionale de l’Union européenne pour la nouvelle période de programmation 2014-2020, aujourd’hui en pleine discussion. La préparation du contenu de cette nouvelle programmation est bien sûr à suivre avec attention par l’ensemble des acteurs économiques des DOM, puisqu’elle déterminera, tant par les priorités stratégiques de développement que par les enveloppes budgétaires allouées par l’Union Européenne, les grands axes de la politique régionale européenne pour nos différents secteurs d’activité. Ceci vaut en particulier pour les importants instruments financiers de la politique régionale de l’UE que constituent les Fonds FEDER, FEADER, FSE et Fonds pour la Pêche, mais aussi pour l’allocation spécifique FEDER-RUP qui finance l’Aide au Fret dans les DOM, de même que pour le POSEI et les aides d’Etat. Website 2e Forum RUP : http://ec.europa. eu/regional_policy/conferences/rup2012/ index_fr.cfm PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 Le 3 juillet dernier, le Président et le Secrétaire Général ont participé à une réunion de travail des quatre associations d’industriels de Martinique, Guadeloupe, Guyane et Réunion, organisée par Eurodom à son siège de Bruxelles, concernant l’octroi de mer. Cette rencontre, qui fait suite à plusieurs conférences téléphoniques organisées ces derniers mois entre Eurodom et les quatre Associations, a permis d’avancer sur le contenu de l’argumentaire que la France aura à présenter à la Commission visant à proroger la Décision du Conseil autorisant l’exonération d’octroi de mer des productions des DOM au-delà de juillet 2014. A deux ans maintenant de cette échéance, il devient en effet urgent d’élaborer, en concertation avec les Régions et les Ministères concernés, la demande française de prorogation de ce régime d’exonération pour, nous l’espérons, une nouvelle période de dix ans. Il s’agit également, à cette occasion, de proposer une simplification de la procédure d’actualisation des listes des productions des DOM pouvant être exonérées, figurant aux annexes de la Décision du Conseil de février 2004. Les délais d’inclusion de nouveaux produits dans ces listes, et donc la faculté de les exonérer d’octroi de mer, paraissent en effet trop longs dans la procédure actuelle et risquent de décourager l’innovation ou la fabrication dans les DOM de produits non encore répertoriés dans ces annexes de la Décision. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P35 Les actions de l’Association Rien ne vient à bout du béton. Nous maintenir aux plus hauts niveaux de la Technologie Moderne ! Des jeunes motivés au salon de la Formation Professionnelle L’assemblée générale de l’AMPI, organisée le jeudi 28 juin 2012 à l’Hôtel Batelière, a été une nouvelle occasion pour les industriels locaux de faire le bilan de l’année écoulée, mais aussi de dessiner les contours de l’avenir de l’industrie locale. Après une présentation de l’évolution du secteur, le Président de l’AMPI, Pierre Marie-Joseph, a rappelé les nombreux défis que doivent relever au quotidien les industriels. Outre la compétitivité de leurs produits face aux produits importés, les industriels doivent se maintenir à de hauts niveaux de technologie moderne. La formation des collaborateurs, le respect de normes réglementaires ainsi que la qualité de produits sont des challenges permanents des industriels locaux. (voir chiffres de l’industrie locale ci-dessous) Le vendredi 8 juin 2012, l’AMPI a participé à la 12e édition du Salon de la Formation professionnelle organisé par Open Soft System et le Conseil Régional de la Martinique. Cette année, le Salon proposait aux jeunes des conférences métiers présentant de façon très concise, des métiers recrutant en Martinique. En partenariat avec l’Etablissement Français du Sang en la personne de Mme Sylvia Guedon, l’AMPI a présenté le métier de Responsable Hygiène et Sécurité. Les jeunes présents ont montré leur intérêt quant à ce métier passionnant. chiffres de l'INDUSTRIE LOCALE (2011) Du 27 au 29 juin 2012, une délégation de Dominica Manufacturers Association, composée de 14 industriels de la Dominique, était en visite à la Martinique à l'invitation de l’AMPI. A Comia, à La Tivolienne, à Ver Alu ou encore à la Générale de Menuiserie, les industriels dominicais ont pu échanger et découvrir le savoir-faire martiniquais. Des découvertes intéressantes, des conversations fructueuses, ces visites ont été les prémices d’une coopération régionale concrète entre nos deux îles. A l’assemblée générale de l’AMPI, M. Mickael Savarin, Senior promotion officer à Invest Dominica Authority, a poursuivi les échanges en présentant les avantages proposés aux investisseurs à la Dominique. Avec un faible niveau d’imposition, île en cours d’industrialisation et membre du Caricom, la Dominique est une terre d’opportunités intéressantes pour les industriels martiniquais notamment dans le domaine de l’énergie géothermique. L’AMPI entend bien poursuivre ce type d’échanges avec les autres industriels caribéens. En 2011, le chiffre d’affaires du secteur industriel a connu une augmentation de 5 %. En 2010, il était de 1.29 milliards d’euros. En 2011, il passe à 1.356 milliards d’euros. Hors secteur de l’énergie, il connaît une augmentation de 1.5 %. L’effectif du secteur industriel a connu une légère baisse de 1 %. En 2010, 4 118 salariés travaillent dans le secteur industriel. En 2011, ils étaient 4 084 salariés. La part de la masse salariale sur le chiffre d’affaires est de 14 %. Un mur de soutènement plus facile à monter, moins cher et plus sûr. a ég on s i e m e n t a ti u e s miq r a PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 àl LEROMUR ® présente de nombreux avantages techniques et économiques. Il est totalement adapté à nos conditions climatiques et sismiques. Monté à sec, ce mur d’une grande souplesse est fait pour durer dans le temps, résistant à des chocs forts et à de lourdes charges. De plus, il ne demande pas d’entretien particulier puisque la végétation ne peut y pousser. La solution pour tous vos travaux de soutènement. P36 e m onfor C par Info AMPI La Dominica Manufacturers Association en visite à la Martinique Leromur l ® Le mur facile PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P37 Démarche QHSE Démarche QHSE P38 Les palettes houssées de Lafarge Ciments Antilles Martinique Recyclage valorise le verre Lafarge Ciments Antilles poursuit sa politique axée sur l’innovation, la qualité et la sécurité avec l’inauguration d’une housseuse automatique qui est venue compléter les équipements de l’usine. Stéphane Saldana, Directeur de l’usine de Martinique, nous explique les enjeux. Martinique Recyclage, filiale du Groupe Seen, existe depuis 2000. Sa vocation principale consiste à réceptionner, trier, conditionner, exporter, valoriser localement ou valoriser au travers de filières dédiées en dehors de la Martinique, des déchets d’emballages issus des ménages ainsi que des déchets d’emballages commerciaux. M. Stéphane Saldana Mme Agnès Beyer Le projet a été initié début 2011 avec un triple objectif. Il a d’abord été motivé par l’optimisation de la sécurité. En effet, grâce au houssage, le risque de chute lors du bâchage par temps de pluie est considérablement réduit ainsi que le risque de décrochage des sacs sur la route. C’est aussi un plus pour le service rendu aux clients. Il y a moins de risque de détérioration pendant la manutention et l’assurance de livrer les sacs en parfait état à l’abri de l’humidité est garanti. En outre, Lafarge Ciments Antilles est le seul à proposer le conditionnement en palette