Griffe 271.p65 - Nigerdiaspora.Net
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"La meilleure forteresse des tyrans est l'inertie du peuple" (Machiavel) Hebdomadaire Satirique Nigérien Site: www.tamtaminfo.com - N° 271 du 21 Juillet 2008 Prix 300 F CFA Conférence régionale de la section MNSD-NASSARA de Tillabéry Violente riposte de Seïni Oumarou contre Hama Amadou et ses partisans ! A l’occasion de la tenue, le samedi denier, de la conférence régionale de la section du MNSD-NASSARA de Tillabéry – dont il est le président -, le Premier ministre Seïni Oumarou s’est longuement exprimé sur la situation que traverse le MNSD-NASSARA depuis plusieurs mois. Certaines parties du discours de M. Seïni Oumarou ont été perçues comme une riposte aux partisans de l’ancien Premier ministre Hama Amadou qui accusent, à tort ou à raison, le gouvernement de M. Seïni Oumarou d’être à la base de l’arrestation de M. Hama Amadou. P. 3 Bataille autour de la vacance de la présidence du MNSD-NASSARA Sala Habi bientôt remplacé par le professeur Hamidou Sékou ? Le samedi 19 juillet dernier s’est tenue la conférence régionale de la section du Mouvement national pour la société de développement (MNSD-NASSARA) de la région de Tillabéry. Dans une résolution adoptée à l’issue de ses travaux, la conférence a donné mandat au président de la section pour régler, de concert avec les présidents des autres sections, la question de la vacance de la présidence du parti. P.3 Jugement de la plainte de l’ancienne conseillère de Hama accusée de complot Un Ministre et un haut gradé de l’armée mis en cause… Après la fermeture du centre d’accueil des femmes fistuleuses Le Ministre de la santé menace de dissoudre l’ONG DIMOL… Visiblement gêné par le tollé de protestations qu’a suscité sa grave décision de fermeture du centre d’accueil des femmes fistuleuses, le pouvoir a tenté de justifier son acte, la semaine dernière, à travers un point de presse animé par le Ministre de la santé publique. Non seulement les arguments avancés par le Ministre Issa Lamine sont peu convaincants, mais le patron des porteurs des blouses blanches n’exclut pas la dissolution de l’ONG DIMOL - gérante du centre ferme –, si sa présidente continue à se répandre sur les médias pour dénoncer la fermeture du centre en question ! Meeting de la coordination nationale du CSCN La société civile nigérienne intensifie le combat Suite au grave accident d’un de ses bus La société Rimbo Transpor ts Transports Voyageurs suspendue! NATION Jugement de la plainte de l’ancienne conseillère de Hama accusée de complot Après la fermeture du centre d’accueil des femmes fistuleuses Le vendredi 18 juillet dernier, le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey avait jugé la plainte de Mme Rabi Arzika, ancienne conseillère de l’ancien Premier ministre Hama Amadou, accusée de complot contre l’autorité de l’Etat. La plainte de Mme Rabi a été déposée contre un jeune homme de son quartier, qui lui a donné un numéro de téléphone, dont elle dit ne pas connaître le propriétaire, mais sur lequel elle reçut plus tard un message SMS d’un prétendu Colonel qui lui disait être du même bord qu’elle (politiquement sans doute) que la situation allait changer d’un moment à l’autre. C’est donc sur la base du fameux message que la bonne dame avait été interpellée et accusée de complot contre la sûreté de l’Etat. Selon des sources proches de la plaignante, le jeune homme dénonciateur a mis en cause un ministre du gouvernement et un haut gradé de l’armée au compte de qui il serait en train de chercher des informations. Au cours du procès, la défense de Mme Rabi Arzika a soulevé trois exceptions. La première est relative au fait que compte tenu de l’importance de l’objet de la poursuite, l’affaire ne doit pas être jugée en flagrant délit. Mme Rabi et ses avocats veulent qu’on ouvre une information judiciaire pour faire toute la lumière sur l’affaire. En deuxième lieu, Il demande une requalification de l’acte d’accusation. Le jeune homme est actuellement poursuivi pour « propagation des fausses nouvelles et usurpation de titre ». La troisième exception soulevée par la défense de la plaignante est relative à la compétence même du tribunal. En effet, selon Maître Abdramane Lirwana, avocat de Mme Rabi Arzika, si la culpabilité du Ministre et du haut gradé de l’armée venait à être établie, ces deux personnalités ne peuvent pas être jugées par le tribunal actuellement saisi. C’est en principe le 31 juillet prochain que le juge va se prononcer sur les différentes exceptions soulevées. Le procès au fond n’a pas encore commencé. Affaire à suivre donc…. Kané Illa Selon le Ministre de la santé publique, l’une des raisons ayant conduit son ministère à fermer le centre des femmes fistuleuses est la « gestion familiale » dudit centre. Les responsables de l’ONG DIMOL sont, certes les mieux placés pour répondre à cette accusation du Ministre de la santé. Mais bon nombre d’observateurs ont dû sourire en entendant cet argument du Ministre Issa Lamine. En effet, tout le monde connaît comment les ONG, associations, syndicats et même les partis politiques fonctionnent dans nos pays et surtout ici au Niger. Au départ, c’est un petit cercle de parents, amis et connaissances qui s’organisent pour faire marcher la chose. Et c’est seulement quand les choses commencent à marcher que des personnes, qui n’y avaient pas cru au départ, accourent de toutes parts. Un autre argument avancé par le Ministre Issa Lamine est que le centre géré par l’ONG DIMOL ne donne pas satisfaction à son ministère par rapport à sa vision de réinsertion des femmes fistuleuses guéries. Deux questions au Ministre de la santé publique : Est-ce que c’est depuis le lancement de ses activités, en 2004, que le centre est géré de façon « familiale » ou bien c’est à partir de cette année que cette « gestion familiale » a commencé ? Est-ce que c’est depuis 2004 que l’ONG DIMOL ne donne pas satisfaction au ministère de la santé par rapport à sa vision de réinsertion des femmes fistuleuses guéries, ou bien c’est à partir de cette année 2008 que les choses ont commencé à mal marcher ? En attendant que le Ministre veuille bien répondre à ces deux questions, nous avons parcouru un document produit, en 2005, par le Ministère de la population et des réformes sociales, à travers la Direction de l’action sociale et de la solidarité nationale. Le document est intitulé « résultats des enquêtes sur les conditions de