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(Systèmes d’information) Le SaaS, souvent avantageux, mais à manier avec prudence Les avantages offerts par ce nouveau mode d’exploitation en ligne des logiciels semblent faire du SaaS un passage obligé. Mais en y regardant de plus près, toutesles fonctions de la supply chain ne s’y prêtent pas. Performance insuffisante des réseaux de communications, coûts cachés, etc. La prudence doit tempérer l’engouement. 20 LOGISTIQUES MAGAZINE // MARS 2015 // N° 297 © Fotolia N° 297 \\ MARS 2015 \\ LOGISTIQUES MAGAZINE © Fotolia S on succès est indéniable. proposer un outil standardisé, peu Le chiffre d’affaires du ou prou identique d’un client à l’auSaaS, ou Software as a tre, avec une mutualisation des donService, a progressé de nées au niveau des serveurs. » 28 % en 2014 sur le marché de l’Hexagone. Chez les édiUn mode de consommation. La teurs français, il représente désorperformance de ce mode de “consommais 17 % de leur activité. En 2015, mation” du logiciel, d’autant plus fort il devrait représenter 1,5 milliard que le marché du logiciel B to B est d’euros, tous éditeurs proche de la stagnation, La standardisation confondus, selon le s’appuie donc sur un Syntec Numérique* (cf certain nombre d’avande l’outil assure son encadré). Mais qu’esttages pour ses utilisabon fonctionnement, ce que le SaaS ? « Il se teurs, répétés à l’envi sa mise en œuvre est définit selon deux par les éditeurs : la facrapide et facile, il n’y aspects : la facturation ture est à la hauteur de a pas les coûts cachés la consommation, inuet la technologie utilide la licence. sée, rappelle Philippe tile d’investir dans des Guilhaumou, dirigeant infrastructures inforet fondateur du conseil BestFreematiques, plus besoin de recruter des Choice. En SaaS, le client ne possède compétences externes pour les foncplus le logiciel mais le loue et paie un tions informatiques, les mises à jour abonnement à hauteur de sa se font automatiquement, la stanconsommation. Il ne faut pas le dardisation de l’outil assure son bon confondre avec une location où le fonctionnement, sa mise en œuvre prix serait le même tous les mois, est rapide et facile, il n’y a pas les coûts quel que soit le nombre de flux traicachés de la licence liés aux mises à tés. Dans ce cas, il y a des chances jour et à la maintenance. que l’outil proposé soit en mode Et surtout, « le SaaS permet aux entreASP, ou Assistance Service Proviprises de se recentrer sur leur cœur de der. Ce qui amène à parler de la métier », affirme Philippe Seguin, technologie : le mode SaaS revient à directeur application et cloud chez 21 (Systèmes d’information) Generix, éditeur qui a décidé il y a quelques années de ne plus proposer que du SaaS à ses nouveaux clients. Plutôt dédié à ses débuts aux petites entreprises qui ne pouvaient pas financer une licence et se retrouvaient condamnées au fameux papier-crayon, le SaaS semble aujourd’hui faire des émules à tous les niveaux. Ainsi, Simply Market, enseigne de supermarchés du groupe Auchan, a adhéré au WMS en SaaS en mai 2014, et FM Logistic a aussi choisi la même application pour sa filiale russe sur les activités produits frais. Pour Didier Santurette, directeur du développement de l’intégrateur et éditeur ACSEP, cela ne fait aucun doute, «demaintout le monde sera enSaaS. Depuis trois ans que nous proposons cette solution avec notre WMS IzyPro, nous n’avons plus vendu une seule licence. Tous nos clients demandent le SaaS. » Il cite ainsi aussi bien un e-commerçant comme Aliséo, qui ne souhaitait pas investir dans une licence, que le groupe Labatut qui a fait le choix du SaaS lors de l’ouverture d’un nouvel entrepôt dédié au e-commerce. Des limites à ne pas ignorer. Cependant, des éditeurs, même impliqués dans ce nouveau mode d’exploitation logicielle, en voient certaines limites. C’est le cas de Negsys, qui avait