L`équipement: un vecteur

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L`équipement: un vecteur
Équipement
L’équipement : un vecteur
Suite et fin des témoignages de conseillers en développement
sur le travail réalisé dans les ligues en matière d’équipement.
DAUPHINÉ-SAVOIE.
Des séminaires « courts
couverts »
François Bardin, conseiller en développement de la ligue de Dauphiné-Savoie : « De
nombreux projets de construction de courts
couverts et de couverture de terrains se font
jour actuellement en Dauphiné-Savoie. Afin
d’accompagner les dirigeants de clubs, la ligue
de Dauphiné-Savoie a organisé dernièrement
deux séminaires “courts couverts”, auxquels
ont participé une centaine de municipalités et
de clubs. Ce fut l’occasion d’aborder les
aspects concrets du montage d’un dossier: la
démarche, la programmation, les aspects techniques, le montage juridique, le financement,
les aides fédérales…
Dans le prolongement de cette action, les
élus, les conseillers en développement de la
ligue et des comités départementaux participent, aux côtés des dirigeants de club ayant un
projet de courts couverts, à de nombreuses
réunions avec les représentants des collectivités. L’objectif étant de convaincre ces derniers
de la nécessité de telles réalisations.
Enfin, la ligue apporte, en collaboration avec
le service Equipement de la FFT, une assistance technique aux maîtres d’ouvrage,
maîtres d’œuvre et dirigeants de clubs intéressés. Elle prend même en charge, dans le cadre
des aides aux clubs, l’étude de faisabilité et de
programmation des différents projets de courts
couverts soumis à son appréciation. »
LORRAINE. Le développement
est synonyme de Projet club
Pascal Tottoli, conseiller en développement
de la ligue de Lorraine : « En Lorraine, les
actions en faveur du développement de l’équipement des clubs passe impérativement par la
mise en place d’un Projet club et des actions
fédérales. Par exemple, les aides pour la
construction ou l’extension d’un club-house
incitent les clubs à élaborer un projet en harmonie avec leur municipalité. L’idée est d’améliorer l’accueil des adhérents et, donc, de favoriser le développement des activités tennis et
extra-tennis, internes et fédérales.
D’autres projets tels que les murs d’entraînement, les aires de jeux ou les courts de Mini-
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tennis, accompagnés d’un matériel pédagogique adapté, assurent également la promotion
des actions fédérales (Mini-tennis, club junior,
tennis à l’école, programme adultes).
Techniquement, chaque dossier est complété et validé par la ligue puis par le service
Equipement de la FFT avant le début des travaux. Cet avis technique permet de guider et
d’orienter les décideurs et les concepteurs vers
des installations fonctionnelles et pratiques.
En outre, certains postes (comme les sols
sportifs, l’éclairage artificiel, la clôture…) peuvent être soumis à des contrôles après travaux,
qui assurent le respect des normes en vigueur
et une totale conformité des chantiers aux exigences fédérales. »
AUVERGNE . Priorité
aux courts couverts
Bernard Maussant, conseiller en développement de la ligue d’Auvergne : « La ligue
d’Auvergne, région au climat particulièrement
contrasté, compte un déficit important en
structures couvertes (1 pour 209 licenciés en
Auvergne, contre 1 pour 145 en moyenne en
France). Par ailleurs, seulement 7 % des courts
couverts de la ligue sont isolés et chauffés.
L’un de nos objectifs est de favoriser et de
soutenir prioritairement les projets de structures couvertes.
Notre action au niveau de la ligue et des
comités départementaux est double:
● organiser régulièrement des campagnes de
sensibilisation auprès des clubs et des collectivités;
● renforcer notre soutien pour accompagner,
dès le début, les nouveaux projets, en insistant
sur le double intérêt de l’isolation et du chauffage (pour la pérennité de la structure et le
confort des joueurs).
Les aides techniques et financières apportées par le service Equipement de la
Fédération et sa collaboration lors de nos
actions sur le terrain sont souvent déterminantes. Elles l’ont été récemment pour le projet du centre départementalisé d’Aurec-surLoire, désormais porté par la communauté de
communes et Loire/Semène, dont les deux
nouveaux courts couverts seront isolés et pourvus d’une tribune. Ces dispositions n’étaient
pas prévues dans le projet original.
Bien qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir, on peut dire que la situation de la ligue
d’Auvergne est en passe de s’améliorer de
façon significative. En effet, une dizaine de
projets sont en bonne voie de concrétisation.
Plus de la moitié d’entre eux prévoient des
structures isolées et chauffées.
Aujourd’hui, en matière d’équipement et, en
particulier, dans le cas des structures couvertes, les projets sont souvent portés par l’intercommunalité, notamment en milieu rural.
Près de la moitié de nos clubs comptent
moins de 50 licenciés. Cela nous incite à promouvoir, favoriser et soutenir les regroupements de moyens et/ou d’activités. C’est l’autre
objectif prioritaire que nous nous sommes fixé
pour les prochaines années.
Un certain nombre de projets, soutenus par
la ligue et les comités départementaux, ont
déjà été mis en place avec succès dans la ligue
d’Auvergne, comme par exemple: le regroupement d’écoles de tennis de plusieurs clubs
dans les secteurs de Chabreloche (Puy-deDôme) et Dompierre (Allier), le regroupement
de clubs dans les secteurs d’Ambert (Puy-deDôme) et de Saint-Mamet/Le Rouget (Cantal).