vie des femmes fistuleuses internées au centre de Koubia ». Il s’agit au fait du centre géré par l’ONG DIMOL. Les conclusions de l’enquête, notamment en ce qui concerne la réinsertion des femmes guéries, sont en porte-à-faux avec les dires du Ministre de la santé. « En conclusion, il est à noter que selon les résultats de notre enquête, les femmes du centre de Koubia vivent dans des conditions descentes. Car elles sont bien alimentées (la Ministre de la santé menace de dissoudre l’ONG DIMOL … DIMOL… Un Ministre et un haut Le Visiblement gêné par le tollé de protestations qu’a suscité sa grave décision de fermeture du centre d’accueil des fistuleuses, le pouvoir a tenté de justifier son acte, la semaine dernière, à travers un point de presse animé par gradé de l’armée mis femmes le Ministre de la santé publique. Non seulement les arguments avancés par le Ministre Issa Lamine sont peu convaincants, mais le patron des porteurs des blouses blanches n’exclut pas la dissolution de l’ONG DIMOL - gérante du centre en cause… ferme –, si sa présidente continue à se répandre sur les médias pour dénoncer la fermeture du centre en question ! LA GRIFFE N° 271 du 21 Juillet 2008 preuve est que à notre première visite nous les avons trouvé entrain de manger leur déjeuner). Elles sont guidées, suivies, conseillées, sensibilisées, subissent un renforcement de capacité en vue d’une bonne réinsertion socio-économique. Aussi, selon les résultats de cette enquête, nous sommes convaincues que la gestion de ce centre ne souffre d’aucun mal étant donné que les femmes elles-mêmes nous sont confirmé qu’elles mènent une vie descente par conséquent la gestion de ce centre ne peut être placée sous la responsabilité du service social de l’hôpital de Niamey ; compte tenu d’un certain nombre de paramètres… ». Une autre question au Ministre de la santé : Monsieur le Ministre, qui mieux que les femmes fistuleuses peut apprécier les prestations du centre géré par l’ONG DIMOL ? Ou bien vous n’avez pas pris connaissance du document produit par le ministère de la population et des réformes sociales ? Un autre argument avancé par le Ministre Issa Lamine et sur lequel on peut bien polémiquer, c’est celui qui a consisté à dire que le terrain sur lequel le centre a été construit est une propriété du ministère de la santé publique qui peut le récupérer à tout moment. A entendre le Ministre, on a l’impression que c’est la toute première fois que le gouvernement octroie un terrain à une organisation de la société civile. Ce qui n’est pas le cas. Au même moment que l’ONG DIMOL, qui a eu un terrain de 4800 m2, le ministère de l’Equipement et des Transports avait octroyé deux autres terrain de 700 m2 et de 2000 m2 au bénéfice de la Fédération Nigérienne de Karaté et du Centre de Formation Technique des Arts Martiaux. K.I « Elle se tait ou on dissout son ONG ! » Même s’il dit haut et fort qu’elles ne changeront pas la décision de son ministère, le Ministre Issa Lamine n’ pas aimé les déclarations faites sur les médias par la présidente de l’ONG DIMOL, Mme Traoré Salamatou. Répondant à une question relative au sort qui sera réservé à DIMOL, le Ministre de la santé publique a dit que l’ONG n’est pas encore dissoute, mais que son ministère peut envisager cette possibilité « si la responsable de cette ONG persiste dans son attitude ». Il y a dans ces propos du Ministre une menace à peine voilée à l’endroit de la présidente de l’ONG DIMOL : « Elle doit se taire ou on dissout son ONG ». Vive la loi du silence ! Au-delà de l’ONG DIMOL, ce sont toutes les organisations de la société civile qui doivent prendre très au sérieux cette menace du Ministre de la santé. En vérité et comme l’a titré notre confrère « Alternative », on est entrain de tendre vers une restauration autoritaire dans ce pays. Il suffit du simple bon vouloir d’une autorité quelconque pour que des structures de la société civile soient harcelées. Et aussi curieux que cela puisse paraître, on n’arrive même pas à situer les vrais responsables de certaines décisions. Lors de son point de presse, le Ministre de la santé publique a dit que les femmes fistuleuses internées dans le centre ne devraient pas être chassées. Cela veut dire que son ministère n’a pas demandé à ce qu’elles soient chassées. Qui a donc décidé de chasser les pauvres femmes déjà éprouvées par leur maladie « honteuse » ? Pour éviter que l’opinion continue à lui coller la responsabilité de la grave décision de chasser lesdites femmes, le Ministre Issa Lamine doit demander des comptes à ceux qui ont exécuté l’ordre. K.I Communiqué du Journal « La Griffe » Le journal « La Griffe » informe le public qu’il a déménagé de son siège du quartier Terminus. Son nouveau siège est situé au quartier « Nouveau Marché » sur le goudron allant de la Compagnie des Sapeurs pompiers au CEG 2. Deuxième virage à droite et première porte à gauche, après le siège du Port autonome de Cotonou. Une plaque indicative sera incessamment installée. - PAGE --------------------------------------------------------------------- 2 GRIFFERIES Conférence régionale de la section MNSD-NASSARA de Tillabéry Violente riposte de Seïni Oumarou contre Hama Amadou et ses partisans ! A l’occasion de la tenue, le samedi denier, de la conférence régionale de la section du MNSD-NASSARA de Tillabéry – dont il est le président -, le Premier ministre Seïni Oumarou s’est longuement exprimé sur la situation que traverse le MNSD-NASSARA depuis plusieurs mois. Certaines parties du discours de M. Seïni Oumarou ont été perçues comme une riposte aux partisans de l’ancien Premier ministre Hama Amadou qui accusent, à tort ou à raison, le gouvernement de M. Seïni Oumarou d’être à la base de l’arrestation de M. Hama Amadou. Dans son intervention, le président de la ceux qui estiment aussi qu’il est une section, M. Seyni Oumarou a, devant des « fabrication » de Hama Amadou, M. milliers de participants rassemblés à la Seyni Oumarou a dit qu’il n’y a que Dieu Place du gouvernorat de la ville plaidé qui peut fabriquer un être humain. C’est pour la cohésion du parti. Ainsi, dans un la toute première fois que le Premier midiscours fédérateur, il a appelé les mili- nistre Seïni Oumarou tient des propos tants du MNSD-Nassara à rester toujours aussi durs à l’endroit de son ancien ami unis comme un seul homme pour com- Hama Amadou. Ceux qui ont travaillé battre toutes les rumeurs qui se propa- pour séparer les deux anciens amis ont gent actuellement