MDA Q1-2015-FRE-V3-français final AM

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MDA Q1-2015-FRE-V3-français final AM
Xebec Adsorption Inc.
Rapport de gestion
Pour la période de trois mois close le 31 mars 2015
Le 1er juin 2015
Des informations supplémentaires sur la Société sont accessibles sur SEDAR, à l’adresse
www.sedar.com.
Rapport de gestion
1. À PROPOS DU RAPPORT DE GESTION
Le rapport de gestion qui suit présente une revue des résultats dʼexploitation, de la situation
financière et des flux de trésorerie de Xebec pour la période de trois mois close le 31 mars 2015.
Le présent rapport doit être lu avec l’information comprise dans les états financiers consolidés
non audités de la Société et les notes correspondantes pour le premier trimestre de
l’exercice 2015, ainsi que dans les états financiers consolidés audités de la Société et les notes
correspondantes pour l’exercice clos le 31 décembre 2014. Des informations supplémentaires, y
compris notre notice annuelle, sont accessibles sur SEDAR, à l’adresse www.sedar.com.
L’information financière présentée ci-après a été établie conformément aux Normes
internationales d’information financière (« IFRS ») relatives aux états financiers et est exprimée
en dollars canadiens, sauf indication contraire.
Dans le présent rapport de gestion, sauf indication contraire ou requis par le contexte, « Xebec »,
« la Société », « nous », « nos », « notre Société », « le Groupe » et « notre Groupe » désignent,
selon le cas, Xebec Adsorption Inc. ou Xebec Adsorption Inc. et ses filiales. Les autres filiales
sont désignées comme suit : « Xebec SEA » pour Xebec Adsorption South East Asia PTE Ltd.,
« Xebec USA » pour Xebec Adsorption USA, Inc. et « Xebec Shanghai » pour Xebec Adsorption
(Shanghai) Co. Ltd. De même, l’exercice financier clos le 31 décembre 2014 et ceux clos les
31 décembre des exercices antérieurs sont parfois désignés par les expressions « exercice
2014 », « exercice 2013 », etc.
L’information contenue dans le présent rapport de gestion et dans certaines autres sections de ce
rapport renferme également des montants qui constituent des mesures financières non
conformes aux IFRS, telle le résultat net avant les frais financiers, l’impôt sur le résultat,
l’amortissement et d’autres éléments (« BAIIA »). La Société utilise le BAIIA parce que cette
mesure permet à la direction d’évaluer le rendement dʼexploitation de la Société. Cette mesure
financière est largement acceptée comme indicateur de la capacité d’une société de rembourser
et d’assumer ses dettes. Les investisseurs ne doivent toutefois pas la considérer comme une
mesure de remplacement au résultat dʼexploitation ou aux flux de trésorerie, ni comme une
mesure des liquidités. Étant donné que cette mesure ne correspond à aucune définition
normalisée selon les IFRS, elle pourrait ne pas être comparable à celles d’autres sociétés.
Les renseignements contenus dans le présent rapport de gestion tiennent compte de tout
er
événement important survenu jusqu’au 1 juin 2015, date à laquelle le conseil d’administration a
approuvé les états financiers consolidés et le rapport de gestion de la période close le
31 mars 2015. Ils présentent la situation de la Société et son contexte commercial tels qu’ils
étaient, à la connaissance de la direction, au moment de la rédaction de ce rapport.
ÉNONCÉS PROSPECTIFS
Le présent rapport de gestion contient des énoncés prospectifs, y compris des énoncés sur le
succès à venir des activités, de la technologie et des occasions d’affaires de la Société. Les
énoncés prospectifs contiennent habituellement des mots et expressions comme croit, prévoit,
anticipe, poursuit, pourrait, révèle, planifie, pourra, a l’intention, peut, projette, entrevoit, pourrait,
devrait ou des expressions similaires suggérant des résultats ou des événements futurs, bien que
les énoncés prospectifs ne contiennent pas tous ces mots identificateurs. Ces énoncés
contiennent notamment des déclarations portant sur les sujets suivants : i) les actions que la
Société devrait entreprendre pour atteindre ses objectifs stratégiques; ii) les principaux facteurs
du marché qui influent sur les résultats de la Société; iii) les intentions à l’égard des travaux futurs
de mise en valeur des biogaz; iv) les attentes à l’égard des activités commerciales et des
commandes qui peuvent être passées au cours de l’exercice 2015 et par la suite; v) les
tendances dans les marchés cibles de la Société et l’évolution de ceux-ci; vi) les débouchés de la
Société sur le marché; vii) les avantages des produits de la Société; viii) l’intention de conclure
des ententes avec des partenaires; ix) le recours futur à l’impartition; x) les attentes à l’égard des
concurrents; xi) l’incidence prévue des risques et des incertitudes qui sont décrits; xii) les
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intentions à l’égard du versement de dividendes; xiii) la gestion des risques de liquidité de la
Société par rapport à la conjoncture économique prédominante; xiv) le plan de réduction des
coûts de la Société; xv) la recherche de financement additionnel au cours des prochains mois.
Ces énoncés ne constituent ni des promesses ni des garanties, mais comportent des incertitudes
et des risques connus et inconnus susceptibles de faire en sorte que les résultats réels, le niveau
d’activités ou le rendement de la Société diffèrent substantiellement des résultats, des niveaux
d’activités ou du rendement futurs mentionnés expressément ou implicitement dans ces énoncés
prospectifs. Ces risques incluent généralement des risques liés à la croissance des produits
d’activités courantes, aux résultats dʼexploitation, au secteur et aux produits, à la technologie, à la
concurrence, à l’économie et à d’autres facteurs exposés en détail à la rubrique « Facteurs de
risque » de la notice annuelle de Xebec pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, qui est
accessible sur SEDAR, à l’adresse www.sedar.com, et sur le site Web de Xebec, à l’adresse
www.xebecinc.com.
Bien que les énoncés prospectifs contenus aux présentes soient fondés sur des hypothèses que
la direction juge actuelles et raisonnables, la Société ne peut assurer aux lecteurs que les
résultats réels seront conformes à ces énoncés prospectifs. Au nombre de ces hypothèses
figurent notamment : i) les tendances dans certains segments du marché et le climat économique
en général; ii) le rythme et les résultats de l’évolution technologique; iii) l’identité et les mesures
prévues des concurrents et des clients; iv) la valeur du dollar canadien. Les énoncés prospectifs
formulés dans et en date du présent rapport de gestion sont expressément visés par la présente
mise en garde. Sauf dans la mesure où la loi l’exige, la Société n’est pas tenue de mettre à jour,
ni de réviser publiquement les énoncés prospectifs exprimés aux présentes.
Conformité avec les Normes internationales d’information financière
Sauf indication contraire, l’information financière présentée ci-dessous, incluant les montants des
tableaux, est exprimée en dollars canadiens et est présentée en conformément aux Normes
internationales d’information financière (« IFRS »). L’information contenue dans le présent
rapport de gestion et certaines autres sections de ce rapport comporte également des données
qui ne constituent pas des mesures du rendement conformes aux IFRS, telles que le résultat net
avant les frais financiers, l’impôt sur le résultat et l’amortissement (le « BAIIA »). La Société utilise
le BAIIA parce que cette mesure permet à la direction d’évaluer le rendement dʼexploitation de la
Société. Cette mesure financière est largement acceptée comme indicateur de la capacité d’une
société de rembourser et d’assumer ses dettes. Les investisseurs ne doivent toutefois pas la
considérer comme une mesure de remplacement au résultat dʼexploitation ou aux flux de
trésorerie, ni comme une mesure des liquidités. Étant donné que cette mesure ne correspond à
aucune définition normalisée selon les IFRS, elle pourrait ne pas être comparable à celles
d’autres sociétés.
2. DESCRIPTION DES ACTIVITÉS
VUE D’ENSEMBLE
Généralités
Xebec est un fournisseur de solutions de purification et de filtration du gaz pour les marchés du
gaz naturel, des gaz associés, du biogaz, de l’hélium et de l’hydrogène. Xebec se spécialise dans
la conception, l’ingénierie et la fabrication de produits innovateurs visant à transformer les gaz
bruts en sources commercialisables d’énergie verte servant principalement de carburant pour le
transport. La stratégie de Xebec est axée sur l’établissement de positions de premier plan dans
quatre principaux segments de marché où la demande de purification du gaz naturel, de
purification de gaz associés, de valorisation des biogaz et de purification de l’hydrogène est
croissante. Xebec, dont le siège social est situé à Blainville, au Québec, exploite deux usines de
fabrication, l’une à Blainville, l’autre à Shanghai, ainsi qu’un réseau de vente et de distribution en
Amérique du Nord et en Asie. Les actions de Xebec (www.xebecinc.com) sont inscrites à la
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Bourse de croissance de Toronto (« TSXV »), sous le symbole « XBC-V ». Le 25 février 2014,
Xebec a ouvert un bureau de vente à Houston, Texas (É.-U.), afin de mieux répondre aux
opportunités de vente aux États-Unis et en Amérique du Sud.
