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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Sommaire
Résumés des ommunications orales
8
Neurosciences
9
Physiologie Végétale et Biologie des Sols
15
Nutrition et métabolisme
Physiopathologie cellulaire et moléculaire
21
Métabolisme intermédiaire et bioénergitique
27
Endocrinologie
34
Eco-Génétique
40
Résumés des communications affichées
47
Liste et coordonnées des participants
68
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Les Dystrophines : Dynamique dans le système hypothalamoneurohypophysaire
L. Mamine-Dorbani
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes (LBPO) / Equipe de Neurochimie.
FSB / USTHB
C’est une histoire pour survoler les dystrophines. Les dystrophines, protéines du
cytosquelette membranaires, trouvées la première fois dans les muscles, sont issues du gène
de la Dystrophie Musculaire de Duchennes. Ce gène le plus long chez l’homme, localisé sur
le chromosome X, comporte plusieurs promoteurs qui s’expriment, en fonction des tissus, par
des dystrophines de courtes tailles.
Pour complexer le problème, à ces Dystrophines, existent des protéines homologues issues
d’un autre gène, localisé sur le chromosome 6 et qui, donne aussi des produits de différentes
tailles, les utrophines, en fonction de l’expression des promoteurs.
Ces deux familles de protéines, sous jacentes à la membrane y sont accrochées et fonctionnent
grâce à un complexe de protéines associées (Dystrophin-Associated Proteins) les DAPs.
Les études faites sur les dystrophines dans le muscle, datent depuis la découverte de la maladie
de Duchenne (1860) et puis du gène entier vers le années 80. Cependant les travaux faits au
niveau du système nerveux central et périphérique ne datent que depuis les années 80. Mieux
encore ceux faits au niveau de l’axe hypothalamo-neurohypophysaire ne datent que depuis
1991, date à laquelle j’ai commencé mon aventure de thèse de doctorat d’état.
Les dystrophines s’expriment dans les neurones magnocellulaires, dans les astrocytes même
les plus spécialisés comme les pituicytes (neurohypophyse), dans les cellules épendymaires
principalement, les tanicytes (éminence médiane) et dans les cellules microgliales.
Le système hypothalamo-neurohypophysaire étant le système principalement impliqué dans
la sécrétion des hormones régulatrices de l’équilibre hydrominéral (vasopressine et
ocytocine), a été stimulé par divers états de stimulations hydriques, la déshydratation par
privation d’eau, l’injection de solutions salines, l’ingestion de solutions hypertoniques salines
et
l’hémorragie.
Les résultats obtenus sur la distribution des dystrophines, pendant ces dernières années,
montrent que ces protéines peuvent être utilisées comme des marqueurs. Leur dynamique en
fonction des états de stress, montre les capacités plastiques extraordinaires du système HNH,
ainsi que l’implication de ces complexes protéiques dans différents phénomènes liés à la
sécrétion, au stockage des hormones, à la signalisation etc…
Cet exposé sera un état des lieux sur l’évolution des travaux qui tournent autour de ces
protéines.
Mots clés : les dystrophines, les utrophines, DAPs, Le système hypothalamo-neurohypophysaire, l’équilibre hydrominéral,
stimulations hydriques.
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Les dystrophines et leur possible rôle dans la plasticité cellulaire de l’axe
hypothalamo-neurohypophysaire
Eddaikra N., Ayad G. and Mamine-Dorbani L.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes (LBPO) / Equipe de Neurochimie. FSB /
USTHB
La dystrophine de 427 kDa (Dp427) est issue du gene de la Dystrophie Musculaire de
Duchenne (DMD). Localisée au niveau subcortical du sarcolemme, elle fait partie du
cystosquelette et fait le lien entre l’espace extracellulaire par sa liaison vis des protéines
membranaires associées (DAPs : Dystrophin-Associated Proteins), aux éléments de la matrice
extracellulaire et l’espace intracellulaire en se liant aux filaments d’actine cytoplasmiques.
Du fait d’un phénotype comportemental anormal chez les DMD, les investigations ont montré
qu’elle était exprimée par les cellules nerveuses et les cellules gliales. Elle est
préférentiellement située au niveau des membranes post-synaptique et est associée à des
récepteurs. Cette diversité de distribution suggère des rôles différents. Dans le muscle, elle
interviendrait dans la stabilisation membranaire lors des cycles de contraction/décontraction.
Dans le cerveau, elle interviendrait dans le regroupement des récepteurs lors d’une stimulation
et dans les mouvements des canaux (ioniques et aqueux).
Au niveau de l’axe hypothalamo-neurohypophysaire, elle a été mise en évidence la
première fois par notre équipe. Du fait de ses différentes expressions neuronales et gliales,
nous lui suggérons des rôles comme le regroupement des récepteurs au niveau de membranes
post-synaptiques, la régulation de la sécrétion en intervenant dans le stockage des granules
vasopressinergiques et les mouvements des cellules gliales et la plasticité cellulaire. Dans ce
dernier cas, nous supposons qu’elle serait associée aux protéines d’adhésion.
Pour étudier l’implication de la dystrophine, en association avec les protéines
d’adhésion, nous avons soumis des rats à un stress hydrique par injection de différentes
concentrations de solutions hypertoniques salines. Les structures de l’axe hypothalamoneurohypopohysaire (NS0, éminence médiane et Neurohypophyse) sont étudiées. Les
résultats obtenus ont révélé une plasticité structurale qui n’est pas seulement accompagnée de
rétraction gliale et de contacts synaptiques dans le NSO mais aussi par l’organisation des
contacts neuro-hémaux dans la neurohypophyse. De plus, l’expression de protéines
d’adhésion est concomitante à celle de la Dp. Nous suggérons que la Dp constitue un support
intracellulaire pour les protéines d’adhésion et que ce complexe serait impliqué dans le
remodelage glial.
Mots clés : Dystrophin - DAPs – stress hydrique – plasticité gliale – plasticité neuronale- Molécules dédhésion cellulaire
(NCAM et PSA-NCAM)
Ce travail est totalement dédié à la mémoire de feu Professeur Ghazi AYAD. Qu’il repose en
paix
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Implication des dystrophines, utrophines et protéines associées dans la
plasticité du noyau supra-optique de rat Wistar
S. Benarab, G. Ayad et L. Mamine-Dorbani.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes (LBPO) / Equipe de Neurochimie. FSB /
USTHB
Le noyau supraoptique (NSO) de l'hypothalamus est composé de neurones
magnocellulaires secrétant la vasopressine, neurohormone impliquée dans la régulation
hydrominérale et cardiovasculaire et l'ocytocine qui intervient aussi dans l'homéostasie
hydrominérale mais surtout connue pour son rôle dans des fonctions de reproduction comme
la parturition et la lactation. Ce noyau a la particularité de subir une profonde réorganisation
anatomique neuro-gliale en réponse à des stimulations intenses telles que la déshydratation
chronique et l'hémorragie. Ces modifications sont strictement liées à l'organisation structurale
et fonctionnelle de cytosquelette. Parmi les protéines du cytosquelette subcortical qui ont été
mises en évidence dans ce noyau l'hypothalamique on retrouve les dystrophines et les
protéines qui leur sont associées.
Notre travail consiste à rechercher, par une approche immunohistochimique, tout d'abord la
présence et la distribution des dystrophines (Dps), utrophines (Ups), (protéines homologues
aux dystrophines) et deux protéines associées cytosoliques "α-dystrobrévine (α-DB) et γ1syntrophine (γ1-SNT)" dans le NSO de rats Wistar dans les conditions physiologiques
normales. De plus, on s’est intéressé à l’étude des modifications qui peuvent toucher cette
distribution lors d'une hémorragie induite par ponction de sang au niveau de la jugulaire.
Les résultats d'immunomarquage que nous avons obtenus ont montré la présence des Dps,
Ups et les deux DAPs cytosoliques l'α-DB et la γ1-SNT dans les constituants du NSO. Ces
protéines semblent avoir des distributions en complexes différents selon les constituants
cellulaires de ce noyau. En effet, le marquage est principalement localisé dans la limitante
gliale ventrale (LGV), dans les prolongements astrocytaires ainsi qu'au niveau des corps
cellulaires de neurones magnocellulaires. Nos résultats révèlent aussi un changement de la
distribution de ces protéines en fonction de différents temps de récupération posthémorragique. Ceci suggère un rôle pour ces complexes protéiques dans la transduction des
signaux et/ou dans le regroupement des récepteurs au niveau de la membrane dendritique
post-synaptique et dans le processus de neurosécrétion. Ces complexes protéiques semblent
aussi intervenir dans la plasticité cellulaire où ils pourraient avoir un rôle dans les mécanismes
moléculaires qui sont à la base aussi bien des modifications structurales des cellules
neuronales et gliales, qui suivent un stress hémorragique, que dans leur réversibilité.
Mots clés: Noyau supraoptique, Hémorragie, Dystrophines, Utrophines, Dystrobrévines, Syntrophines, Immunohistochimie,
plasticité.
Ce travail est totalement dédié à la mémoire de feu Professeur Ghazi AYAD. Qu’il repose en
paix.
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Effet de l'hémorragie sur l'activité catécholindolaminergique du lobe
postérieur de la neurohypophyse
Rouaiguia N., Mamine-Dorbani L., Ayad G.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes (LBPO) / Equipe de Neurochimie. FSB /
USTHB
Les neurotransmetteurs sont à la base des nombreux mécanismes du comportement
dipsique,
inhérents
au
système
hypothalamo-neurohypophysaire.
Le but de notre travail est d'examiné l'effet d'une hémorragie de 10% du volume sanguin total
(10% VTS) sur l'activité catécholindolaminergique du lobe postérieur de la neurohypophyse
du rat Wistar mâle, ainsi que la mesure de paramètres biologiques périphériques: hématocrite,
osmolarité plasmatique, natrémie (Na+), kaliémie (K+) ainsi que la variation du volume
plasmatique.
Nous avons abordé cette étude par une approche neurochimique, en suivant l'incidence de la
neurotransmission catécholindolaminergique dans l'homéostasie hydrominérale. Cette étude
neurochimique qui porte sur la détermination des taux des catécholindolamines (dopamine,
noradrénaline et sérotonine) ainsi que leurs produits de dégradation enzymatique (L DOPADOPAC- 3MT- HVA- 5HIAA) sur des broyats tissulaires post-hypophysaires par HPLCDEC, a montré une augmentation significative de la dopamine (19 %) et de la noradrénaline
(22%) chez les rats qui ont subit une hypovolémie de 10% du VTS.
Les valeurs de l’hématocrite (13,98 %), d’osmolalité plasmatique (7,68 %) et de la natrémie
(9,96 %) présentent une augmentation significative parallèlement à une hémoconcentration et
une perte significative du volume plasmatique, qui présente une baisse d’environ 42% après
l’hémorragie. En revanche la kaliémie ne présente aucune différence significative.
Nos résultats révèlent que cette hypovolémie extracellulaire, perturbe les taux des
catécholindolamines neurohypophysaires, ainsi que leurs métabolites. Cette activité
catécholindolaminergique serait impliquée dans le processus de la régulation d'angiotensine II
(Ang II) et de la libération de la vasopressine (Vp) ; un des neuropeptides majeurs mis en
cause dans la régulation de l'homéostasie hydrominérale.
Mots clés : catécholindolamines, lobe postérieur, neurohypophyse, soif hypovolémique, paramètres plasmatiques,
homéostasie hydrominérale.
Ce travail est totalement dédié à la mémoire de feu Professeur Ghazi AYAD. Qu’il repose en
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Effets du stress par alcoolisation progressive sur l’hypophyse et
l’histopathologie de la surrénale chez le rat mâle Wistar rattus norvegicus.
Birem Z. Harrouz D. Asselah B.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes. /Equipe de Neurosciences
Comportementales et Cognitives . FSB/USTHB.
l’alcool (éthanol) à doses élevées active l’axe du stress (axe corticotrope). Le but de
cette étude est de montrer que le stress chronique par l’alcool induit chez les rongeurs des
effets remarquables sur les glandes hypophyse et surrénales.
En administration forcée l’alcool (éthanol) se comporte comme un agent stressant.
L’administration répétée de l’alcool induit des signes du stress chronique, avec diminution de
la croissance, augmentation de la taille des glandes surrénales.
Nos investigations ont été réalisées sur un lot de 17 rats réparti en :
Un groupe témoin (G1) de 8 rats reçoit une injection intraperitoneale de sérum physiologique
(Na Cl 0,9%),
Un groupe traité de 9 rat reçoit une injection intraperitoneale d’éthanol à 20% en vue
d’alcoolisation progressive (la dose 1à 2 ,25gIkgIj)
L’expérimentation a durée 3 semaines. A la fin de l’expérimentation, après décapitation des
rats des deux groupes le matin, les hypophyses et les surrénales sont prélevés, pesés et fixés
au Bouin Hollande pour les études histologique et morphométrique.
Le stress par alcoolisation a induit une augmentation non significative du poids absolu de la
glande hypophyse. Par contre Le poids relatif de l’hypophyse ne montre pas de modification
significative. Augmentation très importante des poids absolu et relatif des glandes surrénales
droites et gauches.
Les changements structuraux de la glande surrénale sont :
Une hypertrophie des zones fasciculée et réticulée, cette hypertrophie est due à une
hyperactivité mitotique marquée par des travées de cellules serrées,
Une désorganisation cellulaire.
De grosses gouttes lipidiques occupant presque tout le cytoplasme et refoulant le noyau ver la
périphérie de la cellule.
Les capillaires sanguins sont nombreux et dilatés,
La présence d’une fibrose au sein de la zone réticulée
Au niveau de la médulla, les cellules sont condensées et hyperplasiques, le cytoplasme
contient de grosses vacuoles. Le stress par alcoolisation a induit l’augmentation de l’épaisseur
des zones corticosurrénale et médullosurrénale.
Mots clés : alcoolisation progressive. Hypophyse. Surrénale.rat
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Contribution à l’estimation du carbone alloué et exsudé par les racines de
trois variétés de blé dur (Triticum durum L.)
Selmani Z. et Kaci Y.
Equipe Biologie des sols, LBPO/FSB/USTHB, BP 32 El-Alia, 16111 Bab- Ezzouar, Alger
Le carbone nouvellement assimilé par la plante peut être alloué à diverses fonctions
métaboliques, soit dans l’organe source soit dans l’organe puits.
Cette allocation rend compte du devenir métabolique du carbone qui peut être nouvellement
assimilé par la source ou alors délivré dans un puits.
La régulation de la distribution des assimilats entre les différentes voies métaboliques et les
différents organes de la plante est un processus complexe, qui est encore mal connu.
Une partie du carbone qui vient d’être fixé dans une feuille source est retenue, alors que
l’autre partie est distribuée entre les divers tissus et organes non photosynthétiques,
notamment les racines. Il est en outre estimé qu’un à deux tiers du carbone alloué par la
plante à ses racines est exsudé et métabolisé par la microflore rhizosphérique. Cette quantité
de carbone correspond à 10- 50 % des assimilats photosynthétiques.
De nombreux microorganismes rhizosphériques hétérotrophes pour le carbone et l’azote sont
stimulés au voisinage des racines en raison de ce flux considérable de carbone, représenté par
des composés organiques divers (sucres, acides aminés et mucilage).
Cet effet rhizosphère est reconnu donc comme un processus majeur pour la vie microbienne
du sol, notamment la catégorie de microorganismes bénéfiques pour la plante, telles que les
bactéries PGPR et les bactéries productrices d’EPS.
Après 5 jours de culture en conditions hydroponiques stériles, des quantités notables de sucres
sont rejetées dans le milieu par les trois variétés de blé dur. Les résultats obtenus ont permis
d’estimer la capacité d’exsudation de chacune d’entre elles ; elle est de 18.1, 30.6 et 6.2 mg de
sucres /g de MVF/ jour, respectivement pour les variétés Bousselem, MBB et Waha.
Quant à la répartition du carbone dans la plante, nos résultats obtenus après 9 jours de culture
ont permis de montrer que les teneurs en sucres alloués aux racines sont plus élevées que
celles des sucres alloués aux feuilles. De plus, des quantités considérables en sucres sont
révélées dans le milieu et correspondent environ à 67%, 75% et 87% des sucres foliaires/ jour
respectivement pour les variétés Bousselem, MBB et Waha. En outre, une corrélation positive
a été décelée entre les teneurs en sucres alloués et celles des sucres exsudés par racines.
Par ailleurs, l’excision de la partie aérienne des plantules a causé une augmentation
substantielle des teneurs en sucres alloués et exsudés par les racines de blé dur.
La comparaison des trois variétés de blé dur (Triticum durum L.) var. Bousselem, MBB et
Waha sur la base des teneurs en sucres alloués aux feuilles, aux racines ainsi que celles des
sucres exsudés par les racines permet de montrer que la variété MBB présente les valeurs les
plus élevées.
Mots clés : exsudats racinaires, allocation, carbone, blé dur, rhizosphère.
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Isolement de quelques souches de Bactéries fixatrices de l’azote à partir de
différentes variétés locales de lentilles (Lens culinaris
Mekkaoui A.1 et Benguedouar A.2
Equipe Biologie des Sols
1. Faculté des Sciences Biologiques : Université des Sciences et de la Technologie « Houari
Boumediene » B. P. 32 El Alia Bab Ezzouar 16111 Alger
2. Université Mentouri Constantine.
L’Algérie possèdent plusieurs variétés de lentilles parmi cinq ou six qui sont encore en
cours d’expérimentation ;
Une variété la petite blonde de la Dahra cultivée à l’Est du pays dans la région de
Constantine, sur un sol limono-sableux, une autre la métropole à l’Ouest, dans la région de
Tiaret sur un sol plutôt sableuo-limoneux.
