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DER ROSENKAVALIER LE CHEVALIER À LA ROSE Richard Strauss COMÉDIE EN MUSIQUE EN TROIS ACTES 1911 DIRECTION MUSICALE Philippe Jordan MUSIQUE Richard Strauss (1864-1949) LIVRET Hugo von Hofmannsthal MISE EN SCÈNE, DÉCORS ET COSTUMES Herbert Wernicke En langue allemande Surtitrage en français et en anglais coproduction avec le festival de salzbourg LUMIÈRES Werner Breitenfelder CHEF DES CHŒURS José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris DIE FELDMARSCHALLIN Michaela Kaune DER BARON OCHS Peter Rose OCTAVIAN Daniela Sindram (9 > 28 mai) Stéphanie Houtzeel (31 mai) HERR VON FANINAL Martin Gantner SOPHIE Erin Morley MARIANNE LEITMETZERIN Irmgard Vilsmaier VALZACCHI Dietmar Kerschbaum ANNINA Eve-Maud Hubeaux EIN SÄNGER Francesco Demuro EIN POLIZEIKOMMISSAR Jan Štáva DER HAUSHOFMEISTER BEI DER FELDMARSCHALLIN Charles Reid DER HAUSHOFMEISTER BEI FANINAL Peter Galliard EIN NOTAR Martin Snell EIN WIRT Robert Wörle EINE MODISTIN Ruzan Mantashyan DREI ADELIGE WAISEN Caroline Colineau, Laetitia Jeanson, Olga Oussova EIN TIERHÄNDLER Emanuel Mendes VIER LAKAIEN DER MARSCHALLIN Chae Hoon Baek, Jian-Hong Zhao, Olivier Fillon, Lucio Prete VIER KELLNER Hyoung-Min Oh, Christian-Rodrigue Moungoungou, Julien Joguet, Frédéric Guieu DER HAUSKNECHT Laurent Labardesque Maîtrise des Hauts-deSeine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris La création L'œuvre à l'Opéra de Paris Le Chevalier à la rose a été créé le 26 janvier Le Chevalier à la rose a été représenté pour 1911, à l'Opéra Royal de Dresde. la première fois au Palais Garnier le 8 février 1927. Trois ans plus tard, le 29 octobre L’œuvre 1930, Richard Strauss y dirigea lui-même Après les fureurs de Salomé et d'Elektra, son opéra. Parmi les grands interprètes de Le Chevalier à la rose revient à la tradition cette œuvre dans ce théâtre, on peut citer viennoise de l'opéra de caractère, ce que les Lotte Lehmann, Germaine Lubin, Régine partisans de la musique « progressiste », qui Crespin, Elisabeth Schwarzkopf, (la Maréavaient fait de Strauss un de leurs cham- chale), Risë Stevens, Suzanne Sarroca, Rita pions, interprétèrent comme une régres- Gorr (Octavian), Janine Micheau, Lisa Della sion. En le concevant, le compositeur et Casa, Liliane Berton (Sophie). En 1976, Rolf son librettiste, Hugo von Hofmannsthal , Liebermann confiait à Horst Stein (direcentendaient revenir à l'esprit de Mozart tion musicale), Rudolf Steinboeck (mise et le pensèrent comme une sorte de pro- en scène) et Ezio Frigerio (décors et coslongement aux Noces de Figaro. Au départ, tumes) une nouvelle production qui voyait l'action était centrée sur la rivalité entre le les débuts de Christa Ludvig dans le rôle de baron Ochs et Oetavian, Le chevalier à la la Maréchale. Dans cette production, reprise rose, et sur la manière dont le jeune homme jusqu'en 1984, se sont succédé, entre parvenait à « souffler » la jeune Sophie au autres : Arlene Saunders, Kiri Te Kanawa grossier barbon. Le personnage de la Maré- et Elisabeth Soderström (la Maréchale), chale, qu'Octaviandélaisse pour Sophie, n'y Yvonne Minton, Tatiana Troyanos, Brigitte jouait qu'un rôle secondaire, mais, petit à Fassbaender et Frederica von Stade (Octapetit, il prit une telle importance que, non vian), Hans Sotin, Karl Ridderbusch et Kurt seulement il est présent d'un bout à l'autre Moll (Ochs), Lucia Popp, Judith Blegen et du premier acte, mais qu'il domine, même Helen Donath (Sophie). absent, l'opéra tout entier. Du coup, la tona- L’œuvre, enfin, a fait son entrée à l'Opéra lité de l'œuvre en a été modifiée : on est Bastille en novembre 1997, avec Renée passé d'une allègre comédie de mœurs (où Fleming, Susan Graham, Franz Hawlata et l'on découvre aussi l'influence des pièces Barbara Bonney, sous la direction de Edo de Molière) à une réflexion sur le temps qui de Waart. C'est cette production qui est passe, sur les amours qui s'éloignent, sur le proposée de nouveau aujourd'hui. caractère éphémère des choses... Musicalement, Le Chevalier à la rose revient aux formes traditionnelles (comme les valses du deuxième acte) serties dans les dissonances de la musique de ce début de siècle. En confiant le rôle d'Octavian à une femme mezzo-soprano, Strauss et Hofmannsthal ont voulu