Assemblée cantonale de la FRC, Section Fribourg Jeudi 30 avril

Assemblée cantonale de la FRC, Section Fribourg
Jeudi 30 avril 2009, Restaurant de l’Aigle Noir, Fribourg
Procès-verbal
Présents (-es) : voir liste en annexe
Excusé-es : Claude Lässer, Beat Vonlanthen, communes d’Estavayer, Bulle, M. Chevalley,
Erwin Jutzet, Nathalie Hejda, Anne-Claude Demierre, Geneviève Beau-Spang
Regula Kuhn-Hamm, Pro Natura
PARTIE STATUTAIRE
1. Ouverture de l’assemblée par Dana Raemy et adoption de l’ordre du jour
La présidente, Dana Raemy, ouvre l’assemblée à 19h00 et salue les participant-e-s-, notamment
M. Mathieu Fleury. L’ordre du jour est approuvé.
2. Adoption du PV de l’assemblée de 2008
Le PV est résumé et approuvé. Bref retour sur l’assemblée festive de l’année dernière pour fêter
les 40 ans de la section. Sylvie Ricci est remerciée pour son travail.
3. Rapport de la présidente (voir détails dans le rapport annuel de la section)
Lors de l’année écoulée, nous avons assumé une présence aux bourses de Fribourg et Belfaux et
lors de diverses manifestations locales (Eco Drive à Matran nous a permis de mieux nous faire
connaître du public), ainsi que sur les marchés. Plusieurs membres du comité sont actifs dans
différentes commissions cantonales : Dana fait partie de la commission agricole et de la
commission de la santé. Notre section a aussi été consultée à trois reprises sur différents projets
cantonaux de loi. Cette année 2008 a été marquée par la continuité et les festivités organisées
pour nos 40 ans. Dana remercie les membres pour leur collaboration.
4. Rapports du CI et des différentes commissions par chaque représentante:
4.1 Rapport du bureau FRC Conseil, par Marguerite Besomi
Se référer au rapport annuel 2008
4.2 Rapport des conseillères en budget, par Laurette Pharisa et Myriam Guillet
Se référer au rapport annuel 2008
4.3 Rapport sur la commission cantonale de l'Egalité, par Elisa Besson
Se référer au rapport annuel 2008
4.4 Rapport sur la commission cantonale de l'Energie, par Ursula Rüegg
Se référer au rapport annuel 2008
4.5. Rapport du conseil de santé de Fribourg, par Sylvie Ricci
Se référer au rapport annuel 2008
5. Trésorerie
5.1 Rapport de la trésorière, par Anne-Lyse Guignard
Les comptes 2008 présentent un excédent de recettes de Frs 1'271.10.Le bénéfice final est
ajouté au capital qui se monte dès lors à Fr. 3'869.50. Les bourses de Fribourg, Bulle et
Belfaux ont dégagé un bénéfice de Fr. 6'672.00 pour l’année 2008, le service budget un
bénéfice de Fr. 521.85. Un grand merci à tous nos membres et donateurs.
5.2 Rapport des vérificatrices, lu par la secrétaire, Josiane Schorderet
Voir en annexe. Les deux vérificatrices Mesdames Véronique Hauser et Nathalie Favre nous
quittent. Nomination d’une vérificatrice (Sylvie Ricci) et d’une suppléante à trouver.
5.3 Adoption des comptes par l'assemblée
Les comptes 2008 sont approuvés à l'unanimité des votants.
5.4 Budget 2009
Anne-Lyse Guignard présente le budget et remarque que la faible offre pour les brochures
destinées à la vente provoque un manque à gagner.
6. Comité
La présidente annonce le départ de la secrétaire Sylvie Ricci et la remercie chaleureusement pour
son excellent travail ainsi que pour son dévouement. Elle souhaite la bienvenue à un nouveau
membre du comité, Mme Marie-Claire Sauthier.
7. Divers
Depuis septembre, à la demande de Dana, un petit bureau constitué de Dana, Marguerite et
Josiane a été instauré afin de la seconder.
Dana Raemy clôt la partie statutaire.
Fribourg, le 12 mai, Josiane Schorderet – secrétaire
2ÈME PARTIE, 20H: CONFÉRENCE–DÉBAT
La présidente de la section présente les trois conférenciers qui animeront le débat :
« TPF : y-a-t’il de l’a-bus ? »
Avec successivement:
A. Monsieur Christian Levrat, Conseiller national
B. Monsieur Martin Tinguely, Chef du Service des transports et de l’énergie.
C. Monsieur Claude Barraz, Directeur des TPF.
A. Quelle politique et quel service pour la population ?
La politique des transports doit faire face à un paradoxe : premièrement une politique à long
terme, on planifie aujourd’hui pour demain et deuxièmement répondre aux exigences de la
population qui désire des solutions immédiates.