Une analyse granulométrique basée sur la sédimentation des particules du sol en fonction de
leur diamètre et selon la loi de stocke
La mesure du pH acide (acidité échangeable au KC à 1N), montre des activités ioniques aux
valeurs de5,6 et 5,9 dans le constantinois alors que dans la région de Tiaret ces sols restent
proches de la neutralité au voisinage de 6,7 et6,8.
Ces deux variétés sont cultivées in vitro sur un même sol, en conditions contrôlées
d’irrigation, d’éclairage et à différentes températures montrent une sensibilité de la petite
blonde de la Dahra aux conditions climatiques (le froid).
Le système racinaire faible, taille de la plante réduit, plus que la métropole qui développe des
racines plus enchevêtrées et des feuilles plus larges.
Mots clés : Lens culinaris, varietes de lentilles, Granulométrie Ph
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Effets du stress salin sur le comportement morpho-physiologique des
plantules de Vigna unguiculata L.
Osmane S. et Abrous-Belbachir O.
Equipe de Physiologie Végétale, LBPO-FSB-USTHB, BP 32 El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
La salinité c'est-à-dire une accumulation des sels solubles ans la zone racinaire et la
surface du sol est considérée comme étant l’une des contraintes majeures qui limitent la
productivité agricole.
Le présent travail se propose d'étudier l'effet du stress salin induit par des concentrations
croissantes de chlorure de sodium 3 g.L-1 (51,3 mM), 6 g.L-1 (102,5 mM) et 9 g.L-1 (153,8
mM) sur le comportement morpho-physiologique des plantules de Vigna unguiculata L.
Les résultats obtenus dans le cadre de nos expérimentations montrent que sous l'effet de
3 g.L-1 de NaCl, la croissance et la physiologie des plantules ne sont pas significativement
affectées. Cependant, à des niveaux de salinité plus élevés, le sel affecte la majorité des
paramètres évalués.
A l'échelle de la plante entière, la présence de 6 g.L-1 et 9 g.L-1 de NaCl provoque une
réduction de la masse de la matière sèche des parties aérienne et racinaire des plantules ainsi
que la surface des feuilles.
A l'échelle cellulaire, le sel provoque une réduction de la teneur relative en eau. Cette dernière
s’avère fortement corrélée à une accumulation de la proline, ce qui suggère que cet acide
aminé serait impliqué dans l’ajustement osmotique.
Nos résultats ont par ailleurs, montré que la teneur en substances réactives à l'acide
thiobarbiturique dont le malondialdéhyde et la fuite relative d'ions ne varient pas de manière
significative par rapport au témoin. Ceci semble indiquer que le sel ne provoque pas des
dommages membranaires.
L'augmentation de la teneur en glutathion réduit suggère que le maintien de l'intégrité
membranaire serait dû à l'activation du système antioxidatif de défense.
Mots clé : stress salin, croissance, Vigna unguiculata, ajustement osmotique, intégrité membranaire, antioxydant.
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Impacts d’un stress osmotique sur le métabolisme de la proline chez
parkinsonia aculeata l.
Benadjaoud A.1, Aïd F.2*, Kesri-Benhassaine G. 3, Savouré A.3 et Zachowski A.3
1
Département des Troncs Communs Sciences de la Nature – Faculté des Sciences de la Nature et de la
Vie – Université Abderrahmane Mira – 06000 Béjaïa – Algérie
2
Laboratoire de Biologie des Populations et des Organismes – Faculté des Sciences Biologiques –
Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumedienne – B. P. N° 32 El Alia – BabEzzouar – Alger – Algérie
3
Laboratoire de Physiologie Cellulaire et Moléculaire des Plantes – CNRS - UMR 7180 – Université
Paris VI – Le Raphaël – 3, rue Galilée 94200 – Ivry sur Seine – France
Parkinsonia aculeata L. est une légumineuse de la sous-famille des Caesalpinoïdeae,
introduite récemment dans les parcs et jardins d’Algérie exclusivement pour des besoins
ornementaux, elle est réputée pourtant tolérante des conditions de sècheresse et présente des
intérêts socio-économiques très importants. L’espèce est caractérisée par une accumulation de
proline en réponse à des conditions de stress osmotique, induit par une utilisation du PEG6000.
La proline atteint selon la durée d’application du stress, des quantités 4 à 12 fois plus
importantes dans les parties foliaires que celles enregistrées chez des plants témoins. Cette
accumulation est régulée et dépend de l’activité de l’enzyme de biosynthèse de la proline, la
1-pyrroline-5-carboxylate synthétase (P5CS). Sa mise en évidence par la technique des
western blot montre la présence de deux formes différentes de P5CS dans les extraits foliaires
de plants de Parkinsonia aculeata L. en situation de stress osmotique. Une première forme
dite de type eucaryote, qui consiste en une seule entité polypeptidique d’environ 98 KDa,
proche de celle des organismes supérieures et une seconde forme proche de celle des
procaryotes et qui se présente avec deux entités polypeptidiques d’environ 33 et 44 KDa
chacune, correspondants respectivement aux fonctions kinase et réductase de la P5CS. Cette
seconde forme procaryote détectée dans les feuilles de Parkinsonia aculeata L. se révèle la
plus active en conditions de stress osmotique.
Mots Clés : Parkinsonia aculeata L. ; Stress osmotique ; PEG ; Proline ; P5CS
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Diversité des Rhizobia associés aux Loteae (Légumineuses-d’Algérie
Djouadi S., Noureddine N-E., Lebbida F., Amrani S. et Aïd F.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes, Equipe Biologie du Sol
Faculté des Sciences Biologiques, USTHB BP 32 El Alia - Bab Ezzouar, 16111 Alger
Les représentants de la tribu des Loteae constituent un groupe important de la flore des
légumineuses d’Algérie. Cette tribu comporte au moins 66 taxons répartis sur 12 genres ce
qui en fait une des plus importante de la famille des légumineuses d’Algérie puisqu’elle
représente à elle seule près d’un sixième de la biodiversité de ce groupe de plantes.
Les Loteae d’Algérie sont représentées essentiellement par des espèces herbacées des genres
Lotus, Anthyllis et Coronilla dont certaines, très abondantes dans les milieux naturels,
présentent un grand intérêt agropastoral et jouent un rôle important dans la succession
écologique.
Malgré l’importance qualitative et quantitative des Loteae, aucune étude portant sur la nature
des Rhizobia qui leurs sont associés n’a été menée en Algérie.
La caractérisation symbiotique (spectre d’hôte), phénétique (taxonomie numérique) et
génotypique (PCR-RFLP et séquençage du gène de l’ARN 16S) des Rhizobia associés à 44
espèces de Loteae nous as permis de conclure que ces dernières sont capables de contracter
une symbiose fixatrice d’azote avec un large panel d’espèces de Rhizobia avec en général une
prédominance des espèces des genres Mesorhizobium, Rhizobium, Bradyrhizobium et
Sinorhizobium. En dehors des Rhizobia, certaines espéces de Loteae d’Algérie se sont
révélées capables de s’associer avec des des Béta-protéobactéries du genre Burkholderia dont
certaines espèces sont reconnues jusqu’ici comme capable de noduler uniquement les
légumineuses ligneuses de la tribu des Mimoseae en Amérique du Sud et en Asie.
Les résultats obtenus indiquent que les Loteae d’Algérie recèlent une grande diversité de
Rhizobia dont la nature exacte, la phylogénie et la biogéographie devraient être appréhendées
en procédant au séquençage de leurs gènes symbiotiques (gènes Nod et Nif) et/ou de gènes
ménagers (atpD, glnI, glnII, recA, dnaK…).
Mots clés : Loteae d’Algérie, Rhizobia associés, spectre d’hôte, caractéristiques phénétiques et génotypiques, phylogénie
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Lipoprotéines et athérothrombose.
Visées thérapeutiques
S. Aouichet-Bouguerra (1), D. Khemici
Kacimi (3) et Y. Benazzoug (2).
(1)
, N. Haroune
(1)
, N. Mouzali
(1)
, S. Chaib
(4)
, G.
Equipe de Physiopathologie Cellulaire et Moléculaire
Equipe de Biochimie de la matrice Extracellulaire
Laboratoire de Biochimie de l’HCA
Selon le rapport de l’OMS (1998), la prévalence des cardiopathies ischémiques et des
accidents vasculaires cérébraux devrait croître dans les années à venir en raison de l’adoption
D’un mode de vie comportant des facteurs de risque inhérents. Les AVC sont dans la majorité
des cas la traduction clinique de la pathogénie athéromateuse ; ils sont consécutifs à une
rupture ou à une érosion de la plaque athéromateuse aboutissant à la formation de thrombus ;
Les études expérimentales les plus récentes associées aux observations anatomopathologiques permettent d’affirmer aujourd’hui que l’athérosclérose est une maladie
inflammatoire chronique des grosses et moyennes artères à localisation intimale. L’agent
d’agression entraînant la réaction inflammatoire est la pénétration et la rétention des
lipoprotéines de faible densité (LDL) dans l’intima artérielle. L’élévation des LDL peut être
permanente (Dyslipoprotéinémies I et IV) ou transitoire (suite à un régime trop riche en
lipides). Il s’ensuit une série de modifications qui font passer les LDL de leur aspect natif à
oxydé. L’oxydation des LDL est une étape essentielle dans le développement du processus
athéroscléreux et passe par plusieurs phases, de l’oxydation des acides gras polyinsaturés à la
modification de l’Apo B. De nombreux facteurs (diabète, HTA, tabac…) sont à l’origine de
l’oxydation des LDL. Ces dernières induisent la réaction inflammatoire en aval de l’activation
endothéliale, caractéristique de la pathogénie athéroscléreuse. Pour réduire les risques des
maladies cardiovasculaires, il est essentiel de réduire les dyslipidémies. Pour cela, deux étapes
doivent être respectées : l’établissement du diagnostic de la dyslipidémie et l’évaluation du
risque cardiovasculaire en tenant compte d’autres facteurs de risque. Ceci permet d’établir une
stratégie thérapeutique diététique et/ou pharmacologique. En absence d’accidents coronariens,
différentes familles d’hypolipémiants sont utilisées : les inhibiteurs de la HMGCoA réductase
(statines) et de l’ACAT, les séquestrants des acides biliaires (résines échangeuses d’ions), les
agonistes des PPARa (fibrates). En cas d’installation de complications cardiovasculaires
(angines de poitrine, angor…) sont prescrits les agents antithrombotiques (héparine,
antivitamine K) et les antiagrégants (aspirine, inhibiteurs de l’activation et de l’agrégation
plaquettaire, inhibiteurs de la PLA2 et du thromboxane. Cependant, il est important de
souligner que le mode de vie thérapeutique doit être remplacé par un mode de vie
antiathérogène.
Mots clés : lipoprotéines, oxydation, athérosclérose, thérapeutique.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Induction d’apoptose par un stress oxydant in vitro dans les fibroblastes
adventitiels de Psamomys obesus
Boumaza S1., Neggazi S1., Hamlat N., Sahraoui H1., Berdja S1., Smail L1., Zerrouk F2.,
Benazzoug Y2., Kacimi G3., Aouichat Bouguerra S1.
(1)PPCM, (2) BRME, FSB, USTHB ; (3) Lab de Bioch. HCA, Alger.
Le stress oxydatif peut être responsable de nombreuses altérations tant structurales
(lipides, protéines, ADN) que physiologiques qui affectent la cellule et la conduisent à la
mort. Dans notre travail nous nous sommes proposés d’induire un stress oxydatif sur les
fibroblastes adventitiels de Psammomys obesus en culture secondaire par addition exogène
de H2O2 à 1,2 mM pendant 24 h et 7 j.
Les fibroblastes adventitiels de Psammomys obesus sont mis en culture par la méthode des
explants. En culture secondaire, les fibroblastes sont incubés en absence ou en présence de
H2O2 1,2 mM pendant 24 h et 7 j. L’évaluation des taux de prolifération est effectuée par
comptage des cellules après trypsinisation. Une étude morphométrique et morphologique
est réalisée après fixation des nappes cellulaires au Bouin aqueux et coloration à l’acridine
orange et au MGG dont les observations sont effectuées respectivement au microscope à
fluorescence utilisant un filtre bleu et au microscope inversé.
Nos résultats montent une diminution de la prolifération des fibroblastes adventitiels
incubés en présence de H2O2 à 1,2 mM pendant 24 h et 7 j, elle est respectivement de 0,54
± 0,15 et 0,28 ± 0,04 x106 cellules vs une augmentation de 0,87 ± 0,13 et 1,17 ± 0,32 x 106
cellules chez les témoins correspondants. Les cellules soumises à H2O2 pendant 24 h
produisent une fluorescence importante dans la région perinucléaire marquant une
hypercondensation de la chromatine et forment des bourgeonnements de la membrane
plasmique. L’incubation dans H2O2 pendant 7 j montre que l’intensité de la fluorescence
atteint le cytoplasme sous forme de petits grains lesquels correspondent aux structures
lysosomales qui sont en hyperactivité lors de l’apoptose. Nous avons également observé à
différents endroits une rupture de l’enveloppe nucléaire et de la membrane cellulaire
comparativement aux cellules témoins. L’observation des fibroblastes après 24 h
d’incubation dans H2O2 1,2 mM en microscopie inversée montre une vacuolisation
cytoplasmique marquant le phénomène d’oncose. Après 7 j’incubation dans H2O2, nous
avons relevé la présence de granules correspondants aux corps apoptotiques. L’analyse
morphométrique des cellules incubées en présence de H2O2 1,2 mM montre une
augmentation des grands axes cellulaires et nucléaires et du nombre de nucléoles indiquant
le phénomène d’hypertrophie compensatoire.
Le stress oxydatif provoqué par l’addition de H2O2 aux fibroblastes aortiques en culture, de
Psammomys obesus, conduit à des altérations morphologiques notamment
l’hypercondensation et la ségrégation de la chromatine autour de l’enveloppe nucléaire, le
bourgeonnement et la rupture de la membrane plasmique et de l’enveloppe nucléaire, la
fragmentation des noyaux et l’hyperactivation lysosomale menant les cellules vers
l’apoptose à l’origine de la diminution de la prolifération des cellules.
Mots clés : fibroblastes adventitiels, stress oxydatif, culture cellulaire, H2O2, prolifération, apoptose.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Répercussion d’une glucotoxicité in vivo et in vitro
chez Psammomys obesus
Berdja S1., Neggazi S1., Hamlat N., Boumaza S1., Smail L1., Sahraoui H1., Zerrouk F2.,
Benazzoug Y2., Kacimi G3., Haffaf E 4 ., Aouichat Bouguerra S1.
(1)PPCM, (2) BRME, FSB, USTHB ; (3) Lab de Bioch. HCA, Alger, (4) Lab de Med
nucléaire. HCA, Alger.
Le diabète de type II est caractérisé par une hyperglycémie chronique résultant d’un
défaut de sécrétion et/ou de l’action de l’insuline. Ces altérations affectent l’utilisation du
glucose et des acides gras libres, facteurs qui influencent l’hyperglycémie chronique laquelle
est liée à une dyslipidémie marquée par une augmentation des LDL-Cholestérol et une
diminution des HDL-Cholestérol. Toutes ces altérations sont en rapport avec l’accélération du
processus d’athérosclérose et augmentent le risque cardiovasculaire.
Pour étudier l’effet d’une glucotoxicité à long terme, nous avons effectué une étude in vivo
sur le rat des sables, Psammomys obesus par addition de saccharose à 30% (3g/jrs) pendant
11 mois et une étude in vitro sur les fibroblastes adventitiels en culture en présence de Dglucose à 0.4% et 0.6% pendant 7 jours.
Des dosages plasmatiques sont effectués à T0 et à T11 et concernent le glucose, les
triglycérides, l’insuline et la CPK. Les lipoprotéines plasmatiques sont évaluées par
électrophorèse sur gel d’agarose. En parallèle, les fibroblastes adventitiels témoins en
subculture ont fait l’objet d’une étude de la prolifération cellulaire et d’un dosage des produits
de la peroxydation lipidique, le MDA.
Les résultats enregistrés à T11 montrent, par rapport à T0, une augmentation de la glycémie
(1.18 ± 0.19 g/l vs 0.67 ± 0.06 g/l : p < 0,0001), de la triglycéridémie (161.73±46.9 mg/dl vs
51.05 ± 15.01 mg/dl : p < 0,0001), des VLDL-LDL (52.99 ± 0.07 mmole/l vs 47.02 ± 0.09
mmole/l : p < 0,001) , de l’insulinémie (301 ± 147.07 µU /ml vs 31.84 ± 15.16 UI/ml :
p<0.001) ainsi que de la CPK (4353 ± 1640.48UI/l vs 142.2 ± 20.63 µU/ml : p < 0,001). Nous
avons noté par ailleurs une diminution des HDL (35.34 ± 3.8 mmole/l vs 64.58 ± 3.85
mmole). Concernant l’étude in vitro, nous notons une augmentation très hautement
significative de la prolifération des fibroblastes incubés pendant 7 jrs en présence du DGlucose à raison de 0.4% et 0.6% par rapport à leurs témoins correspondants, nous avons
enregistré respectivement 1.23 106 vs 0.714 106 et 0.885 106 vs 0.714 106. Concernant le
dosage du MDA dans les fibroblastes incubés en présence de D-Glucose à 0.4% et 0.6%
pendant 7 jrs, nos résultats montrent une augmentation très hautement significative dans le
CEC (respectivement 136.16 % et 214.69 % ) et dans le CIC (respectivement 137.06% et
231.47 %) par rapport à leurs témoins correspondants.