houssée sur le marché, ce qui constitue un avantage concurrentiel évident. La première mission de Martinique Recyclage consiste donc à capter les déchets jetés par les administrés sur le département grâce à la collecte sélective, via l’ensemble des collectivités de la Martinique, le verre faisant partie intégrante de ces emballages. Beau succès pour les usines de Martinique et de Guadeloupe Tout a été mis en œuvre pour ne pas perturber les ventes pendant les travaux. L’objectif a été atteint grâce à la mobilisation des équipes de l’usine. En effet, il n’y a pas eu de rupture de stock malgré les travaux. L’installation a été réalisée par les équipes de Fortde-France avec le support de la société Metral, les premiers tests ont eu lieu le dimanche 11 avril 2012 et le démarrage a pu se faire le même jour. En mai 2012, la nouvelle housseuse de Guadeloupe a été elle aussi inaugurée. La configuration du terrain a nécessité des travaux de génie civil de grande ampleur. Il a fallu installer 8 micros pieux d’une longueur de 25 mètres pour porter la dalle qui supporte le nouveau dispositif, l’objectif étant d’assurer une planéité parfaite au système. La construction d’une extension au hangar actuel est en cours. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 Que faire avec le verre ? Avec Eco Emballages, des solutions locales ont été envisagées pour valoriser la fraction verre car, jusqu’à fin 2010, le verre était exporté. Plusieurs problématiques se posaient en termes de transport et de coût. Pour expédier le verre, il fallait disposer d’un type de conteneur spécifique (20 pieds avec ouverture sur le dessus). Mais ces conteneurs sont utilisés de manière très ponctuelle pour importer des marchandises. Ce qui se produisait, très souvent, est qu’il y avait du verre disponible, mais pas de conteneurs adéquats pour le faire partir. De plus, transporter un déchet avec une valeur marchande très faible avec un coût de transport élevé n’était évidemment pas rentable. Un projet a vu le jour à Saint-Martin, avec l’investissement d’une machine américaine qui permet d’obtenir, après broyage, deux fractions de verre utilisées en fond de fouille et en sous couche routière. Dans le cadre de l’appel d’offre lancé par Eco Emballages, Martinique Recyclage a répondu en proposant l’implantation et l’exploitation d’un broyeur de verre similaire afin de pouvoir gérer la filière de valorisation jusqu’au bout. Cette plate-forme écologique de broyage a été implantée sur le site du centre d’enfouissement technique de la Trompeuse dans le cadre de la réhabilitation de la décharge de Fort de France. Un investissement de 500 000 € a été réalisé pour mettre en œuvre ce dispositif, mais comparé sur le long terme au coût des exportations, le calcul est vite fait. En outre, le bilan carbone est amélioré, la démarche s’inscrit pleinement dans le cadre du développement durable et des orientations du Grenelle de l’environnement. Le verre a été stocké pendant une année et aujourd’hui démarre la phase opérationnelle de la machine. En 2012, ce sont 1 600 tonnes de verres qui seront broyés. Enjeux et perspectives Agnès Beyer, Directrice de Martinique Recyclage, souhaite lancer un appel aux particuliers et aux professionnels du BTP. « Il serait intéressant qu’ils viennent voir le produit, que nous puissions discuter et voir comment développer avec des artisans des mélanges qui permettraient de faire des produits Made in Martinique ». Une collaboration avec Caraib Moter s’est mise en place pour le développement d’une formule de béton dans lequel on pourrait injecter ce produit qui permettrait de faire des dalles pour la réalisation de places publiques, cela se fait déjà en Italie et une place à Lille a été réalisée avec un matériau de ce type. Avec l’appui d’un laboratoire, la fiche qualité du produit est en cours avec comme objectif qu’il soit normé courant juillet afin que les professionnels soit plus enclins à l’utiliser. Le challenge consistera à trouver des partenaires en Martinique qui ont envie d’innover et de s’investir en utilisant un produit recyclé et, par la même, donner un coup de pouce à l’écologie et l’économie du pays. La marge existante est importante au regard du potentiel de 7 000 tonnes de verre potentiellement recyclable sur l’île. Des solutions espèrent être également trouvées avec les architectes et les donneurs d’ordre qui pourraient préconiser dans leur cahier des charges l’utilisation d’un matériau recyclé. Partenariat avec les rhums Clément A l’initiative des rhums Clément et dans une démarche de développement durable, une opération de collecte de bouteilles en verre a été mise en place. Martinique Recyclage s’inscrit comme acteur partenaire de cette action puisque ce verre sera directement traité sur leur plateforme de broyage. « Nous adhérons totalement à cette opération de sensibilisation qui consiste à faire passer le message selon lequel nous consommons, mais de manière durable » nous livre Agnès Beyer. Martinique Recyclage se positionne comme un prestataire de service disponible pour trouver des solutions adaptées à chaque industriel afin de réduire le coût que représente le traitement des déchets dans leur compte de résultat. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P39 Démarche QHSE Soyez Clément avec l’environnement ! Clément lance une grande opération de collecte et recyclage de ses bouteilles en verre du 25 juin au 25 août,en partenariat avec Martinique Recyclage, l’Espace Sud, Entreprises Environnement et Air France. Démarche QHSE M. Charles Larcher P40 Clément, tourisme et environnement Clément est une marque très axée sur le tourisme avec pas moins de 90 000 visiteurs qui se rendent chaque année sur le site de l’Habitation Clément au François. Conscient que l’enjeu du développement touristique de la Martinique passe par la préservation et la valorisation de notre environnement, Clément s’inscrit dans une approche environnementale qui a démarré il y a 6 ans par la décision de ne plus utiliser de panneaux d’affichage 4x3 pour sa communication. Depuis 2011, la marque Clément est leader sur le marché des rhums, liqueurs et cocktails. De par cette position de leader du secteur, il était important pour eux d’avoir un comportement éco-responsable vis-àvis des questions liées à l’environnement. « En tant que producteur de rhums, nous sommes dans le cadre ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement). Nous sommes respectueux de ces règles, mais au lieu de subir ces lois comme une contrainte, nous avons étudié comment les transformer en opportunité » nous explique Charles Larcher, Directeur Général de Clément. C’est dans cette dynamique qu’est né le projet « Opération Recyclage ». à disposition gracieusement par l’Espace Sud, partenaire de l’opération. Le verre collecté sera remis à Martinique Recyclage afin d’y être recyclé, puis valorisé au travers d’utilisation dans le BTP. C’est Priscilia Merlin, étudiante à l’école de commerce INSEEC de Paris en Master 2 Marketing option Management de marque, qui est la chargée de projet de cette opération qu’elle pilote de A à Z. Elle est en stage à Clément durant 6 mois (avril à septembre) au cours desquels elle a pu bénéficier d’une vraie immersion dans le monde de l’industrie, avec à la clé : analyse terrain et produit complètes en amont, la mise en place et le suivi de l’opération recyclage qui fera l’objet d’un bilan avec préconisations et recommandations. 