lancé en mars 2014, lors de la SITL, l’opération « 180 jours pour être satisfait Les questions à se poser à propos du SaaS > Est-ce que le mode SaaS est adapté à mon activité et à mes contraintes ? La question a l’air naïve et pourtant elle est essentielle. Il est important de simuler et de comparer les coûts d’une licence et du SaaS, en prenant en compte les coûts cachés, comme une mise à jour du logiciel lorsqu’on est en mode licence. > Que comprend mon contrat ? L’importance de la lecture du contrat n’est pas à sous-estimer. Tous les éditeurs n’intègrent pas les mêmes services dans leur contrat. Les éléments à regarder de près sont : la réversibilité, l’accès à la hotline (par téléphone ou par mail, la couverture horaire, la remontée de l’incident récurrent, etc.), les conditions de mise à jour, le temps de réponse garanti, l’accès au logiciel, les conditions de sauvegarde des données…, etc. Ne pas oublier non plus que le mode SaaS comprend dans son prix les mises à jour, contrairement à l’ASP (Assistance Service Provider), qui se présente lui aussi comme un abonnement, mais qui ne fluctue pas selon le nombre de données échangées ou le nombre d’utilisateurs et pour lequel il n’y a pas de mutualisation pour l’éditeur. 22 LOGISTIQUES MAGAZINE // MARS 2015 // N° 297 > Est-ce que je dispose d’un débit suffisamment élevé pour une bonne communication avec l’éditeur-hébergeur ? Un débit trop faible par rapport au type d’activité peut entraîner des temps de réponse trop longs ou des interruptions à des moments gênants. Certains éditeurs proposent dans ce cas l’installation d’une ligne dédiée qui représente un coût supplémentaire, parfois important lorsque l’entreprise se situe dans une région reculée. > Quel est le niveau de sécurité garanti nécessaire à mon projet ? Une sauvegarde de données supplémentaires aura un coût. Demander à disposer d’un serveur dédié (pas de mutualisation avec d’autres entreprises) sera également facturé par l’éditeur. > Quelles garanties et dédommagements en cas de défaillance de l’éditeur ? L’éditeur est-il fiable ? La solidité économique de l’éditeur est encore plus importante en mode SaaS qu’en mode licence. En effet, si l’éditeur disparaît, tous les services s’arrêtent, contrairement au mode licence qui laisse le temps de changer de fournisseur. © Fotolia et remboursé » et consacre aujourd’hui teur» (cf. encadré « Les questions à se 70 % de son activité d’éditeur au SaaS. poser avant d’opter pour le SaaS »). Pour son directeur commercial, Patrick Ensuite, il est également important de Rehel, «toutes les entreprises ne feront pas ne pas voir dans le SaaS un Graal que ce choix. Nous atteindrons peut-être un jour toute entreprise se doit de chercher. les 85%, mais il n’y aura pas 100%, notam«Lorsque nous avons lancé notre solutionOn ment parce qu’il s’agit d’une politique d’endemanden2013, beaucoup d’entreprises nous treprise. Certains dirigeants, certains secont contactés, se souvient Evelyne Rayteurs d’activité, ne sont pas prêts naud, directrice d’a-SIS, à perdre la main sur leur outil Il est important filiale informatique de informatique et préféreront tou- de ne pas voir dans Savoye. Après discussion jours assurer sa gestion en le SaaS un Graal avec les équipes d’a-SIS, le interne. » Ce constat n’emSaaS n’apourtant pas été sysque toute entreprise pêche pourtant pas Philippe tématiquement la solution Rehel d’envisager de deve- se doit de chercher. choisie. » Pour l’éditeur, ce nir un pure player du SaaS mode d’accès n’est pas dans les prochaines années. adapté aux installations mécanisées, «qui Face à l’engouement, quelques voix exigent un temps de réponse très court, ce s’élèvent en effet pour mettre en garde que ne peut garantir unlogiciel hébergé à discontre une adhésion trop inconditiontance, et mutualisé. Dans ce cas, il conviennelle. «Pour commencer, le contrat doit être drait