La glucotoxicité à long terme in vivo, par addition du glucose à 30%, chez Psammomys
obesus instaure un état de diabète de type 2 marqué par une augmentation des facteurs
athérogènes LDL-VLDL, des marqueurs des complications cardiovasculaires (CPK). Par
ailleurs, l’induction d’une glucotoxicité in vitro, par addition de D glucose à des doses
supraphysiologiques, instaure un stress oxydatif caractérisé par une surproduction de MDA
marqueur de la peroxydation lipidique membranaire.
Mots clés : Psammomys obesus, fibroblaste aortique en culture, DT2, glucotoxicité, marqueur cardiaque, peroxydation
lipidique.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Histopathologie du myocarde de Gerbillus gerbillus soumise à long terme au
traitement hyperglucidique
N. Semiane1*; A. Mallek1 ; A. Khalkhal1 ; F. Sekkal2;F. Bouyoucef3; K. Mokaddem4 et Y.
Dahmani1.
1
LBPO/ Nutrition-métabolisme. FSB/USTHB, BP 32,El Alia 16111 Alger,
Algérie.*[email protected]
2
Service de Diabétologie, CHU Mohamed Debaghine de Bab El Oued, Alger, Algérie
3
Service de médecine nucléaire, CHU Mohamed Debaghine de Bab El Oued, Alger, Algérie
4 Service d’anatomie pathologique, CHU Mustapha Bacha, Alger, Algérie
Les maladies cardiovasculaires représentent un fardeau de plus en plus lourd sur la
santé mondiale, du fait, des changements actuels en terme de mode de vie, une mauvaise
alimentation, le manque d’exercice ont tendance à s’accumuler avec le temps et à augmenté le
risque global de développer ces maladies .
L’intérêt de notre investigation est d’étudier l’influence à long terme (12 mois) d’un régime
alimentaire hyperglucidique sur le myocarde d’un rongeur déserticole nocturne (Gerbillus
gerbillus) par des approches biochimiques, histologiques et histochimiques.
L’expérimentation à été conduite sur 24 gerbilles de sexe mâle et femelle répartis comme
suit :
- 6 animaux ont été sacrifiés directement dans leur biotope et servent de témoins
- 6 animaux ont été soumis à un régime hyperglucidique mixte (2g d’orge et 5.54g de dattes
sèches) correspondant à une prise calorique quotidienne de 22.50 Calories/animal. Ces
gerbilles ont été sacrifiées respectivement après 6, 9 et 12 mois de diète hyperglucidique pour
une étude morphohistochimique du cœur.
Le suivi métabolique mensuel a révélé des bouleversements métaboliques caractérisés par une
importante obésité androïde, une glycémie modérément élevée (199.21 ± 26.44 vs 80.36 ±
5.14), un hyperinsulinisme (227.02 ± 39.07 vs 16.38 ± 2.25), une hyperlipémie à
prédominance triglycérides (183.95 ± 20.88 vs 83.63 ± 9.49) et une dyslipoprotéinémie
marquée par une diminution de l’ordre de 25% des molécules cardioprotéctrices (HDL-c)
avec une augmentation concomitante du risque athérogène (P≤0.05). L’analyse
morphohistochimique du myocarde des gerbilles expérimentées montre des altérations
structurales se manifestant par : une hypertrophie des cardiomyocytes, une fibrose
interstitielle et périvasculaire, des oedèmes intercellulaires provoquant l’élargissement des
travées myocardiques et l’infiltration du myocarde par des cellules inflammatoires
(macrophages, lymphocytes et basophiles). L’analyse histochimique à l’Acide Periodic Schiff
révèle une accumulation très intense du matériel matriciel.
L’institution à long terme (12 mois) d’une diète enrichie en sucres entraîne chez Gerbillus
gerbillus des troubles métaboliques associés à une désorganisation global de l’architecture du
tissu cardiaque. Ces résultats nous laissent pensé qu’il existe une relation étroite entre la
consommation d’une diète à forte teneur en hydrates de carbone et l’incidence des maladies
cardiovasculaires.
Mots clés : Rongeurs, Gerbillus gerbillus, diète, hydrates de carbone, lipémie, coeur, oedèmes, fibrose, cellules
inflammatoires.
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Etude morphohistochimique du pancréas de Gerbillus gerbillus traitée par
la streptozotocine.
A. Mallek1* ; N. Semiane1; A. Khalkhal1; 1F. Sekkal2; I. Oudjit3; Z. Belahcene4 ; K.
Mokaddem5; et Y. Dahmani1.
1
LBPO/ Nutrition-métabolisme. FSB/USTHB, BP 32,El Alia 16111 Alger,
Algérie.*[email protected].
2
Service de Diabétologie, CHU Mohamed Debaghine, Bab El Oued, Alger, Algérie
3
Service de Diabétologie, CHU Ain Naadja,Alger, Algerie.
4 Laboratoire Centrale, CHU Birtraria E-lBiar Alger, Algerie,
5
Service d’anatomie pathologique, CHU Mustapha Bacha, Alger, Algérie
Le diabète de type1 est une maladie auto-immune déclenchée par un ou plusieurs
facteurs liés à l’environnement qui survient chez un sujet génétiquement prédisposé. Ce
diabète résulte de la destruction sélective des cellules B insulinosécrétrices des îlots de
Langerhans. L’intérêt de ce travail est d’étudier les répercussions de la streptozotocine
(65mg/Kg de poids corporel) sur le pancréas de Gerbillus gerbillus par des approches
histologiques et histochimiques afin de mettre en évidence d’éventuelles perturbations
structurales par rapport à l’animal témoin.
Notre étude a été réalisée sur 42 gerbilles de sexe male et femelle reparties en deux lots :
-Un lot témoin constitué de 5 gerbilles soumises à une injection intraperitonéale de NaCl
(9‰).
-Un lot traité constitué 5 gerbilles soumises à une injection intraperitonéale de streptozotocine
(65mg/Kg de poids corporel).
Après sacrifice, le pancréas est prélevé et fixé pour une étude morphohistochimique.
Dès 48 heures de traitement, nous avons enregistré chez les gerbilles expérimentées une
importante hyperglycémie (P<0.001) couplée à une hyperlipémie (P<0.001). Conjointement à
ces perturbations, l’examen morphohistochimique a révélé la présence d’une infiltration
lipidique au niveau de la partie exocrine et endocrine de la glande, une dégranulation partielle
et parfois totale des cellules beta pancréatiques ainsi qu’une pycnose de leurs noyaux.
En conclusion, le traitement par la streptozotocine (65mg/Kg de poids corporel) induit chez
Gerbillus gerbillus des altérations structurales très marquées du pancréas. Ces résultats nous
amène à penser que ce rongeur serait un modèle biologique intéressant pour l’étude du diabète
expérimental.
Mots clés : Gerbillus gerbillus ; streptozotocine ; diabète type1, pancréas, hyperglycémie.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Insulinoresistance, lipotoxicite et inflammation dans le diabète de type 2:
Rôle des acides gras polyinsaturés de la série oméga 3.
EA. KOCEIR
Equipe de Bioénergétique et Métabolisme Intermédiaire, LBPO/FSB/USTHB, Alger
Les acides gras polyinsaturés à longue chaîne oméga3 sont synthétisés par
1'élongation et la désaturation de l'acide alpha-linolénique ou apportés dans l'alimentation par
des produits d'origine marine. Ils s'incorporent dans les phospholipides membranaires, sont les
précurseurs des eicosanoïdes et modulent l'expression de certains gènes. Ils ont un effet anticatabolique en inhibant la production de cytokines pro-infiammatoires (TNF-alpha, IL-1bêta,
IL-6) par les macrophages, et en s'opposant aux microangiopathies vasculaires. Les AGPIoméga3 jouent un rôle modulateur important sur la sensibilité à l'insuline en corrigeant
l'insulino-résistance induite par le régime hyperlipidique lipotoxique. Cet effet est lié à une
moindre infiltration des triglycérides dans le muscle squelettique et à une augmentation de
l'utilisation du glucose via les facteurs de signalisation de l'insuline. Dans ce cadre nous
ferons le point sur ces différents aspects biologiques des AGPIω3 dans la pathogénie du
diabète de type 2.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Effets des acides gras polyinsatures de la série omega 3 (huile de poisson)
sur le développement du syndrome métabolique chez le psammomys obesus,
modèle de diabète de type 2.
(1)
S. Bouderba, F. Mebarki-Atek (1) C. Belarbi, (1) A. Zelmat, (1) A. Bitam, (2) A. Zenati, (3) X.
Leverve, (4) M.Y. Elmir, (1) EA. Koceir
(1) Equipe de Bioénergétique et Métabolisme Intermédiaire, LBPO/FSB/USTHB, Alger
(2) Laboratoire central, CHU Mohamed Debaghine, Hôpital de BabEl Oued, Alger
(3) Laboratoire de Bioénergétique Fondamentale et Appliquée -INSERM U884 –UJF, Grenoble,
France.
(4) Departamento de Fisiologia y Farmacologia, Facultad de Farmacia, Universidad de Salamanca,
Espagne.
Les études nutritionnelles menées chez l’homme et l’animal ont montré que les
régimes riches en acides gras polyinsaturés de la série n-3 présentent des effets bénéfiques
multiples portant sur le metabolisme lipido-glucidique ainsi que sur l’état inflammatoire. Par
ailleurs, l’obésité, l’insulinorésistance et les dyslipidémies associées au syndrome
métabolique, sont à l’origine de l’augmentation de la survenue du risque cardiovasculaire et la
prévalence de ces pathologies est essentiellement liée à l’alimentation. L’objet de ce travail
est de vérifier l’hypothèse selon laquelle une supplémentation du régime alimentaire en
oméga 3 est susceptible de prévenir l’insulinorésistance chez le Psammomys obésus. Notre
expérimentation a porté sur 3 groupes d’animaux soumis au régime hypercalorique, CT
(contrôle), PL (placebo:huile de paraffine), HP( traité à l’huile de poisson) ; l’huile de poisson
est donnée à raison de 93mg/100g de poids corporel contenant 25% d’oméga 3, par intubation
intraoesophagienne donnée quotidiennement pendant 8 semaines. Le poids corporel et la
prise calorique ont été contrôlés quotidiennement. Après deux mois de traitement les animaux
ont été sacrifiés. Sur le plasma a été dosé le glucose, les triglycérides, le cholestérol total et
l’insuline. Les biopsies d’organes (foie, tissu adipeux, muscle…) ont été congelés à -80°. Le
groupe CT développe une insulinorésistance sous l’effet du régime hypercalorique
caractérisée par une hyperglycémie , une hyperinsulinémie associée à une dyslipidémie à
triglycérides ; l’administration d’huile de poisson dans le groupe HP corrige l’hyperglycémie
observée au premier mois de traitement chez 73% des animaux, prévient l’hyperinsulinémie
chez l'ensemble des animaux. Par ailleurs, l'effet hypolipémiant des oméga 3 a été observé
chez 80% des animaux mais qu'au deuxième mois de traitement. Dans le groupe placebo
recevant l’huile de paraffine, on observe l’absence d’hyperglycémie, cependant les autres
troubles associés à l’insulinorésistance sont comparables à ceux de CT. L’évolution pondérale
ainsi que les teneurs en cholesterol total n’ont pas subi de modifications notables dans tous les
groupes étudiés. En définitive, la supplémentation précoce d’huile de poisson prévient
l’apparition de l’insulinorésistance chez la majorité des animaux en favorisant la sensibilité
des tissus périphériques à l’insuline, révélée par des taux normaux d’insuline couplés à une
normoglycémie ; les effets bénéfiques de l'huile de poisson non retrouvés chez certains
animaux seraient probablement en relation avec la durée et la dose (faible ?) du traitement.
L'étude moléculaire sur les biopsies d'organes prélevés sur ces animaux est nécessaire afin de
conforter et/ ou compléter cette étude.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Dysthyroidies - syndrome métabolique et obésité: Recherche d’interactions
hormonales thyréotrope, corticotrope et somatotrope chez le patient
dysthyroïdien et le sujet obèse.
N. Maouche 1,2, S. Fedala 2, N.Fafa 2, D. Meskine 2, EA. Koceir 1
1. Équipe de Bioénergétique et Métabolisme Intermédiaire, LBPO/FSB/USTHB, Alger
2. Service d’Endocrinologie, Hôpital de Bologhine, Baïnem, Alger
Le but de cette étude est de rechercher si une dysthyroïdie peut conduire au syndrome
métabolique (SM) et à une obésité ; et inversement, si ces deux derniers peuvent perturber la
fonction thyroïdienne. Dans ce même contexte, cette étude cherche à établir des corrélations
multiples entre les troubles métaboliques et cardiovasculaires du SM et les sécrétions
hormonales pouvant interagir avec les hormones thyroïdiennes : il s’agit particulièrement de
l’hormone de croissance, du cortisol et de l’ACTH. 48 patients dysthyroïdiens ont été
recrutés : 32 sujets obèses et 10 sujets sains euthyroïdiens non fumeurs. L’âge est compris
entre 30 et 55 ans. Les patients ont été maintenus en hôpital de jour entre 8h et 16h. Les
hyperthyroïdiens sont traités au Carbimazole (ATS) et les hypothyroïdiens au Levothyrox
(Thyroxine de synthèse). Chez l’ensemble des sujets, nous avons recherché les symptômes du
SM selon la définition de la NCEP-ATIII. Les désordres endocriniens de l’axe thyréotrope ont
été recherchés au niveau de la FT3, FT4 et de la TSH. Chez l’ensemble des patients nous
avons évalué les concentrations sériques en cortisol, ACTH et GH (hormone de croissance)
par les techniques RIA. Les paramètres métaboliques ont été mesurés par des méthodes
spectrophotométriques. Dans le contexte clinique, les patients dysthyroïdiens que nous avons
explorés en consultation montrent des symptômes particuliers qui caractérisent leur maladie.
Les patients hyperthyroïdiens expriment un tableau clinique qui regroupe : un
amaigrissement, une tachycardie, une excitabilité nerveuse et une hyperthermie. En revanche,
les patients hypothyroïdiens sont diamétralement opposés aux hyperthyroïdiens : ils
manifestent un excès pondéral, une bradycardie, un manque de vigilance et une hypothermie.
Ces deux tableaux cliniques de l’hypo et de l’hyperthyroïdie riches en signes d’appel,
montrent à quel point le dysfonctionnement thyroïdien peu conduire à une symptomatologie
extrême, ce qui confirme leur disparité en terme physiopathologique. Dans le contexte
biologique, les facteurs de risque du syndrome métabolique ont été distinctement observés
chez le sujet obèse et le patient hypothyroïdien. Ce syndrome est marqué par une insulinorésistance (élévation du tour de taille, mettant en évidence une adiposité abdominale), une
intolérance au glucose (glycémie à jeun chez l’obèse et post-prandiale limite chez
l’hypothyroïdien, anomalies de la glyco-régulation au test d’HGPO) , des dyslipidémies
(accroissement des taux de triglycérides et du LDL-c, associée à une chute modérée du HDLc) et un trouble cardio-vasculaire (troubles de la pression artérielle chez l’obèse). En
revanche, chez le patient hyperthyroïdien, il a été mis en évidence une altération
cardiovasculaire isolée sans syndrome métabolique (augmentation de la fréquence cardiaque).
Comme le sujet obèse ne montre pas d’altération de sa fonction thyroïdienne, nous concluons
que l’obésité ne conduit pas à la dysthyroïdie, mais cette dernière (insuffisance thyroïdienne)
peut conduire vers l’obésité. Les interactions hormonales avec l’axe thyréotrope semblent
jouer un rôle important, marquées par un trouble insidieux des hormones de l’axe corticotrope
et somatotrope. Le cortisol est en faveur de l’accroissement de la masse grasse chez le sujet
obèse et le patient hypothyroïdien. L’hormone de croissance peut être corrélée au trouble de la
glyco-régulation pour expliquer l’intolérance au glucose observée chez l’hypothyroïdien et
l’obèse.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Relation hypertension artérielle et troubles vasculométaboliques : recherche de facteurs de risque dans une cohorte Algéroise.
A. Eddaikra1,2, M. Boucelma4, A. Otmane2, M., Makrelouf2, A., Abdi3, A. Berrah4, B.
Alamir3, A. Zenati2, EA. Koceir1
1. Équipe de Bioénergétique et Métabolisme Intermédiaire, LBPO, FSB, USTHB, Alger.
2. Laboratoire Central, Unité de Biochimie, CHU Mohamed Debaghine de Bab el Oued, Alger.
3. Centre National de Toxicologie, CHU Mohamed Debaghine de Bab el Oued, Alger.
4. Service de Médecine Interne, Unité d’explorations cardiovasculaires, CHU Mohamed Debaghine de
Bab el Oued, Alger.