1 bouteille vide en verre = 1 € de bon d’achat offert Depuis le 25 juin, les consommateurs sont invités à conserver leurs bouteilles Clément vides, toutes références confondues au format litre et 70 cl ; ceci afin de les rapporter à l’Habitation au François, du 20 au 25 août. En échange, il leur sera remis, pour chaque bouteille, un bon d’achat de 1 € utilisable dans la boutique (ceci à hauteur de 50 % du montant de leurs achats). Des bornes de collecte de verre sont mises Une stratégie multicanal pour une communication optimale En plus de la communication traditionnelle (animations radio, presse quotidienne et presse magazine), l’opération recyclage a été l’opportunité de créer une page Fan Facebook « Rhum Clément Martinique » car jusque là seuls les Clément cocktails et la Canne bleue avaient leur page. Cette page fan sera une interface dynamique de communication et d’informations avec la publication de mini-reportages sur le verre, des jeux-concours et quizz sur le thème du recyclage, des challenges de récoltes de bouteilles et des cadeaux à gagner. En magasin, un habillage complet du rayon sera réalisé, des animatrices commerciales seront présentes pour informer les consommateurs et une collerette explicative de l’opération sera apposée sur chaque bouteille de rhum blanc et vieux. Partenaire actif du Tour des Yoles, Clément aura un double objectif cette année : communiquer sur l’opération qui servira à réduire les déchets de verre laissés sur les plages accueillant les étapes du tour et par la même, augmenter le taux de recyclage du verre compte tenu de l’augmentation de consommation de boissons et d’alcools au cours de cette semaine sportive et festive. L’objectif est de récolter 5 à 10 tonnes de verre, pendant 2 mois, sur les 2 000 tonnes (4 millions de bouteilles) produites par les rhumiers chaque année en Martinique. Si les objectifs sont atteints, Clément promet de réitérer ce type d’initiative sous d’autres formes et sur une plus longue période. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P41 Démarche QHSE De la fabrication de palettes au recyclage du carton Evaluation des risques professionnels et plan d'action Démarche QHSE Depuis le 5 novembre 2001, chaque employeur doit transcrire dans un « Document Unique » l'évaluation des risques professionnels de son entreprise. P42 L’évaluation des risques professionnels, qu’est-ce que c’est ? L’évaluation des risques professionnels est une étape importante de la démarche de prévention d’une entreprise qui permet d’avoir une dynamique d’amélioration continue. Cette démarche vise la réalisation de l’inventaire des risques et l’identification des dangers. Pour que cette étude soit complète, chaque unité de travail est analysée afin de trouver les dangers et les risques liés aux caractéristiques du poste de travail. Après cette étape, une phase de quantification de la gravité des conséquences et de la probabilité de survenue du risque est amorcée. Cela permet de créer une hiérarchisation au niveau de l’inventaire pour que les risques et les dangers ayant une valeur importante puissent être traités en priorité. L’évaluation n’a aucun intérêt si elle ne conduit pas à la mise en œuvre de mesures de prévention qui seront consignées dans le plan d’action. Le Plan d’Action, qu’est-ce que c’est ? Le plan d’action est la dernière étape de la démarche car il permet, suite à la hiérarchisation, de proposer des mesures de prévention (consignes appropriées aux travailleurs) qui permettront soit de supprimer le risque, soit de mettre en place des mesures de protection collective ou individuelle. Ce plan d’action est accompagné d’un échéancier afin que des dates de réalisation, à long, à moyen et à court terme, pour les actions préconisées soient planifiées. Le résultat de cette évaluation des risques est consigné dans le Document Unique. Ce document comprend donc un inventaire des risques, une hiérarchisation et un plan d’actions. Pourquoi réaliser le Document Unique ? - Pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs : aujourd’hui encore, un grand nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles (AT/MP) surviennent en Martinique durant le travail. Les accidents du travail entraînent des incapacités permanentes, voire même des décès. - Pour répondre aux obligations de prévention : l’employeur doit respecter ses obligations en matière de santé et de sécurité au travail. Les principes généraux de prévention, inscrits dans le Code du travail (Art L 4121-1 à L 4121-5), prévoient notamment que tout employeur est responsable de l’évaluation des risques et des actions de prévention qui en découlent. - Pour favoriser le dialogue social : la prévention des risques professionnels et l’évaluation des risques s’appuient sur un dialogue constant et constructif entre l’employeur, les représentants du personnel et les salariés. - Pour créer un emploi de qualité : cet enjeu, de niveau national et européen, a pour composante essentielle un environnement de travail sûr et sain. Dans l’entreprise, il s’agit d’assurer de bonnes conditions de travail par une démarche de prévention ambitieuse. - Pour contribuer à la performance de l’entreprise : chaque année, les accidents du travail, les accidents de trajet et les maladies professionnelles se traduisent par la perte de journées de travail. C’est un coût humain et économique très important pour les entreprises (temps et production perdus, dégâts causés aux matériels, équipements et produits, augmentation des primes d’assurance, frais de justice, difficultés de remplacement, baisse du moral et de la motivation des salariés, dégradation du climat social…). L’évaluation des risques professionnels permet, à cet égard, d’identifier les dysfonctionnements susceptibles d’affecter la santé et la sécurité des travailleurs et de nuire à la compétitivité de l’entreprise. L'IRSEC (Institut Régional de formation aux métiers de la SECurité), est un centre agréé et représentant le CNPP (Centre National de Prévention et de Protection) pour les Antilles et la Guyane. Un des objectifs premiers de ce centre est d’accompagner les entreprises dans leur démarche d’EVRP et dans l’élaboration du Document Unique. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 Depuis le début de l’année, Socapal a élargi son champ d’activité avec la collecte et le traitement des déchets carton, mais c’est avec la fabrication de palettes que l’unité a démarré il y a 16 ans. Mme Sonia Burlet Au départ, Socapal se concentre sur une mono activité : il est leader dans la fabrication de palettes pour un mono client que sont les agriculteurs. Mais très vite, l’étroitesse du marché incite le responsable, Martial Cattiaux, à diversifier l’offre et à proposer un éventail d’activités et de produits annexes comme les palettes standard pour la grande distribution, la réparation et le recyclage des palettes, les caisses à compost, la litière pour animaux, le Mulch Color pour le jardinage et le bois énergie (chaudière alimentée par les déchets de bois)… Collecte et traitement des déchets cartons… Le recyclage des déchets est au cœur des actions menées dans le cadre de la protection de l’environnement. Le recyclage nécessite en amont un tri et une collecte bien maîtrisés pour assurer la valorisation des déchets. Les emballages ont ainsi fait l’objet d’un décret le 13 juillet 1994, qui précise que les détenteurs de déchets d’emballages doivent soit valoriser leurs emballages, soit les céder par contrat à un exploitant agréé pour qu’il les valorise. C’est dans ce contexte et dans une optique d’écoute constante de ses clients que Socapal poursuit sa politique de développement durable en mettant en place sa nouvelle activité