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Revue de presse Mercredi 5 mai 2010 Pour les Boulonnais, c'est vraiment le match de la dernière chance mercredi 05.05.2010, 05:12 - La Voix du Nord USBCO - L'espoir de maintien de Lecointe et de l'USBCO ne tient qu'à un fil. | FOOTBALL USBCO - SAINT-ÉTIENNE | Les Boulonnais reçoivent ce soir Saint-Étienne, premier non-relégable, situé huit points devant eux. Une victoire leur donne simplement le droit d'espérer encore. Un autre résultat les condamnerait à la Ligue 2. PAR OLIVIER FOSSEUX (avec P. C.) [email protected] PHOTO GUY DROLLET Si la Ligue 1 était un arbre avec Marseille à son sommet, on peut dire que l'USBCO est sur la dernière branche et qu'elle s'y accroche avec seulement deux doigts. Au sol, Grenoble, déjà relégué en Ligue 2, lui tend les bras pour qu'elle le rejoigne, mais elle a encore un peu de force pour lever les pieds. Un peu d'orgueil aussi, comme on a pu le constater dimanche contre Nice, où les Boulonnais ont fait pester tous ceux qui avaient misé sur une victoire des Aiglons. Ils ont marqué trois buts en dix minutes, pris ce point qui leur permet d'espérer. Pour agripper une à une ses huit autres phalanges à la branche, huit comme l'écart de points avec Saint-Étienne, le premier non-relégable, il va aussi lui falloir beaucoup de chance. Boulogne doit faire un sans-faute sur les trois derniers matchs tout en espérant des faux pas de son hôte du soir et du Mans. « Mais ici tout peut arriver », disait encore hier après-midi Laurent Guyot, en insistant sur le côté exceptionnel de la fin de match contre les Niçois. Néanmoins, cette fois, pour l'USBCO, il s'agit vraiment du match de la dernière chance. En cas de victoire, elle reviendrait donc à cinq points de Saint-Étienne avec deux journées de championnat encore à jouer. Boulogne doit encore se déplacer à Grenoble et recevoir Rennes, pendant que les Stéphanois accueilleront Toulouse avant de clore leur saison à Nice. Le Mans a le calendrier le plus compliqué avec des rencontres à Nancy, contre le PSG et à Lyon. En bref, si la « Libé » ne fête pas la victoire des siens sur le coup de 20 h 50, elle devra se contenter de saluer le mérite d'un groupe qui, jusqu'au bout, aura tenté d'arracher, avec ses moyens, cette dix-septième place synonyme de maintien. Il faut avoir cette idée dans un coin du crâne car, depuis ses débuts en Ligue 1, l'USBCO est régulièrement passée au travers des rencontres à quitte ou double, des matchs charnière. « À nous de trouver la juste mesure » Un cauchemar est tenace, celui que les Nordistes ont vécu contre Le Mans, KO debout après une demi-heure de jeu. « À nous de trouver la juste mesure entre le frein à main avec lequel on a joué contre Le Mans et le vent de révolte que l'on a fait souffler contre Nice. On doit trouver la bonne limite entre l'insouciance et la cohérence. On veut gagner pour faire douter Saint-Étienne avant son match contre Toulouse », confirma Laurent Guyot. Mais du côté des Verts, après la claque reçue à la maison contre Lens, on ne vient pas tendre l'autre joue dans le Pas-de-Calais. Christophe Galtier, sur le site du club, a d'ailleurs qualifié ce voyage à Boulogne de « match le plus important de la saison ». Qui va céder ? • Le 04/05/2010 à 23:27 | Mis à jour le 04/05/2010 à 23:59 Foot - L1 Boulogne, tant qu'il y a de l'espoir Une chance infime et même microscopique de se maintenir en Ligue 1. C'est ce qu'il reste à Boulogne-sur-Mer (28 points). Il faudrait pour cela que l'USBCO remporte ses trois dernières rencontres, à commencer par celle contre Saint-Etienne, mercredi. Laurent Guyot, le technicien boulonnais, évoque «une énorme volonté et un état d'esprit à nouveau fabuleux» au sein de son équipe. (EQ) Pour rester en L1, Boulogne-sur-Mer devra d'abord battre Saint-Etienne, ce mercredi à domicile, puis Grenoble, samedi, et enfin Rennes, au stade de la Libération, lors de la dernière journée du championnat. Mais, dans le même temps, les Verts (36 points) devront s'incliner à trois reprises. Autrement dit, seul un miracle peut sauver le promu, 19e à huit points du premier non-relégable, et qui a longtemps été relégué en Ligue 2 dimanche. Notamment quand Nice menait au score à la «Libé» par trois buts à zéro à dix minutes de la fin. Renversant, le