Il est bien établi que l’hypertension artérielle (HTA) est d’origine plurifactorielle. Les
facteurs de risque d’origine métabolique et vasculaire, particulièrement les dyslipidémies et la
dysfonction endothéliale ont été longtemps les plus incriminés. Néanmoins, ces dix dernières
années, le stress oxydant a été retenu parmi les causes les plus plausibles et insidieuses dans
les troubles vasculo-métaboliques de l’HTA. Les investigations ont concerné trois objectifs:
(i) une approche de dysrégulations insulino-métaboliques en rapport avec le syndrome
métabolique (SM), (ii) une approche de la dysfonction endothéliale, (iii) une approche du
stress oxydatif. 75 patients hypertendus (HTA) ont été inclus dans l’étude dont 19 diabétiques
et obèses sans HTA et 26 volontaires sains (T). L’âge est compris entre 25 et 55 ans. Tous les
sujets ont été prélevés et deux types de Les prélèvements (sang et urines) ont été effectués le
matin après un jeun de 12h. Les paramètres métaboliques (glucose, triglycérides, HDL et
LDL-cholestérol, lipoprotéine a, créatinine, urée, acide urique, transaminases, bilirubine, fer,
ferritine) ont été dosés par spectrophotométrie. L’insuline par ELISA. L’HbA1c par
immunoturbidimétrie de type TINIA. Les oligoéléments anti-oxydants (sélénium, zinc,
manganèse, cuivre) par spectrométrie d’absorption atomique. L’homocystéine par FPIA
(Fluorescence Polarisation Immuno Assays). L’HTA est plus fréquente entre 35 et 55 ans et
que le diabète de type 2 (DT2) et l’obésité sont les deux affections majeures qui se greffent à
l’HTA (65%). Il a été identifié 24 HTA avec SM (59%) et 17 HTA sans SM (41%). Chez les
hypertendus avec SM, le tour de taille et l’IMC mettent en évidence un état
d’insulinorésistance aigue (> 90 cm et 30 kg/m2). Cet état d’insulinorésistance est confirmé
par le model HOMA qui est largement > à 2,25. Les dyslipidémies n’ont été observées
qu’avec les triglycérides (> 1,3g/l) et non avec le cholestérol (< 2g/l). La lipoprotéine (a) est
légèrement augmentée (0,39 g/l). Cette dernière est néanmoins fortement élevée chez les
sujets à SM sans HTA (0, 60 g/l) ; ce qui semble montrer que la Lp(a) est un facteur
indépendant à l’HTA. En revanche, le facteur homocystéine est corrélé positivement à l’HTA,
avec ou sans SM (10-13 µM/l). L’hyperglycémie et les dyslipidémies conduisent à une glucolipotoxicité inflammatoire chez le patient hypertendu diabétique, confirmée par les taux
élevés de CRP (7-8 mg/l). Cette toxicité métabolique conduit à sont tour à un stress oxydant.
Les patients hypertendus avec ou sans SM, sont déplétés principalement en sélénium. Les
autres minéraux ne sont pas affectés, parfois augmentés, mis en évidence par le rapport Cu/Zn
élevé. Il ressort de cette étude que l’HTA est associée le plus souvent à l’état
d’insulinorésistancele. Ce dernier semble affecter profondément l’état hémodynamique des
vaisseaux, soit de conductance (réseau aortique) ou de résistance (artères mésentériques).
Cette étude nécessite d’autres investigations pour confirmer l’état du stress oxydant dans
l’HTA.
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Dépistage du diabète de type 2 chez le sujet algérien avec ou sans
antecédants familiaux: importance de correler l’insulinoresistance aux
hormones du stress energetique.
A. Bennacer1,4, G. Kacimi2, EM. Haffaf3, B. Oudjit4, EA. Koceïr1
1. Équipe de Bioénergétique et Métabolisme Intermédiaire, LBPO, FSB, USTHB, Alger.
2. Laboratoire de Biochimie, Hôpital central des armées, HCA, Alger.
3. Service de Médecine nucléaire, Hôpital central des armées, HCA, Alger
4. Service de Diabétologie, Hôpital central des armées, HCA, Alger.
Il est admis que la pathogénie du diabète de type 2 (DT2) est d’origine plurifactorielle.
Le syndrome d’insulinorésistance (SIR) est classé comme cause primitive la plus incriminée.
En Algérie, les chiffres épidémiologiques relatifs au DT2 sont estimés à 7,3%, ce qui revient à
3 millions de diabétiques, sans compter ceux qui ne sont pas encore dépistés liés ou non à
leurs antécédents familiaux (facteurs génétiques associés ou non aux facteurs
d’environnement). (i) rechercher les facteurs de risque du DT2 par l’exploration des
marqueurs du SIR et établir le lien héréditaire entre ces facteurs et l’appartenance du sujet aux
membres de sa famille diabétiques, (ii) Corréler les marqueurs du SIR aux hormones
thyroïdiennes, le cortisol et l’hormone de croissance. 100 sujets non diabétiques liés ou non à
des antécédents DT2 ont été inclus dans l’étude: 43 présentant un SIR avec antécédents de
DT2 chez l’un ou les deux parents (SMAD), 27 présentant un SIR sans antécédents de DT2
chez les parents (SMNA) et 30 ne présentant pas de SIR mais ayant un antécédent de DT2
chez l’un ou les deux parents (SSMAD) et 10 volontaires sains (T). Toute l’étude a été menée
sur 24 mois au niveau du service de diabétologie de l’HCA. Le dépistage du diabète a été
réalisé par le test d’HGPO. Les paramètres métaboliques (glucose, triglycérides, HDL et
LDL-cholestérol, urée, fructosamine) par spectrophotométrie. L’insuline, peptide-C, FT4,
TSH, ACTH, cortisol et GH par radioimmunologie. L’évaluation de l’insulinorésistance selon
le modèle HOMA, déterminée selon la formule : insuline (mU/l) x glycémie (mmole/l) / 22,5.
L’IMC (Indice de Masse Corporelle) est calculé selon la formule, Poids (kg)/Taille2 (m). Les
valeurs sont exprimées en moyenne ± SEM (Standard Error Means). Le test t de Student est
appliqué pour le calcul du degré de signification entre les valeurs moyennes. ***p < 0,001 :
hautement significatif. Dans les groupes SMAD, SMNA et SSMAD, on retrouve un
hyperinsulinisme foudroyant (> 30 µU/ml). Respectivement de 72%, 66% et 57%. Le modèle
du HOMA confirme un état d’insulinorésistance aigu (79%, 75% et 65% d’élévation
respective). Une dyslipidémie à triglycérides n’a été observée que dans le groupe SMNA (>
1,30 g/l). La glycémie à jeun est normale dans les trois groupes, en moyenne de 0,90 g/l ;
cependant le test l’HGPO à 2heures est perturbé. La cortisolémie est anormalement rehaussée
dans les groupes SMAD, SMNA et SSMAD comparativement au sujet témoin.
Respectivement de 275, 294 et 283 nM/l vs 179 nM/l. Les taux d’ACTH sont diminués,
respectivement de 24, 21 et 20 pg/ml vs 50 pg/ml chez le témoin. Les concentrations en GH
sont très diminuées dans les 3 groupes, respectivement de 0,95 ; 2,09 et 1,32 mU/l vs 4 mU/l
chez le témoin. Cette étude semble confirmer que la prédisposition génétique au DT2 n’est
pas le seul facteur déterminant, mais les facteurs d’environnements sont à considérer aussi
(règles hygiéno-diététiques). Les mêmes altérations métaboliques et endocriniennes sont
mises en évidence chez les sujets dépistés, qu’ils soient apparentés ou non à des familles de
diabétiques.
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Etude des paramètres biochimiques chez des rats wistar femelles traités
par la Streptozotocine.
Bouchenak O., Boumaza S., Benberrah Y., Hadj-Bekkouche F.
Endocronologie .Laboratoire LBPO, FSB, USTHB.
Ce travail s'inscrit dans le projet axé sur les interactions hormonales au cours du
développement chez le rat. Son but est d’évaluer des paramètres biochimiques après
traitement par la streptozotocine à des rats femelles adultes. Les rats femelles adultes au
nombre de 30 sont entreposés dans des cages d'élevage en plastique, l'eau et l'aliment sont
fournis Ad libitum. Les animaux sont répartis en 03 lots. Une dose unique de STZ de 120
mg/Kg est administrée par voie intra péritonéale, les témoins reçoivent le même volume de
NaCl à 9%0. Les animaux sont sacrifiés par décapitation au bout de 30 jours ou au bout de
60jours. Le sang recueilli, centrifugé est aliquoté est conservé à -20°C jusqu’au moment du
dosage.
Taux plasmatique moyen de glucose:
Une valeur de 0,54 ± 0,04 g/l est notée chez les rats traités et sacrifiés après une durée de 30
jours, alors que les témoins présentent une valeur de 0,32 ±0 ,02 g/l. La glycémie augmente
de manière significative. Le deuxième lot d'animaux sacrifiés à 60 jours présente une valeur
moyenne de 0,60 ± 0,03 g/l en comparaison avec leurs témoins où on note une glycémie de
0,51 ± 0,04 g/l.
Taux plasmatique moyen de cholestérol:
La cholestérolémie chez les rats traités et sacrifiés après une durée de 30 jours est de 1,02 ±
0,06 g/l, alors, que les témoins présentent une valeur de 0,88 ± 0,10 g/l.La différence reste
significative. Le deuxième lot d'animaux sacrifiés à 60 jours présente une cholestérolémie
moyenne de 0,78 ± 0,06 g/l alors que les témoins présentent une valeur de 0,65 ± 0,01 g/l.
Les différences ne sont pas significatives
Taux plasmatique moyen de Triglycérides:
Une valeur de 0,49 ± 0,07 g/l est constatée chez les rats traités et sacrifiés après une durée de
30 jours alors que les témoins présentent un taux de 0,36g/l ± 0,03.
Le deuxième lot d'animaux sacrifiés à 60 jours présente une valeur moyenne en triglycérides
de 1,19 g/l ± 0,14 vs 0,49 g/l ± 0,03 chez les témoins correspondants. Une augmentation
significative de la valeur moyenne des triglycérides des rats traités après 60 jours est notée.
Nos résultats mettent en évidence une augmentation de la valeur moyenne des paramètres
biochimiques: glycémie, cholestérol et triglycérides par rapport aux animaux témoins. Selon
d’autres auteurs la streptozotocine induit un diabète de type 2 avec des doses inférieures à
celle utilisée.
Mots clés: Pancréas, surrénale, STZ, glycémie, cholestérol, triglycérides
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Concentration de l’insuline plasmatique et de quelques parametres
biochimiques apres traitement par la leptine chez le rat wistar male adulte :
resultats preliminaires.
Abdelouahab- Boukroufa M., Djediat R., Naroun A., Hadj-Bekkouche F.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes/Endocrinologie. F.S.B./U.S.T.H.B.
BP.32, EL ALIA, BAB EZZOUAR, ALGER , 16111, ALGERIE.
E mail: [email protected]
La leptine isolée pour la première fois en 1994 par Friedman et al., est une hormone
élaborée essentiellement par le tissu adipeux. Elle informe le cerveau de l’état des réserves
énergétiques par l’intermédiaire de récepteurs hypothalamiques. Elle diminue la prise
alimentaire, augmente la dépense énergétique, et joue un rôle dans la régulation du poids
corporel. La localisation des récepteurs de la leptine au niveau de multiples organes
périphériques suggère son intervention dans de nombreuses fonctions.
Le but de ce travail est d’étudier l’influence de cette hormone sur la concentration de
l’insuline plasmatique ainsi que sur les variations des paramètres biochimiques (glycémie,
triglycéridémie et cholestérolémie).
Elle est injectée par voie intra péritonéale (ip) à des rats « Wistar » adultes (n=5) à raison de
8g/100g de poids corporel pendant 5 jours. Des rats ayant reçu des injections (ip) de NaCl à
0,9 % (n=5) pendant la même durée, ont servi de témoins. A la fin du traitement, les rats sont
sacrifiés par décapitation, le sang prélevé sur EDTA à 2% est aussitôt centrifugé, le plasma est
aliquoté et congelé à -20° C pour le dosage de l’insuline plasmatique par la méthode de RIA
et pour le dosage des paramètres biochimiques par la méthode enzymatique- colorimétrique.
Les résultats montrent que chez les rats expérimentaux, la glycémie s’élève de façon
hautement significative (p<0,001), la cholestérolémie augmente de façon non significative
(p>0,05) et enfin la triglycéridémie diminue de façon non significative (p>0,05).
Par ailleurs, une augmentation non significative (p>0,05) de l’insuline plasmatique est
observée chez les rats expérimentaux.
Ces résultats préliminaires permettent de suggérer que la leptine induirait une hyperglycémie
en agissant probablement à un niveau enzymatique.
Mots clés : Leptine, insulinémie, glycémie, triglycéridémie, cholestérolémie, Rat Wistar.
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Influence D’une Hypoinsulinémie Sur l’Histophysiologie Du Testicule
Chez Le Rat Wistar Adulte
Chabane K, Lakabi L et Hadj-Bekkouche F.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes / Laboratoire d’Endocrinologie.
Faculté des Sciences Biologiques .USTHB. BP 32 El Alia. Bab Ezzouar. Alger 16111-Algérie.
E mail: [email protected]
L’insuline, hormone pancréatique exerçant essentiellement des effets métaboliques,
semble influencer la fonction génitale mâle. En effet, ce sont les conséquences d’un déficit en
insuline chez l’homme ou chez les animaux de laboratoire qui permettent de mieux apprécier
l’implication de cette hormone dans la fonction de reproduction.
Le but de ce travail est d’étudier l’influence d’une hypoinsulinémie sur l’activité testiculaire. A
cet effet, une substance cytotoxique des cellules β des îlots de Langerhans : la streptozotocine
(STZ) est utilisée à deux doses uniques (45 et 65 mg/kg de poids corporel). Elle est injectée par
voie intrapéritonéale (ip) à des rats « Wistar » adultes. Ces derniers sont répartis en trois groupes
selon la dose et la durée de survie des animaux. Ainsi, les animaux expérimentaux du 1er groupe
(n =15) et du 2ème groupe (n=7) ont reçu la même dose soit 45mg/kg de poids corporel pour des
durées d'expérimentation qui sont respectivement de 35 et 45 jours. Ceux du 3ème groupe (n=8)
ont reçu une dose de 65 mg/kg de poids corporel pour une durée d’observation de 30 jours. Pour
chacun de ces groupes, des rats ayant reçu une injection unique ip de NaCl à 0,9% ont servi de
témoins, leur nombre est de 11, de 07 et de 06 rats pour respectivement le 1er, 2ème et 3ème groupe.
A la fin de l’expérimentation, les rats sont sacrifiés par décapitation, le sang prélevé sur EDTA à
0,2% est aussitôt centrifugé, le plasma est aliquoté et congelé à -20° C. Le testicule est prélevé,
pesé puis fixé au Bouin Hollande pour une étude histologique structurale. Le dosage de la
testostérone et de l’insuline plasmatiques est réalisé par RIA (Radio Immuno Assay).
Les résultats montrent que le traitement des rats par la STZ provoque une diminution des
concentrations plasmatiques de l’insuline. D’autre part, les taux plasmatiques de la testostérone
enregistrent une diminution par rapport aux animaux témoins. L’étude histologique des testicules
après traitement par la STZ montre un épaississement de la lame basale, une diminution du
diamètre des tubes séminifères et des rapports nucléocytoplasmiques des cellules de Leydig.
De ces résultats, il ressort donc que l’insuline pourrait être indispensable au déroulement normal
de la fonction testiculaire, puisque les faibles concentrations de cette hormone sont à l’origine
d’une réduction de l’activité de l’appareil génital.
Mots clés : Rat, Streptozotocine, Insuline, Testostérone, Testicule.
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Effet de l’hyperinsulinémie sur l’activité thyroïdienne chez le Rat WISTAR
mâle adulte.
Lakabi L, Chabane K et Hadj Bekkouche F.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes/ Endocrinologie.
Faculté des Sciences Biologiques .USTHB.
BP 32 El Alia Bab Ezzouar- Alger 16111-Algérie
E mail: [email protected]
La thyrotropine (TSH) et l’iodure sont considérés comme les principaux facteurs
impliqués dans la régulation de la fonction thyroïdienne. Cependant, l’insuline impliquée dans
la prolifération et la différenciation de la glande semble intervenir sur l’activité de cette
dernière.
Notre travail a pour but l’étude de l’effet de l’hyperinsulinémie sur l’activité thyroïdienne par
injection d’insuline retard à raison de 200µUI/g de poids corporel, chez le rat Wistar mâle
adule.
Lors de notre expérimentation les animaux sont répartis en deux lots, le premier renferme les
rats expérimentaux (n=11) qui reçoivent un traitement quotidien d’insuline à raison de
200µUI/g de poids corporel durant dix jours ; alors que le second sont des rats témoins (n=9)
reçoivent une injection quotidienne de NaCl à 0.9% pendant 10 jours. Le NaCl est utilisé chez
les rats expérimentaux pour la dilution de l’insuline.
Après sacrifice, le sang est immédiatement recueilli sur EDTA puis centrifugé. Le plasma est
aliquoté puis congelé à -20°C jusqu’au moment du dosage hormonal. Les concentrations de
FT3 et FT4 plasmatique sont évaluées par technique RIA sur kits Immunotech.
Les rats traités quotidiennement par l’insuline à raison de 200µUI/g de poids corporel pendant
10 jours révèlent une augmentation significative (p<0,02) de FT3 plasmatique la première et
dernière période de traitement par rapport à la valeur initiale et par rapport au témoins. De
même le taux de FT4 plasmatique est significativement plus élevé (p<0,01) chez ce lot par
rapport au lot témoin à la fin du traitement.
De ces résultas il ressort que l’insuline peut être impliqué dans l’activité thyroïdienne. Elle
semble stimuler la synthèse ou la libération des hormones thyroïdiennes.
Mots clés : insuline, hyperinsulinémie, thyroïde, FT3, FT4.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Les paramètres biochimiques après injection de leptine chez le rat Wistar
mâle adulte
Benkherouf A., Hadj Bekkouche F.
Endocrinologie. LBPO. FSB.USTHB.