de recyclage du carton. Pour ce faire, deux procédures sont mises en place : - l’enlèvement qui se fait sur commande par un camion qui collecte directement les déchets chez le client. Le mode de collecte a été amélioré avec l’acquisition d’un véhicule avec peseur embarqué. - la réception sur le site qui accueille toutes les entreprises et les particuliers désirant effectuer directement leurs livraisons de déchets cartons. Le carton collecté passe à la presse, puis est conditionné en ballots de 600 à 700 kg pour être revendu en Asie (Jakarta, Chine…). « Avec la constante fluctuation des coûts, l’atout dans ce type d’activité est d’avoir suffisamment de place pour stocker quand les coûts sont bas pour vendre ensuite lorsque les coûts remontent » nous explique Martial Cattiaux. La clientèle pour les palettes est la même que pour les cartons (grande distribution, administration, industrie locale…). La collecte de cartons devrait représenter 40 à 50 tonnes par mois, soit un conteneur par semaine. Socapal fait tout pour maintenir des tarifs Métropole. Pour Martial Cattiaux, "le DIB (déchet industriel banal) à savoir, palettes, cartons, plastique d’emballage… a un coût qui ne doit pas être exorbitant et qui ne doit surtout pas plomber les comptes de l’entreprise". Les projets Début 2013, Socapal se lancera dans le traitement des boues d’épuration. Auparavant, elles étaient traitées chimiquement, puis enfouies. Mais, il existe des méthodes alternatives qui ont fait leurs preuves en Europe et aux USA. Elles sont recyclées, puis revendues en compost ou en engrais. Ces boues seront utilisées dans les champs de bananes notamment, ce qui permettra de réduire l’utilisation des pesticides et de mettre en valeur la banane martiniquaise d’un point de vue écologique, environnemental et sociétal. Des essais prometteurs sur la destruction d’archives semblent offrir des opportunités sur une petite niche qui tend à se développer. La ouate de cellulose sera également traitée pour recyclage avec une phase d’essai qui consistera à séparer le carton de la ouate, puis à la mettre en balles. Pour Martial Cattiaux, sa mission est de mettre en place une stratégie de développement sur le long terme et, malgré un bilan de seize années qu’il juge dans l’ensemble difficiles, il a su, à force d’opiniâtreté, faire progresser cette structure qui a démarré avec quatre personnes et qui en emploie aujourd’hui quinze. Ce qui le motive, c’est son désir permanent de créer, transformer, recalibrer les outils pour les adapter à la taille du marché et aux déchets à traiter. Il explore également une piste pour la création de produits dérivés à partir du bois. Affaire à suivre… PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P43 Démarche QHSE Notre travail, rendre le vôtre plus sûr Démarche QHSE La Direction des Risques Professionnels (DRP) de la CGSSM a en charge la gestion des risques d’accidents du travail (AT) et de maladies professionnelles (MP) auxquels sont confrontés les salariés et entreprises de l’industrie, du commerce, des services, de l’agriculture... P44 Les enjeux de la gestion du risque AT/ MP Pour les entreprises, l’enjeu est à la fois économique et humain. Lorsqu’un salarié est embauché, formé, rémunéré, et est victime d’un accident ou est atteint d’une maladie par le fait de son travail, outre le traumatisme humain occasionné, l’entreprise est pénalisée par les coûts de son remplacement, par la perte de productivité, par la dégradation de l’ambiance de travail, etc. De plus, les entreprises supportent le coût des accidents et des maladies au travers des cotisations AT/MP. Les missions de la DRP La prévention des risques professionnels est notre cœur de métier, afin de diminuer la fréquence et la gravité des accidents du travail et des maladies professionnelles dont sont victimes les salariés. Il s’agit de supprimer le risque, ou à défaut de le diminuer. Le législateur nous a confié la mission de développer et de coordonner la prévention des risques professionnels au niveau régional. Pour mener à bien cette mission, la DRP met en œuvre des moyens d’actions variés en direction des entreprises : 1) Conseiller Les Contrôleurs de Sécurité de la DRP interviennent directement dans les entreprises, notamment dans les PME-PMI où il existe des risques importants et/ou des forts taux d’accidents. Chaque contrôleur est spécialisé dans des risques particuliers (risque machine, risque chimique, ergonomie…) ou dans des secteurs d’activité donnés (BTP, grande distribution, Agriculture…), et gère un portefeuille de 2 200 entreprises en moyenne. Leurs interventions sur le terrain sont l’occasion d’identifier et d’évaluer les situations dangereuses, de faire le point sur les mesures de sécurité et d’amélioration des conditions de travail à mettre en place afin de maîtriser les risques : 900 inter- ventions de terrain sont ainsi réalisées en moyenne chaque année. Des conseils sont aussi donnés en entreprise au niveau de la conception des lieux de travail, du choix des équipements et de l’organisation du travail. 2) Expertiser Des analyses sont réalisées dans les entreprises pour aider à la détection : - des nuisances chimiques (prélèvement de poussières, produits toxiques ou cancérigènes…) - des nuisances physiques (mesures de bruit, vibrations…) - des risques biologiques, pour une plus grande évaluation des dangers auxquels sont exposés les salariés, et pour un meilleur choix des mesures de prévention à mettre en place. Des études ergonomiques de postes sont réalisées afin de préconiser les mesures de prévention adaptées à une situation de travail précise. Des enquêtes sont également menées après un accident grave ou mortel, ou La DRP organise régulièrement des rencontres avec les chefs d'entreprises et les salariés PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 Les interventions en entreprise font partie des moyens d'actions pour prévenir les risques professionnels après tout incident porté à la connaissance de la DRP et qui aurait pu avoir des conséquences graves, l’objectif étant d’éviter qu’un autre accident de même type ne se reproduise. 3) Former Des stages de formation sont organisés à l’intention des acteurs des entreprises (employeurs et salariés), pour les mettre en capacité d’identifier, d’évaluer et de prévenir les risques professionnels. La DRP propose chaque année une grande variété de thèmes de formation aux entreprises. Les stages sont animés soit par la DRP, soit par des sous-traitants prestataires qu’elle a formés et conventionnés, afin de démultiplier l’offre de formation (Moniteurs d’entreprises, Intervenants référencés, organismes de formation …). Ainsi, chaque année en moyenne, 8 000 salariés et chefs d’entreprises sont formés à la prévention des risques professionnels. La DRP contribue également, en collaboration avec l’Education Nationale, à la formation initiale des élèves des lycées techniques et professionnels, pour leur permettre d’appréhender les situations de travail auxquelles ils devront faire face lorsqu’ils seront sortis de l’école et entrés dans la vie professionnelle. 4) Aider financièrement les entreprises Des aides financières sont proposées par la DRP pour encourager les entreprises à investir le plus en amont possible dans la prévention et l’amélioration des conditions de travail : conception des lieux de travail, acquisition d’équipements plus sûrs, aménagement de postes de travail, formation du personnel, assainissement des locaux... Ces aides peuvent prendre la forme de contrats de prévention, ou d’« aides financières simplifiées » ciblées. Elles correspondent à un niveau moyen de participation de la DRP de 30 % de l’investissement réalisé par l’entreprise. Une dotation d’environ 2.500.000 € permet ainsi d’accompagner financièrement 150 à 200 entreprises martiniquaises chaque année. 