D’autres projets sont à l’étude, comme un
rapprochement de clubs à Courpière et Riom
(Puy-de-Dôme), dans le but de porter des projets communs (création de postes d’enseignants professionnels et construction de courts
couverts).
Le tennis doit s’adapter à l’évolution de la
société, des mentalités et des exigences. A
nous de saisir la balle au bond! »
VAL-D’OISE.
Main dans la main
avec le conseil général
Christophe Chaveroche, conseiller en
développement de la ligue de Val-d’Oise :
de développement (suite)
Diagnostic
de court
en présence
de responsables
communaux,
de dirigeants
de club et de
représentants
de ligue.
hausse sa participation sur les bases suivantes:
● avant: 45 % du montant des travaux plafonné à 120000 euros (par court);
● aujourd’hui: 45 % du montant des travaux
plafonné à 506000 euros (par projet).
Un grand pas vers le développement durable
de notre activité et de ses installations. »
FRANCHE-COMTÉ.
Un diagnostic régulier
« Avec l’aval du président de la ligue, je poursuis plusieurs missions: le développement des
clubs affiliés, le soutien des dirigeants de clubs
dans divers domaines (communication, animation, informatique…) et la promotion du tennis,
en général, dans notre département.
En terme d’équipement, la demande des
dirigeants concerne principalement les courts
couverts. Celle-ci s’oriente dès l’avant-projet
sur des conseils et des solutions techniques
tenant compte en priorité de l’environnement,
des exigences et recommandations fédérales,
des attentes des adhérents, des budgets et
subventions…
C’est l’occasion pour les dirigeants des clubs
d’avoir un temps de réflexion qui se concrétise
par l’analyse complète du club à l’aide du
groupe Projet club de la ligue. De nombreux
clubs se sont inscrits naturellement dans cette
démarche qui constitue un axe prioritaire du
développement du tennis dans le Val-d’Oise.
Une fois les projets validés par les maîtres
d’ouvrage et les dossiers “équipements” complétés, ceux-ci sont soumis à un avis technique
de la ligue et de la FFT en vue d’une éventuelle subvention.
Nous avons également insisté auprès du
conseil général du Val-d’Oise pour actualiser
les critères de validation des projets et d’obtention de subvention.
En présentant de nouveaux dossiers “référence” de courts couverts répondant aux
recommandations fédérales (isolations, espace
spectateurs…) et aux besoins urgents des
clubs, le conseil général a décidé de revoir à la
Philippe Debat, conseiller en développement de la ligue de Franche-Comté : « Deux
fois par an et généralement à des périodes
charnières (février-avril; septembre-octobre),
nous dressons un bilan de l’équipement des
clubs de Franche-Comté, avec l’aide d’un
ingénieur conseil de la FFT. Cette année, JeanCharles Larrieu a visité de quatre à cinq clubs
par jour et a présenté aux dirigeants de club,
aux élus locaux, un diagnostic objectif et précis
de leurs installations.
Ces visites, qui durent entre une et deux
heures par club, permettent de dresser un
bilan complet du (ou des) court(s)
plein air ou couvert(s) et d’expliquer les raisons des désordres
apparents ainsi que les solutions
pour y remédier.
La présence de représentant(s)
de la commune est déterminante
pour la suite des opérations. Elle
permet de sensibiliser les décideurs sur la nécessité d’intervenir
partiellement ou totalement, en
urgence ou à plus long terme.
La dernière tournée a eu lieu à
la mi-mai dans le département de
la Haute-Saône. Elle a permis de
mettre au jour la vétusté de certaines installations. A la demande
du conseil général du Doubs et
avec l’accord de M. Dartevelle,
président de la ligue de FrancheComté, Mme Laurence Gry a participé à cette visite et a pu ainsi
comprendre la nécessité d’un diagnostic précis de courts de tennis.
L’état des lieux n’a pas laissé de marbre notre
représentante départementale. Nous espérons
que le conseil général de la Haute-Saône y
sera également sensible! »
LORRAINE. « Le bénévolat
pour la beauté du sport »
Véronique François, conseillère en développement de la ligue de Lorraine : « C’est la
belle histoire de quatre membres bénévoles du
TC Stiring-Wendel, petit club de la frontière
allemande. Bruno, Robert et Thierry ont relevé
le challenge de remettre en état les trois courts
en schiste de leur club. Un exploit réalisé en
deux semaines, grâce à l’huile de coude. Avec
peu d’expérience et sous l’œil avisé d’un
ancien, ils ont réussi à offrir à leur club la plus
agréable des surfaces. Mais pas question d’en
rester là; ils rêvent maintenant de participer
aux journées terre battue à Roland-Garros en
2004. Il leur reste à trouver le sponsor qui leur
offrira le voyage. La preuve que le bénévolat
existe encore pour la beauté du sport! »
Propos recueillis par Gaël Bonnaire
Stage « terre battue » à Toulouse
Le service Equipement de la FFT organise un stage sur la remise en état de terre
battue à Toulouse, du 22 septembre au 1er octobre 2003.
Contact et renseignements : Christelle Sailliot au 01 47 43 49 84.
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