Les produits et les services de Xebec occupent une
place essentielle dans le secteur en croissance de la
transformation
des
gaz
bruts
en
sources
commercialisables d’énergie verte.
Le siège social de Xebec est situé à Blainville, au
Québec, dans une installation de fabrication de 41 753
pieds carrés où travaillent actuellement 55 employés.
Les installations de Blainville hébergent les services
financiers, le service des ventes et des applications, le
marché de la filtration et le marché secondaire, la
chaîne d’approvisionnement mondiale, le service
technique de l’exploitation, la fabrication et le service de
réparation et d’entretien.
L’installation de fabrication de Xebec en Asie, d’une
superficie de 20 451 pieds carrés, est située dans le
district de Song Jiang à Shanghai, République
populaire de Chine. Cette installation emploie
26 personnes et est responsable de la vente, ainsi que
de l’ingénierie et de l’assemblage des produits à partir
de composantes fabriquées dans la zone industrielle de
l’agglomération de Shanghai. L’installation offre aussi
des services partagés, dont sa chaîne d’approvisionnement et ses services techniques
d’ingénierie, au siège social de Xebec. Xebec Shanghai est également responsable de la vente,
de la commercialisation, du soutien technique et du service après-vente des produits de Xebec
sur les marchés de l’Asie et du Sud-est asiatique.
Xebec USA est située à Houston, Texas. La fonction première de Xebec USA consiste à traiter
les ventes provenant des États-Unis et de l’Amérique du Sud. De plus, Xebec USA joue un rôle
majeur au sein du groupe dans le développement de la toute nouvelle technologie des
membranes de séparation des gaz de Xebec. Ce bureau compte actuellement trois employés.
Au cours du premier trimestre de 2009, Xebec, de concert avec Angstrom, avait ouvert un bureau
de vente régional à Singapour, lequel a été fermé et sera liquidé au cours de l’exercice 2015.
er
Depuis le 1 janvier 2013, Xebec vend dorénavant ses produits destinés au Sud-est asiatique par
l’entremise de Bireme PTE Limited, un revendeur dont la propriété est détenue par un dirigeant
fondateur de Xebec SEA. Bireme fournit le soutien et les services locaux à la clientèle du Sud-est
asiatique, comprenant la Thaïlande, la Malaisie, l’Indonésie, les Philippines, le Vietnam, le
Brunei, le Sri Lanka, le Bangladesh et le Pakistan. Bireme est approvisionné principalement par
Xebec Shanghai.
Les technologies et leurs champs d’application
Vue d’ensemble.
La majorité des gaz industriels, qu’ils soient inertes, inflammables, acides, réactifs ou oxydants,
peuvent être purifiés ou asséchés en utilisant un procédé communément appelé technologie
d’adsorption. Cette technologie sert à retirer des impuretés ciblées et à séparer les différents
composés bruts. Ce procédé est utilisé pour le traitement de plusieurs gaz industriels, notamment
la séparation et la purification des biogaz, la récupération de l’hydrogène, la séparation de l’air et
de l’oxygène enrichi à des fins médicales, tout autant que pour l’assèchement de l’air, du gaz
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naturel, du monoxyde et du dioxyde de carbone, du dioxyde de soufre, de l’acétylène, du
propylène, du propane et du gaz de synthèse.
Technologie d’adsorption.
L’adsorption est un procédé qui se produit lorsqu’un gaz ou un liquide (soluté) s’accumule sur la
surface d’un solide ou d’un liquide (adsorbant), formant ainsi un film de molécules ou d’atomes
(couche adsorbée). Ce procédé diffère du procédé d’absorption, par lequel une substance est
diffusée dans un liquide ou un solide pour créer une solution. Xebec conçoit, développe,
construit, vend et soutient l’ingénierie d’adsorption et des produits de filtration pour des
applications industrielles de purification et de séparation d’air et de gaz, reposant sur les
principes de l’adsorption modulée en pression (« AMP ») et de l’adsorption modulée en
température (« AMT »).
Les adsorbants appartiennent à une catégorie de matériaux qui ont la propriété de faire adhérer
les molécules de gaz à leur surface. Du fait que certaines molécules adhèrent mieux que
d’autres, en optant pour le matériau adsorbant approprié, il devient possible d’éliminer l’impureté
désirée d’un flux de gaz. Pour obtenir un rendement maximum, la surface des adsorbants est
conçue de manière à offrir une porosité maximale de sorte qu’avec peu de matériau adsorbant,
on obtient une très grande surface disponible pour capter les impuretés à adsorber. Une fois
qu’un adsorbant est chargé des molécules adsorbées, il existe deux façons de le régénérer pour
le réutiliser. La première méthode consiste à faire chuter la pression requise dans des conditions
2
normales d’exploitation, laquelle se situe entre 80 et 160 livres par pouce carré (lb/po ), à une
2
pression réduite de 0 et 1 lb/po . À ce stade, la majeure partie des molécules se détachent
librement du matériau. La seconde méthode régénérative fait appel à la chaleur. En élevant le
degré de température à 200 °C ou plus, les molécules adsorbées sont délogées du matériau.
L’adsorbant doit alors être refroidi pour le prochain cycle.
Les adsorbants et zéolites utilisés par Xebec diffèrent des adsorbants conventionnels en raison
de leur porosité plus compacte et de leur structure mieux ordonnée. De ce fait, certaines
molécules sont physiquement trop volumineuses pour occuper un pore, de sorte que le choix de
l’adsorbant est déterminé par la taille des molécules pouvant se loger dans un pore du zéolite. De
cette manière, l’adsorbant agit comme un tamis, d’où son nom usuel, tamis moléculaire. Une
propriété importante des adsorbants est leur faculté de retirer les impuretés à de très faibles
concentrations. Cela signifie qu’ils peuvent être utilisés pour atteindre un très haut degré de
purification d’un gaz. D’autres adsorbants sont dotés de pores de plus grande taille. Les deux
types sont utilisés parce que regroupés, ils possèdent une grande capacité d’adsorption, laquelle
est nécessaire pour retirer l’intégralité des impuretés dans des conditions de concentration
élevée d’impuretés.
La purification d’un gaz requiert le retrait de toute trace d’impureté ou de contaminant.
L’asséchage d’air peut être classé dans cette catégorie puisque les molécules d’eau, considérées
comme un contaminant dans les applications de séchage, sont adsorbées sélectivement par un
matériau adsorbant au passage de l’air sur celui-ci. L’air humide impur traverse le matériau
adsorbant et l’air sec purifié est alors libéré. Une fois le matériau adsorbant saturé de molécules
d’eau, l’eau adsorbée peut alors être dégagée en modifiant les conditions dans lesquelles elle y a
adhéré à la première étape. Ceci régénère l’adsorbant, qui peut alors être réutilisé. Les principes
d’adsorption ne se limitent pas uniquement à l’extraction de l’eau; ils s’appliquent à une multitude
de types de purification des gaz. Par exemple, en utilisant le matériau adsorbant approprié dans
des conditions favorables, il est possible de choisir de retirer le dioxyde de carbone contenu dans
l’air, de séparer l’azote de l’oxygène, ou encore d’assécher tout autre gaz, tel que le gaz naturel.
Adsorption modulée en pression (« AMP »).
L’adsorption modulée en pression est une technologie très répandue pour la purification des gaz.
Ce processus de régénération est réalisé en réduisant la pression. À une pression contrôlée d’un
système de compression d’air, telle que 100 livres par pouce carré, un adsorbant peut retenir une
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certaine quantité d’humidité. Lorsque la pression est réduite à la pression de l’air ambiant,
l’adsorbant ne peut retenir qu’une quantité moindre d’humidité. En modulant la pression d’élevée
à basse, il est possible d’adsorber une grande quantité d’humidité en haute pression, puis de
libérer cette humidité en basse pression. Cette technique est appelée adsorption modulée en
pression. En alternant entre deux vaisseaux remplis d’adsorbants, l’un dans le circuit et
récupérant l’humidité en condition de haute pression, l’autre hors-circuit relâchant l’humidité
capturée en condition de basse pression, il est ainsi possible d’assécher parfaitement un gaz.