La leptine est une hormone de 146 acides aminés sécrétée principalement par les
cellules adipeuses et qui joue un rôle important dans la régulation du poids corporel, la prise
alimentaire, la régulation des différents axes neuroendocriniens et le métabolisme glucidique,
lipidique.
Le but de ce travail est l’évaluation des paramètres biochimiques : la glycémie, la
triglycéridémie, la cholestérolémie et les protides totaux plasmatiques après injection de
leptine à raison de 10µg par 100g de poids corporel pendant 10 jours chez des rats Wistar
mâles adultes.
Des rats blancs pesant en moyenne entre 200g et 300g sont adaptés aux conditions de
luminosité, de nourriture et à une température ambiante avant le début de l’expérimentation.
Ces animaux sont ensuite traités, par injection intrapéritonéale de leptine, à raison de
10µg/100g de poids corporel pendant 10 jours. Les animaux témoins reçoivent des injections
d’une solution de NaCl (0.9%) en parallèle avec les animaux traités. A la fin de la période
d’expérimentation (10 jours), les animaux sont sacrifiés, le sang est recueilli sur EDTA à 2% ;
après centrifugation, le plasma est aliquoté pour le dosage des différents paramètres
biochimiques : la glycémie, la triglycéridémie, la cholestérolémie et les protides totaux.
Les résultats montrent que la glycémie augmente mais de manière non significative.
Les taux plasmatiques de triglycéride diminuent très significativement. Le traitement par la
leptine pendant 10 jours à raison de 10µg par 100g de poids corporel diminue la
cholestérolémie et les protides plasmatiques mais cette diminution n’est pas significative.
Nous pouvons déduire de ces résultats que l’injection de la leptine à raison de 10µg par 100g
de poids corporel pendant 10 jours augmenterait directement ou indirectement la glycémie.
Par ailleurs, cette hormone pourrait inhiber ou ralentir les métabolismes lipidique et
protidique.
Mots clé : Rat, leptine, glycémie, triglycéridémie, cholestérolémie, protides totaux.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Reponses fonctionnelles des éspeces végétales
a la dégradation des écosystèmes
Hanifi N.
USTHB-FSB LBPO, Equipe Biosystèmatique, Génétique et Evolution, BP 32 El-Alia, Bab-Ezzouar,
Alger 16111, [email protected]
Des recherches ont été menées sur la végétation des écosystèmes dégradés (dunes
littorales de l’Est algérois, pelouses piétinées et steppes dégradées …..). L’ensemble de ces
communautés végétales subissent des dégradations d’ordres climatique et anthropique
préjudiciables à l’équilibre naturel ; elles risquent de régresser et même de disparaître si la
pression se maintient et s’accroît.
Etant donnée la complexité de ces écosystèmes ainsi que la multitude des espèces mises en
jeu, l’approche fonctionnelle est ici utilisée en biologie des communautés pour décrire,
comprendre et prédire les phénomènes écologiques.
Cette approche s’appuie sur les traits fonctionnels, caractères biologiques mesurables
(Hauteur végétative, surface foliaire, masse des graines, type de dispersion….), pouvant servir
d’indicateurs sur la réponse des plantes à leur environnement. Elle permet de ne pas
considérer chaque espèce de manière individuelle, puisque les espèces ayant des valeurs de
traits proches sont supposées avoir des rôles fonctionnels proches au sein des communautés et
sont rassemblées en groupes fonctionnels végétaux.
Dans notre cas, à l’aide d’exemples précis, nous allons tenter d’appliquer ce concept afin de
mettre en relation la réponse de la végétation aux variations des conditions du milieu d’une
part, et les effets des traits fonctionnels sur le fonctionnement de l’écosystème d’autre part.
Ces processus, ainsi décrits, doivent être pris en compte dans la restauration des écosystèmes
dans un but conservatoire de la biodiversité.
Mots-clés : Algérie – écosystèmes dégradés – traits fonctionnels - restauration - conservation - biodiversité
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Variations génétiques en relation avec l’environnement des Aegilops
échantillonnés en Algérie.
Bandou H.
USTHB-FSB-LBPO, Equipe Biosystématique, Génétique et Evolution, BP 32 EL-Alia, 16111 BabEzzouar Alger.
Le genre Aegilops forme un complexe taxonomique très important et constitue un
potentiel génétique très appréciable pour les blés cultivés en raison de ses affinités avec le
genre Triticum.
En Algérie, le genre Aegilops est représenté par plusieurs espèces réparties dans le nord dans
divers milieux écologiques. Les groupes mis en évidence par les analyses morphologiques sur
des populations échantillonnées en Algérie sont corrélés aux conditions de l’environnement,
en particulier, le bioclimat, l’altitude et la température hivernale.
Il s’agit de savoir quelle est l’influence de l’environnement sur la variation génétique de ces
groupes testés par des analyses de protéines, notamment les gluténines, en considérant
certains paramètres bioclimatiques ainsi que l’altitude.
Mots clés : Aegilops, morphologie, variations génétiques, gluténines.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Variabilité de la réaction d’auto-incompatibilité chez une lignée de Brassica
oleracea L. homozygote pour l’haplotype S15.
Hadj-Arab H 1, Chevre A. M. 2, Gaude T.3 et Chable V. 2
1
LBPO FSB USTHB BP 32 El-Alia 16111 Alger, Algérie
2
INRA-UNIP, UMR 118 Amélioration des Plantes et Biotechnologies végétales, BP 35327, 35653, Le Rheu, France
3
Laboratoire Reproduction et Développement des Plantes, UMR 5667 CNRS-INRA-Ecole Normale Supérieure de Lyon-
Université Lyon1- IFR 128 BioSciences Lyon Gerland, 46 Allée d’Italie, 69364 Lyon Cedex 07, France
L’auto-incompatibilité (AI) joue un rôle clé dans l'évolution des espèces, car elle
favorise la pollinisation croisée en rejetant l’auto-pollen. Elle est sous le contrôle d'un locus-S
complexe et polyallélique avec au moins trois gènes liés qui coségrégent avec le phénotype
auto-incompatible. Ce phénotype montre des aspects qualitatifs et quantitatifs: le système de
reconnaissance est associé à des variations quantitatives de la force de réaction du pollen
incompatile. Nous avons étudié ici la variabilité du phénotype d’AI chez Brassica oleracea,
plus particulièrement chez des plantes homozygotes pour l’haplotype S15 d’AI. Ces plantes
sont issues de l’autofécondation d'une plante autocompatible (AC) hétérozygote pour S15 qui
est, elle-même produite par cinq générations d'autofécondations d’une plante initiale
fortement auto-incompatible. Nous avons observé une variation phénotypique importante de
l’AI dans ces plantes homozygotes S15 S15, allant de l’AI stricte à l’AC. Cette variabilité est
également observée en croisement diallèle entre ces plantes et au cours de la vie de la fleur.
L’analyse moléculaire a montré que l'auto-compatibilité partielle est liée à la variation de
l'expression des gènes (SRK et SCR/SP11) du locus S. Ce matériel constitue un modèle de
choix pour identifier de nouveaux mécanismes qui pourraient contribuer à élucider l’étendue
de la plasticité phénotypique de l’auto-incompatibilité.
Mots clés : Brassica, auto-compatibilité partielle, locus S, haplotype S15
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Caractérisation morphologique, anatomique et cytogénétique de quelques
espèces du genre Asparagus (Asparagaceae) en Algérie
Boubetra K. 1,3, Amirouche N. 1, Bouguedoura N. 2, Nedjahi A. 3, Amirouche R. 1
1
USTHB-FSB-LBPO, Equipe Biosystématique, Génétique et Evolution, BP 32 El-Alia, 16111 BabEzzouar, Alger.
2
USTHB-FSB, LRZA, Laboratoire de Recherches sur les Zones Arides, BP 32 El-Alia, 16111 BabEzzouar, Alger.
3
Institut National de la Recherche Forestière, BP 36, Chéraga, Alger.
La diversité morphologique, anatomique et cytogénétique a été appréhendée chez
quatre espèces spontanées du genre Asparagus (Asparagaceae) en Algérie: A. acutifolius L.,
A. albus L., A. altissimus Munby et A. stipularis Forsk. Des analyses morphologiques ont
permis de mettre en évidence, chez A. acutifolius, espèce la plus largement répandue, une
importante variabilité phénotypique fortement corrélée aux facteurs bioclimatiques. Les
critères anatomiques ont révélé une différenciation interspécifique notamment de la forme des
cladodes et la présence de raphides chez A. acutifolius et A. albus. Les premiers
dénombrements caryologiques effectués chez A. acutifolius et A. stipularis ont révélé une
stabilité des génomes avec 2n = 2x =20, une méiose régulière avec 10 IIa.
Mots clés : Asparagus, morphologie, caryologie, anatomie, biodiversité.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Contribution à la connaissance taxonomique
du genre Allium (Alliaceae) en Algérie.
Khedim T., Amirouche N., Amirouche R.
USTHB-FSB-LBPO, Equipe Biosystématique, Génétique et Evolution, BP 32 El-Alia, 16111 Babezzouar, Alger.
0
Un inventaire des espèces spontanées et sub-spontanées du genre Allium L. (Alliaceae)
est réalisé dans le cadre de la mise à jour taxonomique et nomenclaturale de la flore
algérienne. Des analyses numériques multivariées basées sur des données morphologiques ont
permis d’estimer la diversité et les relations interspécifiques. Les premières données
caryosystématiques ont mis en évidence une importante variation du nombre chromosomique
de base x = 8, x = 9 et x = 11. Chez deux espèces, A. triquetrum et A. ampeloprasum, des
individus triploïdes et tétraploïdes sont observés. De plus, des pollen-2n ont été observés chez
des populations d’A. roseum indiquant une source possible de polyploïdisation. Ces résultats
sont discutés en rapport avec l’endémisme, la répartition biogéographique des espèces et le
phénomène de domestication.
Mots clés : Alliaceae, Allium, taxonomie, polyploïdie, endémisme.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Analyse de la diversité biochimique et comportement au rendement des
orges traditionnelles d’Algérie (Hordeum vulgare L.)
Trabsi S.1, Benhacine W., Cheguettine F., Benkara-Mostefa M., Benstiti Samah, Lamari
Amina, Saha Rachida, Ait Ahmed Sarah et Boudiles Asma.
1
. USTHB-FSB-LBPO, Equipe Biosystématique, Génétique et Evolution, BP 32 El-Alia, 16111 BabEzzouar, Alger.
[email protected].
Les résultats présentés concernent une analyse de la variabilité biochimique et
morphologique menée sur 14 variétés-populations d’orges cultivées (Hordeum vulgare L.).
Les échantillons proviennent de différentes régions d’Algérie où prédominent encore des
pratiques agricoles traditionnelles. Cinq variétés de références largement cultivées, dont deux
locales, sont introduites dans l’étude à des fins de comparaison. L’analyse de la variabilité
biochimique repose sur le polymorphisme protéique de deux marqueurs enzymatiques: les
Estérases et les β-Amylases mis en évidence par électrophorèse verticale sur gel de
polyacrylamide (PAGE). Les résultats montrent un niveau de différenciation distinct selon le
marqueur utilisé. Les marqueurs Estérases ont permis de révéler 15 phénotypes différents
pour les 19 échantillons analysés. Alors que 8 phénotypes différents seulement ont été révélés
par les marqueurs β-Amylases. La représentation graphique des affinités mutuelles illustré par
les dendrogrammes élaborés selon la méthode d’agrégation de Ward, montre que les variétés
traditionnelles se démarquent nettement des deux variétés locales et des autres variétés de
références.
Le comportement au rendement a été appréhendé par l’analyse de la variabilité
morphologique de 8 caractères fortement liés au rendement. Les résultats montrent que les
variétés traditionnelles de Ain Salah et d’El Hoggar se différencient nettement des autres
provenances et que le rendement de certaines variétés traditionnelles est voisin à celui des
variétés de références.
Mots clés : Hordeum vulgare, variétés traditionnelles, marqueurs biochimiques, Estérases, β-Amylases, Page
paramètres de rendement.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Mise en évidence du rôle endocrine des glandes de Harder des rongeurs
deserticoles
O.Saadi-Brenkia et M.Bendjelloul.
LBPO, équipe Neurobiologie, FSB, USTHB
Les glandes de Harder ont été longtemps considéré comme glandes exocrines ,jusqu'à
ou il a été démontre par de nombreux chercheurs tel que Reiter (1983),Hoffman(1985) que
cette glande avait la capacité de produire la mélatonine et ses dérives ;plus tard Menendez
(1990) a montré que l’ablation des glandes chez le Hamster induit un changement
remarquable dans le taux d’hormones circulant mettant ainsi en évidence ses interactions
avec les autres glandes endocrines comme la pinéale, les gonades et la thyroïde et il avait
aussi révélait toutes les caractéristiques d’une glande endocrine :vascularisation ,sécrétion a
travers le pole basal …..
Dans les glandes de Harder des rongeurs deserticoles pour la première fois nous avons mis en
évidence une glande à double fonction, avec l’existence des vaisseaux sinusoïdaux, des
invaginations basales et une couronne de cellules myoepitheliales discontinue.
La glande du Psammomys, espèce diurne présente un épithélium uniforme avec un seul type
cellulaire assurant les deux fonctions alors que celle de la gerbille, espèce nocturne une
deuxième variété cellulaire existe ayant toutes les particularités histocytologiques de cellule
endocrine.
Chez les deux espèces la glande ne possède pas de canaux excréteurs intra glandulaires,
cependant un tubulo alvéole principal considère comme un conduit reçoit les produits des
tubulo alvéoles périphériques et se jette dans le canal excréteur unique extra glandulaire, ce
dernier passe ventralement sur le cote nasal par rapport a la membrane nictitante pour aller
déverser les secrétions dans le sac conjonctival ; l’ensemble est entoure par le sinus veineux
orbitaire qui est bien développe.
Mots clés : glande de Harder, endocrine, capillaires fenéstres, invaginations basales, cellules
myœpitheliales
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Etude morpho-fonctionnelle des noyaux supraoptiques de l’axe
hypothalamo-neurohypophysaire impliqué dans l’équilibre hydrominéral
chez Uromastix acanthinurus (Bell, 1825).
I.Chaabane et Z. Barka-Dahane
Equipe de Neurobiologie.
LBPO-FSB-USTHB, BP 32 El-Alia, 16111 Bab Ezzouar, Alger,Algérie
Dans le but de mettre en évidence les modifications morpho-fonctionnelles observées
au niveau des noyaux hypothalamiques au cours des variations saisonnières (hiver et
printemps) nous avons entamé une étude structurale approfondie des noyaux supraoptiques au
cours de la latence hivernale.
L’observation en microscopie photonique des premières coupes obtenues, traitées par des
colorants spécifiques aux produits de neurosécrétion synthétisés par les neurones, a permis de
constater des modifications morphologiques au niveau des noyaux supraoptiques par rapport à
ceux observés au printemps. Ces neurones présentent un péricaryon bourré de grains de
produit de neurosécrétion suggérant un stockage de matériel.
Au cours de la période hivernale le lézard retiré dans son terrier ralentit son activité, son
métabolisme basal devient modéré. Son faible besoin en neurohormones explique la réduction
de leur libération dans la circulation sanguine ayant pour conséquence leur accumulation dans
des grains de sécrétion dans le soma des neurones.
Mots clés : Noyaux supraoptiques, équilibre hydrominéral, vasotocine, hypothalamus, reptiles
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Etude structurale et ultrastructurale du lobe intermédiaire de l’hypophyse
chez le lézard Uromastix acanthinurus (Bell, 1825) un agamidé déserticole
herbivore mœurs diurne.
M. Belas-Rebaï et Z. Barka-Dahane
Equipe de Neurobiologie.
LBPO-FSB-USTHB, BP 32 El-Alia, 16111 Bab Ezzouar, Alger,Algérie
L’observation de l’importance du lobe intermédiaire (pars intermedia) de l’hypophyse
lors d’une étude effectuée sur l’axe hypothalamo-neurohypophysaire chez Uromastix
acanthinurus (Barka-Dahane, thèse d’état 2007) a retenu notre attention. Pour cela nous
avons entamé une étude structurale approfondie du lobe intermédiaire au cours de la période
de latence hivernale.
L’observation en microscopie photonique sur coupes semi-fines, démontre qu’en effet chez
cette espèce, le lobe intermédiaire est bien développé. Il est en contact étroit avec le lobe
nerveux dont il englobe plus de la moitié postérieure. Seul un septum vasculaire sépare les
deux lobes. Cependant, le lobe intermédiaire envahit partiellement le lobe distal dont il est
séparé par la fente hypophysaire.
Sur le plan histologique, le lobe intermédiaire est constitué d’épais cordons cellulaires,
séparés par un réseau de capillaires sanguins. Dans chaque cordon cellulaire, on distingue
deux types de cellules glandulaires :
Des cellules chromophiles, de type basophile riches en granulations qui prédominent en
nombre ; parmi ces cellules, il existe des cellules palissadiques jointives, localisées en bordure
des cordons, le long des capillaires sanguins, et des cellules plus petites, de formes
irrégulières, localisées au centre des cordons. Le second type est moins abondant il est
représenté par des cellules chromophobes dépourvues de granulations.
Mots clés : hypophyse, lobe intermédiaire, types cellulaires, lézard.
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Plasticité structurale et neurochimique des noyaux
suprachiasmatiques au cours du nycthémère chez un rongeur
déserticole (Gerbillus tarabuli)
Touati, H., Ouali-Hassenaoui, S. et Dekar-Medoui, A.