sur la mise en accu- visiblement atteint leur objectif ! La désation du président du parti, M. Hama claration publiée par la conférence réAmadou. Ces rumeurs, selon le prési- gionale de la section du MNSDdent de la section du MNSD-NASSARA NASSARA a certes apporté un « soude Tillabéry, ne visent qu’à semer la con- tien moral » à Hama Amadou, mais elle fusion dans les esprits des militants du s’est voulu comme une réplique à ses MNSD et à diviser le parti. Pour M. Seïni partisans qui ont récemment publié des Oumarou, ce qui est arrivé à M. Hama déclarations pour le soutenir. Ainsi, laAmadou ne dépend ni de lui, ni du Pré- dite déclaration a recommandé aux misident Tandja Mamadou. Cela n’est que, litantes et aux militants de rester seselon lui, la conséquence du comporte- reins, de garder le calme, de refuser tout ment de Hama Amadou lui-même et de acte allant dans le sens de la division la manifestation de la volonté de Dieu. A du parti. Elle a par ailleurs condamné Bataille autour de la vacance de la présidence du MNSD-NASSARA Sala Habi bientôt remplacé par le professeur Hamidou Sékou ? Le samedi 19 juillet dernier s’est tenue la conférence régionale de la section du Mouvement national pour la société de développement (MNSDNASSARA) de la région de Tillabéry. Dans une résolution adoptée à l’issue de ses travaux, la conférence a donné mandat au président de la section pour régler, de concert avec les présidents des autres sections, la question de la vacance de la présidence du parti. Selon des sources proches du principal parti au pouvoir, c’est le professeur Hamidou Sékou qui est pressenti pour occuper le poste de président par intérim du parti, en remplacement du secrétaire général Mahamadou Salissou Habi, désigné par le président du parti Hama Amadou, pour assurer cette fonction. Le professeur Hamidou Sékou est actuellement président d’honneur du MNSD-NASSARA. S’il venait à être désigné président par intérim, c’est la deuxième fois qu’il va occuper ce poste. On rappelle qu’après l’élection de Tandja Mamadou, alors président du parti, au poste de Président de la République, c’est le même Hamidou Sékou qui a assuré la présidence par intérim du MNSDNASSARA jusqu’au congrès de 2001, au cours duquel Hama Amadou a été élu président du parti et Mahamadou Salissou Habi secrétaire général. En demandant à son président de se joindre aux autres présidents des sections pour régler la question de la vacance de la présidence du parti, la section du MNSD-NASSARA de Tillabéry se désolidarise ainsi du président du parti, M. Hama Amadou, qui, en confiant son intérim à son homme de confiance a sans doute voulu éviter que certains responsables du parti ne profitent de son séjour en prison pour lui reprendre la direction du parti, qu’ils ont tenté- en vain – de contrôler depuis le congrès de 2001. Même si elle a apporté son « soutien moral » au président du parti, la conférence régionale du MNSD-NASSARA de Tillabéry n’a pas apporté des solutions à la crise qui secoue la section de ladite région et, au-delà, le parti dans son ensemble. Les partisans du président du parti, qui sont nombreux au sein de cette section de Tillabéry, ont déjà fait savoir leur position par rapport à la présidence intérimaire du parti. Dans deux déclarations qu’ils ont publiées, la semaine dernière, ils ont approuvé et soutenu la désignation de M. Mahamadou Salissou Habi comme président par intérim du parti. Au niveau de Niamey et dans les autres régions du pays, tous les partisans de Hama Amadou se disent favorables à Mahamadou Salissou Habi.C’est dire que quoi qu’on fasse, le retour de la sérénité n’est pas pour demain dans la famille du MNSDNASSARA. K.I LA GRIFFE N° 271 du 21 Juillet 2008 « vigoureusement et sans réserve toutes formes de considérations régionalistes et/ou ethniques au sein du parti ». Autre réplique aux partisans de Hama Amadou : la conférence régionale de la section MNSD de Tillabéry a apporté son soutien sans faille à son président, SEM Seyni Oumarou et au président de la République, SEM Mamadou Tandja, ainsi qu’au gouvernement pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer pour la prospérité des populations et le rayonnement du Niger. Ibro Magawata, envoyé spécial à Tillabéry Seïni Oumarou commence-t-il à se méfier des opportunistes ? Lors du meeting, organisé en marge de la conférence régionale de la section MNSDNASSARA de Tillabéry, le Premier ministre Seïni Oumarou a fait une intervention en langue zarma, dans laquelle il s’est longuement expliqué sur la situation qui prévaut au sein du parti MNSD-NASSARA, notamment l’arrestation du président du parti Hama Amadou. Seïni Oumarou a dit, à qui veut le croire, que lui et le Président Tandja Mamadou n’ont rien à voir dans l’arrestation de Hama Amadou et qu’ils en sont même éprouvés. S’agissant des histoires de clan de X ou de Y, le Premier ministre a dit qu’il n’a de clan que le MNSD-NASSARA et que, de ce fait, c’est au parti que les gens, qui disent qu’ils sont avec lui, doivent s’identifier et non à sa personne. Cette mise au point de Seïni Oumarou sonne comme une douche froide pour ces nombreux opportunistes qui clament partout qu’ils sont soit partisans de lui Seïni Oumarou, soit partisans du Président Tandja. La plupart, on le sait, se pliaient en quatre devant Hama Amadou, quand celui-ci était Premier ministre et qu’il pouvait les maintenir à la tête de leurs sociétés ou de leur ouvrir des facilités pour avoir des marchés juteux. Aussitôt après la motion de censure du 31 mai 2008, ils ont abandonné le même Hama Amadou et se sont tournés vers Seïni Oumarou, juste après la nomination de ce dernier au poste de Premier ministre. Pour avoir été ministre de Hama Amadou, Seïni Oumarou sait suffisamment qui et qui au sein du MNSD-NASSARA et c’est sans doute pourquoi il a tenu à faire sa belle mise au point. Il sait plus que quiconque que tous ces DG des sociétés et autres commerçants, qui sont prêts à avaler ses crachats, sont des spécialistes de retournement des vestes qui n’hésitent pas à abandonner leurs bienfaiteurs dès que ces derniers ne sont pas en mesure de les protéger. Habibou Abdou Opération « locaux propres » à la Primature Des nombreux partisans de Hama Amadou jugés persona non grata ! C’est un grand coup de pèle que le Premier ministre Seïni Oumarou a donné, la semaine dernière, au sein de son Cabinet. Ils étaient plus d’une dizaine des hauts fonctionnaires de la Primature qui ont été priés