dossier de presse - Musée d`art contemporain de Lyon

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dossier de presse - Musée d`art contemporain de Lyon
ARMÉNIE CONTEMPORAINE
UNE
ACTUALITÉ DE L’ART VIDÉO
DOSSIER DE PRESSE
Exposition du 16 février au 29 avril 2007
au Musée d’art contemporain de Lyon
Vernissage jeudi 15 février à 18h
Musée d’Art Contemporain de Lyon
Cité Internationale
81 quai Charles de Gaulle - F-69006 Lyon
Renseignements : 00 33 (0)4 72 69 17 17
Fax : 00 33 (0)4 72 69 17 00
Contacts Presse :
Cécile Vaesen / Elise Vion-Delphin
Tél: 00 33 (0)4 72 69 17 05/25
[email protected]
(*)
ARMÉNIE CONTEMPORAINE
UNE
ACTUALITÉ DE L’ART VIDÉO
du 16 février au 29 avril 2007
Sommaire
Varham Aghasyan
3
Diana Hakobyan
5
Hamlet Hovsepyan
7
Arman Grigoryan
10
Tigran Khachatryan
13
Karine Matsakyan
15
Informations pratiques
17
(*) Crédits photos:
Diana Hakobyan, Extrait de la vidéo "Been too long", 2004
© Diana Hakobyan
Tigran Khachatryan, Affiche de "Color of egg-plant", 2001
Tigran Khachatryan - Affiche de "Stalker", 2004
Vahram Aghasyan, Extrait de la vidéo "Bangladesh", 2003
© Vahram Aghasyan
2
Vahram Aghasyan
Designer indépendant depuis 1995, Vahram Aghasyan s’est fait connaître en 1996 en tant qu’artiste, avec
sa première exposition personnelle à Vienne, mais également en devenant éditeur du magazine arménien
« GAROUN ». Il impose un regard incisif sur la contemporanéité arménienne, vis-à-vis de son identité
dans un contexte mondial, travaillant la vidéo, souvent mise en espace.
Né en 1974, Vahram Aghasyan est de cette jeune génération qui a vue tomber l’empire soviétique,
laissant derrière lui les ruines d’un rêve industriel. L’artiste puise dans cet environnement de formes et de
couleurs, ou l’architecture délabrée, les corps deviennent la base d’un véritable vocabulaire visuel, parfois
souligné de mots. Aghasyan travaille ainsi à casser le regard du spectateur au moyen de l’installation
vidéo, s’éloignant définitivement du genre documentaire. A l’occasion de la biennale de Venise 2005,
Aghasyan a présenté « Factories of Heaven » sur deux écrans vidéo dans un espace confiné. Une fumée
artificielle investit le passage, seule réalité tangible d’une page de l’histoire du monde. Pour Vahram
Aghasyan, l’art est un acte de résistance.
Vahram Aghasyan a une présence active aux expositions de groupe en Arménie, mais également à
l’étranger. Il est fréquemment exposé au Centre pour l’Art contemporain Expérimental Arménien à
Yerevan.
« Factories of Heaven », 2005, video installation, 8min 48s.
3
Biographie
Vahram Aghasyan
Né en 1974 à Yerevan.
Vit et travaille à Yerevan.
« Sans titre », 2005, vidéo.
1989-1993 :
Etudie à l’université d’art de Yerevan, Arménie.
1993-1999 :
Etudie à l’Institut national des beaux-arts de Yerevan.
Depuis 1993 : Présence active aux expositions de groupe en Arménie et à ws
l’étranger.
1995 :
Travaille comme designer indépendant.
1996 :
Première exposition personnelle à Vienne, aux galeries de
« Kultur Kontakt »
1996-2000 :
Editeur artistique du magazine arménien “GAROUN”.
2000-2003 :
Professeur d’art à l’école secondaire de Koghb, Arménie.
Expositions sélectionnées :
1996 :
1998 :
2003 :
2004 :
2005 :
2006 :
« Text as a measure of space°» galerie Kultur Kontakt,
Biennale de Vienne, Autriche.
« TEXT°», Galerie Charly Kchachaturian, Yerevan, Arménie.
« Adieu Parajanov », l’art arménien à la galerie
Zeitgenössische (Karsplatz, project space), Vienne, Autriche.