d’installer une ligne de connexiondédiée regardé d’aussi près que s’il s’agissait d’une à l’installation et dans certaines situations licence, prévient Didier Santurette. Il géographiques. Cet ajout coûterait tellement faut se poser toutes les questions et obtenir cher qu’il ferait perdre l’avantage économique toutes les informations de la part de l’édiduSaaS. » Évelyne Raynaud préfère donc N° 297 \\ MARS 2015 \\ LOGISTIQUES MAGAZINE 23 (Systèmes d’information) 3 QUESTIONS À… 1 Laurent Baudart, délégué général du Syntec Un marché d’un milliard d’euros Logistiques Magazine : Comment évolue le marché du SaaS ? 2 L.M. : Le mode SaaS suppose d’importants investissements pour la plupart des éditeurs (développements, hébergement, réorganisation des forces commerciales, etc.). Comment expliquer alors son succès ? L.B. : Avec le SaaS, les éditeurs n’ont plus à travailler que sur une seule version de leur logiciel. De plus, les mises à jour se font de façon centralisée et non plus client par client. L’ensemble est donc plus facile à gérer. Mais attention néanmoins, le virage vers le SaaS suppose une certaine solidité économique de l’entreprise, non seulement parce qu’il y a des investissements importants à engager au début, mais aussi parce que les recettes seront étalées dans le temps, ce qui n’est pas le cas lorsqu’il s’agit de vendre des licences. Beaucoup demandent donc à leurs clients une durée d’engagement minimale. 3 De notre côté, nous les aidons directement en leur proposant la solution de financement MoneySaaS qui leur permet d’éviter cet impact financier et de gérer en douceur cette délicate phase de transition. L.M. : Le SaaS est-il surtout réservé à certains secteurs d’applications ? L.B. : Le SaaS a d’abord connu beaucoup de succès dans les domaines de la gestion de la relation clients (CRM), des ressources humaines, de la paie, de la comptabilité et de la gestion des achats. Mais d’autres domaines applicatifs sont aujourd’hui concernés. Par exemple dans le domaine de la supply chain, en plus des achats, les secteurs en pointe sont le transport (TMS) et la gestion des stocks (WMS). En informatique de production (notamment le MES), les applications hébergées sont aussi de plus en plus fréquentes, avec des modes d’exploitation dégradés ou en batch lors des coupures réseaux. Le SaaS s’impose ainsi partout, mais à un rythme différent en fonction des contraintes et de la taille du catalogue applicatif existant. Propos recueillis par Éloïse Leydier © Fotolia Laurent Baudart : Selon l’enquête semestrielle Syntec Numérique-IDC, sur un marché français du logiciel B to B de 10,6 milliards d’euros en 2014 (2 % de croissance), le SaaS représente déjà près de 11 %, soit 1,15 milliard d’euros. Et cette part s’élèvera à 13,5 % l’an prochain. En effet, le chiffre d’affaires du SaaS a progressé de 28 % en 2014 et devrait continuer de progresser sur le même rythme l’an prochain pour approcher le milliard et demi d’euros de chiffre d’affaires. Chez les éditeurs français (6 % de croissance en 2013), ce sont même 17 % du chiffre d’affaires (9,2 milliards d’euros) qui étaient réalisés en SaaS en 2013 (55 % en licences), selon le dernier panorama Top 250 Syntec Numérique-EY. Enfin, pour les entreprises dont le chiffre d’affaires n’excède pas 50 millions d’euros, et qui sont généralement celles qui ont une offre pour la logistique, le SaaS représente aujourd’hui 26 % de leur activité. La tendance engagée il y a quelques années se confirme donc, et un retour en arrière semble impossible. Clairement, la croissance du marché est tirée par les recettes du SaaS et tous les éditeurs s’y sont mis ou envisagent de s’y mettre. 