d’aller se faire voir ailleurs par le maître des lieux. Au nombre des indésirables, on cite le Directeur de Cabinet adjoint, M.Idé Kalilou ; de la Secrétaire générale, Mme Haoua Baaré, et du Coordonnateur de la Cellule crises alimentaires, M. Bakary Seydou Sangaré. Ce dernier est même un proche du Premier ministre par des liens de mariage. Mais nous sommes ici en politique. Selon les personnes avisées, toutes les personnes chassées de la Primature sont des partisans de l’ancien Premier ministre Hama Amadou. Certaines ont été identifiées suite à leur participation à la lecture des déclarations de soutien à Hama Amadou. Mais d’autres ont sans doute été dénoncées par les tristement célèbres réseaux des colporteurs des ragots qui rodent autour des tenants du pouvoir. Si pour certains observateurs l'acte de Seïni Oumarou procède d'un réglement de compte, pour d'autres, il s'inscrit dans la logique qui veut qu’on se sépare d’un collaborateur avec qui on a une incompatibilité d’humeur. La plupart de personnes remerciées ont été nommées par l’ancien Premier Hama Amadou et ont été maintenues à leurs postes, jusqu’à la semaine dernière, par l’actuel Premier ministre. K.I - PAGE ------------------------------------------------------------------- 3 NATION Meeting de la coordination nationale du CSCN La société civile nigérienne intensifie le combat Après les manifestations (marches suivies de meeting) du Mouvement citoyen et de la Convergence citoyenne, le Collectif de la société civile nigérienne (CSCN) vient aussi de marquer sa présence, en organisant un meeting, le mardi 15 juillet 2008. Le meeting qui s’est déroulé à la Place Toumo a drainé de centaines de personnes, dont en majorité les habitants de la ceinture verte, déguerpis depuis bientôt trois semaines. Le CSCN est, depuis le début de l’année 2007, l’une des premières organisations de la société civile nigérienne à demander un audit du Programme spécial du président de la République. Il faut rappeler que le Programme du président de la République est entièrement financé par les fonds PPTE (Pays pauvres très endettés). Dans l’allocution qu’il a prononcée lors de ce meeting, le coordonnateur du CSCN, M. Hahaman Hamissou Moumouni a fait d’abord un violent réquisitoire sur la mal gouvernance qui caractérise la vie socioéconomique de notre pays. Il s’est ensuite intéressé à la cherté de la vie qui a considérablement réduit le niveau de vie des familles nigériennes ; la déliquescence des secteurs sociaux ; la situation de la Société nigérienne d’électricité (Nigelec) et les droits sociaux qui sont marginalisés. D’abord par rapport à la mal gouvernance, les responsables du CSCN se disent scandalisés par la manière opaque dont les fonds PPTE sont gérés à travers le Programme spécial du président de la République. Selon le collectif, les sociétés d’Etat et les sociétés mixtes sont astreintes à une gestion patrimoniale. La mal gouvernance se caractérise aussi par des détournements des deniers publics ; la corruption ; les passe-droits et les dépassements budgétaires exagérés et récurrents au niveau de l’Assemblée nationale. S’agissant de la vie chère, M. Mahaman Hamissou a laissé entendre que, tandis que les prix des produits de première nécessité ont atteint le seuil de la tolérance, certains commerçants véreux aggravent la situation en créant sciemment la pénurie des vivres. Ce qui entraîne davantage une baisse drastique des dépenses de consommation dans les ménages du fait de la faiblesse du pouvoir d’achat dans un pays comme le nôtre où plus de 60% des habitants vivent avec moins d’un dollar par jour. Quant à la situation des secteurs sociaux de base, notamment la santé et l’éducation, elle est tout simplement chaotique. En effet, l’école publique n’existe que de nom, car il manque cruellement d’infrastructures. Le personnel enseignant fait aussi défaut en quantité comme en qualité. Plus grave, tout au long de l’année scolaire, les parents supportent près de 80% de charges de leurs enfants qui fréquentent les établissements d’enseignement public. De même que l’école, les centres sanitaires souffrent de l’absence des infrastructures et du personnel adéquat pour leur fonctionnement. L’eau potable est un luxe pour plus de 50% de la population nigérienne. La gestion des sociétés d’Etat est catastrophique, selon le coordonnateur du CSCN qui a cité entre autres, la Nigelec et la NITRA. Enfin, parlant des autres droits sociaux, Mahaman Hamissou constate certaines dérives autoritaires qui sont des signes annonciateurs de la restauration d’un Etat d’exception. C’est le cas par exemple du déguerpissement musclé des habitants des quartiers périphériques qui sont en majorité des enfants, des personnes âgés et des infirmes. Avant de mettre fin au meeting, le CSCN a formulé une exigence qui se résume en cinq (5) points : l’audit du programme spécial du président de la République ; la poursuite dans l’équité de l’opération mains propres ; la prise en compte effective des services sociaux et la garantie des commodités aux populations déguerpies. M.D Mariage Les familles : Ibrahim et Dan-Kama Akala à Matankari et Ny Assoumana et Oumarou Bangana à Matankari et Ny Elhadj Salifou kadadé à Filingué, Ny et en Libye Garba Mahamadou à Matankari et Ny Harouna Samna à Matankari, Ny et au Nigeria Elhadj Namata Oumarou dit Angalé, commerçant à Ny Elhadj Issa Djimaraou à Matankari et Ny Barma Sarou, commerçant à Matankari et Ny Elhadj Gado Alio, commerçant à Ny Daouda Dan-Inna à Matankari et Ny Mahamadou Harouna à Matankari et Ny Les familles : Koroney Gangi à Matankari et Ny Abdoulaye Gangi à Matankari Matankari Gangi à Matankari Kiami Gangi à Ny Karany Gangi à Ny Elhadj Tassaou Maïbouradé à Ny Elhadj Koroney Massani à Ny et Matankari Parents, amis et proches, ont la joie de vous faire part du mariage de leurs enfants : M. Abdou Ibrahim, Commerçant à Niamey Avec Mlle Saratou Abdoulaye à Niamey Les cérémonies religieuses auront lieu, Inchah Allah, le dimanche 27 juillet 2008 à partir de 8 heures 00 au domicile de Elhadj Massani Koroney, sis au quartier Wadata, Rue pavée allant de la Clinique « Lafia » au Collège privé Famèye. Accessoires et Divers Pour tous vos besoins en lunette et en monture de toute gamme Situé derrière l’Hôtel des Postes et collé au mur de la Sonitel DANIEL OKEREKE Responsable Tél /Fax : (227) 20 73 41 51 Cel : (227) 96 50 67 20 E-mail : [email protected] BP: 762 Niamey – Niger LA GRIFFE N° 271 du 21 Juillet 