Biennale internationale de Gyumri, Arménie.
« Ghost city°», Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
51ème Biennale internationale de Venise, Italie.
« Photo +°», Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
Festival international du court-métrage d’Oberhausen.
Galerie NPAK/Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Free as Never°», Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Transfusion°», Zeitgenössische kunst aus Georgian und
Aserbaischan kunsthalle Palazzo, Liestal, Allemagne.
« Factories of Heaven », 2005, vidéo installation.
4
Diana Hakobyan
« Been to long », 2004, vidéo.
La démarche artistique de Diana Hakobyan se caractérise par son implication dans la question du rôle de
la femme dans la société contemporaine. Le début de ses études d’art à Yerevan coïncide avec la chute
du mur de Berlin, en 1989. Au XXème siècle les principes socialistes de l’égalité ont joué un rôle primordial
en Arménie, en périphérie du régime soviétique. Ce bouleversement géopolitique allait influencer toute sa
future production.
A l’ère post-soviétique, où la globalisation culturelle est perçue comme un réel problème, la question de
l’identité d’un arménien, et surtout d’une arménienne a plus de signification que jamais. Aussi, Diana
Hakobyan utilise le jeu comme véhicule d’une identification individuelle dans la plupart de ses vidéos,
questionnant les couches culturelles populaires sur lesquelles est établie l’identité contemporaine, en
s’intéressant particulièrement au rôle de la femme. Dans sa vidéo « Been to long », les corps des femmes
sont figés en pleine action, et deviennent le point de départ d’une onde graphique. En 2002, Hakobyan
réalise sa vidéo « I don’t believe in your dreams », où deux trames d’images se succèdent, des plans
resserrés sur un corps féminin qui saute à pied joint, et celles où des mots tels que « sincérité »,
« collaboration », « activité », « imagination » inscrits sur des vitres de verre sont brisés d’un coup de
marteau. Un véritable dialogue s’établie entre les deux trames qui se suivent sans jamais se rencontrer.
Diana Hakobyan fait preuve d’une présence active aux expositions de groupe en Arménie et à l’étranger
depuis 1993. Elle fut membre du groupe ACT de 1994 à 1996. C’est après avoir reçu le prix de la
jeunesse du NPAK en 2004, qu’elle s’est fait reconnaître de manière internationale, notamment grâce à sa
présence à la 51ème Biennale de Venise en 2005.
5
Biographie
Diana Hakobyan
Née en 1974 à Yerevan.
Vit et travaille à Yerevan.
« The Logic of Power », 2005, vidéo.
1989 :
1993-1999 :
Etudie à L’université d’Art de Yerevan.
Etudie à l’Institut nationale des Beaux-Arts de Yerevan,
Arménie.
Depuis 1993 : Présence active aux expositions de groupe en Arménie et à
l’étranger.
1994-1996 :
Membre du groupe « Act ».
2004 :
Première exposition personnelle au Centre Arménien pour
l’art expérimental contemporain (« NPAK » : acronyme
arménien).
Prix de la jeunesse du « NPAK ».
Prix de la meilleure vidéo au festival du film de Yerevan.
Expositions sélectionnées :
2003 :
2004 :
2005 :
2006°:
« Vahram Aghassian, Narek Avetissian, Diana Hagopian »,
Centre Arménien pour l’Art Expérimental Contemporain,
Yerevan, Arménie.
« Adieu Parajanov », l’art arménien à la galerie
Zeitgenössische (Karsplatz, project space), Vienne, Autriche.
Festival du film arménien, à New York.
« The Presence of The Order », Centre Arménien pour l’Art
Expérimental Contemporain, Yerevan, Arménie.
51ème Biennale Internationale d’Art Contemporain de Venise,
Italie.
« Photo+ », Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Liberté - Égalité - Fraternité », Centre Arménien pour l’Art
Expérimental Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Art in the Age of New Technologies », Centre Arménien
pour l’Art Expérimental Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Woman's Dialogue », Centre Arménien pour l’Art
Expérimental Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Free as Never », Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Social Game », Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
6
Hamlet Hovsepyan
« Return », 2005, vidéo.
Hamlet Hovsepyan est un artiste complet, travaillant autant le dessin que la peinture que la vidéo.