Equipe Neurobiologie, LBPO, FSB, USTHB
Les noyaux suprachiasmatiques (NSC) sont des noyaux de l’hypothalamus (HT)
antérieur impliqués dans la synchronisation des fonctions biologiques.
Nous avons étudié ces noyaux chez gerbillus tarabuli en phase obscure (six heures avant
l’éclairement) et en phase lumineuse (après 2 heures d’éclairement) sur coupes en paraffine
colorées au violet de cresyl et sur coupes semi fines colorées au bleu de toluidine.
Chez cette espèce, la morphologie des NSCs montre une progression antéropostérieure dans
l’HT antérieur et une subdivision dans sa partie médiane similaires à celles observées chez les
autres rongeurs.
L’analyse de coupes histologiques colorées au violet de cresyl montre que six heures avant
l’éclairement, les neurones de la région dorsale du NSC médian présentent des somas
allongés, de grande taille avec une abondance de corps de Nissl. Des images d’appositions de
ces neurones sont souvent observées. Les neurones de la région dorsale sont des pacemakers
spontanées fortement immunoréactifs à la VP. Après deux heures d’éclairement nous notons
au contraire, une réduction de la taille des somas et un cytoplasme moins dense témoignant
d’un ralentissement de l’activité de synthèse.
Les pacemakers à activité lumière- dépendante sont localisés dans la région ventrale ; nos
observations révèlent pendant le jour, une augmentation de la taille des neurones et un aspect
clair du cytoplasme.
Ces différences morphofonctionnelles suggèrent une plasticité structurale et neurochimique
des NSC chez la gerbille, une forte expression de la PSA-NCAM, molécule impliquée dans
les remaniements neuro-gliaux a été notée.
Mots clés : noyaux suprachiasmatiques, rythme circadien, neuroplasticité, gerbillus tarabuli
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Etude de la glande de Harder de Meriones crassus en fonction
de l’activité sexuelle
N. Haniche, O.Brenkia-Saadi, S.Ouali-Hassenaoui
Neurobiologie-Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes Faculté des Sciences
Biologiques U.S.T.H.B-El Alia- Alger
Les glandes de Harder mises en évidence par Jacob Johan Harder en 1694, il les
observa pour la première fois chez Daim (Damas vulgaris) (Payne, 1990). Selon Olcese et al
(1989), la glande de harder de la gerbille mongolienne est en relation avec les gonades par
l’intermédiaire des androgènes. Selon Brenkia (1996), la glande synthétise des phéromones
stéroïdiennes, chez les rongeurs déserticoles un nouveaux type cellulaire apparait destiné à
produire ces phéromones, il a une activité temporaire utilisé uniquement pendant les phases
d’activité sexuelle des animaux, la nuit pour la gerbille nocturne et le jour pour Psammomys
diurne. Vilchis et Chaves (1991) ont montré que chez les oiseaux les stéroïdes règlent
certaines fonctions de la glande de Harder, cette glande possède des récepteurs aux
androgènes (Vilchis et Chaves, 1989), trouvés chez les oiseaux, la souris, le cochon d’inde
ainsi que chez le Hamster.
Les prélèvements des glandes de Harder de Mériones Crassus ont été effectués en période de
reproduction mis Mars, période qui s’étend de Février à Juin (Benmouloud et al, 2008).
L’histologie montre que La glande est composée de tubulo-alvéoles, renfermant deux types
cellulaires elles ne sont pas uniformément distribuées, on observe des cellules prismatiques ou
type I et des cellules pyramidales ou type II. Les cellules de type I ont des noyaux arrondis,
basaux avec un nombre important de nucléoles (3 à 5), le cytoplasme est acidophile. Les
cellules de type II, sont de formes pyramidales, souvent binucléées avec des noyaux arrondis
et volumineux à position parabasale, leur cytoplasme est basophile. Les tubulo-alvéoles sont
serrés et leurs cellules sont hautes en activité, les porphyrines sont rares dans les lumières, ces
unités glandulaires sont bordées au niveau de leur lame basale de cellules myoépithéliales. La
glande de Harder de Mériones Crassus possède un tissu interstitiel très réduit, présence de
nombreux mastocytes, quelques mélanocytes (pigmentés) et de larges vaisseaux sanguins Sur
coupes semi-fines, nous remarquons la présence d’un troisième type cellulaire, identique au
type I prismatique, il diffère par ses grosses vacuoles, ce type est semblable à celui trouvé
chez Psammomys et chez la Gerbille en période d’activité sexuelle (Brenkia, 1996). Ces
cellules peuvent être la source de phéromones comme a été déjà mentionné par Brenkia
(1996), une mise en évidence de ces substances dans ces cellules doit être effectué pour
pouvoir confirmer. Notre étude sera poursuivit et compléter par la période de régression.
Mots clé : Glande de Harder, Meriones crassus, phéromones, porphyrines, Mastocyte, activité sexuelle.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Incidence du stress sur le comportement, la cognition et l’apprentissage
scolaire chez une population d’enfants.
D. Bensoltana et B. Asselah.
Neurosciences comportementales et cognitives, LBPO, FSB, USTHB, BP N°32, El Alia Bab
Ezzouar, Alger, Algérie.
[email protected]
Le rôle principal du système nerveux est de permettre à l’individu d’effectuer des
activités physiques et psychiques tout en restant stable dans son environnement. Mais si
l’addition ou la répétition des contraintes persiste, on passe de réactions physiologiques
normales à un état pathologique. Afin de mettre à l’épreuve cette hypothèse; nous avons
mené une étude étiologique chez une population d’enfants scolarisés concernant les cas les
plus atteints en stress, mis en évidence l’impact de cette affection sur les différents facteurs
intervenants dans le développement du style cognitif d’enfants ce qui permet d’étudier les
trajectoires, les tics et tous les critères diagnostiques. En priori; nous avons validé par nos
résultats l’influence sur le comportement sensori-moteur général; sur la cognition, sur le
rendement scolaire (Catale, 2007), et en second lieu la répercussion sur la stratégie visuelle
pendant la lecture. Cet axe d’étude n’est pas pris en charge sérieusement dans notre société; ni
du coté psychique, médical ou social alors qu’il est «déterminant pour l’édification de la
personnalité, l’avenir de l’individu et son intégrité en société». Les chercheurs penchés en ce
domaine ont postulé des hypothèses controverses comme sources de stress (neurologique,
neurobiologique, génétique, environnemental…). Notre souci en cet axe d’étude c’est
d’élaborer une plate forme de facteurs harmonisant l’apprentissage et des facteurs le troublant
«afin d’intervenir pour y remédier la souffrance pénible des sujets atteints». Et en outre;
d’élucider le rôle du "lien parental subissant une situation alarmante"; dans l’élaboration ou
l’intensification de ce syndrome (détresse maternelle, relation conflictuelle mère/enfant,
discorde du couple parental). D’après (Richman et coll., 1982) les variables spécifiques de
l’enfant interagissent avec des facteurs parentaux et peuvent influencer la persistance des
symptômes… Nos résultats attestent que les difficultés scolaires constituent le premier
retentissement négatif du trouble (Charfi, Cohen; 2004). Entre 70 % et 80 % des enfants sont
adressés en consultation sur l’initiative de l’enseignant. Le fait que l’âge scolaire a ce rôle
précieux d’identification des différents types du stress; justifie que l’école comme la
médecine générale ou pédiatrique, soient impliquées dans sa reconnaissance précoce. La
collaboration entre le corps médical et le milieu scolaire apparaît donc primordiale, tant dans
la reconnaissance typique du stress que dans la prise en charge du trouble.
Mots clés : Stress - apprentissage scolaire - cognition et stress - comportement et stress - processus visuel maltraitance d’enfants.
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Effet bénéfique des Pseudomonas fluorescents spp de la Rhizosphère
du blé dur
Taguett F , Benaissa S. Sadi I et kaci Y.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes /Equipe Biologie des Sols
Faculté des Sciences Biologiques/ USTHB
Les plantes, comme la plupart des êtres vivants, vivent au contact de nombreux
microorganismes. Ce contact permanent s’établit dès que la graine tombe au sol, se poursuit
et se développe lors de la germination et de la croissance du végétal, et se termine à la mort de
celui-ci. Ce contact est aussi étroit puisque l’on peut détecter plus de 106 bactéries/g de feuille
et plus de 109/g de racine. Ces microorganismes et particulièrement les Pseudomonas
protégeraient et favoriseraient le développement du végétal soit par la solubilisation et/ou
minéralisation des phosphates, soit par la production de sidérophores ou encore de molécules
à effet antimicrobien. La dissolution des phosphates inorganiques est étroitement liée à
l’activité de cette microflore Rhizosphèrique (Richardson., 2001, Sundara et al.2002). En effet
le phosphore n’étant pas toujours assimilable par les microorganismes dans le sol, son
indisponibilité réduit la survie des Pseudomonas et peut donc présenter un réel stress pour ces
communautés microbiennes. L’amélioration de l’alimentation minérale en phosphore
constitue une démarche réfléchie pour le maintient de ces populations en survie.
Ce travail consiste à mettre à profit les caractéristiques des souches de Pseudomonas spp
fluorescents solubilisant les phosphates et de déterminer l’effet bénéfique sur la croissance
des plantules de blé dur.
Mots clés : Rhizosphère du blé ; Pseudomonas fluorescent spp ; croissance ; Solubilisation des phosphates ; effet bénéfique.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Taille des populations bactériennes productrices d’EPS dans différentes
régions d’Algérie.
Boukhelata N. et Kaci Y.
Equipe: Biologie du sol, LBPO-FSB,
BP 32 EL-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
En dépit des difficultés rencontrées lors de son étude, la rhizosphère fait l'objet de
recherches dans différentes disciplines scientifiques. Pour le microbiologiste, la rhizosphère
représente une zone de sol où la densité et l'activité microbienne sont stimulées par la
libération de composés organiques.
Parmi les fonctions bactériennes qui sont activées dans cette zone, nous avons porté un intérêt
particulier à la production d’exopolysaccharides, qui en utilisant les exsudats racinaires
peuvent contribuer à la structuration du sol à travers la définition d’une nouvelle architecture
de l’agrégation.
Dans cette partie du travail, nous nous sommes intéressés à l’étude de la diversité métabolique
des bactéries productrices d'exopolysaccharides, isolées de sols rhizosphérique cultivés en blé
dur et provenant de différentes régions d'Algérie.
Les résultats obtenus, montrent que le nombre de bactéries totales mésophiles est variable,
selon les conditions pédoclimatiques.
Nous remarquons ainsi que ce nombre est relativement élevé dans les régions semi arides ; il
est estimé à 31%, alors que dans les régions sub-humides il est de 29%. Enfin dans les
régions arides et sahariennes il est respectivement de 22% et 18%.
Le nombre de bactéries productrices d'exopolysaccharides est relativement élevé dans les
régions arides (40%) par rapport aux autres régions sub-humides avec 25 % et les régions
semi-arides (19%) et sahariennes (16%).
Ces résultats montrent que les bactéries sont présentes dans des régions caractérisées par un
bioclimat rude avec le maintien d’une diversité métabolique. Quand les conditions deviennent
plus favorables, comme c’est le cas d’une culture de blé dur, l’environnement rhizosphérique
permet l’amplification de la taille de ces bactéries et montre que la diversité est maintenue.
Mots clés: Rhizosphère, Exopolysaccharides, bactéries, blé dur.
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Impact du stress salin sur la symbiose à Rhizobium chez le pois chiche
Et la taille de la microflore du sol.
Sadji H et Aid F.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes /Equipe Biologie des Sols
Faculté des Sciences Biologiques/ USTHB
La salinité, qui représente tout excès de sels dans le sol, constitue un facteur limitant
de la productivité des plantes et par conséquent la production agricole dans le monde. Environ
15 millions d’hectares de terres agricoles sont affectées par une salinisation croissante au
Maghreb et au moyen orient (in Ben Ahmed et al., 1996). En Algérie, les sols sont confrontés
à ce problème, notamment ceux des zones arides et semi-arides du pays. La salinisation est un
agent causal de l’appauvrissement des sols en matières organiques et l’accumulation toxique
des ions. Pour appréhender ce problème nous avons réalisé cette étude qui porte sur une
espèce de légumineuse Cicer arietinum L en raison de son pouvoir fixateur d’azote
atmosphérique en symbiose avec les Rhizobia. Un pouvoir qui permet d’enrichir le sol, de
faible fertilité, en engrais azotés et donc la réhabilitation de ces sols. Une analyse des effets
des concentrations croissantes du NaCl sur le pouvoir nodulant des Rhizobia spécifique au
pois chiche a été estimée à partir de l’évaluation des taux de nodulation des plantes ainsi que
leur efficience.
L’expérience a été menée en deux parties. En premier lieu, des lots de 30graines de la variété
Flip 84-79 C de pois chiche, sont cultivés dans le sol de la station expérimentale (ITGC)
d’Alger. Les graines imbibées sont mises dans le sol. Les plantules obtenues ont été arrosées
avec des concentrations croissantes de NaCl (0Mm, 50mM, 100mM et 150mM).
Les résultats obtenus indiquent que le meilleur taux de nodulation est enregistré chez les
plantes cultivées à 50mM. A 100mM le nombre de nodules est comparable à celui du témoin
non stressé. Cependant, le pouvoir nodulant des souches de Rhizobium spécifique au pois
chiche a diminué de 50% en présence de 150mM de NaCl. Un résultat qui serait dû à :
- L’influence la salinité sur la croissance des plantes cultivées
- L’influence de la salinité sur la population Rhizobienne du sol
Dans la deuxième partie de cette étude, nous avons procédé à l’évaluation de la microflore
mésophile, dont les rhizobia, dans le sol de la rhizosphère des plantes cultivées.
Les résultats enregistrés montrent que la microflore rhizosphérique est de 13,2*107 ufc.g-1 de
sol témoin. Un nombre avoisinant celui noté à 50mM et 100mM. Une augmentation qui
explique les taux élevés de nodulations obtenus dans les plantes cultivées dans ces sols.
Toutefois, la taille de la population microbienne est réduite de 50% dans le sol arrosé avec
150mM.
Nous pouvons conclure que le phénomène de la symbiose Rhizobium-légumineuse serait
résistant au stress salin induit par 50mM et 100mM de NaCl. Une tolérance qui se confirme
pà partir de l’efficience des nodules dans ces conditions de cultures. Cependant, la
concentration de 150mM s’avère néfaste pour le rendement végétal et la taille de la microflore
du sol dont la population Rhizobienne.
Mots clés : Salinité, symbiose à Rhizobia, Pois chiche, nodulation, microflore.
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Tolérance à la salinité, au déficit hydrique et à la dessication chez quelques
souches de Rhizobia associées à des légumineuses ligneuses des régions
désertiques d’Algérie
Tarek H., Ouled Amrane S., Noureddine N-E., Amrani S. et Aïd F.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes, équipe Biologie du Sol
Faculté des Sciences Biologiques, USTHB BP 32 El Alia - Bab Ezzouar, 16111 Alger
Une étude portant sur la tolérance de quelques souches de Rhizobia associées à des
légumineuses ligneuses des régions désertiques d’Algérie (Acacia sp., Faidherbia albida et
Prosopis sp.) à la salinité (NaCl), au déficit hydrique (PEG6000) et à la dessication (CaCl 2)
nous as permis la mise en évidence de souches très tolérantes vis-à-vis de ces contraintes.
Ces souches se sont révélées dans la plupart des cas tolérantes aux trois contraintes appliquées
ce qui laisserait indiquer qu’elles sont bien adaptées aux conditions du milieu désertiques où
très souvent ces contraintes sont concommitantes.
C’est particulièrement le cas pour les souches appartenant au genre Sinorhizobium et à
l’espèce S. meliloti qui se sont révélées nettement plus tolérantes à la salinité, au déficit
hydrique et à la dessication que les souches des genres Rhizobium, et Mesorhizobium prises
en considération dans notre étude.
Les niveaux particulièrement élevés de tolérance des souches de Sinorhizobium indiquent
qu’elles possèdent des mécanismes d’osmorégulation très efficients. Ces mécanismes feraient
intervenir vraisemblablement des osmoprotectants dont il serait intéressant d’étudier la
physiologie de production et d’élucider la nature par analyse HPLC et/ou RMN.
Mots clés : Rhizobia, zones désertiques, salinité, déficit hydrique, dessication, osmorégulation, osmoprotectants
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Nodulation, fixation d’azote et diversité des Rhizobia associés au haricot
dolique au niveau de quelques oasis d’Algérie
Ouled Amrane S., Tarek H., Noureddine N-E., Amrani S. et Aïd F.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des Organismes, équipe Biologie du Sol
Faculté des Sciences Biologiques, USTHB BP 32 El Alia - Bab Ezzouar, 16111 Alger
Une étude portant sur les caractéristiques symbiotiques, phénétiques et génotypique de
souches de Rhizobia associés au haricot dolique (Vigna unguiculata) au niveau de 10 oasis
(Adrar, Aoulef, Tamanrasset, Djanet, El Goléa, Beni-Abbès, Timimoun, Illizi, Ain Salah,
Tindouf) indique que la nodulation de l’espèce est très variable suivant l’oasis considérée.
Les taux de nodulation les plus élevés ont été enregistrés au niveau des oasis de Djanet,
Aoulef, et Tamanrasset et les plus faibles à Beni-Abbès, Timimoun et El-Goléa.