2008 Les maux du cœur : L’Union européenne infantilise l’Afrique La semaine dernière, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), une juridiction d’exception mise en place par les tous puissants pays européens a lancé un mandat d’arrêt international contre la Président soudanais, Omar El-Béchir. Depuis l’installation (par l’Union européenne) de cette cour répressive, parmi tous les dirigeants européens, seul l’ex-président de la Yougoslavie, un pays divisé et ravagé par la guerre, a été déféré devant ledit tribunal. Mais malheureusement, force est de constater que des dizaines de dirigeants africains ont défilé devant les juges de la CPI, avant d’être humiliés, jugés et sévèrement condamnés. Au courant de l’année 2007, l’ex-président du Libéria, Charles Taylor, malgré son exile durement négocié au Nigeria, a été arrêté, ligoté et déporté en Europe où il croupit encore en prison en entendant que son sort soit définitivement scellé par les juges de la CPI. Ils sont nombreux, les anciennes autorités du Rouanda qui sont aujourd’hui les martyrs de la même cour. Nombreux sont aussi les dirigeants africains dont les têtes sont mises à prix par ce tribunal de l’Union européenne (UE). Aujourd’hui, c’est le président soudanais qui est sous les courroux de ces faiseurs des lois internationales (les gendarmes du monde – pardon de l’Afrique) qui doivent régir la vie des pays les moins nantis. Cette attitude de l’Union européenne a été diversement appréciée à travers le monde. Tandis que l’Organisation des Nations Unies (ONU) parle d’ingérence dans les affaires soudano-soudanaises, plusieurs pays africains rejettent purement et simplement ce comportement méprisant des pays de l’Europe, vis-à-vis de l’Afrique et de ses dirigeants. Cela a aussi suscité une prompte réaction du pays de Mao, la Chine qui s’est dite scandalisée par les agissements de ce procureur, sous le couvert de l’UE. Même les Etats-Unis d’Amérique qui sont toujours prêts à agir en maître de la planète ont tout simplement demandé au président El-Béchir de bien coopérer avec l’ONU. Les pays membres de la ligue arabe se sont réunis le samedi dernier pour rejeter en bloc, tout le paquet de mensonges conçu et fabriqué par l’UE, pour déporter et incarcérer El-Béchir, hors de son Afrique natale. Les pays africains et particulièrement leurs dirigeants doivent apprendre à se faire respecter, en disant non à toutes velléités venant de l’extérieur qui, au lieu d’apporter des solutions à nos véritables problèmes, nous divertissent, nous divisent et nous humilient. Seule une solution sagement négociée peut mettre fin à un problème ou tout autre conflit fratricide dans une nation. Cela est vrai, même dans les pays donneurs de leçons qui sont les aïeux de la démocratie. Peut-être pour la première fois, l’Afrique va donner une belle leçon de refus à nos « tuteurs » de l’Occident. Sinon, ce que disait René Dumont (l’Afrique noire est mal partie) depuis les années des indépendances, peut aussi être imputable aux autres pays d’Afrique, qui jusque là ont su agir avec honneur et dignité. Les mots du cœur : Eviter un conflit inutile au Petit marché de Niamey « L’égoïsme et la haine ont seuls une patrie, la fraternité n’en pas », disent les savants antiques. Cette boutade doit faire école dans nos comportements de tous les jours, notamment dans notre pays, où plus de 95% des habitants sont des musulmans pratiquants l’islam, une religion qui fait de la tolérance l’une de ses vertus cardinales. Mais, si l’on n’y prend garde, la guerre des communiqués entre les commerçants vendeurs de légumes et les vendeurs des cassettes et petits matériels électroniques risque de prendre une ampleur inquiétante. En effet, suite au déguerpissement des kiosques contigus aux anciens magasins Score, appartenant aux vendeurs des K7 et matériels électroniques, les autorités communales et municipales ont unilatéralement pris la lourde responsabilité de les caser sur le long du mur de l’Office national d’édition et de presse (ONEP). Il faut rappeler que ce petit espace, qui est du moins un passage pour les piétons, était occupé par les vendeurs de légumes et les têtes de taxi Harobanda. Dès l’implantation des premiers kiosques sur cette place du petit marché, les vendeurs de légumes ont écrit une lettre au Premier ministre Seyni Oumarou pour lui faire part de l’injustice qu’ils ont subie dans la gestion de l’espace au niveau de leur marché. Par réaction à cette lettre, la semaine dernière, les nouveaux occupants des lieux, les vendeurs des K7 ont eux, aussi pondu un communiqué dans lequel ils ont remercié les autorités qui leur ont gracieusement offert l’endroit. Dans le même communiqué, les déguerpis du magasin chic ont fustigé le comportement des vendeurs de légumes qui consiste à faire des devantures de leurs nouveaux kiosques, un dépotoir des légumes et autres produits pourris dont l’odeur est insupportable. Dans cette fronde, les services de l’ONEP ont fini par dénoncer l’occupation anarchique du long de leur mur par les commerçants et les taximen. Dans un entrefilet paru dans le « Sahel Dimanche » - l’hebdomadaire dudit office- du 18 juillet 2008, les « journarisques » de l’ONEP déplorent le fait que leurs services n’ont en aucun moment été contactés par les autorités municipales et communales avant d’entreprendre les travaux de construction des kiosques. Par conséquent, l’ONEP décline toute responsabilité en cas de risques liés à cette action que l’hauteur de l’article a qualifiée de cavalière. Voilà des faits qui prouvent que les autorités municipales et les plus hautes autorités du pays doivent prendre avec le plus grand sérieux cette bataille de l’espace qui a cours au niveau du petit marché de la Communauté urbaine de Niamey. D’abord les responsables municipaux, à savoir ceux de la commune 2 qui ont pris sur eux, la responsabilité d’attribuer les lieux aux vendeurs des K7 (qui ont d’ailleurs déjà érigé leurs kiosques) doivent réunir tous les protagonistes afin de tenir un langage clair et mettre les accents sur les « i ». Ensuite les plus hautes autorités du pays doivent mener un arbitrage neutre afin de réconcilier les positions des uns et des autres. Et enfin les commerçants doivent cesser d’aiguiser les sabres, car au Niger, on en a plein d’espace au point où on enregistre une densité de moins d’un (1) habitant par km2 sur les deux tiers de notre territoire. - PAGE ------------------------------------------------------------------- 