Cependant, la création vidéo est l’art dans lequel il va exceller, ouvrant la voix d’une conceptualisation de
ce support en Arménie. Autour des années 60’ et 70’, Hamlet Hovsepyan vit à Moscou, subissant
l’influence de l’esthétique d’avant-garde de la capitale sans pour autant y adhérer. En 1975, il retourne en
Arménie pour vivre dans une retraite volontaire à Ashnak, où il commence à créer un corps de travaux
conceptuels, en y insérant une dimension sociale. Dès lors qu’il se retire dans cet immense laboratoire
naturel, l’œuvre d’Hamlet Hovsepyan se trouve conditionnée par son environnement.
Les pierres, les roches, la montagne et le sol sont des motifs récurrents dans ses vidéos. Il s’émancipe
ainsi du monde de l’opinion commune, symbolique, au moyen de l’imagination. Il s’agit de l’une des
conditions de son art. Le geste de l’artiste doit être à la fois spontané et solide. Aussi, la pierre est pour
lui une forme d’abstraction finale. Ces vidéos coïncident avec le mythe du retour éternel. Le retour nous
condit avant le progrès, avant l’art même, en réconciliant l’humain et la nature par un rapport charnel à
l’environnement.
L’artiste Hamlet Hovsepyan est aujourd’hui considéré comme l’un des pères de l’art contemporain
arménien. Son film de 16mm réalisé en 1975, « Washing Hair, Biting Nails, Yawning », constitue le point
de repère historique de la fondation de l’art vidéo pur en Arménie. Il travaille la fragmentation narrative
en mettant continuellement en parallèle deux trames, un homme qui baille avec une femme qui se ronge
les ongles… Dans son travail, le geste spontané du quotidien devient, plus que l’expression de l’ennui,
l’exultation d’un vide social.
Très présent sur la scène artistique arménienne, ainsi qu’au Centre pour l’Art Expérimental Arménien de
Yerevan, il influence les jeunes générations d’artistes. Il s’exporte également que la scène internationale,
notamment en exposant à la 49ème Biennale d’Art Contemporain Internationale de Venise.
7
Biographie
Hamlet Hovsepyan
Né en 1950, en Arménie.
Vit et travaille à Achnak,
Arménie.
« Pink Cow: Variations According to Andy Warhol »,
Vidéo 5min., 2002
1974 :
Diplômé de l’Université d’Art P. Terlemezian, Yerevan.
Expositions sélectionnées :
1979 :
1980 :
1986 :
1987 :
1988 :
1989 :
1990 :
1991 :
1992 :
1994 :
1995 :
1996 :
1997 :
Groupe Show, Galerie Malaya Grouzinskaya, Moscou.
« Apartment exhibition », dans l’appartement de Leonid
Bazhanov.
Exposition personnelle au Pedagogical Union, Yerevan.
« 16/16 », Musée d’Art Moderne de Yerevan, Yerevan.
« 16/16 », Musée d’Art Moderne de Yerevan, Yerevan.
« 16/16 », Musée d’Art Moderne de Yerevan, Yerevan.
« Express-Avantgarde », Moscou.
« Object », Union of ARtists, Yerevan.
« Goyak collection », Union of Artists, Yerevan.
« Goyak collection », Maison Centrale des artistes,
Yerevan.
Exposition collective, Grand Palais, Paris.
Exposition personnelle, Grand Palais, Paris.
« Abstractionism in Armenia », exposition de groupe,
Union of Artists, Yerevan.
« Personal Icons », galerie EX VOTO, Yerevan.
« Yerevanian landscape », Musée d’Art Russe,Yerevan.
« Armenia contemporary art », Maison Centrale des
Artistes, Moscou.
1ère exposition au Centre pour l’Art Contemporain
Expérimental Arménien, Yerevan.
Exposition personnelle, galerie CH Khachadourian,
Yerevan.
« Work on Paper », galerie CH Khachadourian, Erevan.
« Volume as a Metaphor », galerie CH Khachadourian,
Yerevan.
8
1998 :
2000 :
2001 :
2002 :
2003 :
2004 :
2005 :
2006 :
Biennale de l’art d’avant-garde, ACCEA, Yerevan.
« Collapse of Illusions », ACCEA, Yerevan.
49ème Biennale d’Art Contemporain de Venise, Venise.