rendre hommage aux rôles travestis du XVIIIe siècle. Le trio final, dans lequel se mêlent les trois voix de femmes, est une des plus belles illustrations de l'amour que le compositeur portait à ce type de voix. Synopsis qu'elle l'a laissé partir sans un baiser, elle veut le faire rappeler par ses gens, mais il ACTE I est déjà loin. Elle charge son laquais de lui La chambre de la Maréchale au petit jour La Maréchale et son jeune amant Octavian porter l'écrin de la rose d'argent. échangent des mots tendres. On apporte le petit déjeuner. Un bruit dans l'antichambre ACTE II fait craindre le retour de l'époux de la Chez Monsieur de Faninal Maréchale. Mais c'est un cousin, le baron C'est l'heure de la réception du chevalier à Ochs Von Lerchenau, qui cherche à entrer. la rose. Monsieur de Faninal se réjouit de Octavian, n'ayant pas le temps de sortir, l'honneur qui lui est fait. Le comte Octavian revêt la robe de la soubrette. Le baron, Rofrano présente la rose d'argent à Sophie séduit par ses charmes, l'empêche de de Faninal. Le dialogue s'engage entre les partir. Ochs est venu parler de son proche deux jeunes gens qui sont aussitôt attirés mariage avec la fille unique de Monsieur l'un par l'autre. Le comportement grossier de Faninal, riche commerçant récemment du baron Ochs à son arrivée choque proanobli. Il demande à la Maréchale de dési- fondément Sophie. Les gens de la suite gner l'homme digne de présenter à sa du baron ne se conduisent guère mieux. fiancée une rose d'argent, comme le veut Quand Faninal emmène le baron pour la une vieille coutume. La Maréchale, amusée signature du contrat de mariage, Sophie, de voir le baron courtiser Octavian déguisé, restée seule avec Octavian, lui demande lui propose le jeune comte Octavian de la protéger. Elle est bien décidée à ne Rofrano. Elle lui montre un médaillon. Ochs pas épouser son prétendant. La converest frappé par la ressemblance du comte sation de plus en plus tendre des deux avec la soubrette Mariandel et se montre jeunes gens est épiée par Valzacchi et Annina, qui préviennent le baron. Octavian d'autant plus satisfait de ce choix. L'entretien est interrompu par l'entrée des somme le baron de renoncer à Sophie. Le gens de la Maréchale : le notaire, le chef de ton monte. Ochs refuse tout d'abord de cuisine, une modiste, un couple d'intrigants, prendre les provocations d'Octavian au le coiffeur, des musiciens, etc. Trois orphe- sérieux, mais il est finalement obligé de lines nobles présentent une requête, un dégainer son épée et Octavian le blesse marchand d'animaux vante ses oiseaux, un au bras. Le baron hurle et tout le monde ténor se met à chanter. Pendant ce temps, crie au scandale. Faninal renvoie Octavian le baron Ochs et le notaire discutent avec et menace Sophie de l'envoyer au couvent véhémence le contrat de mariage. La si elle s'oppose au mariage avec Ochs. Le Maréchale fait sortir tout le monde. Les baron reçoit un billet doux de Mariandel, intrigants Valzacchi et Annina offrent leurs et la perspective d'un rendez-vous lui fait services à Ochs qui pense les utiliser pour oublier sa mésaventure. obtenir un rendez-vous avec Mariandel. Restée seule, la Maréchale est prise de ACTE III mélancolie. Elle sent venir le déclin de sa Une chambre dans une auberge. jeunesse et pressent que son jeune amant la Valzacchi et Annina, furieux de n'avoir pas quittera bientôt. Octavian, revenu habillé en été récompensés par le baron, sont passés homme, proteste et l'assure de son amour. au service d'Octavian. Ils introduisent des Elle lui demande de la laisser seule. Il sort, gens qui se cachent un peu partout pour un peu vexé. Lorsqu'elle se rend compte surprendre le baron en compagnie de la soi-disant soubrette. Ochs et Mariandel, se mettent à table. Le baron, troublé par la ressemblance avec Octavian, se sent mal à l'aise et agite la sonnette. Annina, dissimulée sous des vêtements de deuil, se présente et prétend être sa femme abandonnée. Des enfants font irruption en criant « Papa ! Papa ! », Tout le personnel accourt. Octavian envoie chercher Faninal. Un commissaire de police entre et interroge le baron. Ochs prétend qu'il est simplement en train de souper avec sa fiancée mais Faninal et Sophie surviennent et le scandale est complet. La Maréchale, avertie de la