5 ETRANGER Voici les nouvelles de l’Allemagne, rassemblées entre le 14 et le 17 juillet 2008, aux plans politique, économique, scientifique et culturel POLITIQUE 11.07.2008 : 1. La déléguée à l’intégration plaide pour davantage de naturalisations Le gouvernement fédéral encourage les étrangers à demander leur naturalisation, possibilité qui leur est offerte. «L’intégration est la participation à la vie de l’Etat en toute égalité. Et cela, seule la naturalisation le permet», a déclaré Maria Böhmer, déléguée du gouvernement fédéral à la migration, aux réfugiés et à l’intégration. «Ce n’est qu’en obtenant la nationalité allemande que les immigrés peuvent exercer la totalité des droits et des devoirs du citoyen de notre pays», a poursuivi Mme Böhmer, ajoutant qu’elle serait heureuse qu’ils soient nombreux à opter pour cette solution. La déléguée à l’intégration a présenté une nouvelle brochure que les étrangers peuvent consulter pour se documenter sur la naturalisation, intitulée «Comment se faire naturaliser». Sous forme compacte, elle répond à des questions d’ordre général sur le sujet : à partir de quel moment peut-on déposer une demande de naturalisation ? Quels sont les documents requis ? Combien coûte la procédure ? Les administrations locales compétentes sont également habilitées à renseigner les intéressés. Maria Böhmer a toutefois souligné que l’esprit d’entraide restait très hétérogène et appelé les administrations locales à mieux soutenir encore les immigrés. Mme Böhmer a la conviction que les avantages de la naturalisation ne se limitent pas aux domaines politique et économique. La naturalisation permettrait de faire émerger un sentiment collectif, déterminant pour toute société. Mais il importe également de respecter les différences culturelles et de gagner le cœur des immigrés, a déclaré la déléguée à l’intégration. «Dire oui à l’Allemagne sans pour autant renier ses racines» : c’est ainsi que Maria Böhmer a résumé la démarche de naturalisation, ajoutant qu’ainsi, il serait tout à fait possible de se sentir chez soi dans deux cultures différentes. À compter du mois de septembre, les candidats devront passer un test de naturalisation. Maria Böhmer est convaincue qu’il est possible de répondre aux questions en se préparant sérieusement. Cependant, ces dernières se veulent avant tout une incitation à se familiariser avec les règles en vigueur, car l’obtention de la nationalité allemande suppose l’acceptation de la Loi fondamentale, rappelle la déléguée à l’intégration. Les jeunes gens d’origine étrangère seront exactement 3 316 à atteindre la majorité cette année. En vertu de la règle dite de l’option (‘Optionsregelung’), ils devront alors faire leur choix entre la nationalité allemande et leur nationalité étrangère. Ils auront jusqu’à leur 23ème anniversaire pour se décider. Il est donc important que les jeunes adultes s’informent en temps utile. La brochure «Comment se faire naturaliser» les y aidera. 11.07.2008 : 2. Le secteur de la mode entend s’engager contre l’anorexie Dans le cadre d’une initiative du gouvernement fédéral, le secteur du textile et de la mode entend s’engager volontairement contre l’anorexie, très répandue chez les adolescentes et les jeunes femmes. La ministre fédérale de la Santé Ulla Schmidt et plusieurs représentants du secteur ont présenté conjointement, vendredi 11 juillet à Berlin, une charte intitulée «La vie a du poids». Il s’agit de ne pas ériger l’extrême minceur en modèle pour les consommateurs. En décembre dernier, Ulla Schmidt avait lancé une initiative de lutte contre les troubles alimentaires avec Ursula von der Leyen, ministre de la Famille, et Annette Schavan, ministre de l’Education et de la recherche. Selon Ulla Schmidt, quelque 600 000 personnes âgées de 15 à 35 ans souffrent d’anorexie ou de boulimie en Allemagne. Il ressort en outre d’une étude menée par l’Institut Robert Koch que 22 % environ des adolescents âgés de 11 à 17 ans présentent des symptômes de troubles alimentaires, cette proportion atteignant 30 % chez les filles de 17 ans. Neuf anorexiques sur dix sont de sexe féminin ; une sur dix d’entre elles meurt de sa maladie. Récemment encore, les représentants du secteur de la mode ont toutefois assuré qu’il n’existait pas de mannequins d’une maigreur extrême en Allemagne, et que les tailles 40/42, relativement larges, se vendaient le mieux. Ils acceptent de participer à la sensibilisation du public, mais soulignent que cette tâche incombe avant tout aux médias et à la publicité. ECONOMIE 14.07.2008 : 2. Bertelsmann vend son activité de clubs américaine à Najafi Companies Le groupe de médias Bertelsmann cède Direct Group, son activité de vente directe implantée aux Etats-Unis, à l’investisseur privé américain Najafi Companies (Phoenix, Arizona). Les deux entreprises ont officiellement annoncé la cession vendredi 11 juillet. Le contrat, d’ores et déjà signé, prendra probablement effet dès le troisième trimestre 2008. L’activité compte des clubs de livres, de disques et de DVD de renom tels que Columbia House et Bookspan. Les affaires de Bertelsmann en Amérique du Nord, qui affichaient récemment encore un chiffre d’affaires d’environ 900 millions d’euros, n’en étaient pas moins en perte de vitesse. Columbia House n’avait été acquis qu’en 2005 pour plus de 300 millions d’euros par l’entreprise de Gütersloh. Etant donné l’évolution négative des affaires au début de l’exercice, notamment sur le segment des disques et des DVD, Bertelsmann avait séparé les clubs américains de ses activités européennes de vente directe et enclenché le processus de cession. Direct Group North America est l’un des plus grands fournisseurs de livres, de DVD et de disques d’Amérique du Nord. Les clubs, qui comptent plusieurs millions d’adhérents, sont gérés par le directeur américain Stuart Goldfarb. En Allemagne et dans le reste de l’Europe, les activités de clubs de Bertelsmann, autrefois cœur de métier du groupe sous la houlette de Reinhard Mohn (qui a fondé l’entreprise à l’époque de l’après-guerre), ne sont pas concernées par la vente de la filiale américaine. 