5) Informer La DRP communique directement vers les chefs d’entreprises et les salariés. Des conférences, réunions d’informations, manifestations grand public, relatives à la prévention des risques professionnels sont organisées régulièrement. Ces rencontres avec les entreprises peuvent avoir pour thèmes les principes généraux de management de la prévention ou les risques propres à des activités ciblées. La DRP met gratuitement à disposition des entreprises une documentation très riche, informative, technique ou juridique, relative à la sécurité et la santé au travail : publications, affiches, audiovisuels, etc... 6) Assurer La cotisation AT/MP est la contribution patronale à verser par chaque entreprise en contrepartie de la couverture contre les risques de dommages corporels liés au travail, encourus par les salariés. En Martinique, les cotisations AT/MP représentent en moyenne chaque année 30 millions d’euros. En cas de sinistre, cette assurance permet au salarié de bénéficier d’indemnités journalières, de la gratuité des soins, voire de rente en cas d’AT ou MP grave laissant des séquelles aux victimes. La tarification consiste à fixer le taux de cotisation AT/MP de chaque établissement employeur. Ce calcul s’effectue avec plusieurs paramètres : l’effectif, la masse salariale, le nombre d’AT/MP, le montant des prestations versées par la CGSSM aux salariés, etc. Chaque AT ou MP est ainsi susceptible de faire augmenter le taux de cotisation applicable à l’entreprise. En revanche, de bons résultats peuvent permettre d’obtenir un taux inférieur. Plus de 13 000 taux AT sont ainsi notifiés aux entreprises martiniquaises chaque année. Ces taux peuvent varier de 1,5 % à 18 % de la masse salariale. - Accompagner les victimes d’accident ou de maladie. Lorsque qu’un salarié a été gravement accidenté, ou est atteint d’une maladie invalidante, son maintien dans la vie active peut devenir difficile. La DRP peut lui faire bénéficier d’un accompagnement personnalisé, en collaboration avec ses partenaires, pour un retour à l’activité en entreprise le plus tôt possible et dans les meilleures conditions, afin de prévenir sa désinsertion professionnelle. Aujourd’hui, les avancées des entreprises martiniquaises dans la maîtrise du risque professionnel sont constantes. Cependant, la prévention est une vigilance quotidienne et il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Dans ce sens, le rôle de la DRP demeure plus que jamais nécessaire : conseiller, former, informer et accompagner. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P45 Energie Opcalia Martinique : consolider les savoirs de base Formation Savoir lire, écrire, calculer, comparer des données, s'exprimer en public sont des compétences indispensables au salarié dans son cadre professionnel, mais aussi très utiles à son épanouissement sur le plan personnel et dans le groupe. Afin d'aider les personnes ne disposant pas de toutes ces compétences, Opcalia va financer, avec le concours du Fonds Social Européen, 250 parcours de formation « 1001 Lettres » dans les entreprises martiniquaises jusqu'à la fin 2012. P46 Les savoirs de base : un enjeu fondamental pour la performance des entreprises En Martinique, 34 000 personnes de 18 à 65 ans sont confrontées à des difficultés dans les trois domaines fondamentaux que sont : l’écrit, le calcul, l’expression orale. Dans cette population en difficulté avec les savoirs de base, 53 % ont plus de 45 ans et 4 sur 10 travaillent, soit environ 13 600 salariés (chiffres Agence Nationale de Lutte contre l'Illetrisme 2010). La réactivation des savoirs de base constitue un enjeu fondamental pour renforcer la performance des entreprises, favoriser la mobilité, renforcer l’employabilité et sécuriser les parcours professionnels. Le monde du travail change, les postes qu’on occupe et la manière dont on les organise aussi. Ces changements obligent les personnes à évoluer. Il y a 20 ans lorsqu’on embauchait du personnel de service, on ne lui demandait pas forcément de savoir remplir une fiche d’intervention. Aujourd'hui, les procédures qualité obligent les salariés, quel que soit leur poste, à bien maîtriser l’écrit. C’est en partant de ce constat et des besoins en formation relevés lors de la première opération qu’Opcalia Martinique reconduit le dispositif "1001 Lettres" en 2012. En 2010, Opcalia a formé 97 salariés grâce à ce dispositif de formation multimédia. Cette formation gratuite pour les adhérents Opcalia, grâce aux cofinancements du FSE, a permis aux salariés des TPE d’accéder à ce programme. Les retours particulièrement positifs et les besoins en savoirs de base révélés lors de cette première opération ont incité Opcalia à accentuer son action sur cette problématique. Une démarche de formation innovante Il est important de ne pas stigmatiser les personnes. Tout le monde à un moment ou un autre de son parcours professionnel a besoin de réactiver ses compétences fondamentales, ce qui permet d’être plus à l’aise dans son métier et d’envisager par exemple une suite de parcours en formation diplômante. "1001 Lettres" s’appuie sur un didacticiel pédagogique multimédia. Basé sur des situations concrètes de travail, il fait appel à des parcours de formation individualisés accompagnés par un tuteur. Il permet d’améliorer les modes de raisonnement du stagiaire afin de développer son autonomie et consolider ses connaissances indispensables en français et mathématiques. Avec ce dispositif, le stagiaire reprend confiance en lui-même et en ses capacités à apprendre. La démarche "1001 Lettres" prend en compte le vécu professionnel et personnel du salarié. Il s’agit d’un parcours de formation sur-mesure d’une durée moyenne de 120h qui permettent à chacun d’avancer à son rythme tout en bénéficiant d’une émulation de groupe. Des médiateurs pour accompagner les parcours des salariés Douze médiateurs ont été formés par Opcalia Martinique à la méthodologie "1001 Lettres". Le médiateur est un élément clé du dispositif. C’est lui qui assure le face à face pédagogique par groupe de 6 stagiaires maximum. Il est préalablement formé à positionner le salarié, donner du sens à l’apprentissage, faciliter le transfert de connaissances et évaluer le parcours. Consolidons les compétences de base dans l’entreprise A l’issue du parcours, le salarié appréhende mieux son poste et peut faire face aux exigences liées à la traçabilité écrite. La formation peut être dispensée sur le lieu de travail quand l’entreprise le souhaite et la formule inter-entreprises mise au point par Opcalia s’adapte parfaitement aux besoins des TPE en Martinique. Jacqueline Janvier-Désir, Directrice d’Opcalia Martinique, déclare : « Opcalia est très attentif aux spécificités des DOM et va adapter, sur place en 2012, sa démarche pédagogique en tenant compte des champs lexicaux, codes culturels et situations professionnelles locales. Le didacticiel va être élargi à de nouvelles compétences professionnelles attendues par les entreprises en matière de sécurité, d’hygiène, qualité et communication numérique ». a pcali A propos d'O llecteur Paritaire Co Organisme nches et A) (interbra Agréé (OPC titre de ionnel) au interprofess ionnelle, on profess la formati tion des nce la forma Opcalia fina esures diverses m salariés via ns de ila tion, DIF, b (plan