scenario final, avec ce match nul 3-3 et la victoire conjuguée de Lens à SaintEtienne (1-4) n'a probablement fait que repousser l'échéance pour une équipe trop limitée techniquement et tactiquement pour la Ligue 1. Wattez : «Je crois qu'ils sont capables de le faire» Reste que les Boulonnais continuent d'y croire. Ils en ont le droit, même si les carottes semblent cuites depuis longtemps. Gagner trois rencontres sur trois alors qu'on totalise six victoires en 28 matches ? C'est mathématiquement possible, comme le souligne Jacques Wattez. Le président de l'USBCO a avoué être heureux de la performance de ses joueurs face à Nice : «Je crois qu'ils sont capables de le faire». Pour cela, Wattez compte sur Grégory Thil, longtemps absent cette saison suite à une vilaine blessure à la cheville et sur les qualités de Laurent Guyot, son entraîneur... d'ores et déjà confirmé pour la saison prochaine par l'intermédiaire d'une prolongation de contrat à signer à l'issue du championnat. Y compris en cas de relégation. Guyot : «On a été proches du précipice» «On a été proches du précipice, explique le technicien boulonnais. Les vautours étaient presque posés mais grâce à une énorme volonté et un état d'esprit à nouveau fabuleux, on a réussi à renverser une situation. Quand nous étions menés 3-0 (contre Nice), nous connaissions le résultat de Lens, qui menait à Saint-Etienne. J'ai fait passer le message. Les joueurs y ont cru et ils l'ont fait.» Quant à Alexandre Cuvilier, buteur de l'espoir dans les arrêts de jeu dimanche, il persiste et signe : «On descendra peut-être en étant les seuls qui y ont toujours cru jusqu'au bout. On a fait beaucoup d'erreurs cette saison mais aussi de bonnes choses. C'est déjà exceptionnel de ne pas être morts avec le nombre de points que nous avons perdu.» Du coup, les Boulonnais n'ont pas changé leurs habitudes avant de préparer la réception des Verts. - Olivier MAILLARD, à Boulogne-sur-Mer Yohan Benalouane « Garder confiance en nous » publié le 04.05.2010 04h00 Le défenseur stéphanois veut entretenir la flamme avant le périlleux déplacement à Boulogne. C'est Yohan Benalouane, spectateur de ce match cauchemar qui est venu hier fournir des explications sur une partie qu'il n'a pas disputée. Un peu surprenant tout de même. Mais sans doute ses camarades de jeu n'avaient-ils pas le cœur à revenir sur cette désillusion ou se concentraient-ils déjà sur l'importante échéance boulonnaise ? Vous venez nous parler d'un match que vous n'avez pas joué. Ce n'est pas un cadeau. C'est sûr, c'est embêtant. Je ne peux pas me permettre de juger mes partenaires. Le score est malheureux mais il ne faut pas leur en vouloir. Comment avez-vous vécu cette rencontre des tribunes ? Très mal. Quand on voit la première mi-temps, on pouvait penser que nous allions bien finir le match, qu'on allait obtenir notre maintien. La deuxième période n'a pas été bonne. Ce sont des choses qui arrivent. Il faut penser à Boulogne. Dans quel état moral se trouve l'équipe après cette défaite ? C'est lourd à supporter pour tout le monde : l'équipe, le club, les supporters. Il va falloir réagir afin d'assurer notre maintien rapidement. Vous avez débriefé le match entre vous ? On en a parlé dans le vestiaire. On ne peut pas laisser passer certaines choses sans rien dire. Mais il ne faut pas s'éterniser non plus, avoir déjà la tête à Boulogne. On joue dans 48 heures et on sait que ça va être un combat. Boulogne a remonté trois buts contre Nice tandis que vous preniez quatre buts en une mi-temps devant Lens. Ça les place dans de meilleures conditions psychologiques que vous. Ils ont eu une belle réaction alors que nous avons un peu sombré. Cela va leur donner un regain de confiance. Pour autant, on ne doit pas aller là-bas avec le trouillomètre à zéro. On a quand même une bonne longueur d'avance. Il faut se servir de ça et faire sentir qu'on est plus fort qu'eux. À 1-0, vous avez pensé que c'était fait. Que s'est-il passé dans les têtes ? J'étais dans les tribunes, comme vous. Les gars n'ont pas pensé que c'était fini. Simplement, ils ont eu deux occasions, un peu de réussite aussi. Quand on voit le but de Jemaa, on a tout de suite compris. Après, l'équipe a fourni des efforts mais on a manqué des occasions. Tout le monde a donné son maximum. Il a manqué