1CULTURE 15.07.2008 : 1. Ouverture des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Sydney Les Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) sont les plus grands rassemblements de jeunes au monde. L’édition de cette année se tiendra à Sydney du 15 au 20 juillet. Dans ce contexte, le Pape Benoît XVI effectuera sa première visite en Australie. Quelque 125 000 participants du monde entier sont attendus aux JMJ08. Pour des jeunes gens de tous horizons, elles sont l’occasion d’entreprendre un pèlerinage dans leur foi, de se rencontrer et de partager leur amour pour Dieu. La messe d’ouverture sera célébrée ce mardi 15 juillet à Sydney sur le site de Barangaroo. Source : Bulletin de presse de l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Niger Formation syndicale : Les douaniers en conclave A l’initiative du Syndicat national des agents des douanes (SNAD), des agents des douanes des régions de Tillabéry, Niamey et Dosso ont pris part, les 19 et 20 juillet derniers à Niamey, à un séminaire de formation syndicale. La formation s’est déroulée dans la salle de conférence du complexe Africa Hall. Ainsi que l’a dit le Secrétaire général du SNAD, à l’ouverture de la rencontre, ce séminaire répond aux attentes « maintes fois exprimées par les agents des douanes et aux recommandations des différents congrès de notre syndicat. Toujours selon le Colonel Ibrahim Yacouba, la formation procède également de l’ambition de l’équipe dirigeante du SNAD « d’outiller les responsables régionaux et nationaux de notre syndicat des moyens appropriés nous permettant de mieux accomplir notre mission au service des agents des douanes ». Le premier d’une série de trois qui vont toucher l’ensemble des responsables et délégués syndicaux du SNAD de toutes les régions du Niger, le séminaire de Niamey a traité de quatre thèmes ci-après : la gestion des carrières et des procédures des agents des douanes ; les rôles et responsabilités des représentants du personnel ; les syndicats et la société civile ; les libertés et les droits syndicaux. « Il est plus qu’impératif que ceux qui dirigent le syndicat soient à même de comprendre les notions et mécanismes fondamentaux de la gestion de la carrière et de la discipline des agents des douanes. C’est la meilleure manière d’être utiles à nous-mêmes et de mieux encadrer les militants de base », a martelé le Colonel Ibrahim Yacouba. Qui n’a pas manqué d’appeler les agents des douanes à un respect strict de la loi dans leur travail de tous les jours : « Nous devons veiller, à chaque instant, à ce que nos actes soient parfaitement en conformité avec la loi. L’Etat de droit que nous défendons au niveau du SNAD implique pour les agents des douanes le respect de l’éthique et de l’orthodoxie d’une part et d’autre part le respect et les égards appropriés dus aux usagers. Nous sommes un service public, donc au service exclusif des citoyens et de l’Etat. Cela doit être parfaitement compris de tous les militants de notre syndicat. Nous devons être avec et aux côtés des Nigériens ». On ne peut en trouver mieux en matière de responsabilité de la part d’un syndicat. Allez les gars ! H. A LA GRIFFE Hebdomadaire Satirique Nigérien NIF: 10318 Siège: Quartier Nouveau Marché: 2è virage à droite, 1ère porte à gauche, après le siège du Port autonome de Cotonou, en venant des Sapeurs Pompiers. Tél. : 96. 98.05.40 / 94.94.35.43 B.P : 195 Niamey-Niger Email:[email protected] Site : www.tamtaminfo.com Directeur de Publication Kané Illa Cel. : 93.93.73.72 / 96.13.95.28 E-mail : [email protected] Rédaction Habibou Abdou Maïdawa Tchiwaké Moussa Douka Kané Illa Service Commercial Moussa Douka Cel.: 96.98.05.40 / 94.94.35.43 E-mail :[email protected] Composition&Conception La Griffe Tirage : 1000 exemplaires sur les presses de la NIN B.P 61 Niamey LA GRIFFE N° 271 du 21 Juillet 2008 - PAGE ------------------------------------------------------------------- 7 NATION Intégration sous-régionale en matière de télécommunications La Sonitel et Bénin Télécoms signent un contrat d’interconnexion en fibres optiques… Le samedi 19 juillet dernier, le Ministre de la communication, porteparole du gouvernement a présidé, dans la salle de conférence de l’hôtel Terminus de Niamey, la cérémonie de signature d’un contrat d’interconnexion des réseaux à fibres optiques entre le Niger et le Bénin. C’est le Directeur général de la Société nigérienne des télécommunications (SONITEL) et son homologue de Bénin Télécoms qui ont signé les documents du contrat. En prenant le premier la parole, le Directeur général de la SONITEL, M. Boubacar Oumarou Oldi, a rappelé qu’il y a deux ans que s’est déroulé le lancement des travaux de construction du réseau à fibre optique devant relier Niamey et la frontière du Bénin d’une part et la frontière du Burkina d’autre part. La société Bénin Télécoms S.A devait alors réaliser le tronçon Parakou-Malanville afin de permettre au Niger de rejoindre le point d’atterrissement du câble sous-marin SAT-3 à Cotonou. «Le SAT-3 WASC-SAFE est un câble sous-marin de 28.850Kms reliant l’Afrique à l’Europe d’une part et à l’Asie d’autre part. Dix-sept (17) points d’atterrissements, dont celui de Cotonou au Bénin, sont desservis par ce câble d’une capacité actuelle de 40 Gbits/sec », a précisé le Directeur général de la SONITEL. Sur les nouvelles opportunités qui s’offre au Niger avec la signature du contrat d’interconnexion, le Directeur général de la SONITEL se veut plus explicite : « En effet, notre interconnexion au SAT-3 nous permettra dans les jours à venir de multiplier par 5 notre bande passante Internet qui passe désormais de 31Mbps à 155 Mbps et confortera SONITEL dans son rôle de fournisseur d’accès. Elle permettra également à la SONITEL d’offrir à ses clients, une infrastructure de communication fiable et moins onéreuse ». En terme de perspectives, la SONITEL compte poursuivre ses efforts d’investissements, à travers : l’extension du réseau CDMA, pour couvrir l’ensemble du pays ; la construction sur 1585 Kms du Backbone National en fibre optique ; la construction de la liaison transharienne, longue de 900 Kms, devant relier l’Algérie, le Niger et le Nigeria ; l’extension du réseau Internet par l’ADSL. Visiblement comblé, le Directeur général de la SONITEL a tenu à remercier toutes les personnes, physiques ou morales, qui ont soutenu sa société dans les différents processus. C’est le cas du Ministre de la communication, porteparole du gouvernement, M. Mohamed Ben Omar, la Banque Ouest-africaine de développement (BOAD), qui a financé la presque totalité des liaisons optiques dans la zone UEMOA, et ECOBANK Niger, qui a participé au financement de liaison de la SONITEL. Le Directeur général de Bénin Télécoms s’est aussi félicité de la signature du contrat d’interconnexion entre