24 LOGISTIQUES MAGAZINE // MARS 2015 // N° 297 Alternatives au SaaS. Même analyse chez l’intégrateur Zetes, qui continue de proposer ses outils en option ouverte. « Lorsqu’une entreprise ne souhaite pas avoir à installer et gérer unlogiciel chez elle, et que le SaaS ne convient pas pour des raisons techniques oufonctionnelles, elle peut recourir aucloudprivé, àl’ASP, àlalicence hébergée », liste de son côté Sébastien Sliski, country manager France chez est donc judicieux de demander un test avantvente in situ, pour vérifier l’adéquation de la solution mise en place avec l’activité, mais aussi avec les autres solutions logicielles présentes au sein de l’entreprise, voire également, si besoin, chez ses clients et fournisseurs. «La qualité du réseau n’a pas le même impact pour tous, explique Sébastien Sliski. Les lenteurs ne sont pas toutes des chemins critiques : un temps de réponse long n’aura pas les mêmes incidences sur une solution de reconnaissance vocale que pour une solution logicielle de relations clients. L’entreprise doit se poser la questionde sonseuil de tolérance. » « C’est la raison pour laquelle une approche aucas par cas est essentielle », estime Évelyne Raynaud. «Et unmodèle technique et tarifaire, adapté aux contraintes et aux besoins de l’entreprise, doit être trouvé © Fotolia continuer à ne pas miser entièrement sur le SaaS. Dans le même temps, elle reconnaît l’avantage d’une telle solution pour les petites entreprises aux moyens restreints et va jusqu’à intégrer dans son contrat une durée d’engagement nulle pour ces TPE, quand d’autres la fixent à 36 mois, pour que les insatisfaits puissent changer de formule quand ils le veulent, sans pénalités. Zetes. Il souligne que dans le cas d’une licence, le contrat protège l’éditeur, alors que dans le cas du SaaS, il protège a priori l’utilisateur sur un certain nombre d’éléments de service. Tous les éditeurs ne sont pas unanimes sur le sujet. Il convient de rappeler toutefois que la qualité de la connexion peut avoir son importance, ne serait-ce qu’au moment des mises à jour effectuées par l’éditeur ou pendant les opérations de maintenance. Il N° 297 \\ MARS 2015 \\ LOGISTIQUES MAGAZINE 25 (Systèmes d’information) enconfrontant les outils à leur utilisationsur le terrain», ajoute-t-elle. Un coût pour les éditeurs. Reste que la hausse continue des ventes, affichée ces dernières années par les achats de prestations informatiques en mode SaaS, montre que ce type de produit répond aujourd’hui à une demande forte. Mais les éditeurs le reconnaissent : le mode SaaS a d’abord été un produit d’offre. En effet, s’il nécessite un certain nombre d’investissements pour les éditeurs, comme des partenariats avec des hébergeurs tels que IBM, CetSI, HP ou encore Amazon, des serveurs pour gérer les flux de données, une réorganisation des forces commerciales, etc., il leur permet également de n’avoir à déployer qu’une seule version de leur logiciel qui pourra être ajustée aux contraintes du client dans certaines limites de souplesse de l’outil. En outre, les mises à jours se font de façon quasi instantanée, et les ressources peuvent être mutualisées sur un seul applicatif. Plus besoin non plus pour les éditeurs de développer Plus besoin plusieurs verpour les éditeurs sions pour de développer chaque système plusieurs versions d’exploitation. pour chaque Le SaaS a persystème mis également à des éditeurs, d’exploitation. jusqu’alors contactés uniquement par des entreprises de taille moyenne ou grande, d’adresser leurs outils à des TPE qui ne faisaient pas partie de leur cible. « Nous proposons nos solutions à l’international, en particulier en Italie, pays au tissu économique composé de nombreuses PME, confie Évelyne Raynaud. Mais il ne faut pas oublier que les ventes de licences nous permettent de financer notre Recherche & Développement. » Avant de se lancer dans le SaaS, les éditeurs sérieux doivent surveiller leurs liquidités disponibles au risque de ne pas tenir longtemps sur le marché. Car leurs recettes sont désormais étalées dans le temps et « il faut attendre environ trois