Adsorption modulée en température (« AMT »).
Une autre méthode consiste à utiliser la température pour régénérer l’adsorbant. À de basses
températures, les adsorbants peuvent retenir une quantité appréciable d’eau. Toutefois, à des
températures supérieures à 200 °C, les adsorbants n’en retiennent pratiquement pas. En
modulant la température de basse à haute, il est alors possible d’adsorber une grande quantité
d’humidité à basse température, comme à 40 °C, puis de l’évaporer en haute température.
Technologie AMP conventionnelle.
Les systèmes AMP conventionnels utilisés de nos jours dans l’industrie comportent de quatre à
seize vaisseaux connectés dans un réseau complexe de canalisation et de soupapes dirigeant
les flux de gaz entre les vaisseaux. Malgré leur usage très répandu dans l’industrie, Xebec est
d’avis que les systèmes AMP conventionnels comportent un certain nombre de désavantages
inhérents. La vitesse caractéristique du cycle de fonctionnement de ces systèmes AMP est lente,
soit de 0,05 à 0,5 cycle/minute. Un accroissement de la fréquence des cycles aurait comme
conséquence de faire flotter les billes d’adsorbant ou encore de les fluidifier à l’intérieur du
vaisseau, provoquant l’érosion de ces billes et, ultimement, leur dysfonctionnement. Pour
répondre à la demande de la clientèle en termes de capacité, les systèmes AMP conventionnels
doivent utiliser des vaisseaux volumineux pour compenser la lenteur du cycle de fonctionnement,
engendrant des coûts supérieurs et une importante empreinte en équipement. L’utilisation de
vaisseaux volumineux signifie aussi ces systèmes d’AMP sont généralement installés sur place,
ce qui accroît les coûts d’installation. Le réseau de canalisations et de soupapes nécessaire pour
ces volumineux systèmes AMP et les équipements d’instrumentation et de contrôle qui leur sont
associés ont aussi des répercussions sur le coût global du système.
La technologie AMP de Xebec.
La technologie des soupapes rotatives sous licence de Xebec se substitue aux réseaux
complexes et encombrants utilisés par les systèmes AMP conventionnels, avec deux soupapes
compactes intégrées. Ces soupapes rotatives, comprises dans les produits spécialisés de
purification et de séparation offerts par Xebec, accroissent (ou intensifient) la cadence à laquelle
les gaz peuvent circuler à l’intérieur d’un système AMP utilisant des billes d’adsorbant dans le
procédé de séparation. À son tour, ce processus bonifié permet de réduire la taille du système
AMP et d’utiliser des vaisseaux plus petits (comparativement aux AMP conventionnels) pour
purifier un volume de gaz donné. De plus, Xebec est détenteur d’une licence sur les matériaux
adsorbants structurés, lesquels écartent les limitations reliées à la fluidification des billes
d’adsorbants. Les technologies des adsorbants structurés et des soupapes rotatives brevetées
de Xebec sont intégrées à certains produits de purification de l’hydrogène et des biogaz qui
fonctionnent à une cadence plus élevée (plus de 50 cycles par minute) que les systèmes AMP
conventionnels. Il en résulte une réduction directe de la quantité de matériaux adsorbants, de la
taille des équipements et de la quantité d’énergie requise pour purifier un volume donné de gaz
d’alimentation.
La technologie des membranes.
La solution des membranes de Xebec est une autre technologie éprouvée de purification des
biogaz. Quand le flux de produit doit être livré à des pressions manométriques plus élevées
2
(dépassant généralement 250 lb/po ) ou pour des débits d’alimentation plus modestes, Xebec
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offre des membranes à haut rendement de polymère à fibres creuses. Quand l’alimentation en
biogaz pressurisé pénètre dans les modules à membrane, le CO2 a une préférence beaucoup
plus marquée pour la diffusion et la perméation à travers la membrane à base de polymères que
les molécules de CH4. En conséquence, le flux de produit riche en CH4 est retenu du côté
pressurisé et peut être acheminé directement au réseau de gaz naturel.
En fonction des taux voulus de pureté du produit et de récupération du méthane, Xebec emploie
un système de membranes en deux ou trois étapes pour la purification des biogaz. Ces
techniques perfectionnées de séparation par membrane sont supérieures à la concurrence sur le
marché à plusieurs égards :
•
•
•
•
Le taux élevé de récupération du méthane (jusqu’à 99,8 %) génère de très petites
quantités de CH4 (de 0,5 à 1 %) dans le flux d’échappement.
La technologie des membranes flexibles a la capacité de produire des flux de produits
gazeux ayant des teneurs en méthane variées.
Outre le gaz à haut degré de pureté, une portion du flux de recyclage, qui contient
environ 40 % de CH4, peut être retirée et servir de source de chauffage et d’électricité
dans l’usine.
Le débit du flux de recyclage émanant du système de membranes multistades est
d’environ 30 à 60 % moindre que celui des autres systèmes à membranes disponibles. Il
s’ensuit d’énormes économies de coût dans la section du compresseur de l’unité.
Le système hybride (combinaison de membrane et d’AMP).
Xebec conçoit des systèmes perfectionnés de récupération de l’hélium (He) depuis plusieurs
années, mais c’est tout récemment qu’elle a développé un système hybride de purification et de
conditionnement de l’hélium qui prendra de faibles concentrations d’hélium (généralement de
l’ordre de 0,6 à 2,5 %) dans un puits de gaz et purifiera le flux de gaz jusqu’à 99,999 % d’hélium
pur, tout en réalisant des taux de récupération pouvant dépasser 95 %. Après l’étape de
purification de l’hélium, l’hélium gazeux produit peut être liquéfié ou comprimé pour une
monétisation supplémentaire. Grâce à la technologie AMP à cycle rapide de Xebec et à
l’utilisation de membranes à haut rendement, ces systèmes de purification de l’hélium ont une
empreinte relativement modeste et peuvent être déployés dans des secteurs isolés.
Le système hybride tire parti, à la fois, des aspects positifs des systèmes AMP et à membranes.
Par exemple, le système à membranes n’est préférable à un système AMP que si la pression
2
manométrique d’exploitation est supérieure à 250 lb/po ; cependant, le système hybride peut
2
fonctionner dans une large gamme de pressions manométriques (de 100 à 400 lb/po ).
La technologie de filtration.
Xebec conçoit et fabrique des filtres à air et à gaz depuis plusieurs décennies. En 2014, Xebec a
lancé une gamme de filtres spécialement conçus pour la filtration du gaz naturel. Les boîtiers de
filtres (séries XL et XM) en aluminium coulé de qualité supérieure sont chromatisés pour les
protéger de la corrosion, et leurs faces extérieures sont recouvertes d’une poudre de finition à
l’épreuve des impacts et de l’abrasion. Les boîtiers en acier ordinaire à haute pression (série XH)
sont fabriqués par passivation au phosphate de fer et recouverts d’une couche de finition au
nickel. Cette protection multicouche de la surface assure une grande résistance et une longue
durée de vie utile.
Les filtres à gaz de Xebec peuvent effectuer les séparations suivantes :
Séparation de l’eau – De grandes et lourdes quantités de gouttelettes de liquide ou de particules
d’un flux de gaz comprimé sont séparées par gravité, par centrifugation, par effets d’inertie, etc.
La pression différentielle est constante, et une grande efficacité de séparation est garantie sur
toute la gamme de débits prévue.
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Filtration sèche – Les contaminants solides sont séparés du système de gaz comprimé. Les
solides entrent en contact avec les fibres du matériau filtrant et y demeurent. Un filtre à particules
grossières et à particules fines et grossières protège le matériau du filtre à particules fines, ce qui
prolonge la durée de vie utile du système. La pression différentielle (sèche) augmente en fonction
de la quantité de contaminant. Les éléments peuvent être exploités de l’intérieur vers l’extérieur
ou vice versa. Le débit est préférablement orienté vers les fibres des filtres les plus fins, soit de
l’extérieur vers l’intérieur.