forma , VAE...) compétence PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 Une équipe bien formée c’est une entreprise plus compétitive ! Un didacticiel spécifique développé par Opcalia qui permet à chacun dans l’entreprise, d’apprendre à apprendre, en s’appuyant sur des situations professionnelles concrètes Une formation sur mesure qui peut être dispensée sur le lieu de travail pour : • Renforcer la maîtrise des savoirs fondamentaux (communiquer par écrit, traiter des données chiffrées, utiliser l’informatique) • Développer la polyvalence et l’autonomie afin de mieux exercer son métier et évoluer professionnellement… 1001 Lettres vous intéresse ? Contactez nos conseillers formation Opcalia Martinique - ZA Bois Quarré - Imm. les Palmiers Caryota - 97232 Le Lamentin MARTINIQUE Tel : 0596 50 79 31 / Fax : 0596 50 54 54 - www.opcalia-martinique.com 250 PARCOURS DE FORMATION GRATUITS* OFFRE LIMITÉE PROGRAMMEZ VOS PROJETS DE FORMATION 2012 ET 2013 AVANT LE 31 DÉCEMBRE 2012. *pour les entreprises adhérentes OPCALIA MARTINIQUE P47 Histoire de l’industrie Histoire de l’industrie P48 Brasserie Lorraine : 90 ans de savoir-faire La Brasserie Lorraine fête ses 90 ans en 2012. Entretien croisé avec Philippe Saintigny, Directeur Général de Brasserie LorraineHeineken Antilles-Guyane, et Nathalie Bizet, Responsable Marketing de la marque Lorraine. M. Philippe Saintigny La Brasserie Lorraine, une entreprise qui fait partie du patrimoine martiniquais. Pouvez-vous nous en faire une brève description ? Le pari de créer au pays du rhum une brasserie était le pari audacieux d’un homme, René de Jaham. Après des études en Lorraine, il décida de fonder une brasserie en terre martiniquaise à laquelle il donnera le nom de la région où avait germé l’idée de sa création. C’est ainsi que fut fondée en 1922 la Brasserie Lorraine. Aujourd’hui, la Brasserie Lorraine compte 90 salariés et est une filiale à 100 % du groupe Heineken. Elle compte dans son portefeuille de bières trois marques : Lorraine, Heineken, Desperados. Depuis janvier 2012, elle est au cœur des activités du Groupe Heineken pour la zone Antilles-Guyane puisqu’elle coordonne désormais les actions marketing et commerciales pour les marques Heineken et Desperados sur toute la zone avec des distributeurs partenaires. Quand on parle de Brasserie Lorraine, on ne peut s’empêcher de penser à la bière qui porte le nom de l’entreprise, la Bière Lorraine. Cette production locale répond-elle aux mêmes critères de qualité qu’une bière internationale ? Dès 1958, face au succès de la Bière Lorraine et pour garantir à ses clients et consommateurs un produit de qualité constante, la Brasserie Lorraine a conclu un accord d’assistance technique avec Heineken, l’un des meilleurs brasseurs mondiaux. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 Heineken partage avec sa filiale Brasserie Lorraine son savoir-faire centenaire de brasseur. Cette collaboration bénéficie en tout premier lieu à la Bière Lorraine, la bière brassée en son sein à la Martinique. Sa qualité est reconnue, plusieurs prix internationaux en attestent : Monde Sélection Bruxelles 1961 et 1964, Cologne 1964. Plus récemment, en avril 2012, une médaille de bronze au concours "Monde Sélection Bruxelles" est venue saluer la Bière Lorraine. C’est la récompense du travail de toute une équipe qui, de la sélection des matières premières jusqu’à la livraison, met tout en œuvre, au quotidien, pour garantir la qualité de la Bière Lorraine. C’est aussi une formidable reconnaissance du savoir-faire de brasseur des équipes de Brasserie Lorraine, montrant ainsi que bien au-delà de nos frontières, la Bière Lorraine a plus que jamais sa place au rang international des bières de qualité. 90 ans, ça se fête. Comment avez-vous prévu de célébrer votre anniversaire ? La marque Lorraine a revêtu une toute nouvelle robe pour célébrer ses 90 ans. En février, elle dévoilait au grand public une Bière et une Malta Lorraine au packaging rajeuni : - nouvelle bouteille, aux formes plus modernes. - nouveau design de l’étiquette où apparait désormais une carte de la Martinique comme pour rappeler, s’il en était besoin, que la Lorraine est la seule et unique bière brassée en Martinique depuis 1922. - nouvelle communication : une campagne loin des poncifs qui met en scène la Martinique réelle avec des symboles forts de notre culture (le coq de combat, notre carnaval, nos interminables parties de dominos avec nos amis le week-end, pendant les vacances…). Une campagne atypique notamment en radio où le public a pu découvrir des spots mêlant la voix d’E.sy Kennenga et les slams d’Elie qui modernisent à leur façon le traditionnel conte créole. Presque tout a changé chez Lorraine. Presque tout car le goût de la Bière Lorraine, lui, n’a pas changé comme le dit si bien le slammeur Elie « an kalité ki iréprochab, an gou ki inégalab, sé sa ki ka fè di labiè Lorraine, an labiè endéboulonab ». A la fin du mois de juillet, une édition collector sera commercialisée par la marque pour célébrer ses 90 ans. Une édition très spéciale car elle a été designee par E.sy Kennenga. L’artiste, bien connu pour ses compositions musicales, est également un graphiste talentueux qui a conçu un habillage fidèle à son univers pour habiller la bouteille Lorraine 25 cl. Vous comptez également dans votre portefeuille de marque les marques Heineken et Desperados. Cette diversification de la Brasserie Lorraine lui permet elle de pouvoir aborder avec une relative sérénité les mutations nécessaires pour s’adapter à l’évolution de son environnement ? Le portefeuille de marques « bière » de la Brasserie Lorraine-Heineken Antilles Guyane est un portefeuille prodigieux avec 3 marques phares qui détiennent plus de 60 % de parts de marche sur la zone Antilles-Guyane. La situation n’est pas idyllique pour autant. La Brasserie Lorraine doit faire face à de nombreux défis pour assurer la pérennité de l’outil de production : • Défis industriels : l’outil industriel est vieux de plus de 40 ans, la pérennisation de la Brasserie Lorraine passe par son renouvellement à moyen terme pour optimiser les coûts de production qui pèsent très lourds sur notre compte de résultat. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P49 • Défis commerciaux et marketing : nous avons engagé une réflexion de fond sur notre portefeuille de marques en Martinique et plus largement aux Antilles-Guyane. En tant que leader, la mission de développer la catégorie « bière » doit être portée par la Brasserie Lorraine. Nous devons être les champions de l’innovation et connaître parfaitement nos consommateurs et nos clients. • Défis humains : la première ressource que nous valorisons est l’humain. Nous investissons beaucoup en formation pour que nos équipes soient préparées à relever tous les challenges futurs. A l’heure de célébrer ses 90 ans, la Brasserie Lorraine semble déjà se préparer à assurer la pérennité de l’entreprise pour les 90 prochaines années, une bien belle façon d’envisager l’avenir. La Brasserie Lorraine en 8 dates-clés > 1922 : Création de la Brasserie Lorraine > 1958 : Accord d’assistance technique avec Heineken > 1961 : Médaille Monde Sélection Bruxelles pour la Bière Lorraine > 1963 : Prix d’Excellence Cologne pour la Bière Lorraine > 1964 : Médaille Monde Sélection Bruxelles pour la Bière Lorraine > 1970 : Installation de l’outil de production et siège au Lamentin > 2009 : Brasserie Lorraine devient une filiale du groupe Heineken > 2012 : Médaille Monde Sélection Bruxelles pour la Bière Lorraine La qualité de la Bière Lorraine