Au niveau global, on constate un succès extraordinaire des transports publics grâce à un réseau
très dense. Une augmentation de 40% a été constatée depuis la mise en œuvre de rail 2000. La
construction des NLFA a répondu à une volonté populaire de transférer le trafic marchandise de
la route vers le rail. Des investissements sont nécessaires afin d’améliorer les infrastructures et
les prestations. La véritable question c’est le financement ; le FTP qui sert à financer les grands
projets est épuisé. M. Levrat soutient l’initiative de l’ATE qui demande qu’une partie de l’argent
récolté par le biais de la vignette autoroutière soit affectée aux transports publics. Il constate une
double lacune dans le canton de Fribourg : d’une part, on a délaissé l’offre faite au public et
d’autre part, on a trop tardé à mettre en place une véritable colonne vertébrale (RER). Les TPF
n’offrent pas de vraies alternatives aux pendulaires afin de favoriser le transfert modal. Il est
important de coordonner l’aménagement du territoire et le développement des transports publics.
Il faut amener les entreprises de transport à collaborer et mettre véritablement le client au centre
des discussions.
B. Politique cantonale et financement des transports publics fribourgeois.
Le financement des TPF est régi par différentes lois cantonales et fédérales, la loi sur le transport
et la loi sur les routes. Ce sont ces lois qui définissent le cadre et fixent les moyens mis à
disposition de la collectivité. Ces lois englobent différentes catégories de transport : le trafic
longue distance globalement rentable, le trafic régional non rentable et le trafic urbain non
rentable lui aussi. Fribourg se trouve dans la moyenne suisse. La confédération couvre le 50%
des coûts. Le tarif Frimobil a simplifié l’utilisation du réseau, mais sa mise en place à nécessité
des investissements pour un montant de Fr. 1,5 mio. Cette nouvelle tarification a conduit à une
baisse des recettes. La participation des usagers couvre le 1/3 des coûts et est indispensable et
vitale pour le trafic régional et urbain.
C. Présentation de l’entreprise TPF et de ses services.
L’entreprise des TPF est financée par un actionnariat public à hauteur de 56% pour l’Etat, de
22% pour la Confédération et de 17% par la ville de Fribourg, les derniers 5% étant en mains
privées. Elle se trouve dans une situation financière saine. Ces principaux commanditaires sont
la Confédération, les cantons de Fribourg et de Berne. Elle assume le trafic régional voyageurs
pour les cantons de Fribourg, Berne, Vaud et Neuchâtel, le trafic de l’agglomération
fribourgeoise et bientôt de Bulle (MOBUL). La concurrence existe sur les offres de parcours.
Elle a développé une division de marché depuis 2008 seulement. La sécurité des personnes s’est
considérablement améliorée entre 2001 et 2008 grâce a un investissement Fr. 600'000.- qui a
servi à faire notamment de la prévention auprès des écoliers. Depuis 2000, le matériel roulant est
équipé de filtres à particules et dès 2011, tous les bus en seront équipés. Elle a commandé une
étude pour la réalisation d’une liaison urbaine en tram reliant Granges-Paccot à Marly. Le
développement d’un RER est à l’étude ; il devrait mettre Fribourg au centre de quatre axes et
mettre ainsi la capitale à une demi-heure des villes de Bulle-Romont-Estavayer-le-Lac-ChiètresBerne.
Débat animé par Monsieur Fleury, secrétaire général de la FRC
Pour commencer M. Fleury affirme le soutien de la FRC à l’initiative de l’ATE, car elle
démontre une vraie ambition de trouver un financement aux transports publics.
Il s’adresse ensuite aux trois orateurs présents et leur fait part du catalogue de propositions
établies par la section fribourgeoise. Il s’ensuit une discussion animée sur les différentes
demandes de la section, ponctuées par des interventions du public, concernant entre autres le
manque de communication des TPF, le manque de considération des usagers, le niveau d’offres
insuffisantes, l’établissement des cadences, les automates qui ne rendent pas la monnaie, etc.
La conclusion de ce débat est apportée par MM Levrat et Barraz. Selon M. Levrat, il existe une
tension entre les attentes à court terme et à long terme du public. L’offre de transport public doit
être structurante pour le territoire, car cela favorise le développement. Il faut être attentif à
l’éclatement des zones économiques et travailler en collaborant, notamment avec les cantons
voisins. Pour Monsieur Barraz, tous les souhaits sont contrecarrés par la réalité des coûts. Il faut
avoir un vrai retour de prestation par rapport au prix.
La présidente clôt le débat vers 22h et invite les participant-e-s au verre de l’amitié.
Praroman, mai 2009, Josiane Schorderet, secrétaire