Filtration humide – Les contaminants liquides du flux de gaz comprimé sont séparés au moyen
d’un filtre multicouche combiné à un milieu de drainage (filtre à coalescence). Les contaminants
liquides entrent en contact avec les fibres du filtre à particules fines; le flux de gaz comprimé les
transporte le long des fibres, et ils se fusionnent en gouttelettes plus grosses (effet de
coalescence). Les gouttelettes sont absorbées par le milieu de drainage, sont rejetées au bas de
l’élément filtrant par gravitation et s’échappent de l’élément filtrant. Théoriquement, la pression
différentielle (humide) est constante. Cependant, elle s’accroît à mesure que l’élément filtrant est
continuellement chargé de contaminants liquides et solides. Le débit est orienté vers le milieu de
drainage, soit de l’intérieur vers l’extérieur.
Adsorption de la vapeur d’huile – Le flux de gaz comprimé est séparé par absorption vers du
charbon actif. Le gaz naturel comprimé devient pratiquement libre d’huile, qui ne peut plus se
condenser sous forme liquide. On place souvent un matériau filtrant en aval du charbon actif pour
éliminer les particules d’abrasion du charbon actif (filtre antiabrasion à charbon actif). La pression
différentielle (sèche) est constante. Le débit est toujours orienté vers le matériau filtrant, soit de
l’intérieur vers l’extérieur. L’huile liquide ou l’eau réduirait de beaucoup la capacité de rétention de
la vapeur d’huile par le charbon; ces substances doivent donc être séparées en amont au moyen
de filtres de grade approprié.
Nos produits.
Xebec conçoit, développe, construit, vend et entretient une gamme de systèmes de purification
MC
des biogaz par adsorption et par membranes (Solutions BGX ), des unités de déshydratation et
de conditionnement pour les postes de ravitaillement de véhicules fonctionnant au gaz naturel et
MC
pour la purification du gaz naturel (Solutions NGX ), des systèmes AMP pour la purification de
MC
MC
l’hydrogène (Solutions H2X ), des systèmes pour la purification de l’hélium (Solutions SGX ),
MC
des systèmes pour la purification de gaz associés (Solutions AGX ) et des équipements de
MC
filtration et de séparation (Solutions FSX ).
De plus, Xebec conçoit, développe, fabrique, vend et entretient un éventail de produits pour la
MC
filtration des gaz sous sa marque FSX Solutions , couvrant quatre gammes de filtres : XL
2
2
(capacité de pression manométrique jusqu’à 290 lb/po ou 20 bars), XM (jusqu’à 725 lb/po ou
2
50 bars), XH (jusqu’à 6 000 lb/po ou 420 bars) et les filtres pour gaz assemblés XT/XZ (jusqu’à
2
260 lb/po ou 18 bars), ou encore des filtres assemblés conçus sur mesure.
MARCHÉS
Xebec cible principalement quatre secteurs clés d’activités et segments de marché :
1) les installations de purification des biogaz;
2) l’assèchement et le conditionnement du gaz naturel pour les postes de ravitaillement des
véhicules au gaz naturel (« VGN »);
3) la purification de l’hydrogène;
4) la purification des gaz associés et de l’hélium.
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La stratégie actuelle de Xebec s’appuie sur un certain nombre de facteurs déterminants du
marché et de la tendance mondiale à favoriser la demande de gaz naturel, d’hydrogène, d’hélium
et de gaz renouvelables comme sources d’énergie à faibles émissions de carbone, donc plus
vertes, dont :
-
l’abondance et le faible coût du gaz naturel;
l’entrée sur le marché des voitures à hydrogène et l’expansion de l’économie de
l’hydrogène;
les changements climatiques et le besoin urgent de réduire les gaz à effet de serre
(« GES »);
la réduction des quotas de combustion des gaz de raffinerie;
l’accroissement des engagements gouvernementaux envers l’énergie renouvelable;
le remplacement des véhicules au diesel par des véhicules au gaz naturel;
les avancées technologiques.
Ces facteurs déterminants du marché devraient stimuler la croissance de la demande de
solutions pour la purification, la filtration et le conditionnement du gaz. Les faibles coûts associés
au gaz naturel et au biogaz entraînent la demande de solutions visant à remplacer le diesel et
d’autres produits dérivés du pétrole brut pour les applications liées au transport et aux
plateformes de forage, créant ainsi des débouchés supplémentaires pour Xebec.
La croissance continue du segment des VGN et la poursuite du déploiement d’infrastructures de
ravitaillement des véhicules au gaz naturel ouvre de plus en plus de perspectives de croissance
dans ce segment.
L’entrée sur le marché de véhicules à pile à hydrogène dans diverses régions du monde et la
croissance de la production d’hydrogène qui y est associée nécessitent un surcroît de purification
d’hydrogène.
La rareté de l’hélium et l’augmentation de son prix ouvrent des perspectives supplémentaires
pour la purification de l’hélium dans les puits isolés. La réutilisation de l’hélium et les activités de
recyclage connexes sont d’autres domaines d’activité émergents.
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Rapport de gestion
CONCURRENCE
Sur les marchés où elle exerce ses activités, Xebec fait face à la concurrence, qui se compose
principalement d’autres fabricants d’équipement de purification des biogaz, du gaz naturel, des
gaz associés et de l’hydrogène. Le marché de la purification et de la séparation du gaz naturel et
des biogaz n’a pas encore connu de vaste mouvement de consolidation, contrairement aux
autres secteurs industriels ou entreprises d’énergie renouvelable. La plupart des concurrents
actuels de Xebec se composent de petites et moyennes entreprises qui exercent leurs activités
dans des créneaux précis du gaz naturel et des biogaz.
Solutions BGX : Sur le marché émergent de la purification des biogaz, Xebec s’attend à livrer
concurrence aux fabricants de technologies concurrentes comme la séparation par membrane,
les systèmes d’amines et de rinçage à l’eau, ainsi qu’aux entreprises qui offrent des systèmes
perfectionnés et traditionnels d’adsorption pour la purification des biogaz. Parmi ces concurrents,
mentionnons Acrion Technologies Inc. [É.-U.], Cirmac International BV [Pays-Bas], Läckeby
Water Group (PURAC) [Suède], Guild Associates Inc. [É.-U.], MT-Biomethan GMBH [Allemagne],
Carbotech GmbH [Allemagne], Haase Energietechnik AG [Allemagne], Ros Roca Group
[Espagne], Flotech/Greenlane [Canada], Yit Vatten Och Misjoteknik [Suède], Air Liquide
[Canada], MalmBerg Water AB [Suède] et A.R.C. Technologies Corp. [É.-U.].
Solutions NGX : Sur le marché des assécheurs de gaz naturel, Xebec est en concurrence avec
un certain nombre d’entreprises qui fabriquent des assécheurs de gaz. Ces sociétés
comprennent notamment SPX Corp. [É.-U.], Parker Hannifin Corporation [É.-U.], PSB Industries
Inc. [É.-U.], Xi’An Unionfilter Purification Equipment Co. Ltd. [République de Chine] et Tecno
Project Industriale s.r.l. [Italie].
Solutions H2X : Sur le marché de la purification de l’hydrogène, les concurrents de Xebec
comprennent des entreprises comme Air Liquide, HydroChem, Linde, PanAmerica, UOP (une
division de Honeywell) et Air Products.
Solutions AGX : Dans le marché des gaz associés, la concurrence de Xebec comprend
principalement des fournisseurs de membranes tels Cameron, UOP, Fujifilm, UBE, Generon,
MTR, Air Liquide et Prosep.
STRATÉGIE ET OBJECTIFS
Xebec se spécialise dans la conception et la fabrication d’équipements écologiques et
économiques pour la purification, la séparation, l’asséchage et la filtration des gaz et de l’air
comprimé. Les principales gammes de produits offerts par Xebec sont : les installations de
purification des biogaz provenant de la digestion des déchets agricoles, des sites
d’enfouissement et des usines de traitement des eaux usées; les assécheurs à gaz naturel pour
les postes de ravitaillement de VGN; les systèmes de purification des gaz associés, dont l’hélium;
les systèmes de purification de l’hydrogène pour les piles à combustible et pour des applications
industrielles.
À court terme, Xebec se soucie principalement de ramener ses activités à une rentabilité durable
et à des flux de trésorerie positifs tout en accroissant ses produits d’exploitation. Xebec entend
poursuivre activement et mettre en œuvre les mesures suivantes :
1. Accroître les segments à revenus récurrents, soit le service après-vente et la filtration.
2. Poursuivre l’expansion de sa division NGX en Amérique du Nord et en Asie.
3. Offrir ses produits et ses solutions aux meilleurs prix, dans les délais prévus, selon le
budget établi, tout en respectant ou en améliorant les marges brutes visées.