« Beyond the Icon », Galerie d’Etat Arménienne des
Beaux-Arts, Yerevan.
« L’Art Contemporain Arménien », Musée d’Art
Moderne de Téhéran, Téhéran.
Vicki Hovhannissian collection, Galerie de l’Académie,
Yerevan.
« Utopinana », « Body Environment », Musée/Institut
d’Architecture, Yerevan.
Biennale de Gumri, Gumri.
« Womens City », ACCEA, Yerevan.
« Return », ACCEA, Yerevan.
« Incrustatio », galerie Soho, Yerevan.
Catalogues
« L’environnement du corps », Genève, Métis Presses, 2004.
9
« Vraža / Superstition », vidéo, 9:30min, 2000.
Arman Grigoryan
« Jaz sem slikar / I am a painter », vidéo, 9;00min, 2000.
Arman Grigoryan, né en 1960 à Yerevan, est un homme polyvalent : artiste, curateur, critique…
Son influence dans l’art contemporain arménien englobe la génération des artistes des années 80’ autant
que nos contemporain directes.
En tant qu’artiste, il travail principalement en groupe suivant ce qu’il appelle « The Principe of Imagining
the Image ». Ce principe se base sur la conviction que l’art est un langage mental, un moyen d’établir un
lien de communication entre les individus. Concrètement, il s’agit de développer une méthode de travail
en groupe, avec ses amis, qui sont généralement artistes eux-mêmes. L’œuvre constitue alors une
opportunité unique de réconcilier les intérêts communs et individuels. Arman Grigoryan produit des
œuvres dans la lignée des œuvres « inachevées » de Michel-Ange, Picasso, Matisse, et surtout Cézanne.
L’incomplétude, comme le fait de ne pas accentuer certains éléments, prend un véritable sens dans sa
production. L’espace « vide » est un espace de liberté laissé au spectateur, qui lui permet de rentrer dans
un processus d’imagination et de communication. Arman Grigoryan utilise de manière quasi systématique
des images références accompagnées de textes écris par des artistes de tous temps, dans le but de
provoquer un parallèle entre rêve mémoire, action et œuvre d’art.
Il commence à montrer son travail en 1988, un an avant la révolution, dans l’exposition de groupe dont il
est l’initiateur « 3rd Floor ». Avant cela, toutes ses œuvres étaient refusées. Sous le régime Soviétique,
l’art d’Avant-garde était considéré comme une hérésie. Arman Grigoryan a hérité de ce « grain de folie »,
une influence directe de ses parents. Parmi ces anecdotes retenons celle d’un jour de en 1966, où ses
parents ont dessiné au feutre à même le sol diverses versions du futur titre du magazine « GAROUN », ce
qui signifie printemps en français. Lui-même dessinait sur les murs de sa chambre. Avec le temps, toute
la famille est devenue végétarienne, yogis… Notons que le mot « art » en arménien équivaut au signifiant
« artificiel ». Dans ce contexte de morale soviétique, l’originalité de « 3rd Floor » résidait dans sa
conception spirituelle des intérêts politico-économiques. L’art apparaissait comme le moyen de protéger
ces intérêts.
Arman Grigoryan organise peu d’expositions personnelles à cause de sa conviction de la nécessité de la
stimulation d’autrui pour produire. Cependant, il s’impose comme l’un des plus célèbre initiateur de l’art
d’avant-garde arménien.
10
Biographie
Arman Grigoryan
Né en 1960 à Yerevan.
Vit et travaille à Yerevan.
Vraža / Superstition, vidéo, 9:30min, 2000.
1979-1985 :
1997 :
Etudie à l’Institut national des Beaux-Arts de Yerevan.
Bad Religion, C.H. Gallery, Yerevan, Arménie.
La galerie Akanat représente sa collection.
Expositions sélectionnées :
1980 :
1982-83 :
1987 :
1988 :
1989 :
1990 :
1991 :
1992 :
1993 :
1994 :
1995 :
1996 :
1997 :
1998 :
« Open-air Exhibition », Yerevan, Arménie.
« 5 performances », Aesthetic Center, Yerevan, Arménie.
« 1-st Congress of Avant-Gardist », Narva, Estonie.
« Art Contemporain d’Arménie », Panevegis, Lituanie.