saluée par une médaille de bronze au concours international "Monde Sélection Bruxelles" La Bière Lorraine a obtenu une médaille de bronze au concours "Monde Sélection de Bruxelles", l’un des concours internationaux les plus prestigieux. Monde Sélection, Institut International des Sélections de la Qualité, a développé depuis bientôt 50 ans une expertise unique pour connaître, tester et analyser des produits venant du monde entier et ce en vue de leur octroyer un label de qualité de renommée internationale. Ce label récompense les meilleures bières du monde qui sont dégustées par les spécialistes belges et de l'Institut Meurice, un des fidèles partenaires de Monde Sélection depuis de très nombreuses années. La Lorraine est la seule bière brassée localement dans toutes les Antilles Françaises, fruit d’accords subtils de malt, de houblon et du savoir-faire unique des brasseurs martiniquais. Sa recette est transmise de génération en génération, depuis 90 ans, pour lui conserver son goût inimitable. David Mariette, responsable brassage de la Brasserie Lorraine, nous a expliqué : « Nous tirons une grande fierté de voir que notre travail est reconnu sur un plan international. Cette médaille de bronze a été attribuée à tous les types de conditionnement (canettes et bouteilles) prouvant ainsi que la Bière Lorraine est toujours d’une qualité égale quel que soit son contenant ». Produit phare et emblématique de la gamme Bière Lorraine, la bouteille gravée 33 cl a, elle aussi, changé de packaging. Conditionnées dans les fameuses caisses jaunes et vendues aux professionnels CHR (Cafés/Hôtels/Restaurants), ces bouteilles sont toujours consignées et 90 % d’entre elles reviennent à la Brasserie où elles sont lavées, traitées, puis à nouveau remplies. Face au succès remporté par cette référence en CHR, un conditionnement spécial, adapté à la consommation des particuliers (pack de 12 x 33cl), est commercialisé depuis le mois de juin dans tous les hypers. Brasserie Lorraine S.A. au capital de 233 247€ ; RCS 652 021 429. Photos : M. VEELO / V & J. SAINTENOY Histoire de l’industrie Histoire de l’industrie lèspri Bière d’Origine depuis 1922 L’ a b u s P50 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 d ’ a L c o o L e s t d a n g e r e u x p o u r L a s a n t é . À c o n s o m m e r PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 av e c m o d é r at i o n . P51 Liste des adhérents de l'AMPI RAISON SOCIALE AMEUBLEMENT Textiles FABRICOM STORES Matelas ABADIE SA Meubles et Agencement BOSS GROUPE (CUISINES TROPICALES) GENERALE DE MENUISERIE QUARTZ CARAIBES AGRO-ALIMENTAIRE Boissons BRASSERIE LORRAINE SEEMD FONTAINE DIDIER SNEMBG SOMES Cafés SODIVIC TIVOLIENNE (LA) Industrie des viandes et poissons ABATTOIR BOKAIL ANTILLES PROCESSING COMIA DELICES LOCALES KINI MARTINIQUE AVICULTURE MAN’ NICOL (SARL) SIMBI SOTRADEV Industrie des céréales BOULANGERIE PATISSERIE GALAP BRIOCHE BIG IN CHIPSO COLIBRI CHIPS DELI-EXPRESS FERME DE AUGRAIN (LA) MARTINIQUE NUTRITION ANIMALE MOULIN (LE) SMPA SOCARIZ Industrie des fruits et légumes CARRY'B DIET FOOD DENEL SALADININA SOCOPGEL Industrie du cacao GIRARD (CHOCOLAT ELOT) Produits laitiers SAPY SNYL SN SOPROGLACES STE MARTINIQUAISE YAOURT CITO Punch et liqueurs SOCARA PRODUCTION Rhums BBS LA MAUNY DISTILLERIE DILLON DISTILLERIE DU SIMON DISTILLERIE LA FAVORITE DISTILLERIE NEISSON HERITIERS JM HERITIERS H. CLEMENT SA HSE (RHUM ST ETIENNE) RHUMS MARTINIQUAIS SAINT-JAMES TROIS RIVIERES Sucrerie SAEM TRAVAIL DES METAUX Armatures et tôles ARCELORMITTAL CONST. MQUE ARMATURES DES ANTILLES ARMATURES MARTINIQUAISES ARMÉTAL BIOMETAL FABRIPRESS PRONOVA STAB Constructions métalliques ENTREPRISE NOUVELLE ANTILLAISE GEFAM SN IDEA SAVE INDUSTRIE SOCACOM Gouttières CARAIBES GOUTTIERES Menuiseries métalliques ALU CONCEPT ALUMASTER ANTILLES MIROITERIE P52 RESPONSABLE ADRESSE TEL EMAIL M. ASSELIN BARTHELEMY IMM. SCIC/PTE DES CARRIERES/97200 FDF 0596 507817 [email protected] M. DE WAUBERT J-BAPTISTE ZAC RIVIERE ROCHE/97200 FORT DE FRANCE 0596 503747 [email protected] M. BOSSE LEO M. MARIE-JOSEPH PIERRE M. GOUEFFON LAURENT 43 RUE LEOPOLD BISSOL/97232 LAMENTIN ZA DE L’ESPERANCE/97215 RIVIERE-SALEE 63 RTE DU PROF. GARCIN/DIDIER/97200 FDF 0596 510709 [email protected] 0596 681415 [email protected] 0596 631505 [email protected] M. SAINTIGNY PHILIPPE M. GARCIN PATRICE M. WINSBACK JEAN-MARC M. CLERC BERTRAND QUARTIER UNION/97232 LAMENTIN 9 KM RTE DE DIDIER/97200 FDF ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN CHAMPFLORE/97260 MORNE-ROUGE 0596 511955 0596 640788 0596 511435 0596 525252 M. EVIN PIERRE-PHILIPPE M. TOUSSAY HERVE QUARTIER LOURDES/97224 DUCOS 20 RUE HENRI STEHLE TIVOLI/97200 FDF 0596 561382 [email protected] 0596 640593 [email protected] M. MARQUET FABRICE M. BRIAN ANATOLE M. BILAS ALEX M. EDMOND ALEX M. MARQUET FABRICE MME BONNETETE - M. DAUCHY MME WALTER - M. GABRIEL M. THEVENET JEAN-PAUL M. LIMERY ALAIN CHEMIN GABOURIN N° 3/97240 FRANCOIS ZI SEMAIR//97231 ROBERT PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN 20 LOT. DILLON/RUE EUCHARIS/97200 FDF PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT HAB° BONNAIRE 97240 FRANCOIS SITE DE L’ABATTOIR/PL. ARMES/97232 LAMENTIN ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN 0596 783762 0596 655583 0596 666162 0596 715643 0596 543561 0596 543561 0596 512370 0596 560303 0596 517009 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. GALAP GILLES MME ROME MARIE-CLAUDE MME LACHESNEZ-HEUDE L. M. CLERC BERTRAND M. AUDINAY ELIE M. TOUIN BERTRAND M. SIRIEX ARNAUD M. DE POMPIGNAN PATRICK M. SOCIRAT XAVIER M. LEVALOIS OLIVIER 189 RTE DE RAVINE VILAINE/97200 FDF ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN ZA SEMAIR LOT 3/97231 ROBERT CHAMPFLORE/97260 MORNE-ROUGE BASSE GONDEAU/97232 LAMENTIN MPE 283/MANGOT VULCIN/97232 LAMENTIN ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT 0596 796181 0596 666707 0596 516165 0596 525660 0596 773747 0596 698328 0596 510738 0596 381575 0596 300014 0596 654656 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] MME CERLAND ISABELLE M. VOURCH PHILIPPE M. SOUNDOROM PHILIPPE M. CERALINE RODOLPHE ZONE ACTIVITES SEMAIR/97231 ROBERT USINE DENEL/97213 GROS-MORNE USINE RIVIERE BLANCHE/97212 ST JOSEPH ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN 0696 216391 0596 675123 0596 702020 0596 510747 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. LARCHER CHARLES ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN 0596 666060 [email protected] M. TOUIN FRANCIS M. DESPOINTES LAURENT M. DE REYNAL JOEL M. GERMANICUS GERMAIN FONDS NICOLAS/97231 ROBERT HAB° DIRECTOIRE/VERT PRE/97231 ROBERT ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN 33 LOT. LA NORVILLE/RTE BALATA/97234 FDF 0596 652060 0596 659109 0596 512324 0596 643757 M. CHABROL NICOLAS AV. DES ARAWAKS/97200 FDF 0596 750404 [email protected] M. DE LAVIGNE FRANCOIS M. BARAT PASCAL M. GARCIN JEAN-LUC M. DORMOY PAUL MME N-VERNANT CLAUDINE M. DUCHAMP HUBERT M. LARCHER CHARLES M. HAYOT JOSÉ M. BENOIT JEAN-CLAUDE M. DE LAVIGNE FRANCOIS GENIPA/BP 35/97224 DUCOS 9 RTE CHATEAUBOEUF/97200 FDF USINE DU SIMON/97240 FRANCOIS RTE DU LAMENTIN/97200 FDF LE COIN/97221 CARBET FOND PREVILLE/97218 MACOUBA DOMAINE DE L’ACAJOU/97240 FRANCOIS HAB° ST ETIENNE/97213 GROS-MORNE USINE/97230 SAINTE-MARIE GENIPA/97224 DUCOS 0596 568282 0596 752020 0596 549255 0596 504732 0596 780370 0596 785340 0596 546207 0596 576268 0596 693002 0596 778080 M. ANDRE PHILIPPE USINE DU GALION/97220 TRINITE 0596 582065 [email protected] M. HALLAIS JEAN-YVES M. BERRUET PASCAL M. PORRY ALAIN