4. Rehausser les relations du réseau de partenaires de premier plan et de promoteurs de
projets pour accéder aux marchés ciblés.
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Rapport de gestion
5. Renforcer la structure financière du bilan.
FAITS NOUVEAUX
Le 18 mai 2015, Xebec avait accès à une nouvelle facilité de crédit totalisant 500 000 $ auprès
de la Banque TD.
Le 22 avril 2015, Xebec a annoncé l’entrée de M. Prabhu K. Rao au conseil d’administration de la
Société. Xebec a également annoncé que M. Jean Bédard a démissionné de son poste au
conseil d’administration le 17 décembre 2014.
Le 10 mars 2015, Xebec a annoncé qu’elle commençait sans délai à intégrer des membranes à
haute efficacité à ses solutions pour la purification et la séparation des gaz.
Le 27 octobre 2014, Xebec a également annoncé que le chef des finances de la Société, Éric
Favreau, quitterait son poste le 4 décembre 2014, et elle a nommé M. Alnoor Mandjee, CPA.CA
au poste de chef des finances.
er
Le 1 mai 2014, la Société a annoncé le lancement d’une nouvelle gamme de produits de
filtration pour le gaz naturel.
Le 3 avril 2014, la Société a annoncé la mise en production de son premier système européen de
purification d’hydrogène à partir de biogaz.
Le 17 février 2014, la Société a annoncé son expansion aux É.-U. avec l’ouverture d’un bureau à
Houston, Texas, de même que la nomination d’une équipe de direction à ce bureau.
CARNET DE COMMANDES ACTUEL
Le carnet de commandes comprend les contrats reçus et considérés comme des commandes
fermes.
Carnet de commandes en date du
Gamme de produits:
En millions de dollars
Purification de gaz
1 juin
2015
29 avril
2015
27 Octobre
2014
28 Août
2014
0,8
1,1
0,5
1,4
Assécheurs de gaz naturel
2,0
2,8
4,6
3,8
Assécheurs d'air
Divers
0,4
0,4
-
-
0,8
-
1,8
0,9
1,3
-
-
0,3
4,0
6,1
6,0
6,8
Gaz associé
Carnet de commandes consolidé
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3. INFORMATION CONSOLIDÉE TRIMESTRIELLE CHOISIE
Périodes de trois mois closes les 31 mars 2015 et 2014
(en millions de dollars, sauf les données relatives aux actions) (non audités)
Trimestres clos les
31 mars
2015
2014
Produits des activités courantes
3,1
2,6
Marge brute (%)
21,9%
24,7%
BAIIA
0,03
(0,8)
Résultat net
(0,05)
(0,90)
Résultat net par action- de base ($/action)
(0,00)
(0,02)
Résultat net par action- dilué ($/action)
(0,00)
(0,02)
31 mars
31 décembre
2015
2014
Total de lʼactif
6,8
7,4
Capitaux propres
0,6
0,9
Passif long terme
0,3
0,8
Trésorerie, équivalents de trésorerie
0,4
1,0
Données relatives au bilan aux
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4. RÉSULTATS D’EXPLOITATION
Analyse des résultats d’exploitation consolidés pour le premier trimestre de 2015,
comparativement au premier trimestre de 2014
Produits consolidés par gamme de produits (non audités)
Trimestres clos les
31 mars
En millions de dollars
2015
2014
Assécheurs de gaz naturel
1,6
1,3
0,2
Purification de gaz
0,3
Filtration du gaz comprimé
1,0
1,0
Gaz Associé
0,1
0,1
Service d'ingénierie
-
-
Assécheurs d'air
0,1
-
3,1
2,6
Total
Les produits consolidés du premier trimestre de 2015 se sont établis à 3,1 M$,
comparativement à 2,6 M$ pour le premier trimestre de 2014. Cette augmentation de 18 %
s’explique principalement par la croissance significative de la gamme de produits des assécheurs
de gaz naturel.
Marge brute (non auditée)
Trimestres clos les
31 mars
En millions de dollars
2015
2014
Produits des activités courantes
3,1
2,6
Coût des produits vendus
2,4
2,0
Bénéfice brut
Marge brute (%)
0,7
0,6
21,9%
24,7%
* La marge brute est une mesure financière non conforme aux IFRS
La marge brute pour le premier trimestre de 2015 s’est établie à 21,9 %, comparativement à
24,7 % au premier trimestre de 2014.
Les frais de vente et d’administration du premier trimestre de 2015 ont été réduits de 0,3 M$
(ou 26,7 %) pour s’établir à 1,1 M$. Cette réduction s’explique principalement par une réduction
des coûts de 0,1 M$ et par le renversement d’une provision de 0,2 M$.
Les frais de recherche et de développement, déduction faite des crédits d’impôt à la
recherche et au développement, ont été très faibles au premier trimestre de 2015, alors qu’ils
s’étaient chiffrés à 0,1 M$ pour le premier trimestre de 2014.
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BAIIA (non audité)
Trimestres clos les
31 mars
En millions de dollars
Résultat net
Amortissement des immobilisations
corporelles
Amortissement des immobilisations
incorporelles
2015
2014
(0,05)
(0,90)
-
0,03
0,10
0,04
Charges financières, montant net
0,02
BAIIA (perte)
0,03
(0,80)
* Le BAIIA n'est pas une mesure financière définie selon les IFRS
Nous présentons notre BAIIA (résultat net avant les frais financiers, l’impôt sur le résultat et
l’amortissement). Le BAIIA n’est pas une mesure de rendement définie selon les IFRS et ne peut
remplacer le résultat dʼexploitation ou le résultat net afin de mesurer le rendement de la Société.
Le BAIIA n’a pas de définition normalisée et, par conséquent, il est possible qu’il ne soit pas
comparable à des mesures semblables utilisées par d’autres sociétés ouvertes.
Le BAIIA du premier trimestre de 2015 s’est établi à 0,03 M$ comparativement à (0,8) M$ pour le
premier trimestre de 2014. Cette amélioration par rapport à la période comparative découle de la
baisse des frais de vente et d’administration (-0,3 M$), de la diminution des frais de recherche et
de développement (-0,1 M$) et d’un gain de change significatif (+0,3 M$).
Les frais financiers nets pour le premier trimestre de 2015 sont demeurés stables, à 0,02 M$,
comparativement au premier trimestre de 2014.
Résultat net
Au premier trimestre de 2015, la perte nette s’est chiffrée à 0,05 M$, ce qui correspond à un
montant négligeable de 0,00 $ par action, comparativement à une perte nette de 0,9 M$, ou
0,02 $ par action pour la période correspondante de 2014.
Principales données financières trimestrielles
(en millions de dollars, sauf les données par action) (non auditées)
2014
2015
Produits des activités
courantes
Résultat net
2013
T1
T4
T3
T2
T1
T4
T3
T2
3,1
3,9
4,4
3,5
2,6
2,8
1,9
2,8
(0,05)
0,4
0,5
(0,7)
(0,9)
1,4
0,5
(0,4)
Résultat par action
De base
(0,00)
0,01
0,01
(0,02)
(0,02)
0,04
0,01
(0,01)
Dilué
(0,00)
0,01
0,01
(0,02)
(0,02)
0,04
0,01
(0,01)
Compte tenu de la nature des activités de Xebec, aucune tendance saisonnière ou autre n’a été
perçue jusqu’à présent.
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5. SITUATION FINANCIÈRE
Analyse des principaux flux de trésorerie pour le premier trimestre de 2015 (non auditée)
Trimestres clos
les 31 mars
Flux de trésorerie liés aux
En millions de dollars
Activités dʼexploitation
Activités dʼinvestissement
Activités de financement
2015
2014 Variation
(0,3)
0,3
(0,6)
-
0,3
(0,3)
-
(0,1)
0,1
Les activités dʼexploitation au premier trimestre de 2015 ont utilisé des flux de trésorerie de
0,3 M$, alors qu’elles avaient généré des entrées de trésorerie de 0,3 M$ pour la période
correspondante de 2014.
Les activités d’investissement ont utilisé très peu de flux de trésorerie pour l’acquisition
d’actifs, alors qu’elles avaient généré des entrées de trésorerie de 0,3 M$ au premier trimestre de
2014, principalement en lien avec le solde du prix de vente reçu pour un immeuble.