« 3-rd Floor », H.P., Yerevan, Arménie.
« 3-rd Floor. Solute to U.P. From death », H.P., Yerevan,
Arménie.
« 3-rd Floor », H.P., Leninakan, Arménie.
« 1ère exposition érotique en URSS », CHA, Moscou, USSR.
« 3-rd Floor. » « Les Avant-gardes Arméniens à Paris »,
Chapelle Saint Louis de la Salpetrière, Paris, France
« 3-rd Floor. 666 », H.P., Yerevan, Arménie.
« April 16 », Musée d’Art Modern, Yerevan, Arménie.
« 3-rd Floor », Copenhague, Danemark.
« 3-rd Floor. + », H.P., Yerevan, Arménie.
« Goyak », H.P., Yerevan, Arménie.
« Postmodernisme Arménien », CHA, Moscou, Russie.
« L’Art Contemporain d’Armenie », galerie Vision, Kassel,
Allemagne.
« 3-rd Floor. # 5 », H.P., Yerevan, Arménie.
« L’art Contemporain d’Arménie à Kiev », TAAK, Kiev,
Ukraine.
« Beyond Idiom », American University, Yerevan, Arménie.
« 3-rd Floor », EX, H.P., Yerevan, Arménie.
« Yerevan landscape », Galerie Ex-Voto, Yerevan, Arménie.
« Personal Icons », Galerie Ex-Voto, Yerevan, Arménie.
« 3-rd Floor, Pacific », H.P., Yerevan, Arménie.
« Stream of Fire », Mois de l’Art Européen, Nicosie, Chypre.
« L’Art Contemporain en Arménie de 80-95 », CHA, Moscou,
Russie.
« Rediscovery Space », Musée de Bochum, Allemagne.
« Work in progress », ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Festival d’art », ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Position », ACCEA, Yerevan, Arménie.
Galerie Cock, Yerevan, Arménie.
« Post Factum », ACCEA, Yerevan, Arménie.
47ème Biennale de Venise, Italie.
« Civil Values », ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Avant-garde 98 », ACCEA, Yerevan, Arménie.
11
1999 :
2000 :
2001 :
2002 :
2003 :
2004 :
2006 :
« Identity », RA Artist congress, Dilijan, Arménie.
Première Biennale internationale de Gumri, Arménie.
« Text Landscape », galerie C.H., Yerevan, Arménie.
« Crisis », ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Tree tendencies », Hay-Art, Yerevan, Arménie.
« Closed City », Hay-Art, Yerevan, Arménie.
« Great Atrophy », Hay-Art, Yerevan, Arménie.
« Fanatics of body and mind », ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Stone », ACCEA, Yerevan, Arménie.
Biennale internationale de Gumri, Arménie.
« Petty-bourgeois panic », ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Beyond icons », Musée national d’Arménie à Yerevan.
« Utopiana », Hay-Art, Yerevan, Arménie.
« You are the world », Vienne, Autriche.
« Parallel reality », Hay-Art, Yerevan, Arménie.
« Festival est/ouest », Die, France.
« Affirmative », ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Cross line », Hay-Art, Yerevan, Arménie.
« Adieu Parajanov », l’art arménien à la galerie
Zeitgenössische (Karsplatz, project space), Vienne, Autriche.
« Art Caucasus », Galerie Akanat, Tbilissi, Georgia.
« Le style international arménien », galerie Akanat, Yerevan,
Arménie.
Commissariat:
1987
1988
1989
1990
1992
1993
1994
:
:
:
:
:
:
:
1995 :
1997 :
1999 :
2002 :
2006 :
« 3-rd Floor », H.P., Yerevan, Arménie.
« 3-rd Floor », H.P., Leninakan, Arménie.
« 3-rd Floor. 666 », H.P., Yerevan, Arménie.
« 3-rd Floor. + », H.P., Yerevan, Arménie.
« 3-rd Floor. # 5 », H.P., Yerevan, Arménie.
« 3-rd Floor. EX », H.P., Yerevan, Arménie.
« Abstract Art in Armenia », H.P., Yerevan, Arménie.
« 3-rd Floor, Pacific », H.P., Yerevan, Arménie.
« L’Art Contemporain en Arménie de 80-95 », CHA, Moscou,
Russie.