La caractérisation des souches de Rhizobia associées nous as permis de mettre en évidence
que les meilleurs taux de nodulation et de fixation d’azote sont observés au niveau des oasis
où Vigna uncuiculata est nodulée par des Rhizobia à croissance lente appartenant au genre
Bradyrhizobium (B. japonicum, B. Elkanii et B. sp.) qui sont ses microsymbiotes
préférentiels. A l’opposé, au niveau des oasis où les taux de nodulation et de fixation d’azote
se sont révélés les plus faibles, Vigna uncuiculata est nodulée le plus souvent par des
Rhizobia à croissance rapide appartenant aux genres Rhizobium et Sinorhizobium qui sont des
microsymbiotes occasionels de l’espèce.
Les résultats que nous avons obtenus laissent entrevoir que les relations phylogénétiques et
biogéographiques des Rhizobia associés à Vigna unguiculata au niveau des oasis d’Algérie
sont des aspects intéressants à étudier.
Mots clés : Vigna unguiculata, oasis d’Algérie, nodulation, fixation d’azote, rhizobia associés
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FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Régles hygieno-dietétiques et anti-Diabétiques oraux chez le patient
diabétique Algérien de type 2 : Recherche des meilleurs bénéfices sur
l’équilibre du diabète
N. Nemiri1,2, A. Otmane2, M., Makrelouf2, A. abdi3, A. Sadi4, F. Sekkal4, B. Alamir3, A
Zenati2, EA. koceir1
1. Équipe de Bioénergétique et Métabolisme Intermédiaire, LBPO, FSB, USTHB, Alger.
2. Laboratoire Central, Unité de Biochimie, CHU Mohamed Debaghine de Bab el Oued, Alger.
3. Centre National de Toxicologie, CHU Mohamed Debaghine de Bab el Oued, Alger.
4. Service de diabétologie, CHU Mohamed Debaghine de Bab el Oued, Alger.
Plusieurs travaux cliniques décrivent que chez le patient diabétique de type 2 certains
nutriments ramènent un bénéfice meilleur que les ADO : Les flavonoïdes, vitamines C, α
tocophérol, β carotène, acides gras polyinsaturés de la série 3/6, acide lipoïque,
ubiquinone, certains sels minéraux (sélénium, magnésium, zinc, chromium, vanadium) et
l’arginine comme précurseur du monoxyde d’azote. Ces différents nutriments améliorent
l’insulino-résistance, la vasomotricité, réduisent les processus inflammatoires et favorisent la
fibrinolyse. les règles hygiéno-diététiques semblent ramener de meilleurs bénéfices que les
antidiabétiques oraux, à la fois sur l’équilibre glycémique, les désordres métaboliques et les
troubles thrombotiques. Le but de cette étude est de comparer les effets bénéfiques apportés
par les antidiabétiques oraux (ADO) et de la diététique sur les facteurs de risque cardiovasculaires chez le patient diabétique de type 2 Algérois ne présentant pas encore de
microangiopathies. Nous avons inclus dans l’étude 50 patients diabétiques de type 2 sans
complications vasculaires et 10 volontaires sains. Les patients ont été répartis en groupes :
Régime (R) et ADO: Metformine (M), Sulfamides (S) et M+S. Toute l’étude a été menée sur
12 mois. Les patients ont été maintenus en hôpital de jour entre 8h et 16h. L’étude a porté à la
fois sur l’aspect clinique et biologique. Le régime est équilibré mais hypocalorique (16002600 calories/24h), les aliments consommés sont représentés principalement par des légumes
faits, cuits en vapeur, des pommes et des apports en vitamines E (noix) et acides gras  3
(sardine, thon) Résultats: Les données portées sur le tableau ci-dessous Ces effets ont été
recherchés sur l’insulinorésistance (modèle du HOMA et le tour de taille), le cycle
glycémique, les dyslipidémies, l’homocystéinémie, le cycle tensionnel et les oligo-éléments
antioxydants (OEA). Malgré que la glycorégulation reste perturbée où la glycémie à jeun chez
le diabétique non traité encore aux ADO, mais soumis à la diététique uniquement soit encore
> 1,26 g/l ; les aliments consommés semblent ramener un bénéfice meilleur sur l’ensemble
des paramètres. Les effets des nutriments contenus dans les aliments se démarquent nettement
des ADO sur certains paramètres : l’insulinorésistance est moins aigue (index HOMA
modérément élevé), absence de dyslipidémies (protection par le cholestérol HDL),
l’homocystéinémie est proche du témoin de l’étude. En revanche, à l’opposé des diabétiques
traités aux ADO, les patients diabétiques sous diététique montrent des taux circulants en OEA
diminués. Il semble que le patient diabétique sous régime (bien équilibré) n’évolue pas vers
des microangiopathies, dont le stress oxydant est retenu comme l’une des causes insidieuses.
La lutte antiradicalaire est moindre et les OEA sont moins sollicités que les diabétiques sous
ADO, dont l’équilibre du diabète ne semble pas être atteint. Conclusion : La diététique
associée à l’exercice physique (règles hygiéno-diététiques) semble être la meilleure
prescription dans le traitement du diabète de type 2, même en stade chronique. Les nutriments
contenus dans les aliments consommés semblent donner de meilleurs bénéfices que les ADO
sur l’amélioration de l’état général du diabète.
53
5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Le diabète de type 2 chez le patient hypertendu:
Dépistage et recherche de facteurs de risque au sein de familles de
diabétiques hypertendus.
H. Zoubiri1,4, G. Kacimi2, M. Haffaf3, N. Adjeroud4, EA. Koceir1
1. Équipe de Bioénergétique et Métabolisme Intermédiaire, LBPO, FSB, USTHB, Alger.
2. Laboratoire de Biochimie, Hôpital central des armées, HCA, Alger.
3. Service de Médecine nucléaire, Hôpital central des armées, HCA, Alger
4. Service de Cardiologie, Hôpital central des armées, HCA, Alger.
À l’instar de nombreux autres pays émergents, l’éclosion des maladies non
transmissibles telles que l’hypertension artérielle (HTA) et le diabète de type 2 est en pleine
expansion, associées le plus souvent à l’obésité. En Algérie, les études épidémiologiques sur
ces deux affections aigues sont peu nombreuses et qu’un consensus sur les facteurs de risque
liés à ces deux pathologies chroniques n’a pas été encore clairement établi. Leur prévalence
ne cesse d’augmenter en progression alarmante. Ceci impose une orientation optimale de
politique de recherche en santé pour une meilleure prise en charge à un stade très précoce.
Distinguer les hypertendus sans troubles métaboliques (HTA de type vasculaire) de ceux qui
manifestent le syndrome d’insulinorésistance (HTA de type métabolique) et de rechercher le
type d’HTA qui peut se complique en diabète de type 2. Nous avons recruté dans l’étude 60
patients hypertendus non diabétiques dont 28 femmes et 32 hommes et 42 hypertendus
diabétiques de type 2 (DT2) dont 26 hommes et 16 femmes. Les premières données
épidémiologiques sont résumées dans le tableau 1. Les données anthropométriques (indice de
masse corporelle ou IMC et le rapport du tour de taille / tour de hanche) sont mentionnées
dans le tableau 2. Les autres critères de répartition dans le tableau 3. Il ressort de cette
première étude préliminaire de dépistage du DT2 chez le patient hypertendu, que les facteurs
de risques semblent être les mêmes que ceux du syndrome métabolique. Nous envisageons
faire impliquer également les hormones du stress (cortisol, noradrénaline) et les marqueurs
vasculaires (angiotensine, peptide natriurétique, dosage du monoxyde d’azote ou NO et
activité de la NO synthase).
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Troubles du comportement alimentaire chez les patients obèses et
diabétiques de type 2 algériens : Implication du syndrome métabolique et
des statuts hormonaux corticotrope et somatotrope
H. Benbaïbeche1,4, G. Kacimi2, EM. Haffaf3, B. Oudjit4, EA. Koceïr1
1. Équipe de Bioénergétique et Métabolisme Intermédiaire, LBPO, FSB, USTHB, Alger.
2. Laboratoire de Biochimie, Hôpital central des armées, HCA, Alger.
3. Service de Médecine nucléaire, Hôpital central des armées, HCA, Alger
4. Service de Diabétologie, Hôpital central des armées, HCA, Alger.
Le déséquilibre glycémique chez les diabétiques de type 2 et la prise de poids chez les
sujets obèses peuvent être en rapport avec les troubles du comportement alimentaire (TCA).
Ces troubles sont le plus souvent impliqués dans un excès de consommation des aliments
hypercaloriques. En Algérie, on constate de plus en plus des déviations dans les mœurs
alimentaires, passant du type méditerrano-crétois au type fast-food Américain. Objectifs :
Identifier les TCA par le questionnaire « Three Factor Eating Questionnaire » (TFEQ), et le
« Dutch Eating Behaviour Questionnaire » de Stunkard et Messick (DEBQ), permet d’évaluer
la motivation à manger (restriction alimentaire, la desinhibition et la faim). Cette étude a pour
but également de rechercher des interactions entre les TCA, certaines sécrétions hormonales
et les paramètres du syndrome métabolique. La présente étude a été menée sur une cohorte
Algérienne composée de 30 sujets obèses, 70 patients diabétiques de type 2 et 30 sujets
témoins. Les TCA on été évalués par les tests du TFEQ et du DEBQ. 51 questions ou items
ont été utilisées pour le test du TFEQ et 33 questions pour le test du DEBQ. Les paramètres
anthropométriques (tour de taille, IMC), métaboliques (glucose, triglycérides, HDL-C et
LDL-C) et hormonaux (insuline, peptide C, ACTH, cortisol, GH) ont été déterminés par
biométrie, spectrophotométrie et radio-immunologie, respectivement. Une analyse multivariée
a mis en évidence que la restriction alimentaire et la desinhibition sont corrélées
significativement à l’obésité et la pathogénie du diabète. Une analyse des TCA par le calcul
du coefficient de corrélation, nous a dévoilé que les TCA majeurs retrouvés chez les sujets
obèses sont essentiellement de type hyperphagique (désinhibition et troubles de sensations de
faim). Ces TCA sont associés à des troubles psycho-sensoriels caractérisés par l’externalité et
l’émotivité. Chez le patient diabétique, les TCA sont mixtes, à la fois de type hypo et
hyperphagique. L’analyse des données a mis en évidence une corrélation positive entre les
TCA et le syndrome métabolique, particulièrement un état d’insulinorésistance aigue. Ce
dernier engendre en périphérie un ensemble de troubles métaboliques : dyslipidémie,
hyperglycémie et une hypertrophie du tissu adipeux. Les sécrétions de cortisol, d’ACTH et de
GH sont insidieusement altérées que ce soit chez le diabétique ou l’obèse. Le rôle des troubles
du comportement alimentaire dans la genèse de l’obésité et la dysrégulation de la glycémie
chez le diabétique semble se confirmer dans cette étude. Ils méritent en conséquence d’être
davantage étudié dans une large population Algérienne afin d’identifier précocement ces
troubles et de les traiter. Devant un stress nutritionnel engendré par alimentation
hypercalorique, les TCA semblent conduire à une hyperactivité du pancréas endocrine, des
glandes surrénales et de l’hypophyse .
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Stress Oxydatif Chez Le Patient Diabetique De Type 2 : Corrélation
entre les minéraux antioxydants et les facteurs de risque du syndrome
métabolique
H. Harani1,2, A. Otmane2, M. Makrelouf2, A. Abdi3, N. Ouadahi4, A. Berrah4, B. Alamir3, A.
Zenati2, EA koceir1
1. Équipe de Bioénergétique et Métabolisme Intermédiaire, LBPO, FSB, USTHB, Alger.
2. Laboratoire Central, Unité de Biochimie, CHU Mohamed Debaghine de Bab el Oued, Alger.
3. Centre National de Toxicologie, CHU Mohamed Debaghine de Bab el Oued, Alger.
4. Service de Médecine Interne, Unité de diabétologie, CHU Mohamed Debaghine de Bab el Oued,
Alger.
Dans la pathogénie du diabète, plusieurs travaux contemporains décrivent que les
évènements moléculaires qui conduisent vers les complications vasculaires sont intimement
liés à l’installation d’un stress oxydant. Le but de cette étude est d’évaluer les effets de la
thérapeutique antidiabétique orale sur certains marqueurs du stress oxydant chez le patient
diabétique avant les complications vasculaires microangiopathiques. Dans cette investigation,
nous nous sommes intéressés aux oligoéléments antioxydants (sélénium, manganèse, zinc,
cuivre) et le chrome pour l’intolérance au glucose. Nous avons inclus dans l’étude 50 patients
diabétiques de type 2 sans complications et 10 volontaires sains. Toute l’étude a été menée sur
12 mois. Les patients ont été maintenus en hôpital de jour entre 8h et 13h. L’étude a porté à la
fois sur l’aspect clinique et biologique. Les données les plus pertinentes obtenues dans cette
étude dévoilent que (i) l’état d’insulino-résistance est confirmé par le test du HOMA retrouvé
chez la plupart des diabétiques traités, mettant en évidence un syndrome métabolique déjà
installé auquel il faut rajouter un tour de taille > 100 cm, (ii) quel que soit la thérapeutique
antidiabétique instituée, tous les patients diabétiques de l’étude présentent une hyperglycémie
dépassant les 1,26 g/l. Les valeurs de l’HbA1c > à 6,5 % confirment les effets chroniques de
l’hyperglycémie. Ce qui révèle un état de glucotoxicité permanent chez le diabétique. Cette
dernière est productrice de ROS, (iii) une dyslipidémie à triglycérides est quasi-présente (>
1,3 g/l). Cette constatation est plus frappante chez la femme que l’homme diabétique. Il
semble qu’à la glucotoxicité s’associe également l’effet lipotoxique des acides gras libres
circulants qui sont également producteurs de ROS, (iv) le risque athérogène semble s’installer
chez les patients diabétiques traités aux ADO où les concentrations en HDL-cholestérol sont
inférieures à 0,45 g/l et le LDL-cholestérol > 1,6 g/l. L’homocystéinémie est supérieure à 10
µmole/l, ce qui est en faveur d’un trouble hémodynamique aigue, (v) Comparativement aux
sujets témoins, les concentrations sanguines en minéraux antioxydants persistent élevées chez
l’ensemble des diabétiques quelque soit le type de traitement. La différence calculée dépasse
souvent les 25 % voire 80 % (***p < 0,001). Cette observation est notée pour tous les
éléments minéraux antioxydants. Dans cette situation d’agression, on peut assister alors à un
déplacement des minéraux antioxydants de leur lieu de stockage vers les zones agressées. Ils
seront déversés dans le courant sanguin (nos résultats) puis acheminer vers les lieux de
synthèse des protéines-enzymes anti-oxydantes (Superoxyde dismutase, Glutathion
peroxydase). Il s’agit principalement du foie, des ganglions lymphatiques et la moelle osseuse
rouge. La défense anti-oxydante enzymatique est maintenue pour une durée variable selon les
patients jusqu’à l’apparition des complications. Il ressort de cette étude que chez le patient
diabétique non encore compliqué, un état de pré-stress oxydatif est bien réel. Le capital
antioxydant en minéraux antioxydants devient insuffisant pour alimenter les enzymes antioxydantes et un stress oxydatif s’installe qui semble être à l’origine de la genèse des
complications cardio-vasculaires et de l’athérosclérose.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Effet des glucocorticoïdes sur la thyroïde au cours du développement
Sadi-Guettaf H. et Hadj Bekkouche F.
Laboratoire d’endocrinologie /LBPO/FSB/USTHB .BP32El Alia Bab Ezzouar-Alger16111-Algérie.
Sadiguettaf @yahoo.fr
La régulation de la glande thyroïde est assurée principalement par l’axe hypothalamo
hypophysaire et l’iode. L’objectif de notre travail est l’étude de l’influence éventuelle des
glucocorticoïdes sur la thyroïde, notamment au cours de la vie post natale et à l'âge adulte.
L’expérience est réalisée sur le rat Wistar par l’administration par voie intra péritonéale de
1µg /5g/jour de dexamethasone (glucocorticoïde de synthèse) à des rats nouveaux nés,
pendant une semaine et deux semaines. Des lots témoins recevant du NaCl o, 9% sont
constitués. La pesée des animaux se fait quotidiennement et ils sont sacrifiés par décapitation
à la fin de chaque traitement.
Un autre lot de rats nouveaux nés est traité pendant trois semaines mais sacrifié à l'age adulte.
Le sang est recueilli sur EDTA à 2%, centrifugé, aliquoté puis conservé à -20°C jusqu’au
moment du dosage. La thyroïde est prélevée puis fixée pour une étude histologique.
a)Le poids corporels .Au cours de l’expérimentation, les animaux traités à la dexamethasone
présentent une diminution très significative (p<0,01) à la 1ère semaine et significative à la
2ème semaine (p<0.O5). A l'âge adulte, la différence est non significative.
b) Structure de la thyroïde : L’analyse microscopique de la glande thyroïde des rats met en
évidence aussi bien chez le témoin que chez le traité des follicules de forme et de taille
variable selon qu’il soit à la périphérie ou au centre de la glande. Le gel colloïdal des rats
traités présente moins de vésicules de résorption, témoignant d’une diminution de l’activité de
la glande.
L’étude morphométrique de la thyroïde ne montre aucune variation significative du diamètre
moyen des follicules de rats traités par rapport aux témoins.
Les animaux de 8jours, présentent une diminution de la hauteur moyenne des cellules
épithéliales des follicules centraux (p<0,05) par rapport aux témoins.
Chez les rats traités de 15 jours, une diminution hautement significative (p<0 ,01) du
diamètre moyen des follicules centraux et de la hauteur des cellules épithéliales par rapport
aux témoins est notée.