M. BLONDEL JEAN-NOEL M. QUARANTA PIERRE M. DISER - M. MOQUET-TORCY M. HAYOT LADISLAS M. NONDIER ERIC ZI PTE DES GRIVES/97200 FDF PARC D’ACTIVITES/97231 ROBERT ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS ZI LEZARDE/VOIE 1/97232 LAMENTIN USINE DU ROBERT/97231 ROBERT BOIS ROUGE/97224 DUCOS ZA SEMAIR/97221 ROBERT BOIS ROUGE/97224 DUCOS 0596 606000 0596 653979 0596 564658 0596 666030 0596 651444 0596 420101 0596 717406 0596 420101 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. GOMEZ GERARD M. COMTE CYRIL M. PIEJOS LEON M. REBILLOUT ALAIN M. H-DESPOINTES RAYMOND BASSIN DE RADOUB/97200 FDF ZAC DE GENIPA QUARTIER DESSAINT/97213 GROS-MORNE 1,2 KM RTE VERT PRE/97232 LAMENTIN BOIS ROUGE/97224 DUCOS 0596 726464 0596 561518 0596 678250 0596 572847 0596 420350 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. STRHOMENGER ERIC ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS 0596 564813 [email protected] M. WAN-AJOUHU GILLES M. MASLIN THIERRY M. PLISSONNEAU DENIS C/O SERVIMAR/ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN 0596 420542 [email protected] RTE DE CHATEAUBOEUF N° 35/97200 FDF 0596 504343 [email protected] ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN 0596 514873 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012 P53 Liste des adhérents de l'AMPI RAISON SOCIALE Menuiseries métalliques FACE MAVM SAMIR INDUSTRIE SOCOMI VER ALU Recyclage des métaux SN METAL DOM ENERGIE Production et distribution d’électricité COMPAGNIE DE COGENERATION DU GALION EDF MARTINIQUE MARTINIQUAISE DE VALORISATION (LA) Produits pétroliers ANTILLES GAZ SARA CONSTRUCTION Produits béton BATIMAT BETON BATIMAT RECYCLAGE BETONORD BETON PLUS CENTRALE DES BETONS (LA) ENTP FRANCE BETON LAFARGE CIMENTS ANTILLES MACOBE INDUSTRIE SAPEB SDPI Carrières BLANCHARD SA CARRIERES GOUYER SA GRAVILLONORD SABLIERES FOND CANONVILLE SABLIERES MODERNES Briqueterie POTERIE DES 3 ILETS Charpentes en bois LE VILLAIN MQUE (SAS GPE ) CHIMIE Peintures et vernis AZUREL SPM SEIGNEURIE MARTINIQUE (LA) SIAPOC Cosmétiques CARAIBES COSMETIQUES Bougies CLARTE DIVINE Recyclage E-COMPAGNIE MARTINIQUE RECYCLAGE Matières plastiques CABEX INDUSTRIE MATIÈRES PLASTIQUES MARTINIQUAISES POLYFORMS PROCAP SACHERIE CAPRON SACHERIE CLERY SAGIP MARTINIQUE SIMOP CARAIBES TUBULEX ANTILLES Engrais OUTRE-MER FERTILISANTS HOLDEX ENVIRONNEMENT SCIC MARTINIQUE SAS Gaz industriel SOMAL Détergents PROCHIMIE INDUSTRIE PAPIER BOIS Imprimerie ARTI SERIGRAPHIE BERGER BELLEPAGE IMPRIMERIE CARAIBES ROTO DIFFUSION CARAIBSCANN COULEURS D’ILES ÉTIK ANTILLES FRANCE ANTILLES MARTINIQUE IMPR. ANTILLAISE - CARAIB EDIPRINT LAURENT MARIE " TILO " SIMA Travail du bois FABRIBOIS MATBOIS SCIERIE PIVETEAU SOCAPAL ACCESSOIRES AUTO & BATEAUX Rechapage de pneus NOUVELLE SOMAREC P54 RESPONSABLE ADRESSE TEL EMAIL M. RICHARD GERARD M. AUBÉRY ANTOINE M. DORMOY ALEX M. PARFAIT STEEVE M. MARIE-JOSEPH PIERRE ZI LEZARDE/VOIE 1/97232 LAMENTIN 8 PARC DE LA CARAIBE 97231 ROBERT PALMISTE/97232 LAMENTIN ZI PL. D’ARMES/97232 LAMENTIN ZI LAUGIER/97215 R-SALEE 0596 666600 0596 655550 0596 500022 0596 515655 0596 681399 M. MONPLAISIR LIONEL ZIP PTE DES GRIVES/97200 FDF 0596 604404 [email protected] M. BARRIE JEAN-PIERRE MME GERMONT ELIANE M. DUCENE STEFAN USINE DU GALION/97220 TRINITE PTE DES CARRIERES/97200 FDF MORNE DILLON SUD/97200 FDF 0596 784030 [email protected] 0596 592012 [email protected] 0596 427580 [email protected] M. JAURREY PHILIPPE M. MARION DAVID CALIFORNIE/97232 LAMENTIN CALIFORNIE/97232 LAMENTIN 0596 503330 [email protected] 0596 501894 [email protected] M. ABRAMOVICI STEPHANE M. ABRAMOVICI STEPHANE M. JASON SEBASTIEN M. MORIN LOUIS M. DE CHASTAIGNE THIERRY M. ETILE NICOLAS M. MORIN LOUIS M. SALDANA STEPHANE M. JASON SEBASTIEN M. TURBET-DELOF PAUL M. SAINTE-ROSE PHILIBERT CARR. MORNE DORE/97232 LAMENTIN CARR. MORNE DORE/97232 LAMENTIN PTE DES NEGRES/97200 FDF HAB° MAREUIL/97215 R-SALEE LONG PRE/97232 LAMENTIN QUARTIER AUGRAIN/97231 ROBERT ZAC RIVIERE ROCHE/97200 FDF PTE DES CARRIERES/97200 FDF ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS CARR. MORNE DORE/97232 LAMENTIN ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN 0596 669200 0596 669200 0596 616011 0596 682410 0596 501738 0596 583927 0596 427190 0596 728484 0596 561510 0596 513563 0596 512233 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. LORENZI FREDERIC M. POLENNE FREDERIC M. PERION J-ANDRE M. ABRAMOVICI STEPHANE M. MIRANDE JOSE CARR. CROIX-RIVAIL/97224 DUCOS PERINELLE/97250 ST-PIERRE CARR. PETIT GALION/97231 ROBERT RTE DU PRECHEUR/97250 ST-PIERRE QUARTIER DU FORT/97250 ST-PIERRE 0596 512010 0596 557557 0596 615615 0596 529259 0596 783232 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. MARIE JEAN-CLAUDE VILLAGE DE LA POTERIE/97229 T-ILETS 0596 680344 [email protected] M. AIROLA MICHEL PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT 0596 650169 [email protected] M. DE GENTILE H-PIERRE M. RASSEMUSSE J-PAUL M. MENCÉ BRUNO ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN ZAC RIVIERE ROCHE/97200 FDF ZONE CALIFORNIE/97232 LAMENTIN 0596 741000 [email protected] 0596 505620 [email protected] 0596 505414 [email protected] M. BELLEAU JOEL ZA LE TRIANON/97240 FRANCOIS 0596 542732 [email protected] M. SAINT-CYR JOSEPH ZA DEVILLE/97228 SAINTE-LUCE 0596 625502 [email protected] M. EDERIQUE MARIO MME BEYER AGNES ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN ZI COCOTTE CANAL/97224 DUCOS 0596 300403 [email protected] 0596 563793 [email protected] M. LANES PATRICK M. TORRES CHRISTIAN M. DESCAS GERMAIN M. LANES PATRICK MME CAPRON JOSIANE MME CLERY HELENE M. CHATELAIN GERARD M. FEREY GUILLAUME M. LANES PATRICK ZA PELLETIER/97232 LAMENTIN ZI CHAMPIGNY/97224 DUCOS RTE VERT PRE/97232 LAMENTIN ZA PELLETIER/97232 LAMENTIN ZA DILLON/97200 FDF ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN ZI CALIFORNIE/97232 LAMENTIN HAB° RIV. LA MANCHE/97224 DUCOS ZA PELLETIER/97232 LAMENTIN 0596 571023 0596 771320 0596 423944 0596 571023 0596 751043 0596 500977 0596 502323 0596 563156 0596 571023 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. DE REYNAL PATRICE ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN M. BERNUS MIKE LIEUDIT LE SIMON/97240 FRANCOIS M. DE LAGUARIGUE NICOLAS PTE DES CARRIERES/97200 FDF 0596 393040 [email protected] 0596 503658 [email protected] 0596 605111 [email protected] MME PROST LUCIE CALIFORNIE/97232 LAMENTIN 0596 500596 [email protected] M. DORMOY ALEX PALMISTE/97232 LAMENTIN 0596 503282 [email protected] MME EXELIS MARILYN M. DES GROTTES F-XAVIER M. COMMEROT HUGUES MME HENNEVILLE MARIE M. MARRY NICOLAS MME NOGIG SYLVIE M. BERRIAT DENIS M. DE REYNAL GAUTHIER M. MARIE LAURENT M. UDINO PIERRE ZA DE TRIANON/97240 FRANCOIS ZA DILLON/97200 FDF ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN ZI HAUTS CALIFORNIE/97232 LAMENTIN ZI COCOTTE CANAL/97224 DUCOS PLACE F. MITTERRAND/97200 FDF BOIS QUARRE/97232 LAMENTIN PELLETIER/97232 LAMENTIN PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT 0596 546699 0596 751415 0596 427846 0596 425282 0596 420979 0596 562849 0596 728800 0596 502828 0596 512525 0596 655055 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. DE POMPIGNAN VINCENT M. MERTINA OLIVIER M. LAFON AUDRY M. CATTIAUX MARTIAL ZA BOIS QUARRE/97232 LAMENTIN USINE LAREINTY/97232 LAMENTIN PAYS NOYE/97224 DUCOS RTE VERT PRE/97232 LAMENTIN 0596 398844 0596 300300 0596 770994 0596 518960 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. DE REYNAL TRISTAN AEROPORT/97232 LAMENTIN 0596 424424 [email protected] PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Juillet 2012