situation, arrive et devine tout. Elle fait comprendre au baron Ochs qu'il conviendrait pour sa dignité de disparaître promptement et il se voit contraint d'obéir. Son départ provoque une grande agitation parmi le personnel qui cherche à être payé. Une fois le calme revenu, la Maréchale reste seule avec Sophie et Octavian. Le jeune homme ne sait que dire mais la Maréchale a déjà compris que le jour qu'elle redoutait était arrivé. Elle conduit Sophie vers Octavian et se retire. Les deux jeunes gens, restés seuls, chantent leur bonheur. Herbert Wernicke MISE EN SCÈNE, DÉCORS ET COSTUMES Né à Auggen (Allemagne) en 1946, Herbert Wernicke s'est éteint le 16 avril 2002 à Bâle. Après des études de musique et de décoration théâtrale, il fit ses débuts en tant que décorateur et costumier et réalisa en 1978 sa première mise en scène d'opéra. Très éclectique, son travail embrassait tous les répertoires. Il travailla sur les plus grandes scènes lyriques : Judas Maccabeus de Haendel et Le Vaisseau fantôme au Boyerische Staatsoper, Hippolyte et Aricie, Montezuma de Graun et Oberon au Deutsche Oper de Berlin, Der Kreidekreis de Zemlinsky, Les Maîtres chanteurs, Le Cinesi et Echo et Narcisse de Gluck à l'Opéra de Hambourg, un cycle baroque à Kassel (avec, entre autres, Phaéton de Lully et Orfeo ed Euridiœ), Les Contes d'Hoffmann et Elektra à l'Opéra de Francfort, Moïse et Aaron au Théâtre du Châtelet, Le Château de Barbe-Bleue à Amsterdam, la Tétralogie, La Calisto de Cavalli, Orphée aux Enfers à La Monnaie à Bruxelles, Les Maîtres chanteurs de Nuremberg à l'Opéra national de Paris, Orfeo de Monteverdi, Boris Godounov, Le Chevalier à la rose, Fidelio, Don Carlos, Les Troyens au Festival de Salzbourg, La Belle Hélène et Falstaff au Festival d'Aix-en-Provence, Elektra et L'Or du Rhin à Munich, Les Vêpres siciliennes et Palestrina au Staatsoper de Vienne, Tristan et Isolde au Covent Garden de Londres, La Femme sons ombre au Metropolitan Opera de New York. Sa production des Troyens a été présentée à l'Opéra national de Paris en octobre 2006. L’essentiel de l'activité artistique d'Herbert Wernicke s'est toutefois concentrée à Bâle où, à partir de 1984, il a mis en scène un nombre important d'ouvrages lyriques. RICHARD STRAUSS (1864-1949) Richard Strauss est né à Munich en 1864 et mort à Garmisch-Partenkirchen en 1949. Fils d'un célèbre corniste munichois, Richard Strauss établit d'abord sa réputation comme compositeur de musique symphonique. En 1894, il dirige Tannhäuser à Bayreuth et ses premiers opéras, Guntram et Feuersnot, sont très influencés par la musique de Wagner. Salomé, en 1905, d’après la pièce d’Oscar Wilde, lui apporte une célébrité autant due au caractère novateur de la musique qu’à l’aspect sulfureux du sujet. Elektra, en 1909, marque le début d'une longue collaboration avec le poète autrichien Hugo von Hofmannsthal et témoigne d'une violence rarement atteinte dans le domaine de l'opéra. Avec Le Chevalier à la rose (1911), Strauss semble s'assagir en revenant à la tradition viennoise de l'opéra de caractère. Suivent Ariane à Naxos (1912), La Femme sans ombre (1919), Intermezzo (1924), Hélène d'Égypte (1928), Arabella (1933), La Femme silencieuse (1935), Friedenstag (1938), Daphné (1938), L'Amour de Danaé (1938-1940), Capriccio (1942). Quelques mois avant sa mort, il compose les Quatre derniers Lieder pour soprano et orchestre. Directeur artistique de l'Opéra de Vienne de 1919 à 1925, Richard Strauss fut aussi un des chefs d'orchestre les plus fameux de son temps, éminent interprète de ses propres œuvres, mais aussi des opéras de Mozart et de Wagner. S'il ne fut pas un novateur à proprement parler, son importance, du point de vue du style et de l'esthétique, fut cependant considérable. STEPHANE LISSNER DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre dans une salle du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, électricien, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d'Aubervilliers (1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l'Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu'il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ; Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina Bausch, William Forsythe… Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la