ce petit truc qui aurait pu faire lâcher Lens. À 2-1 en faveur de Lens, on a eu l'impression que vous n'étiez plus capables de trouver des solutions ? Dans les tribunes, on a le sentiment que c'est facile. À un moment donné, il faut se mettre à la place des joueurs. La seconde mi-temps a été difficile sur le plan mental. Quand on voit l'équipe adverse avoir autant de réussite, ça met un coup sur la tête. Je ne parle pas que du deuxième but. Sur le quatrième, il ne veut pas faire une passe décisive à son partenaire. Il y a des après midi comme ça où on passe à côté. Ça fait partie du métier. L'équipe a montré d'autres visages. Justement, il est là le problème. Quand on se souvient de votre seconde période à Marseille. C'est mentalement que ça se passe ? Non, ce n'est pas mentalement. C'est une histoire de réussite. En première mi-temps, si on mène 2-0, ce n'est pas la même chose. On gagne le match et ça ne se passe pas comme ça en conférence de presse. Qu'on ait perdu 2-1 ou 4-1, c'est la même chose. Le plus important est d'assurer le maintien et de garder confiance en nous. Il faut penser que l'on a la meilleure place. On doit aller à Boulogne avec détermination, en étant l'AS Saint-Etienne. Ce match vous fait-il peur ? Non, pas du tout. Boulogne a du mental, du cœur. Il va falloir aller là-bas pour leur marcher dessus, leur imposer un défi physique et obtenir le maintien. Recueilli par Yves Verrière Foot L'affiche de 800 m² est en cours d'installation dans le port de Boulogne-sur-Mer Portrait géant de Franck Ribéry à Boulogne : la Région dit « stop » mercredi 05.05.2010, 06:00 Les suites de l’enquête sur l’affaire dans laquelle Franck Ribéry a été entendu en qualité de témoin pourraient avoir une incidence sur le projet. La Région Nord/Pas-de-Calais, propriétaire du port de Boulogne-sur-Mer, a demandé à l'agence de communication mandatée par l'équipementier Nike de « suspendre » les travaux d'installation du portrait géant de Franck Ribéry Franck Ribéry s'affichera-t-il sur 800 m² dans le bassin Loubet, à Boulogne-sur-Mer ? Si oui, quand est-ce que l'étendard géant sera visible depuis l'entrée nord de l'agglomération ? Dans un courrier daté du 30 avril, Daniel Percheron, président du conseil régional du Nord/Pas-deCalais, propriétaire du port, a demandé à l'agence de communication mandatée par Nike, l'équipementier de Franck Ribéry, de « stopper » les travaux d'installation du panneau d'affichage. Un embarras certain entoure désormais la campagne de communication orchestrée par Nike. Dans le courrier que nous nous sommes procurés, Daniel Percheron estime que, « le déferlement médiatique mettant en cause, à tort ou à raison, Franck Ribéry, nous amène à considérer que tout affichage de Monsieur Ribéry pourrait être associé à une provocation visà-vis des sentiments profonds de l'opinion. » Dans le calendrier initial, il était prévu de dévoiler le portrait géant avant le début de la coupe du Monde de football, en juin. Entre temps éclate « l'affaire Ribéry » dans laquelle le joueur boulonnais est entendu uniquement en qualité de témoin. Le dossier est toujours entre les mains d'un juge d'instruction parisien qui doit décider des suites judiciaires à donner au dossier et notamment d'une éventuelle mise en examen de Franck Ribéry. Si tel est le cas (mais peu probable), non seulement le coup médiatique serait un fiasco, mais l'affaire aurait des allures de guêpier pour les élus locaux et régionaux Un report laisserait le temps de la réflexion sur un sujet pour le moins sensible. C'est ce qu'estime Daniel Percheron, précisant que « suivant le rythme de l'instruction », « le dialogue » entre la Région et l'agence de communication pourrait reprendre. L'agence “Ubi bene”, de même que Nike, n'ont pas répondu à nos sollicitations. Frédéric Cuvillier, député maire de Boulogne, a bien « entendu parler » de ce projet de report mais précise qu'« aucune information officielle » allant dans ce sens ne lui a été communiquée. Lui retient les éventuelles retombées médiatiques que pourrait avoir l'opération « tout cela pour zéro centime », souligne-t-il à destination de ceux qui pensent, à tort, que les finances locales allaient être mises à contribution. Si la campagne en question a bien lieu Mickaël TASSART La Semaine dans le Boulonnais