AÉROPORT DE LYON
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AÉROPORT DE LYON - BRON Aménagement du Secteur Nord Projet : Taxilane et hangars aviation d’affaire Addenda suite à l’avis de l’autorité environnementale sur l’étude d’impact Rapport RACICE00931-01 19/10/2012 RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL - SPe 19/10/2012 Page : 1/11 AEROPORTS DE LYON Aménagement du Secteur Nord Projet : Taxilane et hangars aviation d’affaire Addenda suite à l’avis de l’autorité environnementale sur l’étude d’impact Ce rapport a été rédigé avec la collaboration de ...................................... Objet de l'indice Date Indice Rapport 19/10/2012 01 Rédaction Nom Vérification Signature V.LERCH. Nom Signature S.PETIT Validation Nom Signature S.PETIT 02 03 04 Numéro de rapport : RACICE00931-01 Numéro d'affaire : A31104 N° de contrat : CACICE120552 Domaine technique : IC01 Mots clé du thésaurus ETUDE D’IMPACT AEROPORT BURGEAP AGENCE CENTRE EST 19, rue de la Villette 69425 LYON Cedex 03 Téléphone : 33(0)4 37 91 20 50 - Télécopie : 33(0)4 37 91 20 69 e-mail : [email protected] RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL - SPe 19/10/2012 Page : 2/11 SOMMAIRE 1. Contexte du Projet 4 2. Analyse du caractère complet de l’étude d’impact, de la qualité et du caractère approprié des informations qu’il contient 4 3. Prise en compte de l’environnement dans le projet 6 3.1 Prise en compte de l’environnement dans l’organisation et la conception du projet 6 3.2 Conformité aux engagements internationaux 3.3 Compatibilité avec les plans, programmes règlementaires susceptibles d’être concernés 3.4 Adéquation des mesures de réduction et de compensation envisagées 8 3.5 Pertinence du dispositif de suivi 8 4. Avis de l’autorité environnementale 8 6 et protections 6 4.1 Avis sur la forme 8 4.2 Avis sur la prise en compte de l’environnement. 8 ANNEXES 10 ANNEXES Annexe 1 FORMULAIRE SIMPLFIE Loi sur L’EAU Natura 2000 RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL - SPe 19/10/2012 Page : 3/11 Suite à l’émission de l’avis de l’autorité environnementale, cette note vient apporter les compléments demandés sur l’étude d’impact relative au projet de taxilane et hangars aviation d’affaire de l’aéroport de Bron. (Rapport BURGEAP RACICE0648 déposé le 29/05/2012 par les AEROPORTS DE LYON le à la DREAL RHONE-ALPES). Elle reprend point par point la structure de l’Avis de l’autorité environnementale (Ref : 3240-2012ym.odt/0293) émis le 19 juin 2012. 1. Contexte du Projet Aucun complément demandé. 2. Analyse du caractère complet de l’étude d’impact, de la qualité et du caractère approprié des informations qu’il contient Remarque 1 page 3 : Chapitre 6 de l’étude d’impact relatif au « cout des mesures de réduction, de suppression et de compensation des impacts » nécessitant compléments : Pour supprimer ou compenser les impacts du projet sur l’environnement, les travaux intègrent notamment une : 1.1 optimisation des surfaces drainées pour respecter la capacité du bassin existant d’infiltration des eaux pluviales tout en améliorant l’assainissement de surfaces existantes : • Surface drainée par le bassin existant GL : 68 610 m² • Surface drainée initiale (projet avec accotements en dur et maximisation des aires de stationnement avions) : 85 900 m² • Surface drainée finale : 71 250 m² Le coût estimé associé de remise en état du bassin Grand Lyon est de 80k€ environ. 1.2 restitution de prairies : • 3500m² de prairie initialement existante sur la zone projet ; • Création de 14 650 m² de prairie (dont 10 950 m² prises sur cultures et 3700m² sur zone urbanisée). Le coût associé de décapage de la zone urbanisée pour créer de la prairie est de 100k€ environ. 1.3 optimisation des tracés de voiries pour un empiètement minimum sur les espaces naturels. En effet 21 210m² du projet soit 30% de la surface totale projetée correspondent à des surfaces déjà urbanisées (anciennes chaussées aéronautiques de l’aéroport). Ces structures existantes de chaussée aéronautique seront réutilisées dans le cadre du projet permettant ainsi une optimisation de ce dernier. Le coût estimé de dépollution et de préparation du secteur urbanisé associé (démolition bâtiments, décapage asphalte) est de 200k€ environ. De plus pour permettre une meilleure intégration paysagère du projet, une attention toute particulière sera portée sur l’aménagement des nouvelles constructions : Coût du traitement architectural des façades des nouvelles constructions et surcoût relatif aux matériaux: 500k€ environ. RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL - SPe 19/10/2012 Page : 4/11 Remarque 2 page 3 : Absence