« Civil Values », ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Tree tendencies », Hay-Art, Yerevan, Arménie.
« Piligrimation project », 3ème Biennale internationale de
Gumri, Arménie.
« Le Style international arménien », galerie Akanat, Yerevan,
Arménie.
1ère
Catalogues
« Adieu Parajanov ». Contemporary Art of Armenia
« Crisis », ACCEA, Yerevan, Armenia
« Closed City », Hay-Art, Yerevan, Armenia
Biennale Internationale d’Art Contemporain de Gumri Armenia
47ème biennale de Venise, Italie
Avant-garde 98, ACCEA, Yerevan, Armenia
« Stream of Fire », Mois de l’Art Européen, Nicosie, Chypre
L’Art Contemporain en Armenia 80-95, CHA, Moscou, Russie
« Rediscovery Space », Musée de Bochum, Allemagne
« Postmodernisme arménien », CHA, Moscou, Russie
« 3rd Floor. Armenian Avant-Garde in Paris », Paris, France
12
Tigran Khachatryan
« Color of Eggplant », 2002, 9.20 min.
Tigran Khachatryan s’intéresse à l’art en tant que moyen de bousculer les idées et de protéger la vie.
Tirant les origines de sa démarche dans la culture artistique punk des années 70’, il est convaincu que la
rétrospection périodique de l’art a un effet positif sur la reconnaissance individuelle de la société. Dès la
fin de ses études d’art à Yerevan, en 1997, il se lance très activement dans les expositions de groupes, et
particulièrement avec celui composé autour de l’événement intitulé « Les Intellectuels Arméniens contre
la Crise », en 1998. Ce groupe sera de toutes les expositions organisées par le Centre Arméniens pour
l’Art Expérimental Contemporain. Cependant, il obtient sa première exposition personnelle au NPAK en
2003.
Depuis 2000, Tigran Khachatryan réalise des projets relatifs au cinéma expérimental, en utilisant, la
fragmentation narrative, outil de mise en forme de langage figuré. La méthode consiste à prendre en
considération un film dit « classique » afin de la réactualiser en le libérant de cette limitation catégorielle
au genre classique. Le re-mixage des images, avec entre autres de nouvelles séquences ou des éléments
graphiques, permet de focaliser l’attention du visionneur sur le double sens des images, des sujets de
prohibition qui repoussent les barrières culturelles. Ainsi, dans cette lignée de ses séries « Corner of the
room productions » ou « Garage Films », Tigran Khachatryan réalise le film « Color of Eggplant », en
2002. Il s’agit d’une interprétation sarcastique de « Color of Pomegranate », réalisé par le célèbre Sergey
Parajanov. Dans « Todis », présenté à la 51ème Biennale de Venise en 2005, sont assemblées des images
du rasage du Père Noël, le symbole de la faucille et du marteau imprimé sur les sous-vêtements, et des
image du film érotique de Pasolini « La fleur de mille et une nuits ».
Tigran Khachatryan fait l’objet d’une importante reconnaissance en Arménie, vis-à-vis de son travail. Il a
reçu, en 2000, le prix de la Cours constitutionnelle d’Arménie pour « Meilleur travail représentant la
question sociale », au NPAK, et, en 2004, le prix de la « Meilleure vidéo » de la jeunesse du PNAK.
Participant à la Biennale de Venise depuis 2003, il touche l’actualité artistique internationale.
« Todis », 2005, vidéo.
13
Biographie
Tigran Khachatryan
Né en 1980 à Yerevan.
Vit et travaille à Yerevan.
« Instinct to create », 2003, installation vidéo.
1998-2004 :
Etudie à l’Académie d’art de Yerevan, Arménie.
Depuis 1997 : Présence active dans les expositions de groupe en Arménie
et à l’étranger.
2000 :
Prix du « meilleur travail représentant la question sociale »
décerné par la Cours Constitutionnelle d’Arménie au NPAK.
2003 :
Première exposition personnelle au Centre Arménien pour
l’Art Expérimental Contemporain (NPAK).
2004 :
Prix de la meilleure vidéo de la jeunesse du NPAK.
Expositions sélectionnées :
2001 :
2003 :
2004 :
2005 :
2006 :
49ème Biennale de Venise, Italie.