République italienne. PHILIPPE JORDAN DIRECTEUR MUSICAL Directeur Musical de l’Opéra national de Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015, Philippe Jordan est déjà reconnu comme l’un des chefs d’orchestre les plus doués et les plus passionnants de sa génération. Il prend à 6 ans sa première leçon de piano. À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En 1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie parallèlement avec le compositeur suisse Hans Ulrich Lehmann et continue ses études de piano auprès de Karl Engel. Dans la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe Jordan commence sa carrière comme Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est Directeur musical de l’Opéra de Graz et de l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de 2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin. Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence. En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago, l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et musique de chambre. Au cours de la saison 2014/15, Philippe Jordan se consacre entre autres, avec les Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des symphonies de Beethoven. Il sera présent au Bayerische Staatsoper de Munich avec une nouvelle production d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde. Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther (Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré l’intégrale des concertos pour piano de Beethoven avec François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris (Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/ Warner Classics). Pour ces trois derniers enregistrements, il a été nommé « Artiste de l’année – Classica 2013 ». En septembre 2014 il a enregistré en CD la symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec les Wiener Symphoniker. Durée des spectacles * OPÉRA MADAMA BUTTERFLY PLATÉE DON GIOVANNI MOSES UND ARON L’ELISIR D’AMORE LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE LA DAMNATION DE FAUST WERTHER CAPRICCIO IL TROVATORE IL BARBIERE DI SIVIGLIA DIE MEISTERSINGER VON NÜRNBERG IOLANTA / CASSE-NOISETTE RIGOLETTO DER ROSENKAVALIER LEAR LA TRAVIATA AIDA BALLET BALANCHINE / MILLEPIED / ROBBINS ANNE TERESA DE KEERSMAEKER LA BAYADÈRE WHEELDON / MCGREGOR / BAUSCH BATSHEVA DANCE COMPANY BEL / MILLEPIED / ROBBINS IOLANTA / CASSE-NOISETTE ROMÉO ET JULIETTE RATMANSKY / BALANCHINE / ROBBINS / PECK SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE DANSE LES APPLAUDISSEMENTS NE SE MANGENT PAS GISELLE ENGLISH NATIONAL BALLET PECK / BALANCHINE FORSYTHE 1re PARTIE ENTRACTE 2e PARTIE 19.30 - 20.25 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 19.30 - 21.15 19.30 - 20.45 30' 30' 35' 20.55 - 22.25 21.15 - 22.20 21.40 - 23.10 30' 21.15 - 22.15 ENTRACTE 3e PARTIE TOTAL 2h55 2h50 3h40 1h45 2h45 1h55 19.30 - 21.25 19.30 - 20.40 19.30 - 20.15 19.30 - 22.00 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 30' 20' 21.10 - 22.20 20.35 - 21.10 30' 30' 21.15 - 22.25 21.35 - 22.35 17.30 - 18.55 45' 19.00 - 20.10 19.30 - 20.30 19.00 - 20.15 19.30 - 20.55 19.30 - 20.05 19.30 - 20.45 30' 30' 30' 30' 30' 30' 1re PARTIE 2h50 3h05 2h30 2h55 3h05 25' 21.35 - 22.35 19.40 - 20.40 30' 21.10 - 23.15 5h45 20.40 - 21.55 21.00 - 22.05 20.45 - 21.40 21.25 - 22.30 20.35 - 21.40 21.15 - 22.20 20' 22.15 - 23.05 25' 22.05 - 23.05 25' 22.05 - 22.40 4h05 2h35 4h05 3h00 3h10 2h50 ENTRACTE 2e PARTIE ENTRACTE 3e PARTIE 20.30 - 21.00 25' 21.25 - 22.20 1h50 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.15 1h45 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.20 20' 21.40 - 22.20 2h50 19.30 - 20.00 20' 20.20 - 20.50 20' 21.10 - 21.40 2h10 19.30 - 20.30 19.30 - 20.00 19.00 - 20.10 19.30 - 20.30 20' 30' 20' 20.20 - 20.50 20.40 - 21.55 20.50 - 21.20 20' 20' 20' 21.10 - 22.30 22.15 - 23.05 21.40 - 22.30 1h00 3h00 4h05 3h00 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.15 1h45 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.30 2h00 20' 20' 20' 20' 20.40 - 21.35 20.30 - 21.00 20.15 - 21.00 20.15 - 20.40 1h05 19.30 - 20.35 19.30 - 20.20 19.30 - 20.10 19.30 - 19.55 19.30 - 19.55 TOTAL 20' 21.20 - 21.50 20' 21.00 - 21.25 Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets 2h05 2h20 1h30 1h55