ans pour que le revenulié auSaaS devienne suffisamment récurrent pour assurer la survie d’un modèle économique. L’éditeur qui prend ce virage doit donc avoir les reins 26 LOGISTIQUES MAGAZINE // MARS 2015 // N° 297 Pas de SaaS pour Ensovo… Créée en 2006, Ensovo a été reprise en 2011 dans le giron de ïgroup (marques Okaïdi, Jacadi, Oxybul Éveil & Jeux, etc.) dans le cadre d’une démarche RSE. Cette entreprise d’insertion, axée sur la formation aux métiers de l’entreposage, a depuis repris son indépendance grâce à un rachat par des cadres du groupe. Aujourd’hui, ïgroup ne détient plus que 20 % du capital. En reprenant l’entreprise, François Ferrand, l’un des trois directeurs associés en charge des systèmes d’information et de l’organisation, avait en tête de développer Ensovo en démarchant de nouveaux clients. « Jusqu’au rachat, l’entrepôt faisait 4 000 m2 et la gestion des flux hors textiles dont nous nous occupions pouvait encore se faire sur fichier Excel, explique-t-il. Mais avec notre croissance, notre entrepôt s’étend aujourd’hui sur 7 000 m2 et occupe 25 salariés. Les 300 000 lignes de commandes annuelles et le million de pièces textile que nous traitons chaque année nous ont amenés à nous équiper d’un WMS. » Disposant de peu de compétences internes en informatique et d’une capacité financière limitée, le dirigeant a logiquement pensé au mode SaaS : « Ne payer que ce que l’on consomme et faire évoluer nos organisations et nos systèmes en fonction de la volumétrie était attractif, explique-t-il. En solides », analyse Philippe Guilhaumou de BestFreeChoice. Et c’est ce que les clients potentiels devront également apprendre à surveiller : si l’éditeur venait à disparaître, le risque pris n’est pas le même quand le logiciel est en licence et quand il est en SaaS… Dans un cas, la solution continuera de tour- outre, nous ne souhaitions pas héberger la solution chez nous. » Ce n’est pourtant pas la solution qui a été choisie au final. « Après discussion avec les équipes de l’éditeur avec lequel nous étions en rapport, en l’espèce a-SIS qui proposait son WMS Magistor On demand, nous nous sommes en effet rendu compte que les outils en mode SaaS n’avait pas la richesse fonctionnelle que nous attendions, ni la possibilité d’être paramétrés de façon aussi souple qu’en mode propriétaire. » Ensovo opte donc pour la licence, mais en mode hébergé : elle est propriétaire de son logiciel et il est paramétré selon ses besoins et ses contraintes, mais c’est à l’éditeur, toujours a-SIS, de s’occuper de l’hébergement, de la maintenance, des mises à jour, etc. Par ailleurs, l’entreprise, qui forme à la logistique des personnes éloignées du monde du travail depuis un certain temps, avait besoin d’un outil souple, capable de s’adapter aux profils d’aptitude du personnel, « par exemple lorsqu’il s’agit de paramétrer la ramasse pour qu’il y ait une pause au bout de 10 colis ou de 5 emplacements ou de tant de kilos, ou encore quand il s’agit de confirmer ou pas une quantité de pièces prélevées ». Avec des clients de secteurs divers, en B to B ou en B to C, un traitement produits allant du textile au boulon, en passant par des flux non marchands comme des cintres ou des PLV, il fallait en effet qu’Ensovo puisse garder la main, et facilement, sur le paramétrage de son outil de gestion. D’autre part, avec la volonté d’ouvrir un deuxième site d’ici trois ans, François Ferrand voulait une solution adaptée à une gestion multisite, « et le mode propriétaire nous a alors semblé être le plus pertinent ». ner pendant un temps, même sans éditeur, dans l’autre… tout s’arrête ! Éloïse Leydier *Le Syntec Numérique (ex-Syntec informatique) est la chambre professionnelle des entreprises de service du numérique, (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Il représente 1 500 sociétés membres, soit 80 % du chiffre d’affaires de la profession.