« L’instinct de créer », au Centre Arménien pour l’Art
Expérimental Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Adieu Parajanov », Zeitgenössische Kunst aus Armenien,
Kunsthalle Wien (Karlsplatz, project space), Vienne, Autriche.
« Womens City », Centre Arménien pour l’Art Expérimental
contemporain, Yerevan, Arménie.
« Liberté - Égalité - Fraternité », Centre Arménien pour l’Art
Expérimental Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Photo+ », Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
51ème Biennale internationale d’art contemporain de Venise,
Italie.
« Free as Never », Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Instinct to create », 2003,
installation vidéo.
14
Karine Matsakian
"Careful Conversation With Mother", 2002, video, 3 min.
“All sold out”, 2005, huile sur toile, 170x110 cm.
Pour Karine Matsakyan, l’art est la manifestation d’une volonté de comprendre et d’exprimer les intérêts
vitaux des hommes et leurs rêves, leurs désirs de rompre avec la solitude et l’aliénation qui l’entoure. Née
en 1959 à Yerevan, elle commence son activité créatrice dans les années 80’. Elle fait partie de cette
génération d’artistes qui a intégré le changement géopolitique, du à la chute du mur de Berlin, dans sa
pratique plastique. Auparavant, elle utilisait son art pour s’opposer aux beaux-arts soviétiques ainsi qu’à
la « morale » de ce régime. Son regard critique sur la société Arménienne, puis de la mondialisation, se
construit sous l’influence d’un père, qui ne conçoit pas la famille comme un devoir sacré. L’amour en est
le seul ciment. Pour Karine Matsakyan le culte de la famille détruit l’individualité. Aussi, elle se lança dans
les expositions de groupe, formés avec d’autres artistes « anti-conformistes », et qui, comme elle,
étudiaient la philosophie non soviétique, et lisaient les livres interdits. En 1987, elle intègre le groupe 3rd
Floor, initié par Arman Grigoryan.
Karine Matsakyan travaille autant la peinture que la vidéo, un support qui lui permet de dégager des
éléments d’un langage figuré, notamment grâce au procédé de la narration fragmentée. Elle affirme ainsi
des points de vus incisifs sur la société soviétique et post-soviétique. La nudité est une constituante
importante des utopies sur lesquelles la société est modelée. Il s’agit, tout en habillant le corps, de définir
son rôle. « Silent talk with mother », installation vidéo présentée en 2001 dans le cadre du groupe
Utopiana, montre une enfant qui résiste avec tout son naturel à la robe sur laquelle elle est projetée. Et
même la carcasse métallique anthropomorphe modelée par les nouvelles technologies n’a pas assez de
force pour la faire vieillir afin de l’adapter à cette immense robe. Cette œuvre raille la société, dont le
désir du corps protecteur se réduit à l’activité de détruire le dernier.
Influencée par le Pop Art, l’op-Art et l’hyperréalisme, l’art de Karine Matsakyan est dominé par des
directions et des modèles qui ont été réfuté par l’idéologie soviétique. En 1999 elle voyage en Europe, où
elle rencontre Jacobo Bordas et Barbara Wally, féministe et critique d’art et séjourne un temps dans une
résidence d’artiste à Salzburg. Cet évènement marque son entrée sur la scène internationale de l’Art
Contemporain. Aujourd’hui, elle participe notamment à le 49ème Biennale d’Art Contemporain de Venise,
mais aussi aux grandes manifestations d’art arménien comme le Biennale internationale d’Art
Contemporain de Gyumri en 2000.
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Biographie
Karine Matsakian
Née en 1959 à Yerevan.
Vit et travaille à Yerevan.
« Twelve shirts », 2001, installation vidéo.
1979-1985 :
1987 :
1999 :
1997 :
Etudie à L’institut des Beaux-Arts de Yerevan.
Fait partie du groupe « 3rd Floor ».
Séjour en Résidence d’Art à Salzburg. Rencontre avec Jacobo
Bordas et Barbara Wally.
« Vini Vedi Vici°», Triuph of the consumer, galerie Charlie
Khachadourian, Yerevan. Première exposition personnelle.
Expositions sélectionnées°:
1987–1989 :
1991 :
1992 :
1993 :
1995 :
1996 :
1997 :
1998 :
1999 :
2000 :
2001 :
2002 :
2003 :
« 3-floor.°», Maison des Artistes, Yerevan, Arménie.