Les activités de financement du premier trimestre de 2015 ont nécessité des sorties de
trésorerie très peu élevées en raison du remboursement de liquidités soumises à restrictions de
0,1 M$, ce qui a été compensé par le remboursement d’un emprunt de 0,1 M$, alors qu’elles
avaient utilisé des flux de trésorerie de 0,1 M$ pour la même période en 2014.
Au 31 mars 2015, la Société disposait de 0,4 M$ en trésorerie et de dettes à court terme
totalisant 0,8 M$ qui sont exigibles d’ici un an.
Analyse de l’état de la situation financière au 31 mars 2015
Résumé du bilan
En millions de dollars
Actifs courants
Actifs non courants
Passifs courants
31 mars
31 décembre
2015
2014
5,4
6,0
1,4
1,4
6,8
7,4
5,9
6,2
Passifs non courants
0,3
0,3
Capitaux propres
0,6
6,8
0,9
7,4
La variation de l’actif à court terme s’explique principalement par une baisse des liquidités de
0,8 M$. La variation des passifs à court terme se reflète dans la diminution de l’emprunt bancaire
et des fournisseurs et autres créditeurs, ainsi que dans l’augmentation des charges à payer.
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Au 31 mars 2015, le total de l’actif s’élevait à 6,8 M$, en baisse de 0,6 M$ par rapport au
31 décembre 2014. Le fonds de roulement s’établissait à (0,5) M$, avec un coefficient de
0,92:1, comparativement à un déficit de (0,2) M$ et un coefficient de 0,97:1 au 31 décembre
2014.
Les capitaux propres totalisaient 0,6 M$ au 31 mars 2015, soit une diminution de 0,3 M$
comparativement au 31 décembre 2014. Ce changement est principalement imputable au cumul
des autres éléments du résultat global.
Situation d’endettement
31 mars
31 décembre
En millions de dollars
2015
2014
Emprunt bancaire
-
0,1
0,8
0,8
-
-
0,8
0,9
Partie courante de la dette à terme
Dette à terme
Endettement total
La dette totale portant intérêt (emprunt bancaire, partie courante de la dette long terme et dette
à long terme) se chiffrait à 0,8 M$ au 31 mars 2015, en baisse de 0,1 M$ depuis le 31 décembre
2014. Cette baisse résulte principalement du remboursement de l’emprunt bancaire.
Facilités de crédit
Au 31 mars 2015, la Société ne disposait d’aucune facilité de crédit ni d’aucune facilité d’emprunt
à vue renouvelable par voie de lettres de crédit et de lettres de cautionnement.
Données sur les actions
Le capital social autorisé de la Société consiste en un nombre illimité d’actions ordinaires et
d’actions privilégiées.
Au 31 décembre 2014, Xebec avait 39 363 867 actions ordinaires émises.
Bons de souscription d’actions en circulation
Au 31 mars 2015, 10 091 886 bons de souscription d’actions étaient en circulation, lesquels
confèrent aux porteurs le droit d’acquérir une action ordinaire au prix de 0,45 $ l’action jusqu’au
2 novembre 2015.
Ces 10 091 886 bons de souscription sont assujettis à une échéance accélérée si, en tout temps
après le 31 décembre 2010, le cours de clôture des actions ordinaires publié par la TSXV est
égal ou supérieur à 0,75 $ par action pendant 20 séances consécutives, auquel cas Xebec peut
informer par écrit le porteur à l’effet que les bons de souscription viendront à échéance à 17 h
(heure de Toronto) le trentième jour suivant la réception de l’information.
Options sur actions en cours
Le régime d’options sur actions de la Société (le « Régime 2013 ») prévoit l’attribution d’options
sur actions, de droits à la plus-value d’actions, d’actions temporairement incessibles, d’unités
d’actions temporairement incessibles, de droits assortis de conditions de performance et d’autres
paiements fondés sur des actions. Aux termes du Régime 2013, le nombre maximal d’actions
ordinaires disponibles aux fins d’émissions aux termes de tous les accords de rémunération
fondée sur des actions s’élevait à 5 904 580.
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Rapport de gestion
Au 31 mars 2015, le nombre maximum d’actions ordinaires disponibles aux fins d’émissions aux
termes de tous les accords de rémunération fondée sur des actions s’élevait à 5 904 580.
Aux termes du Régime 2013, les options sur actions attribuées doivent comporter un prix
d’exercice lequel ne doit pas être inférieur au cours moyen, pondéré en fonction du volume des
actions ordinaires négociées à la Bourse TSX, pour les cinq jours précédant la date d’attribution.
Les droits rattachés aux options sur actions s’acquièrent généralement trimestriellement sur
quatre ans et peuvent être exercés sur une période de sept ans, à compter de la date de leur
attribution.
Aux termes du Régime 2013, la Société avait, au 31 mars 2015, 4 405 337 options en circulation
à un prix d’exercice moyen pondéré de 0,16 $.
Engagements contractuels
Le tableau suivant présente les obligations contractuelles et les paiements exigibles par période
pour les cinq prochains exercices et par la suite.
Au 31 mars 2015
Locations simples
Entente de licence de logiciel
Total des obligations contractuelles
Paiements exigibles par période
1 an
De 2 à 5 ans Au-delà de 5 ans
Total
0,5
1,3
2,3
4,1
0,5
1,3
2,3
4,1
La Société n’a apporté aucun changement significatif à ses obligations contractuelles depuis son
rapport de gestion portant sur les périodes de trois mois et de douze mois closes le 31 décembre
2014, publié le 29 avril 2015.
6. INSTRUMENTS FINANCIERS ET AUTRES
Risque de liquidité
La Société a réalisé une perte d’exploitation de 23 666 $ et a eu des sorties de trésorerie de
305 550 $ découlant de ses activités d’exploitation pour la période terminée le 31 mars 2015, et a
clôturé la période avec une trésorerie et des équivalents de trésorerie de 363 512 $, un fonds de
roulement de (466 855) $ et aucun accès à des facilités de crédit. Au cours de l’année, la
direction a entrepris diverses initiatives et a développé un plan pour gérer ses risques
d’exploitation et de liquidités à la lumière de la conjoncture économique actuelle. De plus, la
direction est à la recherche d’autres sources de financement pour ses activités. La Société a
établi un budget et des prévisions révisés pour 2015 en utilisant des hypothèses que la direction
estime raisonnables. L’atteinte des résultats budgétés repose sur l’augmentation du chiffre
d’affaires au Canada, aux États-Unis et en Chine, la livraison des ventes et des contrats suivant
les échéanciers, la réalisation de la marge brute d’exploitation attendue et le contrôle des frais
généraux et d’administration. La direction s’attend à respecter son budget et à disposer de
suffisamment de liquidités pour financer ses activités au moins au-delà du 31 décembre 2015.
La Société est confrontée à des incertitudes qui peuvent avoir une incidence sur les résultats
d’exploitation futurs et les liquidités. Ces incertitudes comprennent les fluctuations de changes
étrangers et la réalisation des objectifs que s’est fixés la Société, mentionnés dans le paragraphe
précédent, lesquels incluent le développement d’un nouveau secteur d’activité. Bien que la
direction croie avoir développé des plans d’action pour atténuer les risques de liquidité et
d’exploitation, il n’y a aucune assurance qu’elle sera en mesure de réaliser son plan d’affaires et
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Xebec Adsorption Inc.
Rapport de gestion
de maintenir le niveau de liquidité nécessaire, ce qui comprend l’accès aux liquidités en
provenance de la Chine, si des événements ou des conditions ne sont pas compatibles avec ses
attentes, les hypothèses budgétaires pour 2015 et les plans d’action. Par conséquent, la Société
pourrait avoir besoin de recourir à un financement externe additionnel, et il n’y a aucune certitude
qu’elle l’obtiendrait. Il est possible que les changements futurs dans les marchés de capitaux
fassent en sorte qu’un tel financement ne soit pas accessible au moment opportun ou à un coût
acceptable. La Société ne peut prédire les effets possibles, le cas échéant, de ces incertitudes et
des ajustements éventuels à la valeur comptable des actifs et des passifs qui pourraient être
nécessaires si elle ne disposait pas de liquidités suffisantes. Ces ajustements pourraient être
importants.