sa société et la SONITEL. Pour M. Patrick Benon, au-delà de deux sociétés de télécommunications, cet acte constitue un bon exemple d’intégration sous-régionale. Il a rassuré les responsables de la SONITEL de la disponibilité de Bénin Télécoms à tout mettre en œuvre pour que le partenariat entre les deux sociétés se développe davantage. Dans son discours, le Ministre de la communication, porte-parole du gouvernement a indiqué que le contrat d’interconnexion entre la SONITEL et Bénin Télécoms « rentre dans le cadre de la mise en œuvre des politiques et programmes de développement des technologies de l’information et de la communication conçus, élaborés et adoptés par le Gouvernement Nigérien ». Le Ministre Mohamed Ben Omar a rendu hommage à l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) ; à la BOAD, « pour avoir assuré le financement de cette importante infrastructure technologique », et à ECOBANK Niger, « pour toute sa contribution au financement de cette infrastructure à large bande ». Le Ministre nigérien de la communication a, par la suite, rappelé qu’en juillet 2007, le Gouvernement a adopté une stratégie d’accès universel aux services de communication et d’information en milieu rural et périurbain. « Cette stratégie vise à doter Le Ministre Ben Omar Mohamed entouré des responsables de la SONITEL et de BENIN TELECOMS d’ici à 2015 toutes les communes rurales du Niger en infrastructure des TIC pour l’accès aux services de la téléphonie et d’internet. Dans cette perspective de réduction de la fracture numérique et d’édification d’une société de l’information, le Gouvernement vient tout récemment d’obtenir, à la rencontre « ICT GHANA 2008 », le financement de l’étude de faisabilité et de réalisation du backbone national de la fibre optique devant relier Ayorou à la frontière du Niger avec le Tchad. La réalisation d’une telle infrastructure, à laquelle viendra s’ajouter celle de la liaison à fibre optique entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria, constituent, somme toute, des projets intégrateurs sous-régionaux et régionaux, qui s’inscrivent dans le cadre du développement des infrastructures des TIC prônés par nos institutions communautaires à savoir l’UEMOA, la CEDEAO et le NEPAD », a indiqué le Ministre Mohamed Ben Omar. Qui a rassuré que « le Gouvernement du Niger mettra tout en œuvre pour maintenir, au plan national et à travers des partenariats sous-régionaux, régionaux et internationaux, l’élan de développement du secteur des TIC dans le but d’impulser la réalisation des Objectifs de Développement du Millénaire (OMD) ». Habibou Abdou Suite au grave accident d’un de ses bus La société Rimbo Transpor ts Voyageurs suspendue! Transports La mesure est certes douloureuse, mais elle valait la peine d’être prise. Suite au grave accident survenu le vendredi dernier, sur l’axe Niamey-Dosso, les responsables du ministère des transports ont décidé de suspendre la société des transports voyageurs Rimbo, jusqu’à nouvel ordre. L’accident s’est produit, aux environs de 5h30 du matin, près de la ville de Birni N’Gaouré, quand un bus de Rimbo en partance pour Lomé a violemment percuté un camion en stationnement. Sur coup, 11 personnes sont décédées et une douzième a rendu l’âme à l’hôpital. Selon les témoignages recueillis sur place, le bus a éjecté le camion, pourtant chargé du avec du matériel de construction, sur une distance d’environ 100 mètres. Il n’y a aucun doute qu’il s’agit là d’un excès de vitesse. C’est le deuxième grave accident que connaît la compagnie de transports Rimbo, en l’espace d’une année. Le premier, c’est un rappel, est intervenu sur le même axe Niamey-Dosso, au village de Kouré. Là aussi, on a dénombré plus d’une dizaine de morts. A l’époque, les témoignages de certains passagers ont mis en cause le conducteur du bus, qui avait entrepris un dépassement assez osé. Même si nous sommes au Niger, où on s’empresse à imputer la responsabilité de tout malheur à Dieu, il est temps que ces accidents mortels en série interpellent la conscience des uns et des autres. D’abord les responsables de la société qui doivent se remettre en cause et accepter qu’il y a des problèmes au niveau de certains de leurs chauffeurs. Tout celui qui a l’habitude de voyager dans les bus de Rimbo Transports Voyageurs sait que certains de ses chauffeurs jouent avec la mort, en roulant à tombeaux ouverts, que ce soit dans les virages, comme au niveau des montées et des descentes. Les pas- LA GRIFFE N° 271 du 21 Juillet 2008 sagers aussi doivent cesser de se comporter comme des moutons de panurge, en dénonçant tout chauffeur qui se livre un excès de vitesse mortel. La responsabilité incombe surtout aux pouvoirs publics qui disposent de tous les moyens légaux pour mettre fin au désordre qui semble caractériser le secteur des transports, aussi bien urbains qu’interurbain. Des sanctions comme celle qui vient de frapper Rimbo Transports Voyageurs doivent sécurité être appliquées à tous ceux qui pensent que l’argent est plus que les vies humaines. Au niveau des grands centres urbains, comme Niamey par exemple, le ministère des transports, doit donner un grand coup de balai dans le monde des conducteurs des taxis et des « faba-faba » où certains individus exercent en toute illégalité et de fois sous l’effet des stupéfiants. Le désordre-là, ça suffit comme ça ! Maïdawa Tchiwaké Clinique Pédiatrique Fanta Plus de soucis pour votre santé et celle de vos enfants ! Pour vous qui êtes soucieux de l’équilibre familial ; Pour vous dont la santé des enfants constitue une préoccupation majeure : Ne vous faites plus de soucis ! La Clinique Pédiatrique Fanta est à votre disposition. Elle vous offre les services suivants : - Consultations médicales, soins infirmiers, vaccination et hospitalisation pour les enfants âgés de 0 à 15 ans ; - Analyses médicales pour tous les âges. Des pédiatres expérimentés sont à votre service tous les jours de la semaine, 24h/24h. Comme analyses médicales, nous faisons de la biochimie, de l’hématologie et de la parasitologie. Nous disposons d’un matériel de pointe pour les différentes analyses. Venez nous voir à notre siège, situé à 100 mètres du Commissariat Central, dans le couloir faisant face à Marina Market. Vous pouvez nous contacter par : - Téléphone : (00227)21.76.77.32/ 96.53.05.92 - Télécopie : 00 00 00 00 00 Messagerie : [email protected] - PAGE --------------------------------------------------------------------- 8