de chapitre dans l’étude d’impact relatif à « l’analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages induits pour la collectivité ainsi qu’une évaluation des consommations énergétiques résultant de l’exploitation du projet » : S’agissant d’un projet d’infrastructures de transport, le projet est soumis au décret du 12/10/77 modifié suivant : (Décret n° 2003-767 du 1er août 2003, article 2) " 6° Pour les infrastructures de transport, l'étude d'impact comprend en outre une analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages induits pour la collectivité ainsi qu'une évaluation des consommations énergétiques résultant de l'exploitation du projet, notamment du fait des déplacements qu'elle entraîne ou permet d'éviter. " Bien que le projet ne corresponde pas réellement à la création d’une infrastructure de transport au sens strict (hangars de stationnement et de maintenance et voies d’accès pour les aéronefs au sol), nous pouvons compléter ce point avec l’analyse des coûts, pollution nuisance et avantages pour la collectivité : Le projet n’induira pas de coût de pollution ni de nuisances supplémentaires pour la collectivité en effet comme détaillé dans l’étude d’impact, le projet ne prévoit que la modification de voies de dessertes et la création de nouveaux hangars de stationnement et de maintenance d’avions. Le projet est cependant susceptible de générer des avantages pour la collectivité puisque les activités de maintenance des avions développées dans le hangar H10 génèreront une vingtaine d’emplois à durée indéterminée et des emplois intérimaires. Pour l’aspect évaluation des consommations énergétiques résultant de l’exploitation du projet, on peut compléter ce point en évaluant les consommations énergétiques annuelles résultantes de l’exploitation du projet suivantes pour les 2 bâtiments à créer : • Pour le hangar et les bureaux associés H10 : Electricité : 70 000kWh Eau potable : 60m3 • Pour le hangar et les bureaux associés H14 : Electricité : 40 000kWh Eau potable : 60m3 L’énergie électrique et l’eau, consommées toutes deux de façon rationnelle ne seront employées que pour l’éclairage des locaux, les besoins relatifs à l’outil de travail, le chauffage des bureaux et un usage sanitaire. Remarque 3 page 3 Evaluation des incidences Natura 2000 insuffisante : Le site de l’aéroport de Bron n’est pas localisé dans le périmètre d’une zone Natura 2000 comme exposé dans le dossier d’étude d’impact. Cependant conformément au sens de l’article L414-4 du code de l’environnement, un argumentaire permettant de statuer sur l’évaluation des incidences Natura 2000 est souhaitable. Un tel document est présenté en annexe 1, il s’intéresse à la zone Natura 2000 la plus proche : « île de Miribel Jonage » située à plus de 6 km au Nord du projet. RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL - SPe 19/10/2012 Page : 5/11 3. Prise en compte de l’environnement dans le projet 3.1 Prise en compte de l’environnement dans l’organisation et la conception du projet . Au regard des espèces protégées recensées dans les environs du projet : -Lézard des murailles : ralentissement des activités/hibernation de novembre à mars et période de reproduction d’avril à juin ; -Œdicnème criard : oiseau nocturne et migrateur (absente en automne et en hiver) et période de reproduction d’avril à mai ; -Bruyant proyer : oiseau diurne, période de reproduction d’avril à juin. La date de réalisation des travaux a été choisie pour perturber le moins possible ces espèces. En effet les travaux débuteront en janvier sur une période de 4 mois, période compatible avec une gêne minimum des espèces, l’œdicnème criard notamment sera absent, le lézard des murailles en hibernation et nous serons hors de la période de reproduction du Bruyant proyer. Dans le cadre du projet et des travaux correspondant, il est utile de rappeler que le bassin d’infiltration où des lézards des murailles ont été mis en évidence ne fera l’objet d’aucune modification ni travaux puisqu’il est laissé et repris tel quel dans le cadre du futur projet. D’autre part les zones de prairies concernées par le projet ne semblent pas constituer des zones d’habitations privilégiées pour des espèces protégées. Aussi, la réalisation du projet ne devrait occasionner aucune atteinte à des individus ou à leur habitat. De plus la bande de protection des aéronefs de part et d’autre du taxilane aménagée dans le cadre des travaux sera traitée en prairie et non pas en enrobé, augmentant les espaces naturels favorables à certaines espèces d’oiseaux. Ces aspects sont d’autre part développés dans la réponse à la remarque 6 page 4 dans les paragraphes suivants. 