Risque de crédit
Le risque de crédit s’entend du risque que la Société subisse une perte imprévue si un client ou
un tiers n’honore pas ses obligations contractuelles. Le principal risque de crédit de la Société
concerne sa trésorerie et ses créances clients impayées. La valeur comptable des créances
clients impayées correspond à l’estimation par la Société de son exposition maximale au risque
de crédit. La Société surveille régulièrement son exposition au risque de crédit et prend des
mesures telles que l’utilisation de procédures d’approbation du crédit, l’établissement de limites
de crédit, l’utilisation d’évaluations du crédit et la mise en œuvre de pratiques de surveillance
pour réduire la probabilité que cette exposition se traduise par une perte réelle. Une provision
pour créances douteuses de 194 006 $ (217 021 $ en 2014) a été constituée à la lumière de
l’expérience passée, de l’évaluation de la situation financière actuelle des clients et de la
conjoncture économique en général. Si une provision pour créances douteuses est comptabilisée
et que le solde d’une créance client est jugé irrécouvrable, le solde en question est radié et porté
en diminution de la provision pour créances douteuses. La charge de créances douteuses s’est
élevée à 17 779 $ pour le premier trimestre de 2015 (0 $ pour la période correspondante de
2014). Au 31 mars 2015, les trois clients débiteurs les plus importants de la Société
représentaient 21 % (11 %, 5 % et 5 %) du solde total des créances clients (14 % (5 %, 5 % et
4 %) en 2014).
Risque de change
Certains actifs et passifs financiers sont exposés aux fluctuations de changes de devises
étrangères. La Société n’a pas recours à des instruments financiers pour réduire ce risque.
Risque de taux d’intérêt
Le risque de taux d’intérêt s’entend du risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs
des instruments financiers fluctuent parallèlement aux variations des taux d’intérêt sur le marché.
La Société n’a pas recours à des instruments financiers pour réduire ce risque.
La Société est exposée au risque de taux d’intérêt sur son emprunt bancaire, lequel est assorti
de taux d’intérêt qui varient en fonction du taux préférentiel bancaire. Au 31 mars 2015, il n’y
avait plus aucun emprunt bancaire à court terme (136 437 $ au 31 décembre 2014).
7. ESTIMATIONS ET MÉTHODES COMPTABLES CRITIQUES
La Société établit des estimations et pose des hypothèses concernant l’avenir qui, par définition,
correspondront rarement aux résultats réels. Les estimations et jugements appliqués par la
direction qui ont la plus importante incidence sur les états financiers consolidés de la Société sont
présentés ci-après. Ces estimations et jugements sont susceptibles d’entraîner un rajustement
important de la valeur comptable des actifs et des passifs au cours du prochain exercice.
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Xebec Adsorption Inc.
Rapport de gestion
Stocks
Désuétude des stocks
Les stocks doivent être évalués au moindre du coût et de la valeur nette de réalisation. Une
dévaluation des stocks se produit lorsque sa valeur de marché estimative, moins les frais de
vente variables applicables, est inférieure à la valeur comptable. Les matières premières et les
autres fournitures détenues pour être utilisées dans la production des stocks ne sont pas
dépréciées en dessous du coût s’il est attendu que les produits finis dans lesquels elles seront
incorporées seront vendus au coût ou au-dessus de celui-ci. Ce processus d’estimation comporte
une part importante de jugement par la direction et est basé sur l’évaluation des conditions du
marché pour ses produits, déterminées par leur utilisation historique, l’estimation de la demande
future et, dans certains cas, le risque de perte de valeur de stocks particuliers par la Société.
Tout changement apporté aux hypothèses utilisées dans le cadre de cette évaluation aura une
incidence sur la valeur comptable des stocks et une incidence correspondante sur le coût des
produits vendus.
Dépréciation de la relation client
Dépréciation des actifs à long terme
La Société effectue un test de dépréciation pour la relation client lorsqu’il y a une indication que la
relation client a subi une dépréciation en conformité avec la politique comptable décrite dans le
sommaire des principales méthodes comptables des états financiers. Le montant recouvrable de
la relation client a été déterminé par le calcul de la valeur d’utilité. Ce calcul s’appuie sur un
modèle de flux de trésorerie actualisés et exige des estimations et des projections des flux de
trésorerie futurs. Des facteurs qualitatifs, incluant la force de la relation client, le niveau de
volatilité dans les flux de trésorerie ainsi que d’autres facteurs, sont pris en considération pour
établir les hypothèses de flux de trésorerie et les taux d’actualisation appropriés. Le montant
recouvrable est plus sensible aux taux d’actualisation utilisés dans l’actualisation du modèle des
flux de trésorerie et des flux de trésorerie futurs attendus. Un changement dans les hypothèses
ou les estimations utilisées pour évaluer la relation client pourrait résulter en un changement
important aux résultats d’exploitation.
L’avancement des travaux et les revenus de type contrat de production à long terme
Les revenus sur les contrats de production à long terme reflètent la meilleure évaluation par la
direction en prenant en considération toutes les informations disponibles, à la date de publication,
sur le résultat des contrats en cours et l’estimation de leur coût. La direction évalue la rentabilité
des contrats en posant des jugements importants sur les étapes marquantes des projets, les
travaux effectivement réalisés et les coûts estimatifs d’achèvement du projet. Les résultats réels
peuvent être différents en raison de changements imprévus aux contrats des projets en cours.
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Rapport de gestion
Transactions entre parties liées
Le tableau suivant présente les transactions entre parties liées effectuées au cours de l’exercice
(non auditées) :
Trimestres
clos les 31 mars
Frais de services professionnels et de marketing payés à des
sociétés contrôlées par des membres de la famille immédiate d'un
dirigeant
Vente à une entité contrôlée par un administrateurs d'une filiale
2015
2014
$
$
26 980
26 600
638 101
702 639
665 081
729 239
Ces transactions sont évaluées à la valeur d’échange, laquelle correspond au montant de la
contrepartie établie et acceptée par les parties liées.
Normes comptables publiées mais non encore entrées en vigueur
À moins d’indication contraire, les normes révisées et les amendements qui suivent s’appliquent
er
pour la Société aux exercices ouverts à compter du 1 janvier 2014, bien qu’une application
anticipée soit autorisée. La Société n’a pas encore évalué l’incidence de ces normes et
amendements ni déterminé si elle les appliquera de façon anticipée.
L’IFRS 9, Instruments financiers, publiée en novembre 2009, traite du classement et de
l’évaluation des actifs financiers. Elle remplace les catégories multiples et les modèles
d’évaluation énoncés dans l’IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, pour
les instruments de créance par un nouveau modèle d’évaluation mixte comportant seulement
deux catégories : le coût amorti et la juste valeur par le biais du résultat net. Plus
particulièrement, les actifs financiers détenus dans un modèle d’évaluation ayant pour objectif de
recueillir les flux de trésorerie contractuels et dont certains flux de trésorerie contractuels
constituent uniquement le remboursement du capital et des intérêts sur le montant en principal
sont généralement mesurés au coût amorti à la fin des périodes comptables subséquentes. Tous
les autres actifs financiers, y compris les investissements de capitaux propres, sont évalués à
leur juste valeur à la fin des périodes comptables subséquentes.
Des dispositions applicables aux passifs financiers ont été ajoutées à l’IFRS 9 en octobre 2010,
et elles correspondent essentiellement aux dispositions énoncées dans l’IAS 39, Instruments
financiers : Comptabilisation et évaluation, à l’exception du fait que les variations de juste valeur
attribuables au risque de crédit pour les passifs désignés comme étant à la juste valeur par le
biais du résultat net seraient généralement comptabilisées dans les autres éléments du résultat
global.
L’IFRS 9 a été modifiée en novembre 2013 pour i) inclure des directives sur la comptabilité de
couverture; ii) permettre aux entités d’adopter par anticipation l’exigence de comptabiliser les
variations de la juste valeur attribuables aux variations du risque de crédit propre de l’entité,
depuis les passifs financiers désignés en vertu de l’option de la juste valeur, dans les autres
éléments du résultat global, sans avoir à adopter le reste de la norme IFRS 9; iii) supprimer la
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er
date d’entrée en vigueur obligatoire pour l’adoption antérieurement fixée au 1 janvier 2015, la
norme pouvant néanmoins être adoptée par anticipation.
8. CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION
ET CONTRÔLE INTERNE À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRE
Contrôles et procédures de communication de l’information
Notre direction a la responsabilité d’établir et de maintenir des contrôles et procédures de
communication de l’information (« CPCI ») ayant pour objet de fournir l’assurance raisonnable
que l’information qu’il nous incombe de présenter dans nos documents annuels, nos documents
intermédiaires ou autres rapports (les « rapports ») déposés ou transmis en vertu de la législation
en valeurs applicable est enregistrée, traitée, condensée et présentée dans les délais prescrits
par cette législation. Les CPCI comprennent, notamment, les contrôles et procédures conçus
pour garantir que l’information qu’un émetteur doit présenter dans les rapports déposés ou
transmis en vertu de la législation en valeurs mobilières applicable, est rassemblée puis
communiquée à la direction de l’émetteur, y compris son chef de la direction et son chef des
finances, ou des personnes exerçant des fonctions similaires, selon ce qui convient pour prendre
des décisions en temps opportun concernant la communication de l’information.
Au 31 mars 2015, une évaluation de la conception et de l’efficacité de nos contrôles et
procédures de communication de l’information, au sens du Règlement 52-109, a été effectuée
sous la supervision de notre direction, notamment le président du conseil et chef de la direction
ainsi que le chef des finances. Cette évaluation était fondée sur les critères établis dans le
document Internal Control – Integrated Framework publié par le Committee of Sponsoring
Organizations de la Treadway Commission (« COSO »).
À la lumière de cette évaluation, le chef de la direction et le chef des finances ont déterminé qu’il
existait des faiblesses significatives dans la conception de nos CPCI. Les déficiences que nous
avons relevées ont résulté en des ajustements à nos états financiers consolidés annuels ou
intermédiaires des exercices 2015 et 2014. Nous avons identifié les faiblesses significatives
suivantes :
Contrôles au niveau de l’entité
Nous n’avons pas maintenu un environnement de contrôle complètement efficace tel que défini
conformément au cadre de contrôle du COSO. Plus précisément, nous n’avons pas de manuels
complets de procédures qui précisent les rôles et responsabilités de la direction et des employés
en ce qui a trait au contrôle interne à l’égard de l’information financière. Afin d’atténuer les
risques, la direction se fie grandement aux procédures manuelles et aux contrôles de détection,
aux réunions de la direction, aux révisions trimestrielles des états financiers de nos filiales. Ces
procédures manuelles ont été mises en œuvre au cours des périodes intermédiaires et annuelles
closes les 31 mars 2015 et 2014.
Contrôle interne à l’égard de l’information financière
Notre contrôle interne à l’égard de l’information financière (« CIIF ») comprend notamment les
politiques et procédures qui : 1) ont trait à la tenue de dossiers qui donnent, de façon
raisonnablement détaillée, une image fidèle de nos opérations et de nos cessions d’actifs;
2) fournissent l’assurance raisonnable que les opérations sont inscrites convenablement pour
permettre l’établissement des états financiers conformément aux IFRS et que nos encaissements
et décaissements ne sont effectués que conformément aux autorisations de la direction;
3) fournissent l’assurance raisonnable que des mesures sont prises pour prévenir et déceler en
temps opportun l’acquisition, l’utilisation ou la cession non autorisée de nos actifs qui pourrait
avoir une incidence significative sur nos états financiers.
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Nous avons effectué une évaluation de notre CIIF sous la supervision et avec la participation de
notre direction, y compris le chef de la direction et le chef des finances, notamment en ce qui
concerne la conception du CIIF en date du 31 mars 2015. Cette évaluation a été fondée sur les
critères établis dans le document Internal Control – Integrated Framework publié par le COSO.
L’évaluation a porté sur les procédures conçues pour garantir que l’information que la Société
doit présenter dans les rapports déposés ou transmis en vertu de la législation sur les valeurs
mobilières applicable est enregistrée, traitée, condensée et présentée dans les délais prescrits
par les règlements et formulaires de cette législation et transmise à notre direction, le cas
échéant, afin de permettre l’échange de vues concernant la communication de l’information
requise. À la lumière de cette évaluation, le chef de la direction et le chef des finances ont
déterminé qu’il existait des faiblesses significatives dans la conception de nos CIIF. Les
faiblesses identifiées dans nos CIIF n’ont nécessité aucun ajustement à nos états financiers
consolidés intermédiaires et annuels de 2015 et 2014. Notre évaluation nous a permis d’identifier
les faiblesses significatives suivantes :
Séparation des fonctions
Nous avons des contrôles déficients en ce qui a trait à la séparation des fonctions au sein de
notre service de comptabilité en raison de la taille du service. Plus précisément, en raison du
nombre restreint d’employés au service de comptabilité, certains membres du personnel financier
cumulaient des fonctions incompatibles qui permettaient la création, la révision et le traitement de
certaines données financières sans révision ou autorisation indépendante. Pour atténuer les
risques, la direction s’appuie grandement sur des procédures manuelles et des contrôles de
détection, des réunions de la direction, des révisions trimestrielles des états financiers de nos
filiales et par le comité d’audit. Ces procédures manuelles ont été mises en œuvre pour les
périodes closes les 31 mars 2015 et 2014.
Corrections des faiblesses significatives du contrôle interne à l’égard de l’information
financière et des contrôles et procédures de communication de l’information
Nous avons pris les mesures suivantes pour remédier aux faiblesses significatives identifiées
dans nos CPCI et nos CIIF en date du 31 mars 2015.
Contrôles au niveau de l’entité
Notre direction a participé activement à la prise des mesures à l’égard des faiblesses identifiées,
notamment en supervisant la mise en œuvre des mesures correctives décrites ci-après.
Contrôles généraux des technologies de l’information
Nous avons embauché un gestionnaire des TI qui a mis en œuvre, un plan stratégique global des
TI et un plan de continuité des opérations.
Séparation des fonctions inadéquate
Nous continuerons d’utiliser les mesures appropriées pour restreindre l’accès aux systèmes ou
les surveiller de façon indépendante, et pour assigner correctement les fonctions et
responsabilités aux employés afin d’assurer une séparation convenable des fonctions lorsque
possible. À mesure que la Société prendra de l’expansion, nous augmenterons le nombre du
personnel travaillant à la comptabilité.
Nous sommes conscients que certaines des faiblesses mentionnées précédemment sont
inhérentes à une entreprise de notre envergure. Néanmoins, nous croyons en l’efficacité de CPCI
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et de CIIF rigoureux, et sommes déterminés à les mettre en œuvre. Cette mise en œuvre
souhaitée par la direction et le conseil d’administration s’étendra sur une longue période. Il ne
nous est cependant pas possible pour le moment d’estimer le temps qu’il faudra pour mener à
bien les mesures mentionnées ci-dessus. La direction continuera d’évaluer l’efficacité de notre
environnement de contrôle global et de perfectionner les contrôles existants, tel qu’elle jugera
nécessaire, en collaboration avec le comité d’audit, le chef de la direction et le chef des finances.
Nous insistons sur le fait que les déficiences relevées dans nos CIIF n’ont nécessité aucun
ajustement à nos états financiers consolidés intermédiaires et annuels du premier trimestre de
2015 et de toutes les autres périodes précédentes.
Outre les efforts de correction mentionnés ci-dessus et la mise en œuvre des CIIF de la Société,
il ne s’est produit aucun changement à nos CIIF depuis le début de la période intermédiaire close
le 31 mars 2015 qui aurait affecté ou aurait été raisonnablement susceptible d’affecter nos CIIF
de façon significative. La direction, y compris le chef de la direction et le chef des finances, a
discuté de ces questions et des mesures correctives avec le comité d’audit.
Nous fournirons des mises à jour du plan de correction dans nos rapports de gestion annuels et
trimestriels.
Bien que la direction estime que les contrôles et procédures actuels de communication de
l’information et le contrôle interne à l’égard de l’information financière fournissent un niveau
raisonnable d’assurance, on ne peut s’attendre à ce que les contrôles et procédures de
communication de l’information ou les contrôles financiers internes empêchent toute erreur
humaine et toute manœuvre visant à contourner ou à éviter l’application des contrôles et
procédures. Tout système de contrôle, quelle que soit la qualité de sa conception et de son mode
d’exploitation, ne peut fournir qu’une assurance raisonnable, mais non absolue, que les objectifs
du système de contrôle sont atteints.
RISQUES ET INCERTITUDES
Un investissement dans nos titres comporte un grand nombre de risques et devrait être considéré
comme spéculatif en raison de la nature de nos activités et de celles de nos filiales, ainsi que de
leur stade de développement respectif. Avant de prendre toute décision visant l’achat ou la vente
de nos titres, vous devriez lire attentivement l’énoncé complet des facteurs de risque et des
incertitudes décrits dans le rapport de gestion et la notice annuelle de l’exercice 2014. La Société
effectue un processus continu de gestion et de révision des risques.
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