« Goyak°» CHA, Moscou, Russie.
« 3-floor, Graffiti°», House of Artists, Yerevan, Arménie.
« L’art Contemporain Arménien°», Galerie Internationale,
Detroit, MI USA.
« Les jours Arméniens°», Bochum Museum, Allemagne.
« L’art contemporain d’Arménie 1980-95 °», CHA, Moscou,
Russie.
Festival des Beaux-Arts, Centre Arménien pour l’Art
Expérimental Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Work in Progress°», ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Dreams and Visions°», Western hotel, Chicago, USA.
« Exposition Biannuelle de l’Art d’Avant-garde de Yerevan°»,
Centre Arménien pour l’Art Expérimental Contemporain,
Yerevan, Arménie.
Summer Academy, Salzburg, Autriche.
« Fanatics of body and mind°», ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Intern°», Summer Academy, Salzburg.
« ORT-ung°» Festival d’Art de Wagrain, Autriche.
« Collapse of illusions°», ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Petty-bourgeois panic°», ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Paralel lines », Hi-Art, Autriche – Armenia, Yerevan
Biennale internationale d’Art Contemporain de Gyumri,
Arménie.
49ème Biennale de Venise, Italie.
« L’artiste en résidence », Projet Leube Kunst, Salzburg,
Autriche.
« Contact Culture », Vienne, Autriche.
« 10 Jahre ACCEA", ACCEA, Yerevan, Arménie.
« Avant-garde Arménien°», Musée d’art moderne de
Teheran, Iran.
« Appendix 2 », projet MAF, Musée d’histoire de Tbilissi,
Géorgie.
« Getting Closer », Galerie IFA, Berlin, Allemagne.
« Adieu Parajanov », Zeitgenössische Kunst aus Armenien,
Kunsthalle Wien (Karlsplatz, project space), Vienne, Autriche.
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2004 :
2005 :
« L’environnement du corps…génétique modifiable°»,
musée-institut national d’architecture Yerevan, Arménie.
« Womens City°», Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Photo+°», Centre Arménien pour l’Art Expérimental
Contemporain, Yerevan, Arménie.
« Woman's Dialogue°», Centre Arménien pour l’Art
Expérimental Contemporain, Yerevan, Arménie.
Catalogues:
Crisis, Yerevan
First International Biennial 1998, Gyumri, Armenia
Closed City, Yerevan
Yerevan Biannual-98, Yerevan
Contemporary Art of Armenia 80-95, Moscow
ORTung ARTsymposium in Wagrain, Österreich
Kollaps, ACCEA, Yerevan
Moscow – Yerevan “Contemporary Art of Armenia”
“Ort-ung” – 2001, Wagrain, Austria
“ Armenian Days in Bokhum”, Germany.
“Giumry International Biennalle”
“The 49th International Bienalle “ Venice, Italy
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Le Musée d’art contemporain
www.moca-lyon.org
Service communication du Musée
Cécile Vaesen : Directrice de la communication
Elise Vion-Delphin : Assistante de communication
Tél: 04 72 69 17 05/25
[email protected]
Adresse
Cité internationale
81 quai Charles de Gaulle
69006 Lyon
Tél. +33 (0)4 72 69 17 17
Fax +33 (0)4 72 69 17 00
www.moca-lyon.org
Tarifs
Entrée libre pour cette exposition
Horaires d’ouverture
Du mercredi au dimanche, de 12h à 19h
Accès
*par le quai Charles de Gaulle, Cité Internationale
*parking Cité Internationale, accès côté Rhône
*Bus 4, arrêt Musée d’Art Contemporain
correspondance Métro Foch Ligne A ou Métro Saxe-Gambetta Ligne B et D
*Bus 58, départ Bellecour, arrêt Musée d’Art Contemporain
*Bus C1, départ gare Part-Dieu, arrêt Musée d’Art Contemporain
*Station Vélo’V
Informations pratiques
Pour l’exposition
Commissariat général : Thierry Raspail
Commissariat : Isabelle Bertolotti
Commissariat associé : Ruben Arevshatian
Régisseur artistique général : Thierry Prat
Régie des oeuvres : Xavier Jullien
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