3.2 Conformité aux engagements internationaux Remarque 4 page 3 : Absence de chapitre dans l’étude d’impact relatif à «la réduction des gaz à effet de serre » : Le projet n’est pas en mesure de faire varier les émissions de gaz à effet de serre de l’aéroport de Bron, puisqu’il n’occasionnera aucune modification du nombre de mouvements sur l’aéroport, la destination de la zone du projet restant inchangée : circulation d’aéronefs et hangars de stationnement et de maintenance. 3.3 Compatibilité avec les plans, programmes et protections règlementaires susceptibles d’être concernés Remarque 5 page 3 : absence de chapitre dans l’étude d’impact relatif à «l’usage par l’aéroport des produits phytosanitaire ». Aéroports de Lyon est engagé dans une démarche de management environnemental visant à limiter les impacts générés par ses activités sur l’environnement. Fort de sa certification ISO 14 001 - gage d’excellence dans le suivi des procédures relatives à l’environnement - sur son site de Lyon-St Exupéry, Aéroports de Lyon met en pratique ces même procédures sur son site de Lyon-Bron. Ainsi, en ce qui concerne l’usage de produits phytosanitaires utilisés pour les opérations de désherbage aux abords des pistes, l’aéroport dispose d’une fiche d’instruction correspondante. Elle définit notamment : • LE TYPE DE PRODUIT : les désherbants utilisés doivent être agréés par le responsable de la Section Espaces Verts et doivent être accompagnés d’une « fiche produit » délivrée par le fournisseur. RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL - SPe 19/10/2012 Page : 6/11 • LE STOCKAGE DU PRODUIT : toutes les précautions de stockage devront être prises pour éviter les fuites et les déversements accidentels. Les produits doivent être stockés dans les zones dédiées. • LES OPERATEURS CONCERNES : personnel de la Section Espaces Verts réalisant les opérations de désherbage. Chaque opérateur a bénéficié d’une formation spécifique. • LA PLANIFICATION DES INTERVENTIONS : 1. Un planning prévisionnel des interventions est réalisé chaque année par le responsable de la Section Espaces Verts. 2. Le planning prévisionnel des interventions est affiché dans les locaux de la Section. 3. Le planning prévisionnel peut être modifié par le responsable de la Section Espaces Verts en cas de : mauvaises conditions météorologiques contraintes d’exploitation 4. Le planning prévisionnel de l’année n-1 est archivé par le responsable de la Section Espaces Verts, dans son bureau. De plus : - l’application de désherbant n’est pas autorisée lors des périodes de pluie ou de températures élevées. - elle s’effectue via un camion 4x4, un tracteur ou un pulvérisateur à dos. - L’opérateur doit toujours consulter la fiche produit avant toute application. - L’opérateur doit toujours se munir de l’autorisation de pulvérisation avant toute application. - L’opérateur doit s’assurer de la présence de la fiche de données de sécurité du produit utilisé. Remarque 6 page 4 : nécessité de recourir à des dérogations au titre de l’article L411-2 du code de l’environnement. En ce qui concerne les espèces protégées présentes dans le voisinage du projet on peut citer le lézard des murailles présent dans le bassin de rétention/infiltration du site. Il est bien précisé au niveau du dossier d’étude d’impact et dans le Dossier Loi sur l’Eau que ce bassin sera réutilisé dans le cadre du projet et qu’il est suffisamment dimensionné comme tel. Ce bassin serra donc conservé en phase d’exploitation, il n’y a donc pas destruction d’habitats pour le lézard des murailles. En ce qui concerne le bruyant proyer, au regard des études faunistiques menées, il ne semble pas nicher dans la zone du projet qui ne peut donc pas être considérée comme zone d’habitat mais éventuellement comme zone de nourrissage. Cependant, une partie des zones en culture et végétation commensale ou des spécimens de bruyant proyer ont été aperçu est bel et bien concernée par le projet. Des mesures compensatoires sont proposées dans le dossier. Elles correspondent non seulement à la restitution complète des surfaces de prairie prélevées mais également à la création de 14 650m² de prairie, représentant quatre fois la surface de prairie prélevée. Au total, 20 % de la surface totale de projet est dédié au maintien de la biodiversité sous la forme de prairie. Il a été estimé que ces mesures permettaient au bruyant proyer de reporter facilement son activité sur les terrains adjacents nouvellement créés. En ce qui concerne l’œdicnème criard, les zones cultivées concernées par le projet ne sont pas favorables à la reproduction de l’espèce (dominance des