Les rats adultes montrent non seulement des variations structurales et morphométriques de la
thyroïde mais également des taux plasmatiques en FT3 (p<0.01 ) et FT4 (p<0.0 1).
De l'ensemble des résultats, il ressort que la dexamethasone influe sur l'évolution du
poids du poids corporel et sur l’activité de la thyroïde.
Mots clés : dexamethasone, poids corporel, thyroïde.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Modifications de la prise alimentaire et du poids corporel apres traitement
par le TRH chez le rat wistar mâle adulte : étude comparative.
Djediat R., Abdelouahab-Boukroufa M., Naroun A.et Hadj-Bekkouche F.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes/Endocrinologie.
FSB/USTHB.
Email : [email protected]
Le TRH au niveau central régule plusieurs paramètres comportementaux et
métaboliques telles que la prise alimentaire et l’activité locomotrice. Il possède avec ses
analogues une capacité anorexigénique avec probablement un site d’action au niveau de
l’hypothalamus.
Le but de ce travail est d’étudier l’effet de l’injection intrapéritonéale du TRH sur la prise
alimentaire et le poids corporel. Le travail est réalisé sur 20 rats wistar males adultes qui sont
répartis en deux groupes : les rats expérimentaux (n=11) reçoivent le TRH à raison de 20
µg /Kg de poids corporel pendant 15jours. Les rats témoins (n=9) reçoivent du NaCl à 0.9%
pendant la même durée. La quantité d’aliment consommé et le poids corporel sont contrôlés
quotidiennement.
Nos résultats montrent que le traitement des rats par le TRH est à l’origine d’une
augmentation hautement significative (p<0,001) de la prise alimentaire au deuxième jour. Il
entraîne également une augmentation hautement significative (p<0.001) du poids corporel au
troisième et quatrième jour du traitement.
Ces résultats suggèrent que le TRH pourrait être impliqué dans la régulation de la prise
alimentaire et du poids corporel.
Mots clés : TRH, prise alimentaire, poids corporel, rat wistar.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Comportement méiotique de populations
d’Avena barbata Pott (Poaceae) en Algérie
Aissat A. et Amirouche N.
USTHB-FSB-LBPO, Equipe Biosystématique, Génétique et Evolution, BP 32 El-Alia, 16111 Babezzouar, Alger.
Le genre Avena (Poaceae), comprend des espèces diploïdes, tétraploïdes et
hexaploïdes. Avena barbata Pott., est une espèce spontanée annuelle, tétraploïde (2n=4x=28)
largement répandue en Algérie. Le comportement méiotique a été étudié chez des populations
naturelles de différentes conditions bioclimatiques : Sebkha d’Oran, Boumedfaa (Ain Defla),
Bab-Ezzouar (Alger) et Boghni (Kabylie). Les observations aux stades diacinèse et métaphase
I, ont permis de confirmer les nombres chromosomiques et d’établir les formules méiotiques.
L’association en bivalents est la plus fréquente ce qui traduit une méiose régulière.
Cependant, on observe une différenciation inter-population significative. Les individus de la
station de Boghni, présentent une moyenne élevée en bivalents en anneaux (11,75 IIa) et une
moyenne faible en bivalents droits (2.42 IId). Ceux de Bab Ezzouar ont des moyennes
respectivement de 10.66 IIa et 3.26 IId avec, en plus, des univalents (0.06 I). Les bivalents
droits et les univalents indiquent un faible degré d’homologie entre chromosomes
homologues. La population de Boumadfaa se distingue par la présence de tétravalents (0.09
IV). Des anomalies sont observées en anaphases I et II et télophase I et II : chromosomes
retardataires, ponts chromatiques et divisions asynchrones, fréquentes dans les stations de
l’ouest, Sebkha et Boumadfaa. Anomalies et multivalents exprimeraient des restructurations
chromosomiques.
Mots clés : Avena barbata, méiose, polyploïdie
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Contribution à l’étude biosystématique du genre Genista L. en Algérie
Abdelli S., Amirouche R. et Amirouche N.
USTHB-FSB-LBPO, Equipe Biosystématique, Génétique et Evolution, BP 32 El-Alia, 16111 Babezzouar, Alger.
Le genre Genista L. (Fabaceae) est représenté en Algérie, par 16 espèces dont 13
endémiques (Quezel et Santa, 1962). Ce genre soulève encore de grands problèmes de
systématique en raison d’un intense polymorphisme phénotypique. La présente étude porte
sur l’analyse de la variabilité morphologique de quelques espèces du genre Genista L.,
échantillonnées dans diverses stations de l’Algérie septentrionale. Nous tenterons, à l’aide de
descripteurs diagnostiques représentatifs, de caractériser ces taxons par l’application de
méthodes numériques multivariées : Analyses en Composantes Principales, Analyses
Factorielles des Correspondances, Classification ascendante Hiérarchique. Au total, 17
caractères quantitatifs et qualitatifs ont été sélectionnés à partir d’une synthèse des diagnoses
des Flores en usage. Les critères foliaires (longueur, largeur, forme, pilosité de la feuille) sont
parmi les plus importants. Les épines (présence ou absence, forme) permettent de différencier
les grands groupes. Parmi les caractères floraux ce sont surtout ceux de la fleur (longueur du
calice et de l’étendard) ainsi que le pédicelle floral et les bractéoles qui sont les plus
discriminants. Les caractères de la gousse (longueur, nombre de graines, pilosité) apparaissent
comme fondamentaux dans la différenciation interspécifique dans le genre Genista.
Mots clés : Genista, systématique, variabilité morphologique, endémisme, Algérie,
60
5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Diversité morphologique et moléculaire des populations polyploïdes des
scilles automnales d’Algérie
Hamouche Y. 1, Baumel A. 2, Amirouche R.1
1
USTHB-FSB-LBPO, Equipe Biosystématique, Génétique et Evolution, BP 32 El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
2
Université d’Aix Marseille III, IMEP, Europole de l’Arbois Bat. Villemin BP 80 13345 Aix-en-Provence Cedex 04.
Des analyses morphologiques et moléculaires ont été appliquées à quatre taxons de
scilles automnales d’Algérie : Hyacinthoides lingulata Poir., Prospero autumnalis (L.) Speta,
P. obtusifolium (Poir.) Speta et Barnardia numidica Poir. Les analyses multivariées, basées
sur les descripteurs diagnostiques, ont montré deux ensembles phénotypiques distincts. Le
premier ensemble homogène et bien individualisé, regroupe des individus de H. lingulata. Le
deuxième ensemble est par contre très polymorphe et correspond à P. autumnalis et P.
obtusifolium ayant de fortes similitudes avec P. fallax. Les populations de Barnardia se
rattachent à ce dernier ensemble. L’analyse phylogénétique construit sur les données de
séquençage des espaceurs intergéniques trnL-trnF de l’ADN chloroplastique indique que les
genres Hyacinthoides et Prospero forment des groupes monophylétiques. En revanche,
Barnardia paraît polyphylétique et présente des affinités avec le groupe autumnalisobtusifolium. L’étude des relations phylétiques établies à l’aide de marqueurs AFLP a révélé
un fort taux de polymorphisme intra et interspécifiques.
Mots clés : Hyacinthaceae, Prospero, Barnardia, Hyacinthoides, trnL-trnF, AFLP, morphologie.
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5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Liste et coordonnées des participants
Abdelli S.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/
Equipe
Biosystématique,
Génétique et Evolution, FSB/USTHB BP 32
El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
Abdelouahab-Boukroufa M.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Endocrinologie. F.S.B. /
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar Alger
Algérie.
[email protected]
Aissat A.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/
Equipe
Biosystématique,
Génétique et Evolution, FSB/USTHB BP 32
El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
Abrous O.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Physiologie Végétale,
F.S.B/ USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar,
Alger, Algérie
[email protected]
Aid F.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Physiologie végétale, F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, Alger,
Algérie
[email protected]
[email protected]
Alamir B.
Centre National de Toxicologie, CHU de Bab
El Oued, Alger
Amirouche R.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/
Equipe
Biosystématique,
Génétique et Evolution, FSB/USTHB BP 32
El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
E-mail [email protected]
[email protected]
Amirouche N.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/
Equipe
Biosystématique,
Génétique et Evolution, FSB/USTHB BP 32
El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
Amrani.S.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Aouichat-Bouguerra S.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe de Physiopathologie
Cellulaire et Moléculaire, FSB, USTHB, BP
32, 16111, Alger, Algérie.
[email protected]
Asselah B.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes
/
Equipe
Neurosciences
Comportementales et Cognitives . FSB/
USTHB BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Ayad G.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neurochimie F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
Barka Z.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/Neurobiologie FSB/ USTHB. BP
32 El Alia. Bab ezzouar, 16111. Alger.
[email protected]
Baumel A.
Université d’Aix Marseille III, IMEP,
Europole de l’Arbois Bat Villemin BP 80
13345 Aix-en-Provence Cedex 04.
Belas-Rebaï M.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neuobiologie FSB/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Benadjaoud A.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Physiologie végétale, F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, Alger,
Algérie
62
5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Berdja S.
,
Benbaïbeche H.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes/ Équipe Bioénergétique et
Métabolisme
Intermédiaire.
F.S.B.
/
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
Bennacer A.
Équipe Bioénergétique et Métabolisme
Intermédiaire, LBPO, FSB, USTHB, Alger.
Benarab S.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neurochimie F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Benazzoug Y.
Matrice extra cellulaire .F.S.B. / U.S.T.H.B.
BP 32 El Alia, Bab Ezzouar 16111, Algérie.
[email protected]
Benkherouf A.,
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes / Endocrinologie.
F.S.B. /
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar Alger
Algérie.
Bendjelloul M.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neuobiologie FSB/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Benguedouar A.
2. Université Mentouri Constantine.
Belarbi C.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes/ Équipe Bioénergétique et
Métabolisme
Intermédiaire.
F.S.B.
/
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
Bensoltana D.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes
/
Equipe
Neurosciences
Comportementales et Cognitives . FSB/
USTHB BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe de Physiopathologie
Cellulaire et Moléculaire, FSB, USTHB, BP
32, 16111, Alger, Algérie.
[email protected]
Birem Z.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes
/
Equipe
Neurosciences
Comportementales et Cognitives . FSB/
USTHB BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Boubetra K.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/
Equipe
Biosystématique,
Génétique et Evolution, FSB/USTHB BP 32
El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
Bouderba S.
1
Equipe de Bioénergétique et Métabolisme
Intermédiaire, LBPO, FSB/USTHB, BP 32 El
Alia Bab Ezzouar- Alger 16111-Algérie.
[email protected]
Boukhelata N.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
Boumaza S.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe de Physiopathologie
Cellulaire et Moléculaire, FSB, USTHB, BP
32, 16111, Alger, Algérie.
[email protected]
Chabane K.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes / Endocrinologie.
F.S.B. /
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar Alger
Algérie.
Chaabane I.
Equipe de Neurobiologie.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neuobiologie FSB/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
[email protected]
63
5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Chaïb S.
Laboratoire d’Immunologie, Hôpital central de
l’armée, Ain Naâdja, Alger
Chevre A.M.
UMR APBV INRA-Agrocampus domaine de
la Motte BP 35327 Le Rheu, Rennes France
Conte R.
Centre de transfusion sanguine Bologne (Italie)
Dahmani Y
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Eqquipe Nutrition et Métabolisme
FSB/ USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar,
16111. Alger.
[email protected]
Dekar A.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neuobiologie FSB/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Djediat R.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes / Endocrinologie.
F.S.B. /
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar Alger
Algérie.
[email protected]
Djouadi S.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Eddaikra N.,
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neurochimie F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Eddaikra A.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes/ Équipe Bioénergétique et
Métabolisme
Intermédiaire.
F.S.B.
/
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
Fafa N.
Service d’Endocrinologie, CHU de Bologhine,
Baïnem, Alger
Favier R.
Laboratoire de Bioénergétique Fondamentale
et Appliquée -INSERM U884-Universite
Joseph Fourier, Grenoble, France.
Gaude T.
ENS de Lyon, UMR 46 allée d’Italie 69364,
Lyon Cedex 07, France
El Alia, Bab Ezzouar 16111, Algérie.
Hadj-Bekkouche.F
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes / Endocrinologie.
F.S.B. /
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar Alger
Algérie.
[email protected]
Hadj-Arab H.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/
Equipe
Biosystématique,
Génétique et Evolution, FSB/USTHB BP 32
El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
[email protected]
Halli L.
Centre de Recherche et Développement,
Groupe SAIDAL, BP 09 fixe, Mohammadia,
Alger.
Hamlat N.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe de Physiopathologie
Cellulaire et Moléculaire, FSB, USTHB, BP
32, 16111, Alger, Algérie.
[email protected]
Hamouche Y.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/
Equipe
Biosystématique,
Génétique et Evolution, FSB/USTHB BP 32
El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
[email protected]
Haniche N.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neuobiologie FSB/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Hanifi N.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/
Equipe
Biosystématique,
Génétique et Evolution, FSB/USTHB BP 32
El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
[email protected]
64
5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Harani H.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes/ Équipe Bioénergétique et
Métabolisme
Intermédiaire.
F.S.B.
/
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
Harrouz D.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes
/
Equipe
Neurosciences
Comportementales et Cognitives . FSB/
USTHB BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
Kaci Y.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Kacimi G.
Laboratoire de biochimie, Hôpital central de
l’armée, Ain Naâdja, Alger .
Khelkhal A.
LBPO/ Nutrition-métabolisme. FSB/USTHB,
BP 32,El Alia 16111 Alger, Algérie
Khémici D.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe de Physiopathologie
Cellulaire et Moléculaire, FSB, USTHB, BP
32, 16111, Alger, Algérie.
[email protected]
Khedim T.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/
Equipe
Biosystématique,
Génétique et Evolution, FSB/USTHB BP 32
El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
Koceir E A.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes/ Équipe Bioénergétique et
Métabolisme
Intermédiaire.
F.S.B.
/
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
[email protected]
Lakabi L.
Laboratoire de Biologie et de Physiologie des
Organismes/Equipe Endocrinologie.
FSB/ .USTHB.
BP 32 El Alia Bab Ezzouar- Alger 16111Algérie.
Lebbida F.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
Leverve X.
Laboratoire de Bioénergétique Fondamentale
et Appliquée -INSERM U884-Universite
Joseph Fourier, Grenoble, France.
Mallek A.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Eqquipe Nutrition et Métabolisme
FSB/ USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar,
16111. Alger.
[email protected]
Mamine –Dorbani L.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Neurochimie. F.S.B. /
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
[email protected]
Maouche N.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes/ Équipe Bioénergétique et
Métabolisme
Intermédiaire.
F.S.B.
/
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
Service d’Endocrinologie, CHU de Bologhine,
Baïnem, Alger
Mouzali L.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe de Physiopathologie
Cellulaire et Moléculaire, FSB, USTHB, BP
32, 16111, Alger, Algérie.
Mebarki-Atek F.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes/ Équipe Bioénergétique et
Métabolisme
Intermédiaire.
F.S.B.
/
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
[email protected]
Naroun A
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Endocrinologie. F.S.B. /
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar Alger
Algérie.
[email protected]
65
5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Neggazi S.
Saadi-Brenkia O.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe de Physiopathologie
Cellulaire et Moléculaire, FSB, USTHB, BP
32, 16111, Alger, Algérie.
[email protected]
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neuobiologie FSB/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
Nemiri N.
Sadji H
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes/ Équipe Bioénergétique et
Métabolisme
Intermédiaire.
F.S.B.
/
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
Noureddine.N-E
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Mekkaoui A.
Equipe Biologie des Sols
1. Faculté des Sciences Biologiques :
Université des Sciences et de la Technologie
« Houari Boumediene » B. P. 32 El Alia Bab
Ezzouar 16111 Alger
Ouali-Hassenaoui S.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neuobiologie FSB/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Otmane A..
Laboratoire Central -Unité de Biologie
Moléculaire, CHU de Bab El Oued, Alger
Osmane S.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Physiologie Végétale,
F.S.B/ USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar,
Alger, Algérie
[email protected]
Sadi-Guettaf H
M. Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes
/
Endocrinologie.F.S.B.
/
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
Sekkal F.
Service de Diabétologie, CHU Mohamed
Debaghine de Bab El Oued, Alger, Algérie
Selmani Z.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Semiane N.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Eqquipe Nutrition et Métabolisme
FSB/ USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar,
16111. Alger.
[email protected]
Taguett F.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
[email protected]
Tarek H.
Rouaiguia N.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Neurochimie. F.S.B. /
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
[email protected]
66
5èmes Journées scientifiques du Laboratoire de Biologie et Physiologie des Organismes (LBPO),
FSB, USTHB, Alger,4 – 5 novembre 2009.
Touati H.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/ Equipe Neuobiologie FSB/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
[email protected]
Trabsi S.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes/
Equipe
Biosystématique,
Génétique et Evolution, FSB/USTHB BP 32
El-Alia, 16111 Bab-ezzouar, Alger.
[email protected]
Zelmat A.
Laboratoire de Biologie et Physiologie des
Organismes/ Équipe Bioénergétique et
Métabolisme
Intermédiaire.
F.S.B.
/
U.S.T.H.B. BP 32 El Alia, Bab Ezzouar
16111, Algérie.
Zoubiri H.
1. Équipe de Bioénergétique et Métabolisme
Intermédiaire, LBPO, FSB, USTHB, Alger.
Zizi M.
Laboratoire Biologie et Physiologie des
Organismes / Equipe Biologie des sols F.S.B/
USTHB. BP 32 El Alia. Bab ezzouar, 16111.
Alger.
.
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