cultures de printemps, prairie de faible superficie). Tout au plus, la zone projet pourrait-elle être fréquentée ponctuellement pour la recherche de nourriture mais les grandes surfaces enherbées de l’aéroport offrent davantage de potentialité tant pour la reproduction que le nourrissage de cette espèce. Le projet ne soustrait donc pas à l’œdicnème criard de zones d’habitat potentielles. Pour ce projet, il n’y a donc pas de destruction ni d’habitat ni d’espèce protégée nécessitant une dérogation au sens de l’article L411-2 du code de l’environnement. Bien plus, le projet compense dans un rapport de 1 à 4 les surfaces de prairie, enjeux de l’habitat des espèces protégées recensées à proximité immédiate du projet. RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL - SPe 19/10/2012 Page : 7/11 3.4 Adéquation des mesures de réduction et de compensation envisagées Remarque 7 page 4 : impact sur les habitats naturels en phase d’exploitation. Pour la phase d’exploitation : s’agissant de l’impact sur les habitats naturels et les espèces protégées, et comme exposé au paragraphe 2 et 3.3 ci-dessus, au total du projet c’est bien 14 650 m² de prairie qui seront créées (dont 10 950 m² prises sur cultures et 3700m² sur zone urbanisée) représentant quatre fois la surface de prairie prélevée. Au total, 20 % de la surface totale de projet est dédié à la conservation de l’habitat et des zones de nourrissage des espèces concernées (œdicnème criard et bruyant proyer notamment), par la création de zones favorables à leur maintien. Tout comme les prairies d’ores et déjà existantes de l’aéroport, les prairies créées seront tondues mensuellement d’avril à octobre. La tonte est réalisée par broyage afin que les brins coupés s’insèrent dans le tapis de la prairie et ne s’envolent pas sous l’action du vent. Les déchets de tonte sont laissés en place laissant ainsi les graines et éventuelles baies disponibles pour les oiseaux. Cette opération favorise l’amendement des terrains, mais ne perturbera pas outre mesure les espèces animales présentes sur site et pour lesquelles les espaces qu’ils occupent à ce jour subissent d’ores et déjà le même traitement. Remarque 8 page 4 : impact sur les nuisances acoustiques. L’objectif premier du projet est d’améliorer la circulation au sol ainsi que de proposer un abri à des aéronefs déjà aujourd’hui stationnés à l’extérieur. Seule l’activité de maintenance est amenée à générer un trafic supplémentaire allant de pair avec une augmentation de l’emploi dans ce segment. Néanmoins, les mouvements d’avions induits par le développement de l’activité de maintenance restent peu nombreux (moins d’une centaine de mouvements par an), dû au fait que les aéronefs arrivants pour maintenance sont immobilisés au sol de plusieurs semaines jusqu’à 6 mois. Il nous parait important de souligner ici que le chiffre de 6750 mouvements mentionné pages 33 puis 125 de l’Etude d’Impact Environnementale correspond à un nombre de mouvements annuels actuels de l’aviation d’affaire enregistrés sur l’aéroport de Lyon-Bron. Le projet a pour vocation de fournir un abri aux aéronefs en escale sur Lyon-Bron aujourd’hui obligés de stationner en extérieur. 3.5 Pertinence du dispositif de suivi Aucun complément demandé. 4. Avis de l’autorité environnementale 4.1 Avis sur la forme Compléments apportés dans les paragraphes précédents. 4.2 Avis sur la prise en compte de l’environnement. Ce seul projet de modification des structures au sol existantes n’est pas de nature à induire une augmentation substantielle du trafic accueilli par l’aérodrome. RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL - SPe 19/10/2012 Page : 8/11 Pour ce qui concerne les effets indirects et notamment les effets de la suppression du centre routier, il est à souligner que c’est le Grand Lyon qui a ordonné la fermeture et la destruction du centre routier lui appartenant cédant ainsi les terrains à l’aéroport pour lui permettre de réaliser son projet. Ce choix s’intègre dans la gestion globale des infrastructures et de la circulation poids lourds de l’agglomération par le Grand Lyon et ne concerne pas les aéroports de Lyon. Il s’inscrit également dans un objectif de requalification des accès à l’agglomération qui étaient dans cette zone dévalorisés à ce jour. RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL - SPe 19/10/2012 Page : 9/11 ANNEXES RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL-SPe 19/10/2012 Page : 10/11 BGP200/5 Annexe 1 FORMULAIRE D’EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000 Cette annexe contient 2 pages RACICE00931-01/ CACICE120552 VIL - SPe 19/10/2012 Page : 11/11